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Peinture | Plantes | Albums pour enfants | Histoires drôles bretonnes | Jordic (1876 - 1915) | Dix-neuvième siècle | Fillettes | Sabots | Manuscrits à enluminures | Botanique | Lierres | Primevères | Primula | Plantes à tubercules | Renonculacées | Printemps | Plantes des jardins | Fleurs dans l'art | Jules Eudes (1856-1938) | Illustrateurs écossais | ...
Le conte des crapauds et des diamants - 5. Source : http://data.abuledu.org/URI/53309122-le-conte-des-crapauds-et-des-diamants-5

Le conte des crapauds et des diamants - 5

Le conte des crapauds et des diamants, 1870 : Le fils du roi, qui revenait de la chasse, la rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! "Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis." Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Charles Perrault, Les fées.

Le mois de juin dans les Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c5470-le-mois-de-juin-dans-les-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Le mois de juin dans les Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois de juin dans les Très Riches Heures du Duc de Berry : illustration des travaux paysans avec une scène de fenaison. Tandis qu'au premier plan une femme râtelle du foin et qu'une autre le met en tas à l'aide d'une fourche, trois faucheurs forment des sillons au second plan à droite. D'autres personnages minuscules sont représentés dans une barque sur le fleuve, dans l'escalier menant à la poterne et dans l'escalier couvert à l'intérieur du palais. La scène se déroule en bordure de Seine, dans un champ situé à l'emplacement de l'hôtel de Nesle, résidence parisienne du duc de Berry. De l'autre côté du fleuve s'étend dans toute sa longueur le palais de la Cité, avec successivement les jardins du roi, la Salle sur l'eau, les trois tours Bonbec, d'Argent et César, puis la tour de l'Horloge. Derrière la galerie Saint-Louis au centre, les deux pignons de la Grande Salle, le Logis du roi et la tour Montgomery. À droite, la Sainte-Chapelle.

Le mois de novembre des Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c5adc-le-mois-de-novembre-des-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Le mois de novembre des Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois de novembre des Très Riches Heures du Duc de Berry. La miniature représente une scène paysanne traditionnelle d'automne : la glandée. Un porcher, accompagné d'un molosse, fait paître un troupeau de porcs dans un bois de chênes. À l'aide d'un bâton qu'il jette, il frappe les branches pour en faire tomber les glands. Le porc, engraissé puis tué et salé, permettra de préparer l'hiver et de se nourrir toute l'année. On aperçoit à l'arrière-plan un château accroché aux rochers et une rivière qui serpente entre les montagnes bleuies.

Le Rossignol-Brigand. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bc28f5-le-rossignol-brigand

Le Rossignol-Brigand

La byline qui concerne le Rossignol-Brigand, aussi appelée "Le premier voyage d'Ilya Mouromets", est l'un des textes épiques russes les plus célèbres. Le Rossignol-Brigand est un personnage monstrueux, mi-homme, mi-oiseau ; il est capable de voler, vit dans un nid, a une famille humaine. On dit qu'il vivait dans une forêt près de Briansk : installé dans un chêne imposant au bord de la route de Kiev, il paralysait les voyageurs par son puissant sifflement. Selon une version en vers, lorsqu'il se mettait à siffler et à crier, « toutes les herbes et les prairies s'emmêlent, les fleurs d'azur perdent leurs pétales, les bois sombres sont pliés jusqu'à terre, et quant aux êtres humains, ils gisent tous morts ! » (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Rossignol-Brigand). Illustration par Ivan Âkovlevič Bilibin (1876-1942).

Le Songe de Tartini. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d9102a-le-songe-de-tartini

Le Songe de Tartini

Le Songe de Tartini, 1824, par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini (1692–1770) : « Une nuit (en 1713), je rêvais que j'avais fait un pacte, et que le Diable était à mon service. Tout me réussissait au gré de mes désirs, et mes volontés étaient toujours prévenues par mon nouveau domestique. J'imaginai de lui donner mon violon, pour voir s'il parviendrait à me jouer quelques beaux airs ; mais quel fut mon étonnement lorsque j'entendis une sonate si singulièrement belle, exécutée avec tant de supériorité et d'intelligence que je n'avais même rien conçu qui pût entrer en parallèle. J'éprouvai tant de surprise, de ravissement, de plaisir, que j'en perdis la respiration. Je fus réveillé par cette violente sensation. Je pris à l'instant mon violon, dans l'espoir de retrouver une partie de ce que je venais d'entendre ; ce fut en vain. La pièce que je composais alors est, à la vérité, la meilleure que j'aie jamais faite, et je l'appelle encore la Sonate du Diable ; mais elle est tellement au-dessous de celle qui m'avait si fortement ému, que j'eusse brisé mon violon et abandonné pour toujours la musique, s'il m'eût été possible de me priver des jouissances qu'elle me procure. »

Légende du roi Midas. Source : http://data.abuledu.org/URI/505f392b-legende-du-roi-midas

Légende du roi Midas

Illustration par Walter Crane, 1893, de la légende du roi Midas qui transformait tout ce qu'il touchait en or ; version anglaise de Midas et sa fille métamorhosée en statue, d'après le "livre de contes merveilleux pour garçons et filles" de Nathaniel Hawthorne (A Wonder Book for Boys and Girls). Légende liée à la rivière Pactocle en Lydie.

Les deux corbeaux d'Odin. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a82ad-les-deux-corbeaux-d-odin

Les deux corbeaux d'Odin

Les deux corbeaux Hugin et Munin perchés sur les épaules d'Odin (détail) : Dans la mythologie nordique, les corbeaux Hugin et Munin sont assis sur les épaules du dieu Odin et lui rapportent tout ce qu’ils voient et entendent. Hugin représente la réflexion (au sens pensée et miroir), tandis que Munin représente la mémoire. Odin les envoie voler autour du monde chaque jour afin de pouvoir savoir tout ce qui s’y passe.

Les roses d'Héliogabale. Source : http://data.abuledu.org/URI/50733f5c-les-roses-d-heliogabale

Les roses d'Héliogabale

Tableau de Lawrence Alma-Tadema (1836–1912) : les roses d'Héliogabale, empereur romain excentrique de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. Ce tableau ayant été réalisé en hiver, Tadema se fit envoyer des roses toutes les semaines depuis la Riviera, pour s'assurer de la précision de chaque pétale.

Lierre grimpant. Source : http://data.abuledu.org/URI/505040b0-lierre-grimpant

Lierre grimpant

Planche botanique de lierre rampant ou grimpant (Hedera Helix), Planche des Plantes de France, 1891 ; parfois surnommé à tort « bourreau des arbres » ou « herbe de saint-Jean », c'est une liane à feuilles persistantes en hiver, qui pousse de façon spontanée. "Il fleurit de fin septembre à octobre, c'est-à-dire après que presque toutes les floraisons d'autres plantes soient terminées, et après la chute des feuilles, le pollen pouvant mieux se disperser ainsi - et les fleurs peut-être plus visibles. C'est ainsi une source critique de nourriture pour les abeilles et autres insectes à une période où il y a peu de fleurs et où l'hiver arrive, et donc ensuite de fruits pour les oiseaux, en février, à une période où de même peu de fruits sont disponibles. Ainsi le lierre semble plutôt être une merveille de la nature ; loin d'être un parasite, c'est à l'inverse un organisme qui paraît doté très grand mutualisme, ce qui pourrait aussi expliquer son succès et le fait qu'il soit aussi répandu sur tout le territoire". (wikipedia)

Lierre terrestre. Source : http://data.abuledu.org/URI/5071cbd3-lierre-terrestre

Lierre terrestre

Planche botanique N°261 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Lierre terrestre (Glechoma hederacea). Toute la plante émet une odeur balsamique agréable, et a un goût aromatique rappelant la menthe avec une pointe d'amertume ou d'âcreté pour les feuilles et tiges ; la fleur est plus suave. C'est une plante mellifère dont le goût peut relever les salades ou les soupes. Les fleurs servent parfois pour décorer les gâteaux. Sa floraison précoce en mars-avril et durant jusqu'à l'automne, en fait l'une des premières fleurs de l'année et d'autant plus précieuse pour les insectes se nourrissant de nectar et notamment les bourdons. Elle a longtemps servi à clarifier, aromatiser et préserver la bière, avant l'utilisation du houblon. L'un de ses noms communs liés à la fabrication de la bière en anglais, est « gill », qui vient du français « guiller » (dit de la bière en fermentation). Elle a également été longtemps considérée comme une panacée : La « couronne de terre » est toute bénéfique. Placée sous la couche des jeunes mères, avec d'autres herbes, elle leur redonne des forces après le travail de l'enfantement d'après la tradition.

Loirs au printemps. Source : http://data.abuledu.org/URI/5133b949-loirs-au-printemps

Loirs au printemps

Couple de loirs, Gliridés, au printemps. Les Gliridés sont une famille de rongeurs de tailles moyennes appelés loirs, lérots, lérotins, muscardins voire souris. Les loirs sont nocturnes et ne mesurent que 10 à 30 cm queue comprise. Les loirs gris sont réputés pour leur période de sommeil hivernal. Toutes les espèces de Gliridae qui vivent dans les climats tempérés partagent en fait ce trait. Les expressions « paresseux comme un loir » pour désigner un paresseux et « dormir comme un loir » pour qualifier un sommeil profond ont bien sûr été construites à partir de l'observation du loir gris. Aquarelle de Archibald Thorburn (1860-1935), illustrateur écossais spécialiste des animaux et de leur environnement naturel.

Mandala des six Chakravartins. Source : http://data.abuledu.org/URI/529e669d-mandala-des-six-chakravartins

Mandala des six Chakravartins

Mandala boudhiste, thangka du XIXème siècle. Chakra signifie roue ou disque, c'est le nom sanskrit traditionnellement donné à des objets ayant la forme d'un disque, parmi lesquels le soleil. Un thangka, littéralement « chose que l'on déroule », est une peinture sur toile caractéristique de la culture tibétaine. On en trouve de toutes les tailles, depuis les thangkas portatifs que l'on peut enrouler et dérouler grâce à deux baguettes passées dans leurs ourlets, jusqu'aux thangkas monumentaux destinés à être déroulés le long d'une pente ou d'un mur, qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres.

Marie aux sabots de bois se gage - 10. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcca20-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-10

Marie aux sabots de bois se gage - 10

Marie aux Sabots de bois se gage - 10 Jordic (1876 - 1915) : ... mise à la porte et si elle fut giflée d'importance par Maman Mariannick. On lui trouve tout de même une autre place chez Mme Sabreur, la veuve du colonel, qui commande de suite : -- Petite, tu vas faire le ménage : d'abord ma chambre. Ouste ! Dépêche-toi ! La jeune bonne prend le tapis, une splendide peau de tigre que le colonel a rapportée jadis d'Algérie. Elle la prend par les deux pattes de derrière et va à la fenêtre pour bien secouer la poussière. Vlan !... Mais notre étourdie n'a pas songé que la tête de tigre est très lourde ; son poids entraîne Marie, et les bonnes des voisins entendant des cris, aperçoivent la fillette, qui semble voler, à la suite du tapis. Or, au rez-de-chaussée, se trouve l'épicerie de M. Poivre. On y vend de tout : sucre, café, riz, pruneaux, même des légumes et des lapins, qu'on...

Marie aux sabots de bois se gage - 12. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bccccd-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-12

Marie aux sabots de bois se gage - 12

Marie aux Sabots de bois se gage - 12, Jordic (1876 - 1915) : ... aperçoit pendus et accrochés par leurs grandes oreilles. Ce matin, des acheteurs sont là. M. Poivre, tout en servant ses clientes, cause : -- Le haricot, mesdames, sera rare cette année, mais la pomme de terre abonde. -- Vraiment ! M. Poivre, dit la grosse bonne. L'épicier ficèle un paquet de biscuits et continue : Je recommande à Madame la Comtesse mon cacao, premier choix. Monsieur le marquis de Carabas a daigné en acheter un kilo... Mais... mais... ciel ! M. Poivre devient blanc, puis vert. C'est qu'il vient d'apercevoir, à la porte de sa boutique, une effrayante tête de tigre aux yeux luisants, à la mâ-...

Marie aux sabots de bois se gage - 16. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcd314-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-16

Marie aux sabots de bois se gage - 16

Marie aux Sabots de bois se gage - 16, Jordic (1876 - 1915) : ... en l'air, qui plonge soudain dans un grand tonneau de raisiné. On ne voit plus que deux pieds qui s'agitent en l'air désespérément. M. Poivre saisit les deux jambes et tire. Ohé ! hisse !! Marie est si enfoncée dans le raisiné qu'on n'arrive pas à la dégager de suite. "Ohé ! hisse !" M. Poivre, tout rouge, arrive enfin à retirer la petite bonne, mais dans quel état ! Le raisiné s'est collé à ses cheveux, son visage est enduit d'un masque gluant, elle a une robe de confiture. M. Poivre va chercher un seau d'eau, une des bonnes, obligeante, prend le grand balai de paille ; on frotte, on gratte, enfin on débarbouille Marie qui grelotte sous l'eau froide. Heureusement que la mère Mariannick la réchauffera bien vite avec quelques gifles qui lui éviteront un rhume. FIN

Marie aux sabots de bois se gage - 6. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcbf5a-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-6

Marie aux sabots de bois se gage - 6

Marie aux Sabots de bois se gage - 6, Jordic (1876 - 1915) : (... se met à) jurer, le malhonnête ! Pff... pff... Le coq aperçoit enfin son poulailler et vole par-dessus la barrière. "Cocorico !" Il nargue M. Bob, essoufflé et penaud. Marie, boitillant, un pie chaussé du sabot, l'autre avec un simple bas, pense à sa commission : "Tondre le chat, couper la queue du chien." La voici enfin arrivée chez le père Bénéadek, un vieux à l'air jovial. -- Qu'y a-t-il pour ton service gamine ? La fillette récite tout d'une haleine : Madame a dit comme ça qu'il fallait couper la queue du chien et tondre le chat en lion. -- Bon ! Bon ! Cela va être fait. Le tondeur va chercher ses grands ciseaux et une tête de sardine pour apprivoiser Minet qui, docile, s'installe sur l'escabeau : "Arranger un chat en lion, c'est...

Marie aux sabots de bois se gage - 8. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcc381-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-8

Marie aux sabots de bois se gage - 8

Marie aux Sabots de bois se gage - 8, Jordic (1876 - 1915) : applique un pansement fait d'une toile d'araignée, et qu'il entoure d'un chiffon. En route ! Mais Marie se méfie de Bob trop coureur ; elle attache Minet à la chaîne et porte le chien, tout attristé de ne pouvoir comme autrefois, agiter sa belle queue. La petite servante rentre au logis, où elle trouve Madame assoupie dans un grand fauteuil, et détache Minet qui, d'un bond, saute sur les genoux de sa maîtresse. Celle-ci ouvre les yeux et pousse un cri d'horreur. Quel est cet animal ridicule, à pèlerine soyeuse, avec des cuisses nues grelottantes ? C'est Minet, jadis si bel angora, maintenant ressemblant à un jouet de bazar à treize sous. "Oua ! oua !" fait Bob sollicitant une caresse et agitant son bout de queue écourtée. -- Vous êtes une petite sotte ! dit Mme de Bougon, et je ne vous garde pas une minute de plus à mon service ! Marie refait son paquet et, boitillant avec un seul sabot, rentre chez sa mère où une volée de gifles l'accueille. Heureusement le restaurateur, M. Tourne-sauce donne un banquet...

Marie aux sabots de bois se gage - 9. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcc5e1-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-9

Marie aux sabots de bois se gage - 9

Marie aux Sabots de bois se gage - 9, Jordic (1876 - 1915) : ... de noce. Il a besoin d'une nouvelle servante. Il engage Marie qui, chaussée de sabots neufs, entre en service un beau matin. -- Au travail petiote, voici une table chargée de douze douzaines d'assiettes, tu mettras six assiettes sur chaque petite table ! La jeune bonne va chercher une pile d'assiettes. Patatras, l'une d'elles tombe, en entraîne une seconde... une troisième. Marie pose sa charge ainsi allégée et va ramasser les débris de faïence. Mais en se relevant, elle heurte la table, une nouvelle pile d'assiettes se renverse. Vite ! retenons la table ! Flock ! Tout s'écroule avec un fracas terrible, qui attire Joseph, le fils du patron, juste à temps pour recevoir une avalanche de morceaux d'assiettes. Je vous laisse à deviner si notre Marie fut lestement ...

Mûrier noir. Source : http://data.abuledu.org/URI/506e86c4-murier-noir

Mûrier noir

Planche botanique N°288 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Mûrier noir (Morus nigra). C'est un arbre fruitier originaire d'Asie occidentale (Sud du Caucase, Arménie, Iran) et naturalisé en Amérique du nord (Canada, États-Unis), en Europe et en Chine et appartenant à la famille des Moracées. Il a été introduit et cultivé dans tout le bassin méditerranéen depuis l'Antiquité pour ses fruits, les mûres, qui sont plutôt délaissés de nos jours.

Noisetier. Source : http://data.abuledu.org/URI/50649bc6-noisetier

Noisetier

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de Fance, 1891. Le noisetier était anciennement appelé le coudrier (Corylus avellana). Corylus signifie « casque » en latin en référence à la forme de ses cupules (bractées) membraneuses et frangées qui entourent la noisette. Le noisetier serait une des rares espèces de l'ère secondaire (- 70 millions d'années) à avoir survécu jusqu'à nos jours. De tout temps le coudrier apparaît dans la littérature si l'on s'en réfère notamment à Virgile : il est dit dans les Bucoliques que les coudriers et les fleuves ont été témoins de la douleur des nymphes occasionnée par la mort de Daphnis. Par ailleurs, dans Tristan et Iseut, l'amour existe à la seule condition que le coudrier puisse s'enlacer au chèvrefeuille. Dans le cas contraire, les deux dépérissent. Le coudrier a toujours été source d'histoires magiques. Il était utilisé pour des incantations par les druides. Il a aussi été utilisé par les sourciers et les chercheurs d'or. Selon la légende le noisetier était utilisé par les sorcières pour fabriquer leur balai... La noisette, est un des oléagineux parmi les plus riches en omega 3 (contre le mauvais cholestérol). Elle est aussi très riche en vitamine E (contre le vieillissement cellulaire), en fibres (contre le cancer du côlon), en cuivre (contre les rhumatismes et les maladies infectieuses), en fer (contre l'anémie), en magnésium (contre le stress), en phosphore (contre la fatigue intellectuelle) et en vitamine B. Les écorces et les feuilles ont des propriétés astringentes et antidiarrhéiques. L'huile sert de vermifuge pour les enfants. Casse-noisette (en russe : Щелкунчик ; Chtchelkountchik) est un ballet-féerie Tchaïkovski ; Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mausekönig (Casse-noisette et le Roi des souris).

Noisette l'écureuil - 20. Source : http://data.abuledu.org/URI/52c0d71b-noisette-l-ecureuil-20

Noisette l'écureuil - 20

Noisette l'écureuil, 1903, par Beatrix Potter (1866-1943). The Tale of Squirrel Nutkin-20, Source : http://www.gutenberg.org/files/14872/14872-h/14872-h.htm : Le sixième et dernier matin, les écureuils portèrent un oeuf tout frais au hibou.

Oies cendrées. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134dc71-oies-cendrees

Oies cendrées

Tableau de Archibald Thorburn (1860-1935), illustrateur écossais spécialiste des oiseaux et de leur environnement naturel. L’Oie cendrée (Anser anser) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae. Elle est, avec l'oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années. Les variétés sauvages présentent un plumage gris-beige, plus sombre et brun sur la nuque, les flancs, le dessus des ailes et le dessus de la queue. Ces plumes brunes sont veinées du même gris-beige que le dessous de l'oiseau. Les flancs sont nuancés de brunâtre. Le ventre peut être parsemé de quelques taches noires mais cette coloration n'est jamais aussi étendue que chez l'Oie rieuse. Le croupion est blanc, tout comme l'arrière du ventre et les sous-caudales. Le bord d'attaque des ailes est bordé d'une ligne gris bleuté pâle. Les pattes sont rose chair, fortes et palmées. L'œil noir est cerclé de blanc. On observe, chez les populations centrées autour de la mer Baltique, que leur bec est terminé par un onglet corné, ce qui permet à ces individus une extraction plus facile des tubercules, bulbes et racines, tandis que les populations centrée sur la Norvège ont un bec plus court, ce qui facilite le cisaillage des plantes herbacées. L'oie est un oiseau peu bruyant sur les lieux de gagnage, mais bien davantage en vol. Le cri de contact se compose de trois à cinq éléments : ga ga ga, ang ang ang ou ong ong ong. Le passage des oiseaux migrateurs est souvent repéré grâce aux cris fréquents, aigus et puissants émis par cet oiseau.

On ne saurait plaire à tous. Source : http://data.abuledu.org/URI/50ddf005-on-ne-saurait-plaire-a-tous

On ne saurait plaire à tous

Les scènes de la fable d'Ésope, plus connue sous le titre "Le meunier, son fils et l'âne" (La Fontaine) se déroule comme une bande dessinée dans le sens des aiguilles d'une montre. Traduction du texte en anglais : "L'HOMME QUI NE POUVAIT PLAIRE À TOUS. Cet homme bon et son fils traversèrent la ville En essayant de plaire à tout le monde. A tour de rôle ils chevauchèrent seuls, D'abord le père, puis le fils, puis essayèrent à deux, puis finirent par transporter l'âne ; Et pendant tout ce temps, les gens ne cessèrent de se gausser de leurs efforts. On ne saurait plaire à tous ! Mieux vaut s'abstenir d'essayer." Walter Crane est un illustrateur anglais de comptines, du XIXème siècle.

Orchis à deux feuilles. Source : http://data.abuledu.org/URI/506407c8-orchis-a-deux-feuilles

Orchis à deux feuilles

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La platanthère à deux feuilles, (Platanthera bifolia), encore appelée Orchis à deux feuilles, est une orchidée terrestre européenne. Espèce héliophile ou de demi-ombre ; sol riche en base ; indifférente au calcaire. Commune dans presque toute la France jusqu'à 2200 m, de l'étage collinéen à l'étage subalpin ; rare en région méditerranéenne.

Panache Petitgris 24. Source : http://data.abuledu.org/URI/52c61462-panache-petitgris-24

Panache Petitgris 24

Panache Petitgris, 1911, par Beatrix Potter (1866-1943) : The Tale of Timmy Tiptoes-24, Source : http://www.gutenberg.org/ebooks/14797. Le tamia rayé s'enfuit à toute vitesse.

Panaïs cultivé. Source : http://data.abuledu.org/URI/504f5e88-panais-cultive

Panaïs cultivé

Planche botanique de Panais cultivé (Pastinaca sativa), Atlas des Plantes de France, 1891. Le panais, d'une couleur blanc ivoire, a une forme proche de celle de la carotte, et un goût légèrement sucré. Il peut se consommer cuit en soupes, potages, couscous (Maghreb) et pot-au-feu, il supporte tout type de cuisson et accommode n'importe quelle viande ou poisson. Il est le plus souvent utilisé comme complément ou condiment, à cause de sa saveur assez vive. Il était utilisé comme plante fourragère pour le bétail.

Pieds d'alouette. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad441e-pieds-d-alouette

Pieds d'alouette

Dauphinelles ou Pieds-d'alouette, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Le genre Delphinium, les dauphinelles ou pieds-d'alouette, regroupe plus de 350 espèces de plantes herbacées généralement vivaces, rarement annuelles ou bisannuelles, de la famille des Renonculacées. Elles sont surtout originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord. Le nom latin "Delphinium" et son dérivé français "dauphinelle" vient de Dioscoride et décrit la forme du bouton floral, qui ressemblerait au rostre du dauphin. Toutes les parties de la plante contiennent l'alcaloïde delphinine ainsi que d'autres alcaloïdes diterpéniques et sont très toxiques, provoquant des vomissements lorsqu'ils sont ingérés et même la mort à forte dose. À faible dose, des extraits de cette plante ont été utilisés en phytothérapie. Le jus des fleurs mélangé à de l'alun donne une encre bleue. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Delphinium

Poisson-grenouille des Sargasses. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e4041e-poisson-grenouille-des-sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses (Histrio histrio). L'aspect inhabituel du poisson-grenouille est conçu pour le cacher contre les prédateurs et parfois pour imiter un repas potentiel de sa proie. En éthologie, l'étude du comportement animal, c'est ce qu'on appelle un mimétisme agressif. Leur forme inhabituelle, les couleurs et les textures de la peau servent de déguisement au poisson-grenouille, coloré pour se fondre dans les sargasses environnantes. Pour le poisson-grenouille, sans écailles et sans protection, le camouflage est un moyen important de défense contre les prédateurs. Les nageoires du Poisson-grenouille des sargasses peuvent saisir des touffes de sargasses, lui permettant d'y grimper. En général, le poisson-grenouille ne bouge pas beaucoup, préférant se poser sur le fond et attendre qu'une proie approche. Une fois que la proie est repérée, il s'approche lentement à l'aide de ses nageoires pectorales et pelviennes qui lui permettent de marcher. Il peut utiliser deux types d'allures. Avec la première, il déplace alternativement ses nageoires pectorales vers l'avant, cette propulsion est analogue à la démarche d'un bipède tétrapodes, car il n'utilise pas ses nageoires pelviennes. Alternativement, il peut se déplacer avec une sorte de galop lent, en déplaçant ses nageoires pectorales simultanément en avant et en arrière, le transfert de leur poids aux nageoires pelviennes tout en déplaçant les pectorales. Mais quelle que soit la démarche, il ne peut parcourir que de courtes distances.

Pomme de terre. Source : http://data.abuledu.org/URI/505da80e-pomme-de-terre

Pomme de terre

Planche botanique de la Pomme de terre (Solanum tuberosum), Atlas des Plantes de France, 1891. La Pomme de terre, ou Patate (langage familier, canadianisme et français régional), est un tubercule comestible. Elle est originaire de la cordillère des Andes dans le sud-ouest de l'Amérique du Sud où son utilisation remonte à environ 8 000 ans. Introduite en Europe vers la fin du XVIe siècle à la suite de la découverte de l’Amérique par les conquistadors espagnols, elle s'est rapidement diffusée dans le monde et est aujourd’hui cultivée dans plus de 150 pays sous pratiquement toutes les latitudes habitées. C'est une source importante de glucides, qui se présentent principalement sous forme de fécule, mais aussi de protéines et de vitamines. Ses qualités nutritives et sa facilité de culture font qu’elle est devenue l'un des aliments de base de l’humanité. La fécule de pomme de terre a donné naissance à une industrie de transformation aux multiples débouchés dans les secteurs agro-alimentaire, cosmétique, pharmaceutique et industriel.

Populage des marais. Source : http://data.abuledu.org/URI/504e4322-populage-des-marais

Populage des marais

Planche botanique du Populage des marais (Caltha palustris), Atlas des Plantes de France de 1891 : plante herbacée vivace de la famille des Renonculacées. Toutes les parties de la plante mature sont toxiques. Elles contiennent de la proto-anémonine.

Portrait d'Antoine Parmentier. Source : http://data.abuledu.org/URI/505dc453-portrait-d-antoine-parmentier

Portrait d'Antoine Parmentier

Portrait d'Antoine Parmentier (1737-1813) par François Dumont (1751-1831) : De retour d'un séjour en captivité en Prusse, il fait la promotion de la pomme de terre comme aliment humain mais il ne parvient pas réellement à développer son usage dans toutes les couches de la société française, les famines sévissant en France pendant encore un siècle et les gens ne sachant pas comment les cuisiner (des recettes aux pommes de terre n'apparaissent dans les livres de cuisine qu'au XIXe siècle). Il avait été capturé par les Prussiens pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) et avait découvert à cette occasion la pomme de terre, principale nourriture fournie aux prisonniers. À la suite d'une terrible disette survenue en 1769, l'académie de Besançon lance en 1771 un concours sur le thème suivant : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation. » Parmentier remporte le premier prix, devant d'autres concurrents qui avaient eux aussi rédigé un mémoire sur la pomme de terre, preuve que l'usage de ce tubercule était vraiment à l'ordre du jour.

Primevère officinale. Source : http://data.abuledu.org/URI/505a065c-primevere-officinale

Primevère officinale

Planche botanique de la primevère officinale (Primula officinalis), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle est parfois appelée la Brérelle, le Coqueluchon, le Coucou, l’Herbe à la paralysie, l’Herbe de saint Paul, la Primerolle, la Primevère de printemps ou la Printanière. Ce sont des plantes de pleine lumière des prés, des talus et des bois clairs. Elle doit son nom à "Primula" du latin "primulus", "tout premier", allusion aux fleurs précoces ; "veris" signifie "du printemps"; "officinalis", médicinal. Les fleurs, adoucissantes et calmantes, sont utilisées dans des mélanges pectoraux. Les feuilles sont anti-ecchymotiques. Toute la plante et particulièrement la racine ont des propriétés analgésiques, anti-spasmodiques, diurétiques et pectorales et expectorantes.

Primevères de jardin. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad2f08-primeveres-de-jardin

Primevères de jardin

Primevère de jardin (Primula auricula) ou oreille d'ours, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Fleurs de Printemps, Paul Lechevalier, 1929. Primula auricula, appelée Oreille d'ours comme l'épiaire laineuse, ou parfois Auricule, est une plante vivace formant une rosette de feuilles, parfois blanc farineux et faiblement charnues. Elle fait partie de la famille des Primulacées et est originaire des régions alpines (Alpes occidentales, Jura, Vosges, Tatras). C'est une espèce très rustique. Ramenée des Alpes des environs d'Innsbruck, les premières plantes furent cultivées dans le jardin des plantes de Vienne dès le XVIe siècle par le botaniste Charles de L'Écluse. Elle se répandit à travers toute l'Europe dès le XVIIe siècle, où on la retrouve dans des peintures flamandes dès le début du siècle. Elle sera ramenée par des tisserands exilés en Angleterre. Elle est notamment présentée à la Cour de France en 1685. Au XIXe siècle dans la région de Liège, elle suscitera une véritable passion, qui n'était pas sans rappeler la tulipomanie du XVIIe siècle, donnant notamment leur nom à diverses variétés. Jusqu'à 1.000 variétés seront recensées. Les habitants y présentent notamment leurs collections en de petits gradins aux fenêtres ou sur les balcons, dénommés "Théâtres d'Auricules". Ces "théâtres" de 5 ou 6 gradins disposent généralement d'un fond peint. La mode gagnera Paris vers 1850, mais déclinera sur le continent peu après. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Primula_auricula

Quesnay et les physiocrates. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afe8be-quesnay-et-les-physiocrates

Quesnay et les physiocrates

Portrait de François Quesnay réalisé par Jean-Charles François d'après une peinture de Jean-Martial Frédou. La « Physiocratie » est le « gouvernement par la nature ». Le terme est forgé par Pierre Samuel du Pont de Nemours qui le crée en associant deux mots grecs : phusis (la Nature) et kratein (gouverner). On s'accorde à penser que le fondateur de cette école est François Quesnay, qui en devient le chef de file incontesté après la publication du Tableau économique en 1758, par lequel il décrit la circulation des richesses dans l'économie. Les Physiocrates s'appellent entre eux « Les Économistes ». Ces travaux révolutionnaires pour l'époque anticipent ceux d'Adam Smith en s'intéressant à la création de la richesse, mais aussi et surtout à sa répartition via des diagrammes de flux et de stocks représentant de manière très élaborée le fonctionnement de l'économie. Le but de ce groupe de marchands et de grands commis de l'État est de mettre en place les outils qui permettront au roi de France de mieux mesurer la création de richesse et ainsi pouvoir faire de meilleures lois permettant d'éviter les disettes via une production et une répartition optimisées des richesses. Cependant, en prenant pour hypothèse que le travail est la source de toute création de richesse, cette analyse va heurter de plein front les intérêts de l'aristocratie française, pour laquelle le simple fait de travailler était synonyme de dérogeance. François Quesnay en habile politique va dans le "Tableau économique" faire reposer la source de la richesse non plus sur le travail, mais sur la capacité « miraculeuse » de la terre à produire de la nourriture à chaque printemps !!!

Rose de Noël. Source : http://data.abuledu.org/URI/504f95a5-rose-de-noel

Rose de Noël

Planche botanique de la rose de Noël (Helleborus niger). On l'appelle également herbe aux fous, pied de griffon, pied de lion, patte d’ours, rose de serpent ou pain de couleuvre. Selon la légende, lorsque le bétail paraissait empoisonné, il fallait lui percer l'oreille et y glisser un fragment de racine de Rose de Noël et l'animal était rétabli en 24 heures. Au Moyen Âge, la plante s'appelait aussi aliboron, terme de l'ancien français issu lui-même du grec elleboros, folie. Considérée comme un remède universel contre la folie dès l'Antiquité, aliboron a pu être associé au nom de maistre pour désigner le médecin, puis le savant et enfin l'âne ou le « maître Aliboron », personnage ridicule car se mêlant de tout. Pas besoin de vous dire qui prononce ces deux vers : "Ma Commère, il vous faut purger Avec quatre grains d'ellébore."

Roses trémières. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fa95ea-roses-tremieres

Roses trémières

Lithogaphie de Anton Seder (1850–1916), 1890 : Rose trémière. C'est une plante typique des jardins champêtres, bien que peu d'espèces soient vivaces (la plupart sont bisannuelles ). On les classe généralement toutes dans la catégorie des vivaces herbacées en raison de leur grande taille. On accorde à la rose trémière des vertus médicinales.

Scaramuccia. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15e10-scaramuccia

Scaramuccia

Scaramuccia, dont le nom, escarmouche en français, signifie « petit batailleur ». Son type primitif, originaire de Naples, se rapproche du Capitan. Comme celui-ci il est vantard, fanfaron et peureux, et il finit toujours par fuir ou être battu. Tout de noir vêtu, à la mode espagnole, et porteur d’une longue rapière, il s’annonce comme étant pour le moins prince ou duc, mais il remplit au besoin des rôles plus modestes. Scaramouche prit, sous le nom de Pasquariello, l’emploi d’un valet gourmand et ivrogne, doué d’une agilité de gymnaste, puis devint, sous celui de Pasquino, un serviteur intrigant, menteur et bel esprit ; enfin, il subit sur la scène française une troisième métamorphose, celle de Crispin. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Simplet, son oie et ses trois suivantes. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d2dbd0-simplet-son-oie-et-ses-trois-suivantes

Simplet, son oie et ses trois suivantes

Illustration par Leslie Brooke du conte de Grimm "L'oie aux plumes d'or" : Le lendemain, Simplet reprit son oie sous le bras et continua son chemin sans s'occuper des trois filles suspendues à l'oiseau. Et les voilà toutes trois courant derrière lui, un coup à droite, un coup à gauche suivant son bon gré.

Son altesse la femme. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d96160-son-altesse-la-femme-p3

Son altesse la femme

Illustration du livre d'Octave Uzanne (1851–1931), Son altesse la femme (page 3) : "Le Vray Miroüer de Sorcellerie. Ô précieulx mirouer qu’entre tous biens j’estime ! (vielx poesies) Ores, Sachez en temps et heure — opportune et guise de presation, Messiores Gruditi, Drolis — simi, Curiosissimi Savantissimi vous friquets, Damoiseaux et musquins, Lecteurs gaubrégeux Pantagruelistes de tous estages ëtres Lunatiques, hétéroclytes poëtes esventés — . Advocats baraguineux, grimauds espantés, vous plus que tout, cointes et frisques lectrices dont le ioli bec affylé est ià non moins affriandé que la rose oreille, vous quy sçavez ouïr et garber les ioyeulx proupos, retenez in globo, sans lantiponner davantaige, que la docte histoyre que ie m’en vay vous iabotter cy-aprèz n’est point espécialement inventée pour vous faire esclaffer des mandibules et rire à gueule bée, comme la fente d’un royal pourpoinct."

Spiranthe d'automne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5063fc11-spiranthe-d-automne

Spiranthe d'automne

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La spiranthe d'automne, (Spiranthes spiralis), est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est une petite plante discrète, à inflorescence en spirale caractéristique. Elle est composée de toutes petites fleurs blanches sans éperon. On la rencontre sur des pelouses rases et ensoleillées, aussi bien calcaires que siliceuses (anciens cordons dunaires, par exemple).

Tout est esprit. Source : http://data.abuledu.org/URI/526fcafc-tout-est-esprit

Tout est esprit

Illustration de "The year's at the spring, an anthology of recent poetry", 1920, par Harry Clarke (1889-1931), Tout est esprit, par Lettice D'Oyly Walters, poète irlandais né en 1880.

Traction animale pour le labour. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e626ee-traction-animale-pour-le-labour

Traction animale pour le labour

Tableau de Rudolf Koller, peintre suisse (1828-1905) : Boeufs de labour (à quatre avec un joug de garrot), 1868. Le joug de garrot est une évolution du joug à cornes qui permet l'utilisation d'animaux sans cornes ou dont la forme des cornes ne se prête pas au joug de cornes. Il consiste en une barre en bois posée sur le garrot, avec une attache passant au-dessus des épaules et prenant appui sur la cage thoracique. Le problème du joug de garrot est qu'il écrase le cou de l'animal, l'empêchant d'utiliser toute sa force.

Traversée en ballon du Pas-de-Calais. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160638b-traversee-en-ballon-du-pas-de-calais

Traversée en ballon du Pas-de-Calais

Le 7 janvier 1785, Jean-Pierre Blanchard (1753-1809) et son ami et mécène américain John Jeffries (en) traversent la Manche de Douvres à Guînes en 2 heures 25 minutes, à bord d’un ballon gonflé à l’hydrogène. Au cours de cette traversée, Blanchard et son compagnon avaient effectué environ un tiers de la traversée lorsque leur vaisseau se mit à descendre. Après que les deux aérostiers eurent jeté par-dessus bord tout ce dont ils disposaient, le ballon reprit de l’altitude jusqu’aux deux tiers lorsqu'il se remit à descendre. Blanchard et Jeffries durent, cette fois, jeter non seulement l’ancre et les cordages, mais également se déshabiller et jeter par-dessus bord une partie de leurs vêtements. La reprise d’altitude du ballon leur évita d’utiliser leur dernière ressource, qui aurait été de couper la nacelle. Alors qu’ils approchaient du rivage, l’aérostat s’éleva, décrivant un magnifique arc au-dessus de la terre avant d’aller se poser en forêt de Guines : "Monument élevé à la mémoire de Blanchard au lieu de sa descente près de Calais" (Romanet, ed.).

Trois couleurs de base en imprimerie. Source : http://data.abuledu.org/URI/546a47d4-trois-couleurs-de-base-en-imprimerie

Trois couleurs de base en imprimerie

Dodd, Mead and Company, 1902 : jaune, magenta et cyan pour obtenir toutes les couleurs. La quadrichromie (du latin quadra quatre et du grec chromia couleur) ou CMJN (cyan, magenta, jaune, noir) (en anglais CMYK) est un procédé d'imprimerie permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à partir des trois teintes de base auxquelles on ajoute le noir. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Quadrichromie

Vingt-quatre passereaux perchés. Source : http://data.abuledu.org/URI/514e1a07-vingt-quatre-passereaux-perches

Vingt-quatre passereaux perchés

C'est l'une des pièces les plus souvent reproduites de Giacomelli (1822-1909), intitulée "Passereaux alignés sur une tige de bois". On y voit vingt-quatre passereaux de toutes les couleurs, serrés les uns contre les autres et regardant dans toutes les directions. Giacomelli a illustré de Jules Michelet : L'Oiseau (1867), L'Insecte (1875) ; d'André Theuriet : Les Nids (1879), Sous Bois (1883), Nos Oiseaux (1886) ; de François Coppée : Les Mois illustrés (1891) ; d'Alfred de Musset : Histoire d'un merle blanc (1904).