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Planche botanique N°263 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Agripaume cardiaque (Leonurus cardiaca). Agripaume vient du latin "acer, acris", qui signifie "pointu" et "palma", désignant la paume de la main. Ceci fait référence à la forme des feuilles aux lobes aigus. La tige est raide, à section carrée, très ramifiée et feuillée. Les feuilles sont vert foncé dessus et cendré dessous. Les fleurs sont rose pourpré, serrées sur toute la longueur de la tige. L'agripaume est surtout utilisé comme antispasmodique dans les troubles nerveux et les palpitations, ainsi que dans le traitement des diarrhées, bronchites et ballonnements.
Pied d'Amarnate réfléchie (Amaranthus retroflexus). Plante annuelle de 20 à 90 cm de hauteur. Les tiges et rameaux sont poilus. Feuilles vert clair, au limbe ovale ou en losange, alternes, longuement pétiolées en bas de la plante. Les pétioles se raccourcissent vers le sommet. Fleurs minuscules toujours vertes en épis denses et courts presque sans feuilles. Racine pivotante développée.
Peinture, Fleurs séchées, Plantes, Botanique, Amarantes, Amaranthacées, Arthur Rimbaud (1854-1891), Aztèques, Bérets, Parachutistes, Parachutistes militaires
Planche botanique N°274 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Amarante (Amarantus retroflexus), cultivée comme plante potagère, pour ses feuilles comestibles à la manière des épinards ou pour ses graines, et parfois comme plantes ornementales pour leur floraison en épis spectaculaires. Amaranthus vient du grec ancien αμάρανθος, formé du privatif a-, « sans » et de maranthos, « qui se fane » : en effet, l'amarante a la réputation de ne pas se faner. Certaines espèces sont d'ailleurs utilisées dans les bouquets secs. . Ainsi que l'explique D. Guillet (2002, p. 373) : « La culture de l'Amaranthe fut à son apogée durant l'Empire Aztèque. Pour le peuple Aztèque, elle possédait une valeur nutritionnelle, thérapeutique et rituelle. » Un poème en vers sans titre d'Arthur Rimbaud daté de juillet 1872 commence par "plates-bandes d'amarantes", et est souvent désigné par ces termes. Le béret des parachutistes français est appelé "béret amarante".
Coupe anatomique d'un gland de chêne : A.) Cupule B.) Péricarpe C.) graine D.) 2 Cotylédons E.) Plantule G.) Restes du style. D., E., et F. forment l'embryon.
Planche N°3 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Anémone des bois (Anemone nemorosa). Du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois »), c' est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées, typique des sous-bois dans les zones tempérées et fraiches de l'hémisphère nord (holarctique). L'anémone des bois forme des tapis qui peuvent être denses en sous-bois, en fleurs en mars-avril. Cette plante à un cycle végétatif précoce, qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois. Les fleurs blanches à blanc-rose suivent la course du soleil, ce qui lui permet probablement de mieux réfléchir les UV solaires et d'être mieux vues par les insectes pollinisateurs. Par temps humide, elles referment leur calice pétaloïde pour protéger leur pollen. Elle est est utilisée en friction locale, contre les rhumatismes. Comme les autres anémones, elle est toxique, en effet 200 mg d'anémonine suffisent à provoquer la mort d'un animal de 10 kg.
Planche botanique d'angélique sauvage (Angelica silvestris), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle était considérée comme une plante magique qui protège les enfants, combat la peste, guérit des morsures des bêtes enragées. Les feuilles peuvent être utilisées en salade et les graines en pâtisserie. Elle entre dans la composition de l'eau de mélisse.
Cheval, Peinture, Pégase, Chevaux de course, Cheval -- Élevage, Plantes, Botanique, Argousier, Produits de l'argousier
Planche botanique N°283 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Argousier (Hyppophae rhamnoides). Ligneux très épineux, au port buissonnant, de 1-5 m (noté jusqu'à 18 m dans certaines flores, aux abords de pannes dunaires par exemple, il atteint facilement une dizaine de mètres alors qu'exposé au vent, la plante conserve des proportions moindres). Sa longévité s'étend jusqu'à 80 ans. La plante dioïque est pollinisée par les insectes et dispersée par les oiseaux. C'est une pionnière, héliophile, qui colonise les sols instables des alluvions de cours d'eau et du littoral sableux. En Grèce antique, l'argousier servait de remède aux chevaux : les feuilles et les jeunes rameaux étaient ajoutés à leurs fourrages pour favoriser une prise de poids rapide et rendre le pelage lustré notamment à l'occasion de courses de chevaux. Les Anciens ont maintenu les argousiers dans leurs pâturages. Selon une légende, les feuilles d'argousier ont été l'un des aliments préférés de Pégase.
Peinture, Clématites, Plantes, Plantes toxiques, Aristoloches, Aristolochiacées, Insectes pollinisateurs
Planche botanique N° 284 de l'Atlas des PLantes de France de Masclef, 1894 : Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis). C'est une plante herbacée (20 à 80 cm) à tige dressée et anguleuse. Les feuilles sont larges et cordiformes (en forme de cœur). Le fruit de 5 cm de diamètre est une petite capsule en forme de poire. L'Aristoloche clématite possède également des stolons souterrains. Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante. Les insectes pollinisateurs sont principalement des petites mouches. Une fois dans le réceptacle, les pollinisateurs ne peuvent s'échapper à cause des poils du conduit orientés vers le bas. Ces insectes vont donc se charger du pollen contenu dans les anthères. Les poils se fanent alors, ce qui libère les insectes. Ceux-ci véhiculent à leur insu les gamètes mâles de la plante vers un autre individu, et assurent ainsi la reproduction de l'espèce. L'Aristoloche clématite possède de l'acide aristolochique au niveau de ses parties souterraines. Cette molécule est toxique pour l'homme avec de multiples conséquences.
Assiette de mûres bonnes pour la dégustation. Le mûrier noir (Morus nigra) porte toujours des fruits violets foncés ou noirs. Il donne des fruits comestibles d'environ 25 mm de long, très tachants et fragiles qui arrivent à maturité vers la mi-août. Ils doivent être consommés rapidement car ils sont rapidement périssables.
Baies d'argousier (Hippophae rhamnoides). Les usages sont alimentaires, médicinaux, horticoles et écologiques ; ils sont reconnus depuis au moins 1 200 ans. Le genre est donc cultivé : Russie, Chine, vallée de la Durance, etc. En Hautes Alpes et dans l'ensemble des Alpes du Sud, nombre de producteurs fabriquent des spécialités locales à base d'argousier (confitures, pâtes, sirops, jus,etc.), Dans la vallée de la Durance (Alpes-de-Haute-Provence), les productions à base d'argousier font partie des produits du terroir au même titre que la lavande.
Barbe-de-bouc ou Reine-des-bois (Aruncus dioicus), grande plante vivace à rhizome.
Planche botanique de la Belladone (Atropa belladona), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle est parfois appelée, Belle Dame, le Bouton-noir, la Cerise du diable, la Guigne de côte, l’Herbe empoisonnée, la Morelle furieuse, la Morelle marine ou Permenton. Cette plante peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent une toxine, l'atropine, active sur le système nerveux. Son nom générique, "Atropa", correspond à celui de l'une des trois Parques (ατροπος, Atropos, inflexible), celle qui coupait le fil de la vie.
Planche botanique de la berce commune (Heracleum sphondylium), Atlas des Plantes de France, 1891. Dans le Sud de la France, la berce est communément appelée charavie. Cette plante a beaucoup inspiré les artistes "Art Nouveau" de l'École de Nancy.
Planche botanique de la grande berle (Sium angustifolium), Atlas des Plantes de France, 1891.
Peinture, Sucre de betterave, Alimentation, Plantes, Botanique, Plantes fourragères, Plantes comestibles, Betteraves, Olivier de Serres (1539-1619)
Planche botanique N°276 de l'Atlas botanique de Masclef, 1894 : Betterave (Beta vulgaris), plante cultivée pour sa racine charnue utilisée comme légume dans l'alimentation humaine, comme plante fourragère et pour la production du sucre. En 1600, Olivier de Serres écrit dans "Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs" : « Une espèce de pastenades est la bette-rave, laquelle nous est venue d'Italie n'a pas longtemps. C'est une racine fort rouge, assez grosse, dont les feuilles sont des bettes, et tout cela bon à manger, appareillé en cuisine : voire la racine est rangée entre les viandes délicates, dont le jus qu'elle rend en cuisant, semblable à sirop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur. »
Planche botanique N°281 de l'Atlas des Plantes de France, 1894 : Bois-joli (Daphne mezereum). Les fleurs rouges ou roses apparaissent en février, avant les feuilles, et exhalent une délicieuse odeur. Les drupes rouges mûrissent entre juillet et septembre. Elles sont toxiques pour les mammifères mais sont mangées par de nombreux oiseaux qui permettent leur dissémination.
Botte d'osier brut à la Maison de la Vannerie (Fayl-Billot, Haute-Marne) : il s'agit d'osier vert après dessiccation naturelle qui dure 2 ou 3 mois et qui permet leur longue conservation. Pour leur redonner leur souplesse et les tresser, il est nécessaire de les immerger pendant 8 à 15 jours. Ainsi, ils gardent leur flexibilité pendant quelques jours. Ils permettent de réaliser ainsi des objets qui gardent plus ou moins les couleurs d'origine des écorces des différentes variétés. On peut voir à côté de l'habituel osier marron (Salix alba), un camaïeu de couleurs dans le vert bleuté, le rouge, le brun, le noir, le jaune.
Photographie d'une molène faux-phlomis (Verbascum phlomoides), dite bouillon-blanc en fleurs.
Planche botanique de Bouillon-blanc, Molène faux-phlomis (Verbascum phlomoides), Atlas des Plantes de France, 1891 : commune dans les champs incultes, sur les bords des routes, sur les décombres ensoleillés. Sa fleur est très utilisée dans les inflammations de la gorge, des poumons et des intestins. Ses feuilles séchées sont utilisées en infusion pour leurs propriétés adoucissantes et pectorales ; Fumée, elle procure un soulagement aux asthmatiques. Les graines contiennent une huile efficace sur les gelures et les crevasses de la peau.
Planche N°306 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Bouleau blanc (Betula pubescens, Betula alba). Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières ou encore des bétulaies. Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèlent de nombreuses propriétés. Le mot "boul" vient du latin "betula" d'origine probablement celtique (gaulois) d'un thème *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique de l'arbre : breton "bezv", gallois "bedw". *betu- pourrait être le nom celtique de la poix obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin "bitumen".
Bouquet garni de feuilles sêchées pour les sauces : thym, laurier et sauge.
Photographie de deux bourgeons d'angélique des bois (Angelica sylvestris), prise à Kerava en Finlande.
Gros plan sur une fleur bleue de Bourrache officinale (Borago officinalis, Boraginaceae), Atlas des Plantes de France, 1891.
Planche botanique de la bourrache officinale (Borago officinalis), Atlas des Plantes de France, 1891. La bourrache est une herbe annuelle à tige cylindrique, épaisse, dressée, hérissée de poils raides, de 20 à 80 cm de haut. Les feuilles alternes, à surface ridée, ont un long pétiole à la base de la plante qui n'existe pas pour les feuilles supérieures. Toute la plante est recouverte de poils courts et fermes qui la rendent rude au toucher : c'est un des caractères de toute la famille des Boraginacées. Elle est assez commune dans les terrains vagues et les décombres des contrées à climat tempéré, ainsi que comme plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins. C'est une excellente plante mellifère. Les fleurs de bourrache et les jeunes feuilles se consomment traditionnellement à l'état frais. La plante peut agrémenter des omelettes, des salades et remplacer les légumes accompagnant les viandes. Le goût des fleurs rappelle la saveur de l'huître, alors que celui des feuilles rappelle la saveur acidulée du concombre. À l'époque romaine, les légionnaires étaient parfois dopés avant les batailles avec un vin aromatisé aux fleurs ou feuilles de bourrache. Au Moyen Âge, la bourrache, était considérée comme une plante magique aphrodisiaque.
Planche botanique N°267 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Brunelle commune (Prunella vulgaris). C'est une plante qui se plait en bordure de route et de bois, et dans les prés. On la nomme également petite consoude, charbonnière, prunelle, herbe au charpentier et brunette ; elle se multiplie par semis ou par division de la racine. On collecte les parties aériennes en été quand elle est en fleur. Elle est utilisée pour réduire la fièvre, soulager les maux de gorge, la toux et les malaises dus au rhume. Ses qualités stomachiques la font aussi utiliser pour soulager les crampes d'estomac et les aigreurs et réduire la diarrhée et les vomissements.
Planche botanique N°268 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Bugle rampante (Ajuga reptans). L'espèce sauvage est envahissante, mais des variétés horticoles sont cultivées, qui forment un excellent couvre-sol. Leurs feuilles et fleurs sont de diverses couleurs.
Peinture, Agriculture -- Outillage, Cybèle -- Culte, Plantes, Plantes mellifères, Buis, Buxacées, Éternité (philosophie), Stoïcisme
Planche botanique N°287 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Buis toujours vert (Buxus sempervirens). espèce d'arbustes à feuilles persistantes à l'odeur caractéristique, de la famille des Buxacées, qui peut atteindre une hauteur de 5 à 6 mètres. Il produit au printemps des fleurs axillaires de petite taille, sans intérêt décoratif. Les abeilles aiment visiter ses fruits au suc très sucré à l'automne. Son bois est particulièrement dur, ce qui lui valut d'être utilisé comme matériau pour fabriquer des outils durant la préhistoire avant la maîtrise du métal. C'est un végétal particulièrement tenace et robuste, qui peut croître spontanément sur des zones importantes. Il représente le stoïcisme en langage des fleurs. Il était symbole d'éternité chez les Gaulois, etla fleur d'Hadès et Cybèle chez les Grecs.
Planche botanique du buplèvre (Bupleurum rotundifolium), Atlas des Plantes de France, 1891 : plante adventice des terrains cultivés et des friches.
Planche botanique de callune (Calluna vulgaris), Atlas des Plantes de France, 1891. Cette plante vivace est parfois appelée : Béruée, Brande, Bruyère commune, Bucane, Fausse Bruyère, Grosse Brande, Péterolle ou Bruyère callune. C'est la fleur nationale de la Norvège. Le nom « Calluna » vient du grec ancien « καλλύνω », kallúnô, qui signifie « orner, parer, embellir ». Dans les landes bretonnes, elle éloigne les esprits fantomatiques. En Écosse, si une jeune fille trouve un brin de bruyère blanche, elle est sûre de se marier dans l'année1. Plante mellifère, la bruyère est utilisée en apiculture car son nectar contient 24 % de sucre, principalement du saccharose, chaque fleur produisant une moyenne de 0,12 mg de sucre par jour.
Planche botanique des campanules à feuilles rondes (Campanula rotundifolia), Atlas des Plantes de France, 1891, parfois appelées clochettes. Le calice présente cinq dents, souvent assez étroites. La corolle, en cloche, s'ouvre en cinq lobes. Leurs fleurs sont bleues ou violettes.
Photographie de campanules en fleurs (Campanula rotundifolia) prise à Saas Fee, en Suisse.
Photographie, Blanchisseurs et teinturiers, Rouge, Plantes, Garance des teinturiers, Avignon (Vaucluse)
Canal de la rue des teinturiers à Avignon, Vaucluse, dite rue des Roues. La mémoire collective a gardé le souvenir des 23 roues à aubes qui y furent en activité. Entre le XVe siècle et le XIXe siècle, elles fournirent en énergie toute une industrie textile liée à la soie et à la laine. Son nom récent de rue des Teinturiers est dû à l'installation de cette profession qui utilisait l'eau pure de la Sorgue pour laver ses étoffes. Alors qu'il n'y avait que dix moulins à garance sur la Sorgue en 1804, trente-cinq ans plus tard, on en comptait cinquante. La découverte de la « garancine », produit tinctorial actif de la racine avait donné un véritable coup de fouet à la production. En 1854, dans le département, les seules communes de Caumont, Entraigues, Monteux, Pernes et Le Thor produisirent la moitié de la production mondiale et allèrent ensuite jusqu'à 65 %.
Photographie de capitules de petite bardane (Arctium_minus) prise sur les bords du Tajo à Tolède en Espagne, au mois de juin : elles se terminent par des sortes de crochets, ce qui leur permet de s'accrocher aux vêtements et au poil des animaux.
Peinture, Carottes, Légumes, Racines (botanique), Plantes, Apiacées, Botanique, Daucus, Racines comestibles
Planche botanique de carotte commune (Daucus carota), Atlas des Plantes de France, 1891. Plante bisannuelle de la famille des apiacées (anciennement ombellifères), largement cultivée pour sa racine pivotante charnue, comestible, de couleur généralement orangée, consommée comme légume. Le terme « carotte » désigne aussi ce légume. C'est un légume riche en carotène.
Photographie d'un étal de marché (St George's Market) à Belfast dans l'Irlande du nord (Déc. 2009) : carottes et panais.
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891 : Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra). C'est une plante grêle, aux tiges teintées de rouge, aux feuilles étroites, lancéolées, aux nombreuses bractées. Les fleurs sont rose vif ou pourprées, les sépales et pétales de même forme, pointus, les sépales latéraux souvent écartés. Le labelle porte à sa base des rides jaunes. Il n'y a pas d'éperon.
Planche botanique N° 293 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Chanvre cultivé (Cannabis sativa). Le chanvre connaît de multiples utilisations, telles les tissus, la construction, les cosmétiques, l'isolation phonique et thermique, la fabrication d'huiles, de cordages, de litières, l'utilisation sous forme de combustibles, en papeterie, pour l'alimentation humaine, l'alimentation animale, comme biocarburants, pour des usages médicamenteux, pour un usage récréatif ou comme matériaux composites en association avec des matières plastiques. La filière chanvre trouve un regain d'intérêt avec l'augmentation du prix du pétrole et la prise de conscience environnementale. Les pays européens et les collectivités locales de ces pays tentent ainsi de favoriser à nouveau la culture du chanvre. Le chanvre est une des premières plantes domestiquées par l'homme, au Néolithique, probablement en Asie. Il a ensuite accompagné migrations et conquêtes pour se répandre sur tous les continents. Jadis, le Canabis sativa, était considéré comme une plante magique.
Photographie de chardon bleu des sables (Panicaut maritime, Eryngium maritimum) sur une plage de Hollande. Les racines, une fois bouilles et grillées ont un goût qui rappelle la châtaigne. En Grande-Bretagne on en fait des sucreries que Shakespeare mentionne dans les Joyeuses Commères de Windsor ("Let it thunder to the tune of Green Sleeves, hail kissing comfits, & snow Eringoes.").
Peinture, Printemps, Plantes des jardins, Aquarellistes, Liliacées, Botanique, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Flore, Asphodeline, Bâton de Jacob
Asphodeline ou bâton de Jacob, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Fleurs de Printemps, Paul Lechevalier, 1929. Asphodeline est un genre de plantes de la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou des Asphodelaceae ou des Xanthorrhoeaceae selon la classification phylogénétique. Ce sont des plantes des zones rocailleuses et des prairies sèches méditerranéennes. On trouve également des espèces de ce genre ailleurs en Europe, en Asie, en Afrique. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Asphodeline
Peinture, Printemps, Plantes des jardins, Aquarellistes, Botanique, Brassicacées, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Claude Aubriet (1665-1742), Flore
Aubriettes de Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Fleurs de Printemps, Paul Lechevalier, 1929. Aubrieta est un genre botanique qui regroupe environ 12 espèces de plantes à fleurs de la famille des brassicacées, originaires d'Europe et d'Asie centrale. Ce genre a été dédié par Michel Adanson au peintre et dessinateur Claude Aubriet (1665-1742). Les Aubrieta sont des plantes herbacées vivaces, parfois appelées "aubriettes" ou "aubriéties". En avril-mai, les fleurs d'environ 2 cm de diamètre font leur apparition. Ces fleurs se composent de 4 pétales et leur cœur forme une croix de couleur blanche ou jaune. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aubrieta
Peinture, Poivron, Solanacées, Piments (fruits), Plantes médicinales aromatiques, Capsicum, Plantes médicinales -- Traités
Köhler, Plantes médicinales, planche 27 : Capsicum annuum est le nom scientifique de différentes variétés de poivrons et piments. Il appartient à la famille des Solanaceae. Les Plantes médicinales de Köhler sont un rare guide médicinal allemand en trois volumes publié en 1887. Son auteur est Franz Eugen Köhler et son éditeur Gustav Pabst. Il contient quelque 300 illustrations pleine page en chromolithographie.
Dessins et plans, Plantes potagères, Coloriages, Dessin en noir et blanc, Grillages (construction), Vilmorin-Andrieux, Capucines (plantes)
Vilmorin-Andrieux & Cie, 1904. Les plantes potagères. Description et culture des principaux légumes des climats tempérés. ed. 3. Paris, Vilmorin-Andrieux. Notice : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Plantes_potag%C3%A8res/Capucine_grande
Dessins et plans, Fleurs, Plantes potagères, Coloriages, Dessin en noir et blanc, Vilmorin-Andrieux, Capucines (plantes)
Vilmorin-Andrieux & Cie, 1904. Les plantes potagères. Description et culture des principaux légumes des climats tempérés. ed. 3. Paris, Vilmorin-Andrieux. Notice : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Plantes_potag%C3%A8res/Capucine_petite
Dessins et plans, Plantes potagères, Coloriages, Dessin en noir et blanc, Vilmorin-Andrieux, Capucines (plantes)
Vilmorin-Andrieux & Cie, 1904. Les plantes potagères. Description et culture des principaux légumes des climats tempérés. ed. 3. Paris, Vilmorin-Andrieux. Notice : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Plantes_potag%C3%A8res/Capucine_tub%C3%A9reuse
Dessins et plans, Plantes potagères, Coloriages, Dessin en noir et blanc, Vilmorin-Andrieux, Composées (plantes), Cynara cardunculus
Vilmorin-Andrieux & Cie, 1904. Les plantes potagères. Description et culture des principaux légumes des climats tempérés. ed. 3. Paris, Vilmorin-Andrieux. Notice : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Plantes_potag%C3%A8res/Cardon
Planche botanique de la chicorée sauvage (Cichorium intybus), Atlas des Plantes de France, 1891. Il y a cinquante ans, dans les campagnes françaises, le "café" était souvent de la chicorée ou un mélange chicorée café. Au Moyen Äge, elle faisait partie des plantes magiques : voir le jardin médiéval des neuf carrés de l'abbaye de Royaumont.
Digitale en fleurs, le long du lac de l'Oule, lac de barrage situé dans les Pyrénées françaises en vallée d'Aure en Haute-Bigorre dans le département des Hautes-Pyrénées.
Planche botanique de Digitale pourpre ou grande digitale (Digitalis purpurea), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une grande digitale bisannuelle ou vivace, cultivée comme plante ornementale. Elle est appelée parfois Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier. "Digitale" provient du latin digitus qui signifie « doigt » car on peut enfoncer son doigt dans la fleur. En vieux pays celte, les femmes badigeonnaient les interstices du dallage de leurs chaumières avec une préparation à base de gants-de-Notre-Dame. Les forces souterraines néfastes ne pouvaient plus faire irruption. Plante médicinale des pathologies cardiaques la digitale pourpre est plus prisée que la digitale jaune parce qu'elle contient plus de principes actifs que cette dernière. La digitale est une plante extrêmement toxique dont on extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque.
Carte de 1839 représentant la distribution des plantes selon l'altitude en Amerique. Dessin et gravure George Aikman ; hauteur : 26,7 cm. largeur : 36,8 cm. Source : Geographicus Rare Antique Maps.
Peinture, Printemps, Plantes des jardins, Aquarellistes, Botanique, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Flore, Éphémères
Ephémères de Virginie, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Les Tradescantia ou setcréasées sont des plantes monocotylédones de la famille des Commelinaceae. C'est un genre regroupant des plantes herbacées venant d'Amérique, aux feuilles engainantes et aux fleurs à trois pétales. Elles sont appelées familièrement misères, en raison de leur tendance à coloniser les espaces, ou éphémères, car chaque fleur ne vit qu'une journée (mais la plante continue tout de même de fleurir au cours du temps). Certaines d'entre elles, telles les misères pourpres (Tradescantia pallida) sont appréciées pour leur feuillage décoratif en appartement. D'autres, comme l'éphémère de Virginie, sont appréciées dans les jardins de par leur feuillage et leur floraison. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tradescantia
Peinture, Épinard, Plantes, Botanique, Azote en agriculture, Bestiaux, Chenopodium, Déjections, Engrais azotés, Plantes -- Effets de l'azote
Planche botanique N°277 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Chénopode bon-henri, ou Épinard sauvage (Chenopodium bonus-henricus). Il pousse dans les endroits où sont déposées des déjections azotées des animaux, et les reposoirs à bestiaux.
Peinture, Printemps, Plantes des jardins, Aquarellistes, Liliacées, Aquarelles, Fleurs dans l'art, Jules Eudes (1856-1938), Flore, Erythronium
Erythronium ou Dent-de-chien, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Erythronium est un genre de plantes herbacées de la famille des Liliaceae. Ces espèces sont parfois appelées "dent-de-chien" en raison de leur bulbe qui ressemble à une canine de chien. Les anglophones les nomment parfois "trout lily" car les feuilles de plusieurs espèces ont des taches un peu comme une truite arc-en-ciel. Il en existe 20 à 30 espèces selon les auteurs. Une seule est indigène en Europe (Erythronium dens-canis). Ces plantes bulbeuses sont à floraison printanière. Leur fleurs qui ressemblent à celles de lys miniatures, apparaissent seule ou en petit nombre sur une tige nue. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Erythronium
Planche botanique de fenouil aquatique (Oenanthe phellandrium), Atlas des Plantes de France, 1891 : plantes herbacées de la famille des Apiaceae.
Planche botanique N°289 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Figuier commun (Ficus carica). Le Figuier comestible est l'emblème du bassin méditerranéen, où il est cultivé depuis des millénaires. C'est le seul représentant européen du genre Figuier qui représente près de 600 espèces, la plupart tropicales. À maturité, les fruits, ou figues, sont selon les variétés de couleur verdâtre, jaune, marron-rouge ou violet plus ou moins foncé. Toutes les parties de la plante (rameaux, feuilles, fruits) contiennent un latex blanc et irritant.
Photographie, Photographie en gros plan, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Biologie animale, Geckos
Un Gecko de Madagascar photographié à la Ménagerie du jardin des plantes de Paris.
Peinture, Plantes, Gentianacées, Grande gentiane, Plantes médicinales, Plantes -- Noms vernaculaires
Planche botanique de la Gentiane jaune ou grande gentiane (Gentiana lutea), Atlas des Plantes de France, 1891. Noms locaux : gentiane officinale, jouvansanne, quinquina d'Europe, quinquina des pauvres, lève-toi-et-marche, jansonna et quinquina indigène. Le rhizome et les racines sont utilisés en phytothérapie comme le laissent supposer ses nombreux noms vernaculaires. Il faut attendre sept à dix ans avant de pouvoir les récolter. La récolte est réalisée essentiellement dans le Massif Central par les Gençanaïres. À l'aide d'une fourche spéciale appelée « fourche du diable », ils peuvent extraire plus de 200 kg de racines par jour. C'est un travail pénible qui s'effectue de mai à octobre. Ce sont près de 1 000 à 1 500 tonnes qui sont utilisées chaque année pour satisfaire les besoins de l'artisanat et l'industrie. En volume, la gentiane est une des trois premières plantes médicinales et aromatiques utilisées en France et ses applications sont nombreuses (pharmacie et médecine humaine et vétérinaire, boissons et spiritueux, cosmétique, fabrication d'arômes et d'extraits, gastronomie…).
Peinture, Alimentation, Botanique, Plantes médicinales, Botanique -- Terminologie, Dix-neuvième siècle, Cuisine, Gingembre
Planche botanique du gingembre officinal du guide des plantes médicinales de Franz Eugen Köhler, 1887. Le gingembre, Zingiber officinale, est une espèce de plantes originaire d'Asie, du genre des Zingiber et de la famille des Zingiberaceae dont on utilise le rhizome en cuisine et en médecine traditionnelle. Ce rhizome est une épice très employée dans un grand nombre de cuisines asiatiques, et en particulier dans la cuisine indienne. Il est aussi utilisé en Occident dans la confection de la ginger ale et de desserts comme le pain d'épices.
Photographie, Jardins publics, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Gloriettes, Architecture métallique, Edme Verniquet (1727-1804)
Gloriette au sommet du labyrinthe végétal du Jardin des Plantes à Paris, un des plus anciens bâtiments métalliques au monde, bâti en l'honneur de Buffon en 1788 par Edme Verniquet, architecte, cartographe. - Fils d'un arpenteur du roi de Châtillon-sur-Seine, arpenteur lui-même et architecte, il succède en 1751 à son père. Il s'installe à Paris en 1772 et acquiert la charge de commissaire général de la voirie à Paris près le Bureau des finances de Paris en 1774. - Architecte du Jardin du roi. Source : notice de data-bnf.
Planche botanique de Grande aulnée (Inula helenium), Atlas des Plantes de France, 1891. "helenium vient du fait qu'Hélène aurait eu une branche d'Aunée dans la main lorsqu'elle fut enlevée par Pâris. La Grande Aunée fait partie des plantes comestibles. On apprécie en particulier sa racine très aromatique, utilisée fraîche ou séchée pour parfumer certains desserts. Cette racine riche en inuline est à la fois amère et tonique (d'où le nom de quinquina français parfois donné à la plante). Elle possède également diverses vertus médicinales : elle est notamment recommandée pour son action sur les bronches.
Photographie, Méditerranée (mer), , Herbiers, Plantes aquatiques, Mythologie grecque, Biologie, Poséidon, Posidonies
Herbier de posidonies (Posidonia oceanica) en Méditerranée. Les posidonies (du genre Posidonia) sont des plantes aquatiques de la famille des Posidoniaceae. Bien qu'elles vivent sous l'eau, ce ne sont pas des algues, mais des plantes à fleurs (angiospermes) monocotylédones sous-marines. Comme toutes les plantes à fleurs, elles ont des racines, et se reproduisent grâce aux fruits qu'elles produisent. Dans les eaux moins chaudes de l'Atlantique nord européen elles sont remplacées par les zostères qui constituent des herbiers jouant les mêmes fonctions écologiques. Le nom générique "Posidonia" dérive de "Poséidon" (dieu des Mers et des Océans dans la mythologie grecque). Les fibres des feuilles de posidonies, difficilement dégradables, sont rassemblées par les mouvements de la mer en boule feutrées, appelées aégagropiles, souvent rejetées sur les plages de Méditerranée. Les herbiers qu'elle forme sont des lieux de frayère et de nurserie pour de nombreuses espèces animales. Elle constitue également une source de nourriture, parfois importante, pour certaines espèces herbivores (oursins, saupes, etc.). Une partie de la production de feuilles d'un herbier va se retrouver exportée, sous forme de litière, vers d'autres écosystèmes éloignés (plage, canyon sous-marin,...) où elle constituera une source de carbone importante pour le fonctionnement de ces écosystèmes. Elle permet de fixer les fonds marins grâce à l'entrelacement de ses rhizomes. Ceux-ci s'empilent d'une année sur l'autre, contribuant à augmenter progressivement le niveau du fond (environ un mètre par siècle. Elle « piège » des particules en suspension et du sédiment, contribuant ainsi au maintien de la clarté des eaux. Les herbiers à Posidonia oceanica sont considérés comme des formations essentielles dans le stockage du carbone atmosphérique et l'oxygénation du milieu.
Photographie, automne, Art nouveau (architecture), Plantes de jardinières, Musée de l'école de Nancy, Plantes en pot
Jardinières d'automne au musée de l'école de Nancy.
Photographie, automne, Art nouveau (architecture), Plantes de jardinières, Musée de l'école de Nancy, Plantes en pot
Jardinières d'automne, maison Corbin au musée de l'école de Nancy.
Peinture, Violettes, Plantes, Plantes médicinales, Brassicaceae, Plantes mellifères, Violette odorante
Planche botanique N°29 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : La julienne des dames (Hesperis matronalis). C'est une plante à fleurs pourpres, parfois blanches, de la famille des Brassicaceae . Elle est connue aussi sous les noms de girarde, giroflée des dames, violette de Damas, cassolette beurrée, aragone. Les feuilles sont oblongues ou lancéolées, dentées, couvertes de pois courts qui les rendent rugueuses. Les fleurs de 15–20 mm de diamètre sont de couleur lilas, blanches ou panachées, odorantes. Les sépales sont à peu près de même longueur que le pédicelle. La floraison a lieu de mai à juillet. La julienne des dames croît spontanément dans les lieux frais et ombragés, fourrés et forêts ripicoles, lisières forestières, chemins, coupes. C'est une plante mellifère, médicinale considérée comme stimulante, antiscorbutique, diurétique, sudorifique, expectorante, rubéfiante et ornementale. Le terme Hesperis vient du grec hesperos "soir", en raison de l'agréable parfum que diffusent ses fleurs en fin de journée. Le terme matronalis signifie en latin "dames'
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.291 : manuel scolaire, édition de 1904. LA FOSSE DES OURS AU JARDIN DES PLANTES. - L'ours se trouve dans toutes les parties du monde. Il recherche les montagnes et les forêts solitaires, où il trouve un abri contre les chasseurs. - Il y en a encore dans les Alpes et les Pyrénées. L'ours marche lourdement, mais nage et grimpe aux arbres avec agilité. Il est assez intelligent, et, comme il peut facilement se tenir sur ses pieds de derrière, les bateleurs lui apprennent à danser et à exécuter divers tours.
Dessins et plans, Jardins botaniques, Jardins botaniques -- France, Écologie végétale, Espèces végétales, Georges-Louis Leclerc Buffon (comte de, 1707-1788), Inventaires de la végétation
Plan du Jardin des Plantes à Paris : jardin botanique ouvert au public, situé dans le Ve arrondissement près de la Seine. Il appartient au Muséum national d'histoire naturelle. Placé sous le patronage de Buffon jusqu'en 1788, il s'étend sur une superficie de 23,5 hectares.
Planche botanique de la laitue sauvage (Lactuca virosa), Atlas des Plantes de France, 1891. La laitue vireuse compte parmi les plantes sédatives, analgésiques, antispasmodiques et psychotropes les plus illustres qui soient connues depuis l'antiquité. Le latex recueilli par incision sur la plante a des propriétés hypnotiques et narcotiques. Il fut longtemps soupçonné d'entrer dans la composition des onguents de sorcières.
Photographie, Lanternes, Grilles, Jardins publics, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Architecture
Lanterne sur la grille de l'entrée principale du Jardin des Plantes à Paris, (côté Seine, place Valhubert).
Photographie, Plantes, Lavandes de mer, Limonium, Marais -- Grande-Bretagne, Marais littoraux, Plantes des marais, Plantes des marais littoraux, Southampton (GB)
Lavande de mer en fleurs dans les marais de Southampton, Angleterre.
Photographie, Antiquités, Aliments -- Saveur, Philosophes grecs, Botanistes, Platon (0427?-0348? av. J.-C.), Aristote (0384-0322 av. J.-C.), Aristotélisme, Recherches sur les plantes - Théophraste (0372?-0287? av. J.-C.), Théophraste (0372?-0287? av. J.-C.)
Théophraste, botaniste et philosophe grec, Jardin botanique de Palerme. Théophraste (en grec ancien Θεόφραστος / Théophrastos), est un philosophe grec né vers 371 av. J.-C. à Erèse (Lesbos) et mort vers 287 av. J.-C. à Athènes. Élève d'Aristote, il fut le premier scholarque du Lycée, de 322 à 288 av. J.-C. Un grand nombre d’observations personnelles ou vérifiées dans l’Histoire impliquent l’emploi de la même méthode : par exemple, Théophraste distingue les plantes d’après leurs parties, leurs accidents, leurs naissances, leurs manières de vivre, leurs usages. Dans "Recherches sur les plantes et Causes des plantes" il explique les différences d’après les principes d’Aristote ; il y a dans les deux ouvrages l’affirmation, implicite et explicite, que la nature est soumise à des lois régulières. Théophraste, dans le livre VI des Causes des Plantes, fait à peu près la même division des saveurs que Platon : la douce, l'acide, l'aigre, l'austère, la salée, l'acre, et l’amère.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.157 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LE CÈDRE DU JARDIN DES PLANTES. - Le cèdre est célèbre depuis les temps les plus reculés par la beauté et l'incorruptibilité de son bois. C'est en bois de cèdre que Salomon fit construire les lambris du temple de Jérusalem. Jadis le cèdre couvrait les hautes montagnes du Liban. Le premier cèdre planté en France fut apporté en 1734 au Jardin des Plantes de Paris par Jussieu.
Peinture, Histoire, Dix-septième siècle, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Armand Jean du Plessis Richelieu (cardinal duc de, 1585-1642), Frédéric Scalberge (1542-1640), Histoire de la médecine, Jardins de plantes médicinales
"Vue cavalière du Jardin du Roi", aquarelle de Frédéric Scalberge (1542-1640) : Source : Bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle. Publiée en frontispice de la "Description du Jardin royal des Plantes médicinales" par Guy de La Brosse, médecin ordinaire de Louis XIII et fondateur du Jardin des Plantes. Créé en 1635, le Jardin du roi présente dès le début le dessin général de l'actuel jardin. Il sera à la Révolution rebaptisé Jardin des plantes de Paris. C’est l’un des plus anciens organismes scientifiques officiels français puisqu’il a ouvert un siècle après le Collège royal (1530) mais avant l’Académie des sciences (1666) et l’Observatoire de Paris (1672). C’est dès 1633 que Guy de la Brosse (1586-1641), par son insistance auprès de Louis XIII dont il est le médecin, et grâce au soutien de Jean Héroard (1550-1628), et de Richelieu (1585-1642), obtient la création d’un jardin botanique à vocation médicale à Paris. Le roi acquiert un terrain dans ce que l'on appelle alors le faubourg St-Victor et de la Brosse commence les premiers travaux et ensemencements. Mais l’Édit qui l’instaure n’est publié qu’en 1635 et le jardin n’est officiellement inauguré qu’en 1640 sous le nom de Jardin royal des plantes médicinales. Le projet suscite de nombreuses oppositions notamment de la part de la faculté de médecine de l’Université de Paris qui y voit un concurrent à son propre enseignement, d’autant que les cours sont ouverts à tous et donnés non en latin, mais en français. Ce n’est pas la seule nouveauté : certains sujets, comme la circulation du sang, y sont enseignés alors qu’ils sont encore critiqués par la faculté. Des enseignants viennent de l’Université de Montpellier, grande rivale de l’Université de Paris. Pour apaiser un peu les tensions, Louis XIII décide d’autoriser l’enseignement mais ne permet pas au Jardin d’y dispenser de diplômes, et le Jardin ne comptera, à la Révolution, que trois postes de professeurs : botanique, anatomie et chimie.
Légumes et plantes potagères. Illustration de Adolphe Millot (1857-1921) dans "Larousse pour tous" 1907-1910.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, manuel scolaire, édition de 1904. LE PALAIS DES SINGES AU JARDIN DES PLANTES DE PARIS. - Les singes appartiennent à l'ordre des quadrumanes, c'est-à-dire animaux à quatre mains. Ce sont les plus intelligents des animaux et ceux qui, par leur conformation, ressemblent le plus à l'homme. Il y en a de toute race et de toute taille, depuis la grosseur d'un écureuil jusqu'à celle de l'homme le plus grand. Ils se nourrissent de fruits, quelquefois d'insectes, et vivent dans les arbres, où ils sautent de branche en branche avec agilité.