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Dessins et plans | Photographie | Gravure | Peinture | Géographie | Albums pour enfants | Jordic (1876 - 1915) | Treizième siècle | Temps (météorologie) | Sabots | Histoires drôles bretonnes | Mammifères herbivores | Dix-neuvième siècle | Sièges (histoire) -- Belgique | Cristallographie | Dendrites (cristallographie) | Châteaux -- Belgique | Brabant flamand (Belgique) | Vent | Moyen âge | ...
L'invitation pour Mme la Duchesse, d'Alice. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cfe81e-l-invitation-pour-mme-la-duchesse-d-alice

L'invitation pour Mme la Duchesse, d'Alice

L'invitation pour Mme la Duchesse, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Alice resta une ou deux minutes à regarder à la porte ; elle se demandait ce qu’il fallait faire, quand tout à coup un laquais en livrée sortit du bois en courant. (Elle le prit pour un laquais à cause de sa livrée ; sans cela, à n’en juger que par la figure, elle l’aurait pris pour un poisson.) Il frappa fortement avec son doigt à la porte. Elle fut ouverte par un autre laquais en livrée qui avait la face toute ronde et de gros yeux comme une grenouille. Alice remarqua que les deux laquais avaient les cheveux poudrés et tout frisés. Elle se sentit piquée de curiosité, et, voulant savoir ce que tout cela signifiait, elle se glissa un peu en dehors du bois afin d’écouter. Alice par John Tenniel 20.png Le Laquais-Poisson prit de dessous son bras une lettre énorme, presque aussi grande que lui, et la présenta au Laquais-Grenouille en disant d’un ton solennel : « Pour Madame la Duchesse, une invitation de la Reine à une partie de croquet. » Le Laquais-Grenouille répéta sur le même ton solennel, en changeant un peu l’ordre des mots : « De la part de la Reine une invitation pour Madame la Duchesse à une partie de croquet ; » puis tous deux se firent un profond salut et les boucles de leurs chevelures s’entremêlèrent.

La mer polaire. Source : http://data.abuledu.org/URI/524deb71-la-mer-polaire

La mer polaire

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.232 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LA MER POLAIRE. - Du côté des pôles, la mer est glacée presque toute l'année et souvent à une très grande profondeur. Parfois les glaces se détachent et voyagent sur l'eau, c'est ce qu'on appelle des banquises. Ces banquises offrent l'aspect le plus merveilleux : elles sont dentelées comme des cathédrales et étincellent à la lumière du jour ou à celle de la lune. Quand ces énormes masses viennent à rencontrer un vaisseau, elles se brisent comme une coque de noix.

Le chamois et le hibou. Source : http://data.abuledu.org/URI/5353b083-le-chamois-et-le-hibou

Le chamois et le hibou

Blason de Rochesson dans les Vosges. Blasonnement : D'or, à deux roches de sable issantes de la pointe soutenant celle de dextre un chamois contourné et celle de sénestre un grand-duc, le tout de gueules et accompagné en chef de trois sapins de sinople rangés en fasce.

Le Grand Bé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5357dd6f-le-grand-be

Le Grand Bé

Le Grand Bé (ou Bey) est une île inhabitée de Saint-Malo située à l'embouchure de la Rance, au pied des remparts de la ville de Saint-Malo. Elle devient presqu'île à marée basse et l'on peut ainsi y accéder à pied depuis la plage de Bon-Secours. Chateaubriand y est enterré. Le Grand Bé se situe à environ 500 mètres à l’ouest de la plage de Bon-Secours, au pied des remparts de la ville. Une dépression naturelle sépare l’île de la ville et est rarement sèche, même à marée basse. Une chaussée cimentée surélevée permet d’y accéder. Celle-ci est récente. Au XIXe siècle, on arrivait au Grand Bé par une passerelle en bois et, plus anciennement, en marchant sur des pierres roulantes. Depuis Mars 2011, "le sonneur des Bés" avertit lors de la marée montante, les touristes à l'aide d'une corne de brume lors des grandes marées pour éviter que ceux-ci ne se retrouve pris au piège.

Le monde de 1984 de Orwell. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f738ee-le-monde-de-1984-de-orwell

Le monde de 1984 de Orwell

Carte fictive illustrant le monde de l'ouvrage "1984" de Georges Orwell, 1949 : Situation géopolitique à la fin du roman. La flèche noire représente les attaques d'Eurasia, tandis que la blanche représente celles d'Océania. "1984" est communément considéré comme une référence du roman d'anticipation, de la dystopie, voire de la science-fiction en général. La principale figure du roman, Big Brother, est devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés. En 2005, le magazine Time a d'ailleurs classé "1984" dans sa liste des 100 meilleurs romans et nouvelles de langue anglaise de 1923 à nos jours, liste où se trouve "La Ferme des animaux", autre fameux roman d'Orwell. Il décrit une Grande-Bretagne postérieure d'une trentaine d'années à une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme. La liberté d'expression n’existe plus : toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches trônent dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » (Big Brother is watching you).

Le ptéranodon. Source : http://data.abuledu.org/URI/55471424-le-pteranodon

Le ptéranodon

Le ptéranodon, du grec ancien πτερόν / pterón (« aile ») et ἀνόδων / anódôn (« édenté ») était un des plus grands ptérosaures, avec une envergure pouvant atteindre 7,5 m. Il vécut au Crétacé supérieur, il y a de cela environ 70 millions d'années. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pt%C3%A9ranodon

Lélio l'amoureux de comédie. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c170e1-lelio-l-amoureux-de-comedie

Lélio l'amoureux de comédie

Le personnage de Lélio était celui de l’amoureux heureux, aimé de celle qu’il aimait (souvent Isabella), toujours aimable, gai, de bonne humeur, avec une pointe de comique. Ce caractère fut tenu à Paris par divers artistes, notamment par Luigi Riccoboni, qui y obtint de grands succès mérités par son talent, sa grâce, son élégance et son heureuse physionomie, ainsi que par son fils Antoine-François Riccoboni, dit « Lélio fils ». Molière a introduit la figure de Lélio dans deux de ses comédies, l'Étourdi et le Cocu imaginaire. Marivaux l’a employé dans sa Surprise de l'amour et son Prince travesti. Étant d'un rang aristocratique, sa tenue est très recherchée. Comme un habit de cour. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Les singes du Jardin des Plantes à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/524f141d-les-singes-du-jardin-des-plantes-a-paris

Les singes du Jardin des Plantes à Paris

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, manuel scolaire, édition de 1904. LE PALAIS DES SINGES AU JARDIN DES PLANTES DE PARIS. - Les singes appartiennent à l'ordre des quadrumanes, c'est-à-dire animaux à quatre mains. Ce sont les plus intelligents des animaux et ceux qui, par leur conformation, ressemblent le plus à l'homme. Il y en a de toute race et de toute taille, depuis la grosseur d'un écureuil jusqu'à celle de l'homme le plus grand. Ils se nourrissent de fruits, quelquefois d'insectes, et vivent dans les arbres, où ils sautent de branche en branche avec agilité.

Maquette d'un village guanche à Tenerife. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d1820c-maquette-d-un-village-guanche-a-tenerife

Maquette d'un village guanche à Tenerife

Maquette d'un village guanche à Tenerife, Canaries. Les Guanches portaient des vêtements en peau de chèvre ou en fibres textiles que l'on a retrouvés dans des tombes sur la Grande Canarie. Ils appréciaient les bijoux, les colliers en bois, en pierre ou de coquillages fabriqués selon divers modèles. Ils utilisaient principalement des perles de céramique de formes variées, lisses ou polies, en général noires et rouges. Ils se peignaient le corps. Les pintaderas, objets en terre cuite évoquant des sceaux, semblaient servir uniquement à la peinture corporelle, dans des couleurs variées. Ils fabriquaient des poteries grossières généralement sans aucun décor, mais parfois ornées à l'aide des ongles. Les armes des Guanches étaient les mêmes que celles des anciens peuples du sud de l'Europe : hache en pierre polie sur Grande Canarie, et plus fréquemment la hache en pierre ou en obsidienne taillée à Ténérife. Ils utilisaient aussi la lance, la massue, parfois garnie de pointes en pierre, ainsi que le javelot. Il semble qu'ils aient connu le bouclier. L'alimentation de base des Guanches était le gofio, un aliment à base de céréales grillées d'origine berbère et élaboré à partir d'orge, de blé et de rhizome de fougère.

Marie aux sabots de bois se gage - 6. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcbf5a-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-6

Marie aux sabots de bois se gage - 6

Marie aux Sabots de bois se gage - 6, Jordic (1876 - 1915) : (... se met à) jurer, le malhonnête ! Pff... pff... Le coq aperçoit enfin son poulailler et vole par-dessus la barrière. "Cocorico !" Il nargue M. Bob, essoufflé et penaud. Marie, boitillant, un pie chaussé du sabot, l'autre avec un simple bas, pense à sa commission : "Tondre le chat, couper la queue du chien." La voici enfin arrivée chez le père Bénéadek, un vieux à l'air jovial. -- Qu'y a-t-il pour ton service gamine ? La fillette récite tout d'une haleine : Madame a dit comme ça qu'il fallait couper la queue du chien et tondre le chat en lion. -- Bon ! Bon ! Cela va être fait. Le tondeur va chercher ses grands ciseaux et une tête de sardine pour apprivoiser Minet qui, docile, s'installe sur l'escabeau : "Arranger un chat en lion, c'est...

Marie aux sabots de bois se gage - 8. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcc381-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-8

Marie aux sabots de bois se gage - 8

Marie aux Sabots de bois se gage - 8, Jordic (1876 - 1915) : applique un pansement fait d'une toile d'araignée, et qu'il entoure d'un chiffon. En route ! Mais Marie se méfie de Bob trop coureur ; elle attache Minet à la chaîne et porte le chien, tout attristé de ne pouvoir comme autrefois, agiter sa belle queue. La petite servante rentre au logis, où elle trouve Madame assoupie dans un grand fauteuil, et détache Minet qui, d'un bond, saute sur les genoux de sa maîtresse. Celle-ci ouvre les yeux et pousse un cri d'horreur. Quel est cet animal ridicule, à pèlerine soyeuse, avec des cuisses nues grelottantes ? C'est Minet, jadis si bel angora, maintenant ressemblant à un jouet de bazar à treize sous. "Oua ! oua !" fait Bob sollicitant une caresse et agitant son bout de queue écourtée. -- Vous êtes une petite sotte ! dit Mme de Bougon, et je ne vous garde pas une minute de plus à mon service ! Marie refait son paquet et, boitillant avec un seul sabot, rentre chez sa mère où une volée de gifles l'accueille. Heureusement le restaurateur, M. Tourne-sauce donne un banquet...

Masque en papier mâché. Source : http://data.abuledu.org/URI/518fd94a-masque-en-papier-mache

Masque en papier mâché

Masque en papier mâché réalisé avec une pâte modelable à base de papier. Il faut pour cela, après avoir détrempé les menus morceaux de papier longtemps au préalable, faire bouillir le papier dans un grand volume d'eau, puis mixer le liquide et mélanger la pâte obtenue après un léger égouttage, avec de la colle vinylique, type colle à bois, de la colle à papiers peints, de l'huile de lin pour la souplesse de la pâte, et éventuellement un peu de plâtre de paris pour absorber le trop plein d'humidité. La pâte ainsi obtenue s'utilise alors comme de la terre de modelage.

Muflier à grandes fleurs ou gueule-de-loup. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad963b-muflier-a-grandes-fleurs-ou-gueule-de-loup

Muflier à grandes fleurs ou gueule-de-loup

Mufliers des jardins, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Leur forme singulière est à l'origine du nom Gueule-de-loup de la plante puisque, lorsque l'on pince les côtés de la fleur, celle-ci s'ouvre comme une gueule. Le Muflier atteint une hauteur de 15 à 150 cm. Il fleurit durant l'été et l'automne. Ses fleurs sont blanches, rouges, roses ou jaunes. Ses feuilles sont étroites et ont une longueur de 2 à 8 cm. Il est connu dans les jardins depuis 1583. C'était l'hôte privilégié des jardins de curés. On l'utilise aujourd'hui en rocailles, murets, massifs, jardinières, fleurs coupées et en suspension (selon la variété). Le Muflier apprécie les sols drainants, riches, humifères, à pH neutre. Il est sensible à l'appauvrissement annuel du sol. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Muflier_%C3%A0_grandes_fleurs

Nids collectifs de passereaux africains en Namibie. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d1c1c4-nids-collectifs-de-passereaux-africains-en-namibie

Nids collectifs de passereaux africains en Namibie

Nids de passereaux africains en Namibie : Républicain social (Philetairus socius). Ces oiseaux construisent des nids collectifs qui peuvent atteindre une taille énorme et servir à des générations successives, ce qui lui ont valu son nom. Ces nids comptent dans les plus grandes structures construites par des oiseaux, et sont utilisés toute l'année. Ils sont très bien structurés, et fournissent une température plus supportable que celle de l'extérieur. La nuit, les chambres centrales, où les oiseaux dorment, maintiennent la chaleur. Les chambres en périphérie du nid sont utilisées de jour et permettent aux oiseaux de rester à l'ombre. Cette immense « botte de paille » pouvant atteindre 4 m de haut pour 7 m de long, peut parfois peser plusieurs tonnes et casser son support (arbre, poteau, etc.). Ces nids sociaux peuvent accueillir jusqu'à 500 oiseaux, et sont aussi habités par plusieurs autres espèces d'oiseaux commensaux, notamment par le Fauconnet d'Afrique, ou d'autres petits passereaux. De plus grands oiseaux peuvent même construire leur propre nid sur le nid des républicains.

Nuages convectifs. Source : http://data.abuledu.org/URI/5232fe40-nuages-convectifs

Nuages convectifs

Génération des nuages convectifs selon la différence de température. De haut en bas : 1) Seulement des cumulus ; 2) Des cumulus bourgeonnants de faible extension ; 3) Des cumulus bourgeonnants intenses ou de petits cumulonimbus. On donne à la classe des nuages d'origine convective le nom générique de cumulus. Lorsque la couche d'air instable est peu étendue verticalement, on a formation de cumulus humilis, dit cumulus de beau temps, synonymes d'air ascendant. Si l'EPCD augmente, on passe ensuite au cumulus mediocris, puis au congestus, le second produisant les averses. Si l'instabilité est plus grande on obtient le cumulonimbus calvus, pour finir au roi des nuages le cumulonimbus cappilatus incus qui sont synonymes d'un orage mûr et possédant également un cycle descendant de convection. Chacun de ces nuages est appelé aussi cellule convective. Les orages peuvent être être formés de cellules convectives isolées et on parlera alors d'un orage mono ou uni-cellulaire pour ceux peu importants et d'orages supercellulaires pour les autres. Les orages composés de plusieurs cellules convectives se classent en deux catégories, soit les orages multicellulaires, pour ceux provenant d'une cellule initiale qui se clone, et les systèmes convectifs de méso-échelle (ligne de grain, Derecho, complexe convectif de méso-échelle, cyclone tropical, etc.), pour celles qui s'unissent à partir d'une genèse distincte.

Okapi du Congo. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d5cf9-okapi-du-congo

Okapi du Congo

L’okapi (Okapia johnstoni) est une espèce de mammifères ruminants de la même famille que la girafe, venant des forêts équatoriales de l'Afrique centrale. Bien que connu par les Pygmées, il est « découvert » en 1901 par Sir Harry Johnston à qui il doit son nom. C’est l’un des derniers grands mammifères à être observé scientifiquement sur la planète. Cet animal dont l’allure étrange rappelle à la fois celle du zèbre et de la girafe vit exclusivement dans une petite région de la République démocratique du Congo, la forêt tropicale de l’Ituri, où une réserve lui est spécialement dédiée. Son nom vernaculaire en lingala est mondonga.

Oppidum gaulois de Château-Chinon. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d4a259-oppidum-gaulois-de-chateau-chinon

Oppidum gaulois de Château-Chinon

Plan de l'oppidum gallo-romain de Castrum Caninum situé au sommet du Calvaire (609 m) à Château-Chinon dans la Nièvre, en Bourgogne. Compte tenu de sa situation stratégique, son histoire est chargée depuis les époques gauloise et gallo-romaine avec le peuple des Éduens, au Moyen Âge et à l'Ancien Régime comme étant une châtellenie puis un comté appartenant aux plus grandes familles du Royaume de France. D'après les fouilles archéologiques, l’oppidum était constitué d'une enceinte ovale, d'une superficie d'environ 3,5 ha (~130 m x ~250 m). L'accès y était rendu possible par deux poternes : l'une située au nord-est près d'une source, donnant accès aujourd'hui au bois de La Promenade, la seconde située au sud, tournée vers la ville actuelle en contre-bas. L'oppidum était divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au sud a ensuite servi d'emplacement au château féodal. Avant cela, l'oppidum gaulois aurait été également un castrum romain occupant une position stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum (Entrains-sur-Nohain).

Ordre dorique en architecture. Source : http://data.abuledu.org/URI/5102a091-ordre-dorique-en-architecture

Ordre dorique en architecture

Ordre dorique en architecture : 1) Tympan du fronton, 2) Acrotère, 3) Cimaise (du fronton), 4) Corniche, 5) Mutule, 6) Geison, 7) Frise, 8) Triglyphe, 9) Métope, 10) Larmier, 11) Goutte, 12) Réglet (ou Regula), 13) Architrave, 14) Chapiteau, 15) Abaque, 16) Échine, 17) Colonne, 18) Cannelures, 19) Stylobate. Le prototype de la colonne dorique est une colonne de bois surmontée d'une pierre lisse ou granuleuse, qui deviendra le chapiteau (à Olympie, Pausanias, voyageur du IIe siècle, a vu des colonnes originales en bois du temple d'Héra encore en place). Les colonnes doriques les plus anciennes étaient très trapues (premier temple d'Aphaia à Égine), puis elles s'affinent avec le temps. De même le chapiteau, très aplati, se redresse et, à l'époque hellénistique, s'écarte à peine du fût. La hauteur de la colonne, comparée au diamètre inférieur, varie entre 4 diamètres et 5 diamètres 3/4 ; la dimension des entrecolonnements est de 1 diamètre environ ; le rapport de l'entablement à la colonne est à peu près de 1 à 3 ; la hauteur de l'architrave est généralement de 3/4 de diamètre ; celle de la frise, de un diamètre ; celle de la corniche, d'1/4 de diamètre ; celle du chapiteau, y compris l'échine, le tailloir et les filets, d'1/2 diamètre. Le nombre de cannelures du fût varie de seize à vingt-quatre. Chaque triglyphe tombe à l'aplomb du milieu de chaque colonne et du milieu de chaque entrecolonnement, excepté le triglyphe de chaque extrémité, qui se trouve rapporté à l'angle de l'entablement. Outre ces différences dans les proportions et les divisions, l'ordre dorique a connu, en Grèce, des variations assez remarquables de caractère et de style. La frise du Parthénon est ornée de bas-reliefs. La plus belle application qui ait été faite de ce système d'architecture se voit à Athènes, dans les Propylées et le Parthénon. L'ordre dorique est l'ordre par excellence, celui dont les autres ordres ne sont que des émanations. Ce fut le système d'architecture que les Grecs employèrent dans le plus grand nombre de leurs monuments.

Pavage de Penrose avec tuiles apériodiques. Source : http://data.abuledu.org/URI/533af51a-pavage-de-penrose-avec-tuiles-aperiodiques

Pavage de Penrose avec tuiles apériodiques

Pavage de Penrose réalisé avec deux tuiles apériodiques. Roger Penrose est un mathématicien anglais. Les pavages de Penrose présentent une symétrie d'ordre 5 (invariance par rotation d'angle 2π/5 radian, soit 72 degrés). Ils ne sont pas périodiques, c'est-à-dire qu'on ne peut les décrire comme un motif répété sur une grille régulière. Ils sont cependant quasi-périodiques, c'est-à-dire que tout motif apparaissant dans le pavage réapparaît régulièrement. Plus généralement toute portion finie du pavage, aussi grande soit-elle, se répète infiniment dans le pavage. Les pavages de Penrose ne seraient restés qu'un joli divertissement mathématique si n'avaient été découverts, en 1984, des matériaux présentant une structure fortement ordonnée comme celle des cristaux mais non périodique : les quasi-cristaux. Les pavages non périodiques, en particulier ceux de Penrose, s'avérèrent alors un modèle plausible de ces étranges matériaux. Cette découverte illustra à nouveau ce que Roger Penrose lui-même avait déjà remarqué en 1973, à propos d’un sujet de relativité générale : « On ne sait jamais vraiment quand on perd son temps ». Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavage_de_Penrose.

Pêche au hareng au XIXème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/524ef4a5-peche-au-hareng-au-xixeme-siecle

Pêche au hareng au XIXème siècle

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.262 : manuel scolaire, édition de 1904 : LA PÊCHE DU HARENG. - Le hareng est un joli poisson glauque sur le dos et blanc sous le ventre. Chaque année, au mois de mars, les harengs descendent des mers du Nord par bancs immenses et voyagent le long de nos côtes. C'est alors que les pêcheurs vont jeter dans l'eau leurs grands filets qu'ils retirent chargés de harengs. Cette pêche est aussi importante que celle de la morue.

Porcherie dans la Bresse. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d8c6b-porcherie-dans-la-bresse

Porcherie dans la Bresse

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.97 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Gravure extraite du "Tour de la France par deux Enfants (G. Bruno)" UNE PORCHERIE DANS LA BRESSE. - Quand le porc est d'une belle race, il donne de grands profits à l'éleveur. Les plus belles races de France sont celles de Bresse, de Craon (Mayenne), la race augeronne (Normandie), la race périgourdine et la race pyrénéenne. La race commune, trop répandue, est tardive et d'un mauvais rapport.

Porte des anglais à Sore. Source : http://data.abuledu.org/URI/5074afc6-porte-des-anglais-a-sore

Porte des anglais à Sore

Porte de ville dite des anglais à Sore, dans le département français des Landes : remplissages en garluche. Datée de la 2e moitié du XIIIe siècle, elle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1992. Il existait deux autres portes de ce type à Sore qui ont aujourd'hui disparu, l'une à l'est du plateau, l'autre en face de l'hospice. Celle-ci est en face du moulin à eau. Sur sa clef de voûte est sculpté un chrisme. Notice de la base Mérimée : "Témoin de la ville médiévale qui fut une des forteresses des Seigneurs d'Albret. Vers 1270-1280, Amanieu VII d'Albret semble avoir entrepris une vaste campagne de rénovation de plusieurs forteresses, dont celle de Sore. Cette porte est le dernier vestige encore debout de ces fortifications. L'ouvrage possédait peut-être des éléments défensifs couronnant son sommet. Du côté sud vers le nord, en pénétrant dans la ville, la porte présente un grand arc en anse de panier puis un arc brisé surbaissé, plus étroit et plus bas, en avant duquel subsiste l'emplacement de la herse qui renforçait l'entrée. Sur le côté nord se remarquent les traces d'une tourelle qui renfermait un escalier à vis. Sur le côté sud, deux trous d'assommoir sont percés dans la voûte de l'arc, en avant de la herse. L'enceinte elle-même était en terre, faute de pierres à proximité."

Schéma de grand-voile. Source : http://data.abuledu.org/URI/52617902-schema-de-grand-voile

Schéma de grand-voile

Une voile est caractérisée principalement par sa forme, son grammage et le(s) matériau(x) dont elle est composée.Les trois angles de la voile (sur une voile à forme triangulaire) ont une appellation spécifique : 1) Le point de drisse désigne l'angle situé au sommet de la voile une fois celle-ci hissée : c'est l'endroit où la drisse est frappée. 10) Le point d'amure désigne l'angle attaché au point fixe du bateau : lorsque la voile est en position, le point d'amure est sur l'avant du bateau. 12) Le point d'écoute désigne l'angle de la voile auquel est frappée l'écoute (foc) ou non loin duquel est passée l'écoute (grand-voile). Chacune des extrémités de la voile reçoit un renfort (3) constitué de plusieurs épaisseurs de tissus cousues ensemble parfois renforcées par une structure rigide. La têtière (3) est la partie renforcée de l'extrémité supérieure de la voile. Un œillet situé à chacun des angles permet de fixer la voile au gréement. Les côtés d'une voile triangulaire sont : la bordure (11), encore appelée l'envergure, car souvent reliée à une vergue (ici la bôme) est le côté de la voile parallèle au pont : c'est le bas de la voile lorsque celle-ci est hissée ; le guindant (6) est le côté de la voile solidaire de l'étai (foc) ou du mât (grand-voile) ; la chute (5) est le côté de la voile situé vers l'arrière, toujours libre : sa tension est réglée par un nerf de chute (8). Sur la grand-voile on trouve également 2 à 3 bandes de ris (9) - zones horizontales en partie renforcées et comportant des œillets aux extrémités qui sont utilisées pour réduire la surface de la grand-voile lorsque le vent forcit (prise de ris). Une voile est généralement composée de laizes (7) bandes de tissus cousues, découpées de manière à répartir l'effort en faisant éventuellement varier le grammage et positionner le creux de la voile (une voile n'est pas plate sauf s'il s'agit d'une voile de tempête comme le tourmentin). La chute des grand-voiles modernes est arrondie : c'est le rond de chute qui est autorisé par 3 à 4 lattes (4). Sur les voiliers très rapides, la voile peut aussi être complètement lattée, la tension des dites lattes permettant d'obtenir très exactement le profil souhaité. Le guindant de la grand-voile est rendu solidaire du mât soit grâce à des coulisseaux (2) fixés à la voile et passés dans la gorge du mât soit grâce à une ralingue (c’est-à-dire un cordage cousu le long de la voile). La bordure de la grand-voile est également tenue par une ralingue ou un/des coulisseau(x) passée dans la gorge de la bôme.

Siège d'un château en 1590. Source : http://data.abuledu.org/URI/532e92d2-siege-d-un-chateau-en-1590

Siège d'un château en 1590

Siège du château de Horst à Rhode-Saint-Pierre dans le Brabant flamand en Belgique (3220 Holsbeek) par Frans Hogenberg (1540–1590) : "La partie la plus ancienne est bien certainement cette grande tour dorée par le lichen… C'était la tour de refuge, le donjon. À ses barbacanes étroites et longues, à ses quatre gargouilles sculptées en forme de guivre, comme celles d'une cathédrale, aux traces de créneaux que vous apercevez sous le rebord du toit, vous reconnaissez le caractère purement militaire et féodal du XIIIe siècle. La vigie qui la surmonte, en forme de poivrière, est d'une époque postérieure. Là-bas, près de la porte d'entrée, les ruines de ces deux tours rondes qu'on nommait douves, parce qu'elles ressemblaient à des futailles, sont vraisemblablement contemporaines du donjon. Elles défendaient le pont-levis. Les autres bâtiments qui se replient en pentagone sont beaucoup moins anciens. Source : Eugène Gens, Ruines et Paysages de Belgique Bruxelles, A. Jamar, 1848.

Structure cristalline d'un lingot. Source : http://data.abuledu.org/URI/513e3fcb-structure-cristalline-d-un-lingot

Structure cristalline d'un lingot

Morphologie cristalline typique d'un lingot : structure colonnaire à l'extérieur, puis structure dendritique, et structure équiaxe au cœur, avec une retassure sur le dessus — le profil du moule est normalement trapézoïdal, afin de pouvoir démouler le lingot. Un lingot résulte d'une coulée dans un moule globalement parallélépipédique ; en général, il s'agit d'une pyramide tronquée à base rectangulaire afin de pouvoir démouler le lingot. Le refroidissement se fait par l'extérieur ; en conséquence, il se crée un gradient de température : le cœur du liquide est plus chaud que les bords. La solidification commence donc par les bords et se termine par le centre. Il en résulte en général une structure typique en trois « couches » : structure dite « colonnaire » au bord, suivie d'une structure dendritique, puis au cœur d'une structure équiaxe. Le métal diminuant de volume lors de la solidification, le haut du lingot, qui est à l'air libre, présente en général un creux appelé « retassure ». Si le métal a été mal dégazé, il va présenter en surface des « criques » (sorte de sillons ressemblant à des fissures) et des pores à l'intérieur. Cependant, cette structure n'est pas systématique ; cela dépend grandement de la vitesse de solidification, de la direction de solidification (on peut volontairement isoler certaines parties du moule pour avoir une solidification dirigée) et de l'ajout éventuel de floculant.

Super-réfraction de radar météorologique. Source : http://data.abuledu.org/URI/5232e4e2-superrefraction-de-radar-meteorologique

Super-réfraction de radar météorologique

Effet de la super-réfraction dans une atmosphère non standard sur le faisceau radar qui peut voir au-delà de l'horizon car le faisceau se recourbe vers le sol (ex. inversion de température) et qui peut noter des précipitations sous l'horizon. Il arrive souvent que des inversions de températures se produisent à bas niveau par refroidissement nocturne sous un ciel clair, ou en altitude par subsidence. Également, l'humidité peut être capturée près du sol et diminuer rapidement avec l'altitude dans une goutte froide sous un orage, en situation du passage d'air chaud sur de l'eau froide, ou dans une inversion de température. Ces différents cas changent la stratification de l'air. L'indice de réfraction diminue alors plus rapidement que la normale dans la couche en inversion de température ou d'humidité ce qui fait recourber le faisceau radar vers le bas. Si l'inversion est près du sol, le faisceau frappe celui-ci à une certaine distance du radar puis retourne vers ce dernier. Comme le traitement radar s'attend à un retour d'une certaine hauteur, il place erronément l'écho en altitude. Ce type de faux échos est facilement repérable, s'il n'y a pas de précipitations, en regardant une séquence d'images. On y voit dans certains endroits des échos très forts qui varient d'intensité dans le temps mais sans changer de place. De plus, il y a une très grande variation d'intensité entre points voisins. Comme cela se produit le plus souvent en inversion nocturne, le tout commence après le coucher du soleil et disparait au matin. L'extrême de ce phénomène se produit quand l'inversion est si prononcée (et sur une mince couche) que le faisceau radar devient piégé dans la couche comme dans un guide d'onde. Il rebondit plusieurs fois au sol avant de revenir au radar. Ceci crée des échos de propagation anormale en bandes concentriques multiples. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Radar_m%C3%A9t%C3%A9orologique

Taille-douce 01. Source : http://data.abuledu.org/URI/5120e6c0-taille-douce-01

Taille-douce 01

Taille-douce : première étape. Des creux sont créés sur la plaque (l'échelle des creux, souvent microscopiques, n'est pas représentative sur ce dessin schématique). De par l'importance de l'usage des supports de cuivre dans la taille douce, celle-ci se confond avec la chalcographie (gravure sur cuivre), bien que cette dernière technique puisse se pratiquer, par extension, sur d'autres plaques métalliques (zinc, laiton). La grande précision de dessin permise par cette technique l'a particulièrement destinée à la fabrication des billets de banque et des timbres-poste.

Tête de Gazelle Dama. Source : http://data.abuledu.org/URI/516c4a44-tete-de-gazelle-dama

Tête de Gazelle Dama

La Gazelle dama (Gazella dama, ou Nanger dama) est une espèce de gazelle africaine devenue rare et menacée. C'est la plus grande gazelle actuelle. Le cou et les pattes sont très allongés. Les cornes assez courtes sont en forme de S dirigé vers l’arrière. Celles des mâles sont en général plus longues et plus robustes que celles des femelles. La tête est de couleur blanche et les femelles présentent une raie noire en travers de l’œil. Le cou, roux, porte une tâche blanche bien visible. Elle se déplace vers la zone saharienne au moment de la saison des pluies, lorsque les pâturages sont abondants et de bonne qualité et redescend dans la zone sahélienne durant la saison sèche. Elle fréquente plutôt les zones de dunes fixes, les steppes et prairies à acacias. Elles s'amusent aussi au « stotting » ou « pronking », qui sont des rebonds, une discipline commune chez toutes les gazelles, plus ou moins développée selon les espèces. Elle fait des petits bonds, c'est un animal paisible. Ses prédateurs naturels, sont les léopards, et autrefois les guépards du Sahara et les lions de l'Atlas dans une moindre mesure.

Théorème de Thalès. Source : http://data.abuledu.org/URI/505ec70c-theoreme-de-thales

Théorème de Thalès

Mesure de la hauteur de la grande pyramide de Gizeh (théorème de Thalès). Anecdote rapportée dans Le Banquet des Sept Sages de Plutarque : Selon Diogène Laërce, le pharaon Amasis aurait dit que personne n'était en mesure de savoir quelle était la hauteur de la Grande Pyramide et Thalès aurait relevé le défi en calculant le rapport entre son ombre et celle d'un corps de référence, au moyen d'un gnomon ou d'un bâton : « Ainsi, vous, Thalès, le roi d'Égypte vous admire beaucoup, et, entre autres choses, il a été, au-delà de ce qu'on peut dire, ravi de la manière dont vous avez mesuré la pyramide sans le moindre embarras et sans avoir eu besoin d'aucun instrument. Après avoir dressé votre bâton à l'extrémité de l'ombre que projetait la pyramide, vous construisîtes deux triangles par la tangence d'un rayon, et vous démontrâtes qu'il y avait la même proportion entre la hauteur du bâton et la hauteur de la pyramide qu'entre la longueur des deux ombres. »

Théorie de la nutation. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b09ce2-theorie-de-la-nutation

Théorie de la nutation

Schéma du mouvement de l'axe d'une planète : R (vert) - Rotation, P - Précession (bleu), N - Nutation en oblique (rouge). S'applique à la Terre. La nutation est un balancement périodique de l'axe de rotation de la Terre autour de sa position moyenne, qui s'ajoute à la précession. Due à l'attraction conjuguée du Soleil et la Lune, la nutation se traduit par une oscillation de l'axe de rotation de la Terre pouvant aller jusqu'à 17,2" (secondes d'arc) avec une période de 18,6 ans, qui est égale à celle de la précession du nœud ascendant de l'orbite lunaire. Le pôle vrai dessine alors autour du pôle moyen une ellipse dont le grand axe mesurant 9,21" est dirigé vers le point vernal. Classiquement, la nutation est décomposée en deux composantes : Nutation en longitude, décrivant l'oscillation du point vernal vrai autour du point vernal moyen et Nutation en obliquité, décrivant l'oscillation de l'équateur vrai autour de l'équateur moyen.

Tour génoise des îles Finocchiarola. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d20594-tour-genoise-des-iles-finocchiarola

Tour génoise des îles Finocchiarola

Les îles Finocchiarola (en corse Finuchjarola) forment un archipel inhabité de la mer Tyrrhénienne. Elles se trouvent toutes proches de la côte nord-est du Cap Corse, sur la commune de Rogliano, entre la baie de Tamarone (au sud) et celle de Santa Maria (au nord), et sont constituées de trois îlots désertiques : A Terra, le plus proche de la côte (200 m) ; Mezzana, l'îlot central ; Finocchiarola, le plus grand, le plus haut et le plus au large des îlots (500 m), qui culmine à 27 m au niveau de la tour ruinée. En 1594, une tour littorale fut construite au point culminant du plus grand îlot. Elle était destinée à la défense du Cap corse sous l'occupation génoise et est aujourd'hui en état de ruine. Les deux îlots les plus au larges sont la propriété du Conservatoire du littoral aujourd'hui, et le troisième entre dans sa zone d'intervention. L'archipel fait partie de la Réserve naturelle des îles Finocchiarola depuis 1987. La réserve fut principalement mise en place pour la préservation du goéland d'Audouin, espèce endémique. Les îlots présentent une faune et une flore très particulière. Ils tirent d'ailleurs leur nom d'une plante caractéristique, le fenouil sauvage, finochju en corse.

Trois types de distribution de la population. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b7f4b2-trois-types-de-distribution-de-la-population

Trois types de distribution de la population

Les trois grands types de dispersion de la population. De haut en bas : la dispersion égale, la dispersion inégale et la dispersion insulaire. La distribution spatiale, en écologie, désigne l’arrangement spatial des organismes vivant dans leur milieu naturel. Elle peut aussi se définir comme la fluctuation spatiale de l’abondance des organismes dans leur aire de répartition1. Trois formes de dispersion sont généralement reconnues : égale, inégale et insulaire. La dispersion égale est celle où les organismes sont uniformément répartis dans l’espace. Les dispersions inégale et insulaire représentent les cas où les organismes ne sont pas uniformément répartis dans l’espace. La dispersion inégale donne une apparence d’arbitraire. Toutefois, les organismes sont très rarement dispersés arbitrairement dans un espace. Leur localisation est presque toujours étroitement influencée par divers facteurs biologiques et environnementaux. Dans la dispersion insulaire, les organismes forment des regroupements ou des îlots dans l’espace.

Une fourmi au microscope électronique. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b35443-une-fourmi-au-microscope-electronique

Une fourmi au microscope électronique

Image partielle d'une fourmi au microscope électronique à balayage. À la différence du MET, où le faisceau d'électrons à haute tension porte l'image de l'échantillon, le faisceau d'électrons du microscope électronique à balayage MEB (ou SEM en anglais) ne peut donner à aucun moment une image complète de l'échantillon. Le SEM produit des images par sondage de l'échantillon avec un faisceau d'électrons qui, concentré, est analysé sur une zone rectangulaire de l'échantillon ("raster scanning"). Sur chaque point sur l'échantillon le faisceau d'électrons incident perd de l'énergie. Cette perte d'énergie est convertie en autres formes, comme la chaleur, l'émission d'électrons secondaires de basse énergie, l'émission de lumière (cathodoluminescence) ou l'émission de rayons X . L'afficheur du SEM représente l'intensité variable de l'un de ces signaux dans l'image, dans une position correspondant à la position du faisceau sur l'échantillon lorsque le signal a été généré. Dans l'image de la fourmi de droite, l'image a été construite à partir des signaux produits par un détecteur d'électrons secondaires, le mode d'imagerie conventionnelle normal de la plupart des SEM. En règle générale, la résolution de l'image d'un SEM est d'environ un ordre de grandeur plus faible que celle d'un MET. Toutefois, parce que l'image du SEM repose sur les processus de surface plutôt que sur la transmission, il est en mesure de livrer des images d'objets de plusieurs centimètres avec une grande profondeur de champ, dépendant de la conception et du réglage de l'instrument, et il peut ainsi produire des images qui sont une bonne représentation en trois dimensions de la structure de l'échantillon.

Visite des Catacombes en 1860. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f543-visite-des-catacombes-en-1860

Visite des Catacombes en 1860

Visite des catacombes en 1860 : Un arrêt du Conseil d'État du 9 novembre 1785 décide la suppression du cimetière des Innocents avec évacuation des ossements, puis son réaménagement en marché public. Le nom de Catacombes est donné aux carrières aménagées, par analogie avec les anciennes nécropoles souterraines de Rome, même si les lieux n'ont jamais servi de sépulture directe et n'ont aucun caractère sacré. Durant toute son existence, plus de deux millions de parisiens sont inhumés au cimetière des Innocents. Dès leur création, les Catacombes suscitent la curiosité. En 1787, le premier visiteur, le comte d'Artois, futur Charles X, y descend en compagnie de dames de la Cour. L'année suivante, on mentionne la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. Mais il faut attendre 1806 pour que les premières visites publiques soient organisées ; celles-ci ne s'opèrent qu'à des dates irrégulières pour de rares privilégiés. C'est le successeur de Guillaumot, Louis-Étienne Héricart de Thury, alors responsable du service des carrières de la Ville de Paris, qui organise les premières visites régulières dès sa prise de fonction. Il fait tracer au plafond un trait noir, servant de fil d'Ariane aux visiteurs. En 1810 et 1811, il fait aménager l'ossuaire avec la réalisation d'alignements d'ossements décorés de motifs macabres ou artistiques, et placer des plaques portant des citations gravées dans la pierre, tirées de textes sacrés, littéraires, philosophiques ou poétiques célèbres, avec un goût propre au Premier Empire. Les ouvrages de consolidation sont transformés en monuments à la pompe funéraire. Par ailleurs, l'ossuaire est isolé du reste des carrières souterraines, donnant un aspect proche de celui qu'on observe au XXIe siècle. Héricart de Thury (1776-1854) publie en 1815 la "Description des Catacombes de Paris", qui devint la base sur laquelle toutes les études postérieures s'appuient.