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Nuage de mots clés

Dessins et plans | Photographie | Physique | Gravure | Niveau piézométrique | Météorologie | Niveau hydrostatique | Argile | Dix-neuvième siècle | Musique | Nappe phréatique | Piézomètres | Inventions | Blaise Pascal (1623-1662) | Lunettes | Géologie | Génie mécanique | Puits artésiens | Soupapes de sûreté | Cuisson à la cocotte minute | ...
Le digesteur du Denis Papin. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d71f68-le-digesteur-du-denis-papin

Le digesteur du Denis Papin

Le digesteur de Denis Papin (1647-1712?). Musée des Arts et Métiers. En 1679, Papin construit le Digesteur. C'est un cylindre de fonte très fort, sur lequel un couvercle est maintenu en pression grâce à des vis, et dans lequel on met un peu d'eau, avant de le placer sur le feu. L'eau se change en vapeur, puis la pression et la température montent, jusqu'à atteindre la valeur de la pression fixée par la soupape de sûreté. Celle-ci, installée sur le couvercle, permet d'éviter une explosion. C'est donc un appareil qui possède les attributs principaux de la chaudière. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Papin.

Les quatre états de la matière. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cd996c-les-quatre-etats-de-la-matiere

Les quatre états de la matière

Graphique des relations des quatre états de la matière, terminologie des changements d'état. En thermodynamique, un changement d'état est une transition de phase lors du passage d'un état de la matière à un autre. Les trois principaux états de la matière sont : solide, liquide, gaz. On distingue également un quatrième état, celui de plasma. La thermodynamique attribue un terme spécifique à chaque changement d'état. Les paramètres fixant le changement d'état d'un corps pur sont la pression et la température. À pression atmosphérique, l'eau est solide pour une température inférieure à 0 °C, liquide pour une température comprise entre 0 °C et 100 °C, et à l'état de gaz pour des températures supérieures. À pression plus faible, le changement d'état se produit pour des températures plus basses. Ainsi, l'eau bout à une température inférieure à 100 °C en montagne car la pression diminue avec l'altitude.

Méandre de rivière. Source : http://data.abuledu.org/URI/506caada-meandre-de-riviere

Méandre de rivière

Formation de méandres. Un méandre est une sinuosité très prononcée du cours d'un fleuve ou rivière qui se produit naturellement lorsque le courant est suffisant pour éroder les berges. Une sinuosité naturelle est accentuée par la force centrifuge qui exerce une pression sur la partie extérieure de la courbe. Cela suppose donc un débit ou une pente assez importants.

Monocle. Source : http://data.abuledu.org/URI/515d94e1-monocle

Monocle

Un monocle est un unique verre de lunette circulaire entouré d'une bague (en corne ou en métal) ou non cerclé, maintenu par simple pression entre l'arcade sourcilière et le haut de la pommette. Il est souvent associé à une chaîne reliée aux habits du porteur permettant de ne pas le perdre et de le ranger dans une poche ; il sert à corriger les problèmes de vue, mais est aujourd'hui obsolète.

Montgolfière. Source : http://data.abuledu.org/URI/51605a54-montgolfiere

Montgolfière

Montgolfière : les montgolfières exploitent d'une part le principe d'Archimède et d'autre part la caractéristique des gaz d'avoir leur produit (pression x volume) égal à leur produit (constante x température). Ce deuxième principe est décrit par l'équation d'état des gaz parfaits. La poussée d'Archimède est la force reçue d'un corps plongé dans un gaz égale au poids du volume déplacé de ce gaz. Sous l'action de la chaleur, l'air se dilate. Sa masse volumique diminue : donc, à pression constante, l'air chaud prend plus de place pour le même poids, ou pèse moins lourd pour le même volume que l'air froid. On peut vérifier ce phénomène, dans une pièce calme, en plaçant un thermomètre au sol et un autre au plafond. On constate ainsi qu'il y a une légère différence de température et que l'air au plafond est plus chaud que l'air au sol.

Mur à colombage en torchis. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a201d7-mur-a-colombage-en-torchis

Mur à colombage en torchis

Traditionnellement, le torchis, un mélange d’eau, d’argile et de fibres naturelles (paille, foin, crin de chevaux…), vient se liaisonner par enrobage aux clayonnages ou par pression aux lattis des pans de murs ou cloisons des bâtiments à ossature bois (habitations, fermes, grange, écuries, étables, porcheries, poulaillers, pigeonnier…).

Oeufs de saumon. Source : http://data.abuledu.org/URI/5190e99e-oeufs-de-saumon

Oeufs de saumon

Oeufs de saumon à différentes étapes de développement. Les œufs (parfois appelés caviar rouge) font environ 5 mm de diamètre. Ils servent à la reproduction des saumons, sont vendus tels quels ou servent d’ingrédient alimentaire ou cosmétique. Les œufs sont extraits des saumons sauvages pêchés au filet ; on peut aussi les extraire (par pression du ventre) de la femelle sans tuer l’animal.

Orage de grêle. Source : http://data.abuledu.org/URI/52349bd5-orage-de-grele

Orage de grêle

Coupe verticale d'un orage de grêle avec l'air entrant soulevé en altitude et formant les grêlons. Dès qu'une goutte gèle dans les niveaux supérieurs de la troposphère (couche inférieure de l'atmosphère terrestre) où la température est inférieure à -10 °C, elle devient un tel noyau de congélation qui peut commencer le grêlon. L'embryon se retrouve alors entouré de vapeur d'eau et de gouttes restées liquides, la surfusion pouvant exister jusqu'à une température de -39 °C. Comme la pression de vapeur de saturation de la glace est moindre que celle de l'eau à ces températures, la vapeur d'eau contenue dans l'air en ascension rapide va se condenser en priorité sur les noyaux de glace. Les grêlons croîtront donc plus rapidement que les gouttes de pluie dans une atmosphère humide comme celle de l'orage. De plus, les embryons de grêle cannibalisent la vapeur d'eau des gouttes surfondues dans leur entourage. En effet, à la surface des gouttes il y a toujours un échange de vapeur d'eau avec l'air environnant et le grêlon semble attirer les molécules d'eau vers lui parce qu'il leur est plus facile de s'y condenser que sur la goutte (Effet Bergeron). Finalement, les gouttes de pluie qui entrent en contact avec les grêlons, gèlent instantanément sur sa surface.

Pictogramme de gaz sous pression. Source : http://data.abuledu.org/URI/52055db0-pictogramme-de-gaz-sous-pression

Pictogramme de gaz sous pression

Pictogramme international (GHS) de gaz sous pression en bouteille.

Piézomètre. Source : http://data.abuledu.org/URI/509fe025-piezometre

Piézomètre

Piézomètre, destiné à surveiller le niveau de la nappe, et éventuellement sa qualité physico-chimique ou biologique, dans la Zone de l'Union, non loin du Canal de Roubaix sur une friche industrielle (en cours de réhabilitation et transformation en écoquartier). Un piézomètre (du grec ancien piezein, « presser ») mesure la pression des liquides.

Piézomètres et Rabattement de nappe. Source : http://data.abuledu.org/URI/509fe168-piezometres-et-rabattement-de-nappe

Piézomètres et Rabattement de nappe

Trois piézomètres posés à une certaine distance d'un forage actif (pompage d'eau de la nappe phréatique libre) permettent de mesurer l'importance du rabattement de nappe. En rouge, le déficit par rapport au niveau théorique dit "niveau piézométrique 0", ici figuré par le pointillé bleu horizontal, correspondant au plafond théorique de la nappe. Les piézomètres « ouverts » sont de simples tubes, qui permettent depuis la surface d'accéder à l'eau d'une nappe phréatique. Ils permettent d'en relever le niveau piézométrique à l'aide d'une sonde (poids ou contacteur électrique). Il existe des systèmes plus sophistiqués utilisant un capteur de pression en bout de tube.

Pomme de cajou et sa noix 3. Source : http://data.abuledu.org/URI/5209ec60-pomme-de-cajou-et-sa-noix-3

Pomme de cajou et sa noix 3

Pomme de cajou et sa noix 3. Facilement périssable, la pomme de cajou n'est pas souvent consommée telle quelle et trouve ses principales utilisations dans : 1) jus de fruit de couleur jaune clair et trouble, obtenu par pression ou broyage de la pomme dans un mixeur puis filtré au travers d'un tamis pour en retenir la chair filandreuse. Au Brésil, dans l'État du Piaui, un autre type de jus de fruit intégral de couleur ambrée, sans addition de sucre et clarifié par filtration est commercialisé sous le nom de cajuína ; 2) pulpe, comme de nombreux autres fruits, la pulpe de la pomme est commercialisée au Brésil sous forme surgelée en sachets de 100 grammes en moyenne destinée à la préparation de pâtisseries ou, après addition d'eau et passage dans un mixeur, de jus de fruit ; 3) confiture ; 4) cocktail, utilisée au Brésil dans la préparation de la caipirinha en remplacement du citron vert, prenant de ce fait le nom de caipifruta qui désigne une caipirinha élaborée avec un fruit autre que la lime ; 5) liqueur, utilisée en Inde dans la préparation du fenny, une boisson alcoolisée originaire de Goa, ainsi qu'en Afrique de l'Ouest où l'on fait un vin appelé "cadjou".

Pompe à vin à piston. Source : http://data.abuledu.org/URI/5310794c-pompe-a-vin-a-piston

Pompe à vin à piston

Pompe à vin à piston. Ce type de pompe utilise un piston coulissant de manière étanche dans un cylindre pour repousser un fluide, admis précédemment dans le cylindre par l'intermédiaire d'un clapet, d'une soupape ou d'une lumière, grâce à l'aspiration provoquée par le recul du piston. Les performances sont élevées : pression de plusieurs milliers de bar, notamment pour le découpage jet d'eau ; débit jusqu'à 500 litres/min ; rendement > 0,951. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pompe.

Portrait de Benjamin Franklin en 1767. Source : http://data.abuledu.org/URI/537a0612-benjamin-franklin

Portrait de Benjamin Franklin en 1767

Portrait de Benjamin Franklin en 1767 par David Martin (1737–1797). Benjamin Franklin (1706-1790), philosophe, physicien, publiciste. - Homme d'État. - Imprimeur. - Auteur de dessins. - Membre associé de l'Académie des sciences (élu en 1772 et en 1785). Traduction de notes tirées de "Art in the White House, A Nation's Pride" (L'art de la maison Blanche : la fierté d'une nation) par Kloss, William et coll : Le portrait de Benjamin Franklin a été commandé par Robert Alexander, de la firme William Alexander & Sons, à Édimbourg. L'impressionant document couvert de scellés que tient Franklin dans le portrait n'est pas un traité ni un délibéré du parlement, mais un acte notarié produit par le commanditaire...! Les autres livres suggèrent la culture nécéssaire au jugement d'un homme sage. Le buste de Newton, dont le regard est directement tourné vers Franklin, évoque l'un des sommets de la raison anglaise. Ce portrait est fermement ancré dans la pensée des lumières. La pression du pouce sur le menton exprime la pression de la pensée concentrée, et le reflet des lunettes de Franklin sur sa pommette renforce cet effet. Pour cette raison, ce portrait a parfois été appellé "Le portrait au pouce". Source : The White House Historical Association.

Presse à balancier de 1831. Source : http://data.abuledu.org/URI/538efc65-presse-a-balancier-de-1831

Presse à balancier de 1831

Presse à balancier de 1831 en fer, bronze et acier, installée à l'hôtel des monnaies royal de Madrid en 1832. Invention de 1803 par Philippe Gengembre (1764-1838), fabriquée en 1831 par J.F. Saulnier d'après les inscriptions. Ce modèle porte le nom d'Austerlitz parce que les premières presses ont été fabriquées en fondant les canons russes capturés après cette bataille. Hauteur 77cm, Largeur 40cm. Lieu de conservation : Musée archéologique de Madrid. La frappe au balancier ou frappe au moulin est une technique utilisée pour frapper les monnaies par pression, inventée au XVIe siècle : le balancier se présentait comme une presse agissant par percussion du flan par les coins au moyen d'un arbre posé sur un socle, portant une vis et muni de deux bras d'acier, qui étaient prolongés par de lourdes boules de plomb et actionnés par 8 à 12 hommes au moyen de courroies attachées à des anneaux à l'extrémité des barres. La vis portait le coin mobile qui venait frapper le flan posé sur le coin fixe. Les équipes se relayaient tous les quarts d'heure tant le travail était pénible et fatigant. Le rendement du procédé était de 30 monnaies à la minute. Le procédé a permis la fabrication des monnaies françaises entre 1640 et 1830 environ, avant d'être remplacé par la frappe au levier. Il a produit les plus beaux documents de la numismatique française : en particulier les louis d'or et les écus et divisionnaires d'argent de Jean Warin et Isaac Briot produits entre 1640 et 1645. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Frappe_au_balancier

Principe de Pascal appliqué à un tonneau. Source : http://data.abuledu.org/URI/51db5e35-principe-de-pascal-applique-a-un-tonneau

Principe de Pascal appliqué à un tonneau

Principe de Pascal : éclatement d'un tonneau sous la pression d'une colonne d'eau.

Principe de Pascal en hydrostatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/509fe717-principe-de-pascal-en-hydrostatique

Principe de Pascal en hydrostatique

Éclatement d'un tonneau sous la pression d'une colonne d'eau : Expérimentalement, on constate que la pression dans l'eau ne dépend que de la profondeur et pas de la direction. En effet, si l'on prend une petite boîte rigide ouverte d'un côté et que l'on tend une membrane élastique, cette boîte enfermant de l'air à pression atmosphérique, et que l'on plonge cette boîte dans l'eau, la déformation de la membrane permet de visualiser la différence de pression entre l'air et l'eau, et celle-ci ne dépend que de la profondeur, pas de l'orientation de la boîte ni de sa position dans le plan horizontal. Cette relation entre la pression dans un fluide et la profondeur est connue sous le nom de principe de Pascal, et est à la base de l'hydrostatique.

Protocole de Kyoto de 2009. Source : http://data.abuledu.org/URI/506a2c1f-protocole-de-kyoto-de-2009

Protocole de Kyoto de 2009

Participation au protocole de Kyoto en 2011 : en vert, pays ayant ratifié le protocole ; en bleu, pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier ; en gris, pays encore non signataires. En 1997 (1er au 12 décembre), 3e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à Kyoto, au cours duquel a été établi le protocole de même nom. Jalon majeur dans l'émergence du concept de développement durable. L'idée d'un développement pouvant à la fois réduire les inégalités sociales et réduire la pression sur l'environnement a fait son chemin.

Puits artésien. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d4e13a-puits-artesien

Puits artésien

Puits classique à gauche, et puits artésien à droite : niveau piézométrique, alluvions, couche étanche (argile), couche aquifère (calcaire). L'artésianisme se produit lorsque la configuration particulière de la géologie d'un lieu et sa topographie provoquent une telle mise en pression de l'aquifère que la ligne piézométrique « sort » du sol. On désigne parfois à tort par « puits artésien » un puits foré dans une nappe sous pression, même si elle n'est pas jaillissante mais simplement captive.

Quatre échantillons de feutre. Source : http://data.abuledu.org/URI/51019876-quatre-echantillons-de-feutre

Quatre échantillons de feutre

Le feutre est une étoffe faite de poils d'animaux agglomérés ensemble par pression et ébouillantage. Dès la préhistoire, les nomades d'Asie centrale, Azerbaïdjan, Iran, Mongolie, Pakistan, fabriquaient leurs vêtements eux-mêmes, bottes et chapeaux mais aussi leurs tapis et leurs tentes (les yourtes) en feutre. Pour ce faire, ils utilisaient des poils de chèvre, de mouton, de chameau mais aussi d'autres animaux (ours, castors, etc.) ou même simplement des cheveux. Bien que connaissant parfaitement l’art du tissage (voir leurs magnifiques tapis au point noué), ils trouvaient que le feutre, isolant phonique et thermique, imperméable, facile à fabriquer, était bien plus durable.

Réacteur nucléaire à eau bouillante. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cb6a5f-reacteur-nucleaire-a-eau-bouillante

Réacteur nucléaire à eau bouillante

Réacteur nucléaire à eau bouillante : 1 Cuve du réacteur, 2 Élément de combustible nucléaire, 3 Barres de contrôle, 4 Pompes de circulation, 5 Moteurs des barres de contrôle, 6 Vapeur, 7 Eau d'alimentation, 8 Turbine haute pression, 9 Turbine basse pression, 10 Génératrice, 11 Excitatrice, 12 Condenseur, 13 Eau froide, 14 Pré-réchauffeur, 15 Pompe à eau d'alimentation, 16 Pompe à eau froide, 17 Enceinte (ou caisson) en béton, 18 Raccordement au réseau électrique.

Réservoir de gaz liquéfié. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cc448e-reservoir-de-gaz-liquefie

Réservoir de gaz liquéfié

Réservoir de gaz liquéfié : dans le réservoir, le gaz liquéfié est surmonté d'un ciel gazeux sous pression. Lorsque l'on comprime un gaz, à partir d'une certaine pression, il se transforme en liquide ; cette propriété permet de stocker de grandes quantités de gaz dans des réservoirs : butane, propane, GPL (gaz de pétrole liquéfié)… On a au-dessus du liquide un « ciel gazeux » (la plus grande partie du produit est liquide, une petite partie est gazeuse et occupe le volume restant). Lorsque l'on soutire du gaz du réservoir, le liquide bout (à température ambiante) et la vapeur ainsi produite vient compenser le volume retiré ; c'est le fonctionnement normal.

Schéma de dépression. Source : http://data.abuledu.org/URI/5236e2f8-schema-de-depression

Schéma de dépression

Schéma d'une dépression avec ses fronts. 04:00, 6 Mars 2007 (UTC). Carte météorologique de la pression de surface avec en noir les lignes de pression égale : les isobares.

Schéma de formation des roches. Source : http://data.abuledu.org/URI/51439719-schema-de-formation-des-roches

Schéma de formation des roches

Schéma de la formation des roches : roche sédimentaire, magma, roche magmatique, roche métamorphique : 1- Érosion, transport, diagénèse ; 2- Fusion ; 3- Pression température ; 4- Refroidissement.

Schistosité des roches. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a2977d-schistosite-des-roches

Schistosité des roches

La schistosité décrit une famille de plans sub-parallèles et régulièrement espacés selon lesquels certaines roches se débitent (ou se clivent) facilement en feuillets plus ou moins épais. Cette particularité est le propre de roches à granulométrie plus ou moins fine ou argileuse, dont elle marque l'aplatissement. A : plan de stratification ; B : schistosité espacée (crénulation, fracture) ; C : foliation diégénétique ; D : schistosité continue (de flux).

Sécheur d'air comprimé frigorifique. Source : http://data.abuledu.org/URI/5425dca9-secheur-d-air-comprime-frigorifique

Sécheur d'air comprimé frigorifique

Ce type de sécheur consiste à refroidir l'air comprimé à une température inférieure à son point de rosée à l'aide d'un échangeur de chaleur raccordé à un groupe frigorifique conventionnel (compresseur-condenseur-évaporateur) ce qui provoque de la condensation de l'humidité qu'il contient. L'eau liquide ainsi formée est récupérée par un séparateur d'eau, tandis que l'air comprimé asséché est dirigé vers le réseau. Généralement, un échangeur air-air réchauffe l'air en sortie de sécheur pour éviter toute condensation sur les canalisations d'air comprimé. Le point de rosée sous pression obtenu est de l'ordre de 3 °C. Le point de rosée de l'air ainsi séché détendu à la pression atmosphérique est de l'ordre de −20 °C. Un point de rosée de 3 °C constitue un maximum sous peine de voir l'échangeur se boucher par givrage. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9cheur_d%27air

Silice cristalline. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a2e7eb-silice-cristalline

Silice cristalline

Modèle moléculaire d'une silice cristalline (atomes O en rouge, atomes Si en gris) : dioxyde de silicium (quartz β). La silice cristallise sous plusieurs formes minérales en fonction de la température et de la pression de cristallisation. La silice est la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la composition de nombreux minéraux. La silice existe à l'état libre sous différentes formes cristallines ou amorphes et à l'état combiné dans les silicates, les groupes SiO2 étant alors liés à d'autres atomes (Al : Aluminium, Fe : Fer, Mg : Magnésium, Ca : Calcium, Na : Sodium, K : Potassium...). Les silicates sont les constituants principaux du manteau et de l'écorce terrestre. La silice libre est également très abondante dans la nature, sous forme de quartz, de calcédoine et de terre de diatomée. La silice représente 60,6 % de la masse de la croûte terrestre continentale.

Sismomètre. Source : http://data.abuledu.org/URI/5093e571-sismometre

Sismomètre

Sismomètre exposé à l'Observatoire astronomique de Lick en Californie : sa situation offrait d'excellentes conditions d'observation grâce notamment à l'absence de pollution lumineuse, et au fait que le sommet du mont Hamilton se trouve presque toujours au-dessus du brouillard souvent présent dans la baie de San Francisco. Un sismomètre est constitué d'une masse très lourde placée sur une barre fixée à une de ses extrémités et qui pivote dans un plan horizontal (pour les deux sismomètres mesurant les composantes horizontales du déplacement) ou dans un plan vertical (pour le sismomètre mesurant la composante verticale). La masse est reliée au bâti par un ressort. Un aimant, fixé au bâti, entoure le bas du ressort, afin de stabiliser la masse après les secousses, et ainsi éviter que le sismographe n'enregistre des tremblements après la fin du séisme. La masse, en raison de son inertie, ne bouge pas alors que le bâti de l'appareil, fixé au sol, accompagne les mouvements du séisme. La plupart du temps, un sismographe est isolé du monde extérieur, pour éviter des perturbations dans les mesures (vent, pression atmosphérique).

Soucoupe plongeante de Cousteau. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e77b83-soucoupe-plongeante-de-cousteau

Soucoupe plongeante de Cousteau

La soucoupe plongeante de Cousteau : Lancement et récupération par la Calypso. Le SP-350 Denise est un petit sous-marin conçu pour abriter deux personnes et capable d'explorer des profondeurs allant jusqu'à 400 mètres pendant 4 heures. Il a été inventé par Jacques-Yves Cousteau et l'ingénieur Jean Mollard à l'Office français de recherches sous-marines (OFRS). Sa propulsion consiste en des jets d'eau dirigeables actionnés par des moteurs électriques, qui lui permettent de naviguer dans toutes les directions et de tourner autour de son axe vertical. Les membres d'équipage entrent dans le vaisseau par une écoutille située au-dessus de la coque et le dirigent allongés côte à côte sur des matelas, observant les alentours à travers des hublots inclinés qui leur permettent de s'approcher à quelques centimètres de leur objectif. Des lampes électriques sont prévues pour la plongée de nuit et pour fournir la lumière nécessaire à la photographie dans des profondeurs de travail extrêmes. Un bras manipulateur dirigé électriquement peut être installé à l'avant du vaisseau pour rendre des objets et les examiner à travers les hublots. La coque d'acier pressurisée, presque circulaire dans le plan horizontal, a deux mètres de diamètre et 1,43 mètre de haut. Elle peut résister à une pression de plus de 90 kg par centimètre carré, équivalente à une profondeur de presque 900 mètres, bien que les plongées n'excèdent jamais 300 mètres pour des raisons de sécurité. Bien que disposant d'une flottabilité positive, le SP-350 est lesté avec des ballasts qui lui confèrent une flottabilité négative, ballasts qui peuvent être éjectés en cas d'urgence. Pour corriger l'attitude de la coque, le pilote peut déplacer un ballast constitué d'une masse de mercure liquide. Si le vaisseau se trouve à moins de 100 mètres de la surface, l'équipage peut l'abandonner par l'écoutille supérieure, à condition d'être équipé d'un dispositif respiratoire d'urgence.

Soupape d'autocuiseur. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d71dc8-soupape-d-autocuiseur

Soupape d'autocuiseur

Principe du fonctionnement de la soupape d'un autocuiseur : Règle de Trouton. Le point d'ébullition de l'eau dépendant de la pression atmosphérique, l'augmentation de pression permet de faire monter la température de cuisson plus haut que 100 °C (122 °C). Une soupape de sécurité relâche la vapeur quand la pression dépasse 1,8 bar. Il faut alors diminuer l'intensité du feu et commencer le décompte du temps de cuisson. Frederick Thomas Trouton (1863-1922) en 1884 a constaté la croissance régulière de l'enthalpie de vaporisation des liquides purs en fonction de leur température d'ébullition. L'entropie de vaporisation qui s'en déduit est à peu près constante et, sauf exception, égale à 10,5 R ou 87 J.K-1.mol-1. Ce résultat empirique constitue la règle de Trouton, simplification de la formule de Clapeyron. On relève de nombreux accidents causés par l'ouverture d'anciens modèles d'autocuiseur restés sous pression. Ceci peut se produire après obstruction de la soupape et provoquer de graves brûlures. Les autocuiseurs modernes sont pourvus d'un mécanisme de sécurité qui empêche l'ouverture du couvercle tant que le récipient est sous pression. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Autocuiseur.

Source artésienne de Blâme en Dordogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/509fca90-source-artesienne-de-blame-en-dordogne

Source artésienne de Blâme en Dordogne

Source artésienne du Blâme (après une période de plusieurs jours de fortes pluies), puits de Bontemps, Brouchaud, Dordogne. L'artésianisme se produit lorsque la configuration particulière de la géologie d'un lieu et sa topographie provoquent une telle mise en pression de l'aquifère que la ligne piézométrique « sort » du sol.

Structure interne de Pluton. Source : http://data.abuledu.org/URI/50ac1289-structure-interne-de-pluton

Structure interne de Pluton

Structure interne hypothétique de Pluton : 1 - Azote gelé ; 2 - Glace d'eau ; 3 - Noyau rocheux. La composition interne de Pluton est pour l'instant inconnue. S'il y a eu différenciation planétaire, il pourrait y avoir un noyau rocheux. Si l'on accorde à Pluton une densité de 2, valeur approximative, la densité voisine de 1 des glaces détectées en surface doit être compensée par une masse rocheuse, de densité de l'ordre de 4 ou 5, en proportion égale aux glaces d'eau et d'éléments volatils (azote, méthane, oxyde de carbone). Ces roches pourraient affleurer à la surface sans être visibles car dépourvues de signatures spectrales caractéristiques, ou bien être recouvertes d'un manteau de glaces. Avec une teneur en glace d'eau de l'ordre de 50 % ou plus pour la masse de Pluton, la présence en profondeur d'eau liquide sous l'effet de la haute pression est envisageable dans les couches profondes, coexistant avec de la glace sous haute pression. L'UAI, lors de son 26e congrès tenu le 24 août 2006 en République tchèque, a décidé au terme d'une semaine de débats de compléter la définition de planète, disant qu'une planète élimine de son voisinage tous les objets ayant une taille qui lui soit comparable. Ce qui n'est pas le cas de Pluton, qui partage son espace avec d'autres objets transneptuniens et qui est reclassé en planète naine. Le "Minor Planet Center" lui attribua le 7 septembre 2006 le numéro d'objet mineur 134340.

Table de violon sous presse. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c76b43-table-de-violon-sous-presse

Table de violon sous presse

À cause d'une mauvaise conception du chevalet, d'une épaisseur trop faible de la table ou de défauts de l'âme ou de la barre, la forme de la voûte de la table peut être altérée. Le principe de la réparation consiste alors à mettre sous une presse et dans l'ordre suivant : un moule correctif, ayant exactement la forme à donner à la table ; une feuille de papier frottée de savon sec, ce qui évite que sous la pression le vernis ne fasse corps avec le moule ; la table déformée, imbibée d'eau dans les zones les plus atteintes pour lui donner plus de souplesse ; une seconde feuille de papier ; un sac de sable chaud ; une pièce de bois pour appuyer uniformément sur le sac. L'ensemble est laissé ainsi vingt-quatre heures, sans trop serrer pour éviter que les fibres de la table ne soient compressées.

Technique du coussin d'air aérostatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/53a2b33a-technique-du-coussin-d-air-aerostatique

Technique du coussin d'air aérostatique

Schéma numéroté de la technique du coussin d'air : 1) Hélices propulsives ; 2) Air ; 3) Compresseur ; 4) Jupe souple. Le coussin d'air est une technique de sustentation utilisée dans les domaines du transport et de la manutention pour maintenir en sustentation des véhicules ou des charges sans contact avec le sol (ou une autre surface suffisamment plane, comme l'eau ou la glace) au moyen d'une couche d'air sous pression. Cette couche d'air est confinée sous le plancher du véhicule et en périphérie par des jupes souples ou rigides. Dans ce schéma, il ne faut pas comprendre qu'il y ait une liaison mécanique entre le compresseur et l'hélice. Les deux fonctions (portance aérostatique et propulsion) sont le plus souvent assurées par des moteurs séparés. Cette technique fut découverte et brevetée par l'ingénieur Louis Duthion en 1961. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coussin_d%27air

Télécommande de TV sans pile. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a94152-telecommande-de-tv-sans-pile

Télécommande de TV sans pile

Télécommande de TV sans pile, réalisée par Arveni sas pour Philips en 2011 : les piézoélectriques sont au cœur d'applications récentes visant à récupérer l'énergie présente dans notre environnement sous différentes formes ou effectuées par des mouvements quotidiens. Les premiers prototypes, dits microgénérateurs, sont apparus en 2006 (cf démonstrateur de sonnette de maison sans fil et sans pile de la société française Arveni s.a.s.). Ils récupèrent par exemple l'énergie mécanique fournie par la pression du doigt sur un bouton. L'électricité ainsi récupérée sert à alimenter un circuit radio, qui émet un message vers le récepteur. Il existe aussi des applications industrielles, comme les réseaux de capteurs sans fil où la source d'énergie est la vibration d'une machine par exemple. Les applications sont la maintenance préventive, la surveillance de santé des structures, ou le contrôle de processus.

Trajet en omnibus en 1828. Source : http://data.abuledu.org/URI/514edebd-trajet-en-omnibus-en-1828

Trajet en omnibus en 1828

Le trajet en omnibus en 1828, par Jean Ignace Isidore Gérard, mieux connu sous son pseudonyme de J. J. Grandville (1803-1847), célèbre pour ses illustrations de journaux comme "La Silhouette," "L'Artiste," "La Caricature," et "Le Charivari." Ce dessin illustre une pièce de musique de "Une Course d'Omnibus" de Charles Henri Plantade (1764-1839). Un omnibus (du latin omnibus, signifiant « pour tous ») est un véhicule à traction hippomobile inspiré des diligences et assurant un service de transport public. Un omnibus circule à des horaires déterminés sur des lignes fixes, ce qui le distingue des fiacres, ancêtres des taxis, qui, loués par une personne ou une famille, se rend à la destination choisie par ses clients. Par ailleurs, il circule sur la chaussée, sans être guidés par des rails, ce qui les distingue des tramways. Il n'a pas nécessairement de points d'arrêts fixes. Le mot « omnibus », d'où viennent « autobus » et « bus », est apparu en relation avec la ligne créée à Nantes en 1826, la première en France, au XIXe siècle. L'âge d'or des omnibus est cependant le XIXe siècle, lorsque les villes commencent à s'étendre sous la pression d'une forte croissance démographique et industrielle, l'amélioration de la voirie, et à une époque où la petite bourgeoisie, qui pouvait économiquement payer des places, se développe. Lorsque Stanislas Baudry (1777-1830) décide de créer le même service à Paris, il crée une nouvelle entreprise à qui il donne le nom d'Entreprise générale des omnibus (EGO) ; il y est associé avec d'autres hommes d'affaires (Boitard et Saint-Céran). Le 30 janvier 1828, l'EGO obtient du préfet de police de Paris, Louis-Maurice Debelleyme, l'autorisation d'exploiter une entreprise de « voitures destinées à transporter à bas prix les habitants de certains points de la ville à d'autres points également fixés et en suivant des itinéraires fixés par la ville », avec au plus cent voitures. Les omnibus de l'EGO, tractés par trois chevaux, comptent 14 places assises réparties en trois classes. Après une phase de succès, l'EGO subit une crise dès l'hiver 1830 et est mise en faillite.

Trois types d'étau. Source : http://data.abuledu.org/URI/52acca0e-trois-types-d-etau

Trois types d'étau

Trois types d'étau. A : Étau à agrafe (1 : Manette de serrage, 2 : Tête de la vis de serrage, 3: Sous-ensemble dit mâchoire mobile comportant le mors mobile, guidage complet en translation, un seul degré de liberté sur 4 ; 4 : Sous-ensemble dit mâchoire fixe, comportant le mors fixe ; 5 : Sous-ensemble de fixation au plan de travail, ici par agrafe, avec vis de pression : liaison complète temporaire. B : Étau de perceuse/fraiseuse. C : Étau manuel (sans sous-ensemble de fixation sur plan de travail). Les trois modèles dessinés utilisent le système vis-écrous, mais avec des différence de structure : l'organe manœuvré pour le serrage est la vis pour A et B, mais c'est l'écrou pour C ; le mors mobile est le mors le plus près de l'organe de manœuvre du serrage pour B et C, le plus éloigné pour A.

Turboréacteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c83ec3-turboreacteur

Turboréacteur

Schéma de turboréacteur d'avion typique (simple flux, simple corps). L'air est comprimé par les pales en entrant dans le réacteur, puis est mélangé avec le carburant qui brûle dans la chambre de combustion. Les gaz d'échappement donnent une forte poussée en avant et font tourner les turbines qui actionnent les pales de compression. Un turboréacteur fonctionne sur le principe d'action-réaction. La variation de vitesse de l'air entre l'entrée et la sortie du réacteur crée une quantité de mouvement (dénommée poussée) vers l'arrière du moteur qui, par réaction, — d'où le terme de moteur à réaction — engendre le déplacement du moteur, donc du véhicule sur lequel il est fixé, vers l'avant. Le turboréacteur fonctionne sur le principe des turbines à gaz. À l'admission, l'air est aspiré par la soufflante (le cas échéant) puis comprimé via un compresseur (dans tous les cas). Du kérosène est ensuite injecté puis mélangé avec l'air au niveau de la chambre de combustion puis enflammé, ce qui permet de fortement dilater les gaz. Ces derniers s'échappent du turboréacteur par la tuyère qui, en raison de sa section convergente, augmente la vitesse de l'air (suivant l'effet venturi) (l'écoulement étant maintenu subsonique au sein du réacteur). L'air passe au préalable par une turbine permettant d'entraîner le compresseur et les accessoires nécessaires au fonctionnement du réacteur ; le mouvement est auto-entretenu tant qu'il y a injection de carburant. En simplifiant, l'énergie de pression engendrée au sein du réacteur sera transformée en énergie cinétique en sortie, ce qui engendrera une forte poussée. À l'image des moteurs automobile, le turboréacteur réalise ainsi un cycle continu à quatre temps — admission, compression, combustion et détente/échappement — théoriquement décrit par le cycle de Brayton. Ce cycle est constitué d'une compression adiabatique réversible, d'une combustion isobare irréversible (le réacteur étant considéré comme un système ouvert), d'une détente adiabatique réversible et d'un refroidissement isobare réversible.

Vent catabatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/55473241-vent-catabatique

Vent catabatique

Schéma montrant l'interaction entre le gradient de pression et la gravité pour donner le Vent catabatique. Diverses conditions météorologiques sont nécessaires pour son déclenchement : une inversion de température en altitude et un faible gradient de pression possiblement accompagné d'une dépression en aval. Une fois le processus enclenché, la masse d'air froid s'accélère le long de la pente et la vitesse du vent peut être extrêmement élevée (plus de 300 km/h), nettement plus que le vent anabatique.

Vérin à simple et double effet. Source : http://data.abuledu.org/URI/52487893-verin-a-simple-et-double-effet

Vérin à simple et double effet

Schéma de fonctionnement de vérin à simple et à double effet. Figure A : Un vérin simple effet ne travaille que dans un sens (souvent, le sens de sortie de la tige). L'arrivée de la pression ne se fait que sur un seul orifice d'alimentation ce qui entraîne le piston dans un seul sens, son retour s'effectuant sous l'action d'un ressort ou d'une force extérieure (fréquent en hydraulique). L'utilisation d'un distributeur à une seule sortie est donc suffisante (distributeur 3/2) ou d'un clapet logique pour les débits plus importants. L'emploi de ces vérins reste limité aux faibles courses. Figure B : Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation et la pression est appliquée alternativement de chaque côté du piston ce qui entraîne son déplacement dans un sens puis dans l'autre. On vérifiera que le vérin ne sera pas soumis aux effets de multiplication de pression qui pourraient le faire éclater du côté de sa tige. Associé à une servovalve ou un distributeur à commande proportionnelle, ainsi qu'un capteur de position ou des capteurs de pression, le vérin devient alors un servo-vérin. Cet actionneur est utilisé dans tous les servo-mécanismes. Les vérins sont souvent équipés d'amortisseurs de fin-de-course qui évitent les chocs du piston.

Vielle à roue dite Hurdy Gurdy. Source : http://data.abuledu.org/URI/532c4c1b-hurdy-gurdy

Vielle à roue dite Hurdy Gurdy

Hurdy Gurdy, 1700 (Germanic National Museum, Nuremberg). La vielle à roue est un instrument à cordes frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roue est tournée avec une manivelle, pendant que la main gauche du musicien joue la mélodie sur un clavier. Deux cordes, appelées chanterelles, passent par le clavier ; leur longueur de vibration est changée par l'action des touches appelées sautereaux. Le sautereau est un élément du clavier de la vielle à roue qui comprend des tiges coulissantes pour chaque note. Les sautereaux sont fixés sur chaque tige par groupe de deux (deux cordes en chanterelles) et permettent, comme le doigt du violoniste, de déterminer la partie de corde vibrante. Après appui sur la tige du clavier, celle-ci est rejetée par la vibration des cordes, faisant ainsi reculer la paire de sautereaux. Un nombre variable de cordes, passant hors du clavier, émettent chacune un son, formant ainsi un accord continu : ce sont les bourdons (gros bourdon, petit bourdon, mouche et corde de chien ou trompette). Au-dessous des bourdons se trouvent parfois des cordes sympathiques qui donnent au ton un caractère plus doux. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vielle_%C3%A0_roue. Parmi les bourdons, une corde particulière donne cette caractéristique originale de la vielle qui est de pouvoir rythmer une mélodie. Cette corde ne passe pas sur un chevalet fixe, mais repose sur une petite pièce de bois appelée le « chien », elle-même maintenue sur la table d'harmonie par la pression de la corde. Lorsque cette corde vibre suffisamment, la pièce de bois vibre alors sur la table, et génère un son comparable à un grésillement. L'instrumentiste produit cette vibration par une frappe de la manivelle, que l'on appelle détaché ou « coup de poignet ».

Zourna d'Azerbaïdjan. Source : http://data.abuledu.org/URI/5347e5c1-zourna-azerbaidjan

Zourna d'Azerbaïdjan

Zourna, instrument de musique à vent d'Azerbaïdjan (Exposition Azerbaïdjan musée de Cognac novembre 2012). Elle est fabriquée en bois de mûrier, de buis ou d'abricotier ; elle se joue debout, souvent avec la technique du souffle continu. Elle a un registre d'une octave et demie, et l'accord est diatonique ; la justesse du jeu, d’autant plus problématique que la musique orientale utilise des quarts de ton, dépend beaucoup de la compétence du musicien. Celui-ci doit adapter constamment la hauteur des sons en faisant varier la pression du souffle et des lèvres sur les anches. Source : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Azerbaijani_folk_instrument_Zurna.JPG