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Dessins et plans, Paris (France), Géologie, Calcaire, Stratigraphie, Carrières souterraines (exploitations minières)
Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).
Gravure, Seizième siècle, Architecture -- Dessins et plans, Architecture de la Renaissance, Paris (France) -- Île de la Cité
Gravure de Jacques Ier Androuet du Cerceau (≈1515 - 1585). Intérieur de la Grand'Salle (construite directement au-dessus de l'actuelle Salle des Gens d'Armes) de l'ancien Palais royal de Paris (partie ouest de l'Île de la Cité). Gravure de Jacques Ier Androuet du Cerceau vers 1580 (cette salle serait par la suite rebâtie et deviendrait la Salle des Pas-Perdus du Palais de Justice). On peut voir la double nef voûtée de bois, portée par des piliers ornés des statues des rois.
Peinture, Dix-neuvième siècle, Paris (France) -- Palais-Royal, Louis-Léopold Boilly (1761-1845), Cafés littéraires et artistiques
Interieur d'un café, Galerie du Palais Royal 1786-1808, par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Le Café Lamblin est un café parisien, fondé en 1805, l'année de la bataille d'Austerlitz, par un ancien garçon de café de La Rotonde nommé Lemblin. À cette époque, il était situé au no 103 de la galerie de Chartres (de nos jours galerie Beaujolais) du Palais-Royal. Le nom du café a été orthographié par la suite tantôt Lamblin, tantôt Lemblin. Rendez-vous des femmes galantes et des bonapartistes dans la première moitié du XIXe siècle, il fut à partir de 1815 un foyer d'opposition pour les bonapartistes. Les demi-soldes de l'armée de l'Empereur venaient y raconter leurs souvenirs de la Guerre d'indépendance espagnole et de la campagne de Russie.
Dessins et plans, Canards, Dix-huitième siècle, Savants français, Automates, Jacques de Vaucanson (1709-1782), Modèles mécaniques
L'automate du canard mécanique de Jaques de Vaucanson (1738, France). Il commence par réparer les horloges et les montres de son quartier à Grenoble. Il tente de reproduire mécaniquement les principales fonctions de l’organisme humain, encouragé par les chirurgiens Claude-Nicolas Le Cat et François Quesnay qui souhaitent de cette façon mieux comprendre ces fonctions. À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Son deuxième automate est lui aussi un joueur de flûte et de tambourin, de taille humaine, habillé en berger provençal. Mais son instrument, un galoubet, est plus complexe à utiliser. Il construit ensuite son automate le plus sophistiqué : un canard digérateur, exposé en 1744 au Palais-Royal, qui peut manger et digérer, cancaner et simuler la nage.
Dessins et plans, Fonds de cartes, France, Henri II (roi d'Angleterre, 1133-1189), Douzième siècle, Grande-Bretagne (Angevins) (1154-1216), Grande-Bretagne (Plantagenêts) (1154-1399)
Carte de l'empire des Plantagenêt, dit empire angevin (Carpenter; "The Struggle for Mastery", p.xxi) : l'ensemble d'États s'étendant des confins anglo-écossais aux Pyrénées et de l'Irlande au Limousin et réunis au milieu du XIIe siècle par Henri II Plantagenêt. Carte légendée en anglais : Duché de Bretagne ; Duché de Normandie ; Anjou, Maine et Touraine ; Duché d'Aquitaine, Duché de Gascogne ; en bleu Domaine royal et vassaux du roi de France ; en jaune, Duché de Toulouse.
Dessins et plans, France, Cartes topographiques, Rambouillet (Yvelines), Rambouillet (Yvelines), Forêt de
Carte de la Forêt de Rambouillet : elle a été progressivement aménagée pour les chasses royales du XVIe au XVIIIe siècle. De cette époque datent la création du réseau de routes en étoile, la constitution d'un ensemble homogène et la plantation des futaies. La forêt de Rambouillet, qui a hérité de son passé royal de nombreux aménagements, est la deuxième des forêts d'Île-de-France par la fréquentation, après la forêt de Fontainebleau.
Dessins et plans, Géographie politique -- Cartes, Onzième siècle, Divisions politiques et administratives -- Cartes, Domaine royal
Carte de la France et du Domaine royal au début du XIème siècle.
Peinture, Peinture de paysages, Dix-neuvième siècle, Peintres anglais, Joseph Mallord William Turner (1775-1851), Aquarelle, Peintres paysagistes, Quatre-Cantons (Suisse), Lac des
Joseph Mallord William Turner (1775-1851), Le lac des quatre cantons, aquarelle, 1802. C'est en Angleterre, où l'enseignement de la peinture est moins encadré qu'en France, que l'aquarelle, par l'intermédiaire de la "Royal Watercolour Society", fondée en 1804 à Londres, acquiert une dimension nouvelle. Samuel Palmer, Richard Bonington, William Turner en sont ses principaux acteurs. La maison Winsor et Newton, célèbre fabrique d'aquarelles, est fondée en 1834.
Peinture, Histoire, Dix-septième siècle, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Armand Jean du Plessis Richelieu (cardinal duc de, 1585-1642), Frédéric Scalberge (1542-1640), Histoire de la médecine, Jardins de plantes médicinales
"Vue cavalière du Jardin du Roi", aquarelle de Frédéric Scalberge (1542-1640) : Source : Bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle. Publiée en frontispice de la "Description du Jardin royal des Plantes médicinales" par Guy de La Brosse, médecin ordinaire de Louis XIII et fondateur du Jardin des Plantes. Créé en 1635, le Jardin du roi présente dès le début le dessin général de l'actuel jardin. Il sera à la Révolution rebaptisé Jardin des plantes de Paris. C’est l’un des plus anciens organismes scientifiques officiels français puisqu’il a ouvert un siècle après le Collège royal (1530) mais avant l’Académie des sciences (1666) et l’Observatoire de Paris (1672). C’est dès 1633 que Guy de la Brosse (1586-1641), par son insistance auprès de Louis XIII dont il est le médecin, et grâce au soutien de Jean Héroard (1550-1628), et de Richelieu (1585-1642), obtient la création d’un jardin botanique à vocation médicale à Paris. Le roi acquiert un terrain dans ce que l'on appelle alors le faubourg St-Victor et de la Brosse commence les premiers travaux et ensemencements. Mais l’Édit qui l’instaure n’est publié qu’en 1635 et le jardin n’est officiellement inauguré qu’en 1640 sous le nom de Jardin royal des plantes médicinales. Le projet suscite de nombreuses oppositions notamment de la part de la faculté de médecine de l’Université de Paris qui y voit un concurrent à son propre enseignement, d’autant que les cours sont ouverts à tous et donnés non en latin, mais en français. Ce n’est pas la seule nouveauté : certains sujets, comme la circulation du sang, y sont enseignés alors qu’ils sont encore critiqués par la faculté. Des enseignants viennent de l’Université de Montpellier, grande rivale de l’Université de Paris. Pour apaiser un peu les tensions, Louis XIII décide d’autoriser l’enseignement mais ne permet pas au Jardin d’y dispenser de diplômes, et le Jardin ne comptera, à la Révolution, que trois postes de professeurs : botanique, anatomie et chimie.
Épouvantails, Peinture, Mois, Art médiéval, Paris (France) -- Palais du Louvre, Façons culturales, Manuscrits à enluminures, Herses, Semailles, France -- Moeurs et coutumes (1328-1600), Très riches heures du duc de Berry, Travaux des champs, Octobre
Le mois d'octobre dans les Très Riches Heures du Duc de Berry : la scène paysanne du premier plan représente les semailles. À droite, un homme sème à la volée. Des pies et des corneilles picorent les graines qui viennent d'être semées, à proximité d'un sac blanc et d'une gibecière. Derrière, un épouvantail en forme d'archer et des fils tendus, sur lesquels sont accrochés des plumes, sont destinés à éloigner les oiseaux. À gauche, un paysan à cheval passe la herse sur laquelle est posée une pierre qui permet aux dents de pénétrer plus profondément dans la terre. Il recouvre ainsi les grains qui viennent d'être semés. À l'arrière-plan, le peintre a représenté le Palais du Louvre. Du château au centre, on distingue, outre le donjon central qui accueillait alors le trésor royal, la façade orientale à droite, encadrée par la tour de la Taillerie et la tour de la Chapelle, et à gauche la façade méridionale, avec ses deux tours jumelées au centre. L'ensemble est entouré d'une enceinte ponctuée de trois tours et de deux bretèches, visibles ici. Sur la rive, des personnages conversent ou se promènent.
Gravure, France (Louis XIV) (1643-1715), Histoire, Dix-septième siècle, Allemand (langue), Vers alexandrin, Français (langue) -- Versification, Insoumission, Pardon (droit), Pardon judiciaire, Savoie -- 1416-1713 (Duché de Savoie), Soumission
Le pardon royal de Louis XIV en 1697 : "Les soumissions du Duc de Savoie à Louis XIV", à Cologne chez Pierre Marteau -- Mon Fère à vos genoux, confus, humilié, J'implore aujourd'hui votre grâce ; Avec vos ennemis, je me suis allié ; Pour m'être à ce point oublié, Ordonnez et réglez ce qu'il faut que je fasse. -- Un prince si petit ne saurait m'irriter, Non plus que nuire à ma couronne ; Avec plaisir pourtant je vous vois rétracter ; Et voulant bien vous exempter D'un juste châtiment, allez, je vous pardonne. (orthographe rectifiée).
Peinture, Peintres français, Blanc, Seizième siècle, Reines, Deuil, Marie Stuart (reine d'Écosse, 1542-1587), Deuil -- Coutumes, France -- 1559-1560 (François II)
Portrait de Marie Stuart (1542-1587) en dame blanche, portant le deuil de François II à partir de 1570, par François Clouet (1515–1572). Une ancienne tradition voulait que les reines de France portent le deuil de leur royal époux dans des vêtements blancs, ce qui leur valait le surnom de "reines blanches" ou de "dames blanches". Cet usage perdura jusqu’au XVIe siècle, au moins dans leur appellation. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dame_blanche_%28l%C3%A9gende%29
Photographie, Photographie de paysages, Seine (France. - cours d'eau), Orsay -- Collections d'art, Pont-Royal (Paris, France)
Le Musée d'Orsay et le Pont-Royal depuis la Passerelle Léopold Sédar Senghor à Paris.
Peinture, Rois et souverains, Trônes, Empereurs, Meubles royaux, Arts décoratifs, Napoléon Ier (empereur des Français, 1769-1821), Collections de costumes, Jean Auguste Dominique Ingres (1780–1867)
Napoléon Ier sur le trône impérial, 1806, Jean Auguste Dominique Ingres (1780–1867).
bois, Peinture, Noix (fruits du noyer), Plantes, Botanique -- Nomenclature, Ébénisterie, Huile de noix, Noyer commun
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. Le noyer commun, ou noyer royal (Juglans regia L.), est un arbre assez commun, originaire d'Eurasie, cultivé pour son bois recherché en ébénisterie et ses fruits, les noix, riches en huile. C'est le seul représentant subspontané en France de la famille des Juglandacées.
Planche botanique de l'Onagre bisannuelle (Oenothera biennis), Atlas des Plantes de France, 1901. Etymologie : du grec oinos (vin) et thêr (animaux sauvages) ; on disait que la racine d’onagre trempée dans du vin était apte à apprivoiser les animaux sauvages. Est aussi appelée communément "Belle de nuit", "Herbe aux ânes", "Primevère du Soir", ou bien "Jambon de Saint Antoine" et "Jambon du jardinier" car la racine une fois cuite ressemble à du jambon cuit. Les Anglais appellent l'onagre « King’s cure-all » ou panacée royale à cause de son efficacité contre les rhumes en faisant infuser 5 ml (1 c. à thé) de feuilles et de tiges finement hachées et séchées dans 250 ml (1 tasse) d’eau bouillante. Son huile est utilisée par l’industrie cosmétique.
Photographie, Métros -- Stations, Lecture, Panneaux à message variable, Horaires, Attente, Paris (France) -- Métro -- Ligne 7, Quartier du Palais-royal (Paris, France), Signalisation lumineuse
Panneau d'attente dans le métro un matin à 7h42, station Palais-Royal de la ligne 7 à Paris annonçant une attente de 10 minutes en direction d'Ivry et de 2 minutes en direction de Villejuif.
Dessins et plans, Musique imprimée, Partitions, Ah, vous dirai-je, Maman, Comptines françaises, Moules (mollusques), Paris (France) -- Palais-Royal, Partitions de piano
Partition musicale de trois comptines : "Pêche aux moules", "Palais-Royal" et "Ah! vous dirai-je, Maman."
Les artistes animaliers au Jardin des Plantes. Magazine « L'Illustration » du 7 août 1902. La ménagerie est le second plus ancien parc zoologique du monde. Elle fut créée en 1793 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, par le transfert des animaux de la ménagerie royale de Versailles et les ménageries privées et foraines. Lors de la commune de Paris, les animaux furent mangés par les Parisiens assiégés. Au cours de son histoire, elle a présenté d'innombrables espèces animales, dont la première girafe présentée en France (1827), des éléphants, des ours bruns et blancs, des phoques. Beaucoup de constructions, parfois sophistiquées pour l'époque, ont été édifiées à cet effet au XIXe et au début du XXe siècle, succédant aux enclos et cages sommaires du début.
Photographie, Afrique, Graines, Or, Chauves-souris, Pesage -- Instruments, Abrus precatorius, Akan (peuple d'Afrique), Ghana -- Antiquités, Ghana -- Ethnologie, Objets en or
Ce peson est un multiple du poids de la graine de pois rouge encore appelé haricot paternoster (Abrus precatorius, 0.14 à 0,19 g) qui servait de référence pour tout pesage. L'or était très important dans la vie économique et politique des royaumes Akan du sud du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la poudre d'or était la principale forme de monnaie dans la région. Afin de mesurer des quantités précises d'or, un système complexe de poids, généralement en laiton coulé, s'est développé au dix-septième siècle. Au-delà de cette fonction usuelle, les pesons d'or font souvent référence au pouvoir politique, reproduisant en miniature les attributs royaux, ainsi qu’à certaines vertus comme la sagesse que commentent généralement des proverbes. Aujourd’hui, la monnaie nationale a remplacé le précieux métal et ce système pondéral n’a plus lieu depuis le début du XX° siècle. Ancienne collection du botaniste et ethnologue français Jean Baur. Don au Muséum de Toulouse en 2010.
Photographie, Plaques commémoratives, Botanistes, Jardins botaniques -- France, Pollinisation, Dix-huitième siècle, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Expériences, Tourisme de jardins, Français (langue), Sciences -- Expériences, Pistachier, Pistacia vera, Sébastien Vaillant (1669-1722)
Plaque concernant le pistachier du Jardin des Plantes (Pistacia vera) en 1702. Le pistachier permit à Sébastien Vaillant d’étudier et de démontrer scientifiquement la sexualité des végétaux en 1716. En 1702, Joseph Pitton de Tournefort rapporta quelques pistaches de Chine et les sema au jardin des semis du Jardin royal des plantes médicinales. Un pistachier mâle poussa. Arbre historique, il se trouve au jardin alpin du Jardin des plantes de Paris. Sébastien Vaillant remarqua que ce pistachier esseulé fleurissait tous les ans sans fructifier comme un autre spécimen aux fleurs différentes situé dans un autre quartier de Paris. Vaillant apporta une branche fleurie du Jardin du roi et la secoua près de l'autre pistachier en fleurs. Des fruits apparurent pour la première fois. Cette expérience démontra la sexualité des plantes et la pollinisation. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pistacia_vera
Château royal de Senlis et prieuré Saint-Maurice, plan de situation basé sur le cadastre.
Dessins et plans, Jardins -- France, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Muséum national d'histoire naturelle. Paris, Muséums, Sciences naturelles -- Musées, Plans d'architecture
Plan détaillé du Jardin des Plantes, Muséum d'histoire naturelle de Paris. Fiche data-bnf : Héritier du Jardin royal des plantes médicinales. - Le décret Lakanal du 10 juin 1793 a instauré la direction par une assemblée des professeurs. - Changement de statut en 1985 et 2001. - Regroupe des galeries d'exposition, des laboratoires, des bibliothèques, des jardins et 26 chaires magistrales.
Photographie, Plaques commémoratives, Dix-septième siècle, Dix-septième siècle -- Histoire, Acadie, Samuel de Champlain (1567?-1635), Auray (Morbihan, France), Saint-Goustan (Morbihan), Port-Royal (Canada)
Plaque commémorative à Port-Goustan : 4 juillet 1632, Sur ordre du Cardinal de Richelieu, le Commandeur Isaac de Razilly, gouverneur de l'Acadie, accompagné de Samuel de Champlain, Charles de Menou d'Aulnay et Nicolas Denys quittèrent Auray à bord de l'Espérance en Dieu pour reconquérir Port-Royal en Acadie. Ville d'Auray, 14-07-1992.
Photographie, Plaques commémoratives, Napoléon Ier (empereur des Français, 1769-1821), France -- Sapeurs-pompiers, Incendies -- France, Mariages royaux et nobles, Paris (France. - 09e) -- Arrondissement
Plaque commémorant l'incendie de 1810 qui a conduit Napoléon à réorganiser le corps des pompiers, au 1 Rue Lafayette, Paris 9e arr : Ici, le 1er juillet 1810, le prince de Schwartzenberg ambassadeur d'Autriche donnait un bal en l'honneur du mariage de Napoléon Ier avec Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine. Au cours de la soirée se déclarait un violent incendie à la suite duquel l'empereur décida par décrêt du 18 septembre 1811 la réorganisation du corps des pompiers en un bataillon militaire. La brigade des sapeurs-pompiers de Paris en est aujourd'hui l'héritière.
Pomme rouge : Royal Gala. La Gala est une pomme rouge issue du croisement entre la Kidd's Orange Red et la Golden delicious. La variété a été créée en Nouvelle-Zélande dans les années 1920 par le pépiniériste J.H. Kidd. Elle est disponible de septembre à mai. En France, c'est la deuxième pomme la plus cultivée (après la Golden delicious) puisque les Galas et ses variantes représentent près de 17 % de la production nationale. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gala_%28pomme%29
Peinture, Piles électriques, Piles voltaïques, Alessandro Volta (1745-1827), Électricité, Méthane, Physiciens italiens, Savants italiens
Portrait d'Alessandro Giuseppe Antonio Anastasio Volta (1745-1827). Alessandro Volta fait ses études à Rome, et devient professeur de physique à l'école royale de Côme en 1774 ; il y met au point l'électrophore, première machine électrique à influence. Il étudie par ailleurs la composition du gaz des marais et isole, en 1778, le méthane. De 1780 à 1783, il visite la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Angleterre et collabore avec Antoine Lavoisier et Pierre-Simon de Laplace à une étude de l'électricité atmosphérique. Au début de l'année 1800, Volta publie dans une lettre en français datée du 20 mars au président de la Royal Society l'invention de la pile voltaïque qu'il a mise au point le 17 mars 1800. Le 7 novembre 1801, Volta présente sa pile devant l'Institut de France et y énonce la loi des tensions, ainsi que la valeur des tensions de contact des métaux classés par ordre d'électropositivité décroissante, du zinc à l'argent. Napoléon Bonaparte, qui assiste à cette séance, lui fait décerner une médaille d'or, lui accorde une pension et, le nomme comte et sénateur du Royaume d'Italie (1805-1814). L'étude de l'électricité fut toujours sa passion et, encore jeune étudiant, il écrivit un poème directement en latin, De vi attractiva ignis electrici ac phaenomenis inde pendentibus, sur ce phénomène fascinant et nouveau. C'est son premier écrit scientifique.
Gravure, Physique, Lumière -- Propagation, Ondes -- Propagation, Chaleur, Joseph Fourier (1768-1830), Université Joseph Fourier. Observatoire des sciences de l'univers. Grenoble
Portrait de Joseph Fourier (1768-1830), mathématicien et physicien français, connu pour ses travaux sur la décomposition de fonctions périodiques en séries trigonométriques convergentes appelées "séries de Fourier" et leur application au problème de la propagation de la chaleur. Il intègre l'École normale supérieure à 26 ans, où il a entre autres comme professeurs Joseph-Louis Lagrange, Gaspard Monge et Pierre-Simon de Laplace, auquel il succède à la chaire à Polytechnique en 1797. Il participe à la Révolution, manquant de peu de se faire guillotiner durant la Terreur, sauvé de justesse par la chute de Robespierre. En 1798, il est désigné pour faire partie de la campagne d'Égypte et quitte Toulon en mai. Il occupe un haut poste de diplomate et devient secrétaire de l'Institut d'Égypte dont il anime la vie scientifique. À son retour en France en 1802, Napoléon le nomme préfet de l'Isère le 12 février. Il crée en 1810 l'Université Royale de Grenoble dont il devient le recteur, et y remarque Jean-François Champollion.
Photographie, Monnaies, Dix-neuvième siècle, Monnaie -- Frappe, Inventions, Monnaie -- Frappe -- Histoire -- France, Philippe Gengembre (1764-1838), Presses à main
Presse à balancier de 1831 en fer, bronze et acier, installée à l'hôtel des monnaies royal de Madrid en 1832. Invention de 1803 par Philippe Gengembre (1764-1838), fabriquée en 1831 par J.F. Saulnier d'après les inscriptions. Ce modèle porte le nom d'Austerlitz parce que les premières presses ont été fabriquées en fondant les canons russes capturés après cette bataille. Hauteur 77cm, Largeur 40cm. Lieu de conservation : Musée archéologique de Madrid. La frappe au balancier ou frappe au moulin est une technique utilisée pour frapper les monnaies par pression, inventée au XVIe siècle : le balancier se présentait comme une presse agissant par percussion du flan par les coins au moyen d'un arbre posé sur un socle, portant une vis et muni de deux bras d'acier, qui étaient prolongés par de lourdes boules de plomb et actionnés par 8 à 12 hommes au moyen de courroies attachées à des anneaux à l'extrémité des barres. La vis portait le coin mobile qui venait frapper le flan posé sur le coin fixe. Les équipes se relayaient tous les quarts d'heure tant le travail était pénible et fatigant. Le rendement du procédé était de 30 monnaies à la minute. Le procédé a permis la fabrication des monnaies françaises entre 1640 et 1830 environ, avant d'être remplacé par la frappe au levier. Il a produit les plus beaux documents de la numismatique française : en particulier les louis d'or et les écus et divisionnaires d'argent de Jean Warin et Isaac Briot produits entre 1640 et 1645. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Frappe_au_balancier
Peinture, Dix-septième siècle, Tabac, Agriculture, Esclavage, Plantations de tabac, Virginie (États-Unis)
Esclaves travaillant dans un atelier de production de tabac, 1670, Virginie. Les planteurs de Virginie, menés par William Berkeley, gouverneur et propriétaire de la Green Spring plantation, la plus importante d'Amérique du Nord achètent les esclaves de la Compagnie royale d'Afrique, créée en 1672. L'époque des plantations géantes commence. L'histoire de la Virginie la voit devenir le premier producteur mondial. En trente ans, les importations françaises triplent, passant de 20 % à 70 % de la consommation intérieure. La Virginie, pour qui la France devient le premier marché (hormis l'entrepôt de négoce d'Amsterdam), en représente à elle seule 60 %.
Photographie, hiver, Ponts, Seine (France. - cours d'eau), Promeneurs, Promenade, Paris -- Pont royal
Promeneurs en bord de Seine, sur le Port des Tuileries et sous le Pont Royal à Paris, fin d'après-midi en hiver. Vue prise d'un bateau.
Dessins et plans, Histoire, Dix-septième siècle -- Histoire, Fortifications, Montauban (Tarn-et-Garonne), France (Louis XIII) (1610-1643), Huguenots
Les fortifications à Montauban d'après les recherches du commandant Delaval (1904). Le siège de Montauban opposa, d'août à novembre 1621, les armées royales commandées par le roi de France Louis XIII aux protestants montalbanais, dans le contexte des révoltes huguenotes.
Peinture, Art médiéval, Paris (France) -- Palais du Louvre, Manuscrits à enluminures, Semailles, France -- Moeurs et coutumes (1328-1600), Très riches heures du duc de Berry
Semailles d'octobre des Très Riches Heures du Duc de Berry. À droite, un homme sème à la volée. Des pies et des corneilles picorent les graines qui viennent d'être semées, à proximité d'un sac blanc et d'une gibecière. Derrière, un épouvantail en forme d'archer et des fils tendus, sur lesquels sont accrochés des plumes, sont destinés à éloigner les oiseaux. À gauche, un paysan à cheval passe la herse sur laquelle est posée une pierre qui permet aux dents de pénétrer plus profondément dans la terre. Il recouvre ainsi les grains qui viennent d'être semés. À l'arrière-plan, le peintre a représenté le Palais du Louvre. Du château au centre, on distingue, outre le donjon central qui accueillait alors le trésor royal, la façade orientale à droite, encadrée par la tour de la Taillerie et la tour de la Chapelle, et à gauche la façade méridionale, avec ses deux tours jumelées au centre. L'ensemble est entouré d'une enceinte ponctuée de trois tours et de deux bretèches, visibles ici. Sur la rive, des personnages conversent ou se promènent.
Dessins et plans, Fonds de cartes, Dix-septième siècle, Jean Baptiste Colbert (1619-1683), Midi (France), Canal du
Tracé du Canal du Midi : C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Dessins et plans, Histoire, Dix-septième siècle, Géographie, Canal du Midi (France), Pierre Paul de Riquet (1604-1680)
Tracé du Canal du Midi de Sète à Castets-en-Dorthe. C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe encore en fonctionnement (le prototype en étant le canal de Briare). La mise en œuvre de cet ouvrage est étroitement liée à la question du transport fluvial aux temps modernes. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Photographie, Rois et souverains, Trônes, Meubles royaux, Napoléon Ier (empereur des Français, 1769-1821), Art décoratifs, Fontainebleau (Seine-et-Marne) -- Château
Trône de Napoléon Ier, 1808, exécuté pour la salle du trône du château de Saint-Cloud, aujourd'hui dans la salle du trône du château de Fontainebleau.
Textes, Institut de France -- Musées, Lumière, Physiciens, Empereurs, Savants français, Fresnel, Lentilles de, Paris (France) -- Jardin du Luxembourg, Augustin Fresnel (1788-1827), Bouquinistes, Étienne Louis Malus (1775-1812), Mendicité, Paris (France) -- Pont-Royal
Une rue de Paris et son habitant, 1848, par Honoré de Balzac (1799-1850), chapitre 4 : Inconvénient des quais à livres ou les gloires en espalier. (602 mots). Le chemin de l'Institut passe par les bouquinistes du Pont Royal et leurs tentations intellectuelles. Étienne Louis Malus (1775-1812), est un ingénieur, physicien et mathématicien français. Augustin Fresnel (1788-1827), physicien français.
Peinture, Martinique, Peinture de paysages, Dix-huitième siècle, Peintres paysagistes, Caraïbes (région), Îles -- Martinique, Fort-de-France (Martinique)
Vue de Fort Royal, Martinique. François Denis (1732-1817) : Le 15 septembre 1635, le flibustier Pierre Belain d'Esnambuc débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés de l'île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l'île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d'Amérique. Les premiers établissements français en Martinique sont Le Fort Saint-Pierre (actuelle ville de Saint-Pierre) fondé par d'Esnambuc, et la ville du Fort-Royal (actuellement Fort-de-France) fondée par les gouverneurs De Baas et Blenac. la lutte se concentre entre les Français et les Anglais (et, après 1707, date de la fondation du Royaume-Uni, les Britanniques). Tous les grands conflits européens ont leur composante caraïbe. C'est notamment le cas de la guerre de Sept Ans qui vaudra à la France la perte de nombreuses possessions au profit de la Grande-Bretagne. La Martinique deviendra ainsi, par deux fois, possession britannique, mais pour d'assez courtes périodes. Elle restera définitivement française après 1816.