Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.
Peinture, Clématites, Plantes, Plantes toxiques, Aristoloches, Aristolochiacées, Insectes pollinisateurs
Planche botanique N° 284 de l'Atlas des PLantes de France de Masclef, 1894 : Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis). C'est une plante herbacée (20 à 80 cm) à tige dressée et anguleuse. Les feuilles sont larges et cordiformes (en forme de cœur). Le fruit de 5 cm de diamètre est une petite capsule en forme de poire. L'Aristoloche clématite possède également des stolons souterrains. Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante. Les insectes pollinisateurs sont principalement des petites mouches. Une fois dans le réceptacle, les pollinisateurs ne peuvent s'échapper à cause des poils du conduit orientés vers le bas. Ces insectes vont donc se charger du pollen contenu dans les anthères. Les poils se fanent alors, ce qui libère les insectes. Ceux-ci véhiculent à leur insu les gamètes mâles de la plante vers un autre individu, et assurent ainsi la reproduction de l'espèce. L'Aristoloche clématite possède de l'acide aristolochique au niveau de ses parties souterraines. Cette molécule est toxique pour l'homme avec de multiples conséquences.
Fleurs d'aristoloche clématite (Aristolochia clematitis) : Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante.
Photographie, Pollinisation par les insectes, Entomologie, Estonie, Abeille domestique, Apis mellifera, Mélilots
Abeille domestique (Apis mellifera ligustica) butinant des fleurs de Mélilot blanc (Melilotus albus) à Keila, Nord-Estonie.
Photographie, Abeilles mellifères, Jaune, Épine-vinette, Apiculture, Pollinisation, Insectes, Biologie animale, Berberis vulgaris
Une abeille maçonne (Osmia ribifloris) sur des fleurs de vinettier (Berberis vulgaris) : Osmia est un genre regroupant des espèces d'abeilles solitaires parfois appelées abeilles maçonnes et jouant un rôle important dans la pollinisation. Leur mode de nidification dans des cavités est très varié. Certaines aménagent des galeries préexistantes construites par certains insectes, d'autres creusent le sol, le bois, des tiges sèches de ronce ou de roseau, ou construisent leurs cellules à l'air libre. Elles utilisent des matériaux de construction de nature très variée : argile, petits cailloux, fragments de feuilles. Certaines construisent leur nids dans des coquilles d'escargot vides. Le Vinettier ou l’Épine-vinette (Berberis vulgaris) est un arbuste de la famille des Berbéridacées. En France, à partir du XIXe siècle, l'épine-vinette était fréquemment éradiquée car c'est un hôte intermédiaire dans le cycle de la rouille noire du blé, un champignon pathogène des céréales. Elle a donc quasiment disparu d'Europe occidentale et ne subsiste guère qu'en montagne.
Photographie, Abeilles mellifères, Pavots, Jardins botaniques, Munich (Allemagne), Pollinisation par les insectes, Tourisme de jardins, Entomologie
Abeille (Lasioglossum calceatum) pollinisant un pavot de Californie (Eschscholzia californica), Jardin botanique de Munich, Allemagne.
Photographie, Abeilles mellifères, Abeilles, Lotus des Indes, Pollinisation par les insectes, Bangkok (Thaïlande), Entomologie, Nelumbo nucifera
Abeilles (Tetragonula laeviceps) sur un lotus des Indes (Nelumbo nucifera), Grand Palais, Bangkok, Thailande.
Planche N°3 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Anémone des bois (Anemone nemorosa). Du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois »), c' est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées, typique des sous-bois dans les zones tempérées et fraiches de l'hémisphère nord (holarctique). L'anémone des bois forme des tapis qui peuvent être denses en sous-bois, en fleurs en mars-avril. Cette plante à un cycle végétatif précoce, qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois. Les fleurs blanches à blanc-rose suivent la course du soleil, ce qui lui permet probablement de mieux réfléchir les UV solaires et d'être mieux vues par les insectes pollinisateurs. Par temps humide, elles referment leur calice pétaloïde pour protéger leur pollen. Elle est est utilisée en friction locale, contre les rhumatismes. Comme les autres anémones, elle est toxique, en effet 200 mg d'anémonine suffisent à provoquer la mort d'un animal de 10 kg.
Cheval, Peinture, Pégase, Chevaux de course, Cheval -- Élevage, Plantes, Botanique, Argousier, Produits de l'argousier
Planche botanique N°283 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Argousier (Hyppophae rhamnoides). Ligneux très épineux, au port buissonnant, de 1-5 m (noté jusqu'à 18 m dans certaines flores, aux abords de pannes dunaires par exemple, il atteint facilement une dizaine de mètres alors qu'exposé au vent, la plante conserve des proportions moindres). Sa longévité s'étend jusqu'à 80 ans. La plante dioïque est pollinisée par les insectes et dispersée par les oiseaux. C'est une pionnière, héliophile, qui colonise les sols instables des alluvions de cours d'eau et du littoral sableux. En Grèce antique, l'argousier servait de remède aux chevaux : les feuilles et les jeunes rameaux étaient ajoutés à leurs fourrages pour favoriser une prise de poids rapide et rendre le pelage lustré notamment à l'occasion de courses de chevaux. Les Anciens ont maintenu les argousiers dans leurs pâturages. Selon une légende, les feuilles d'argousier ont été l'un des aliments préférés de Pégase.
Atterrissage de bourdon (Bombus pratorum) ouvrière de 14 mm sur une fleur d'échinacée (Echinacea purpurea) : réputation en herboristerie et leur usage ethnobotanique. Le centre de la fleur est recouvert de pointes piquantes.
Photographie, Papillons, Insectes, Belle-dame (animaux), Biologie animale, Pollinisation par les insectes, Echinacea, Vanessa cardui, Plantes -- Pollinisation, Plantes -- Fécondation
Vanesse du chardon ou Belle-dame (Vanessa cardui) butinant une fleur d’échinacée pourpre (Echinacea purpurea).
Photographie, Papillons, Insectes, Belle-dame (animaux), Biologie animale, Pollinisation par les insectes, Echinacea, Vanessa cardui, Plantes -- Fécondation
Vanesse du chardon ou Belle-dame (Vanessa cardui) butinant une fleur d’échinacée pourpre (Echinacea purpurea).
Photographie, Lavandes, Botanique, Bourdons, Pollinisation par les insectes, Entomologie -- Observation, Bombus
Bourdon terrestre sur un brin de lavande (''Bombus terrestris'').
Photographie, Photographie en gros plan, Coléoptères, Pollinisation par les insectes, Fleur de lis, Plantes -- Pollinisation, Cérambycidés, Strangalia
Fleur de lis martagon (Lilium martagon) butinée par un lepture tacheté (Rutpela maculata) de la famille des cérambycidés (longicornes).
Photographie, Arbustes, Botanique, Plantes méditerranéennes, Garrigues, Flore méditerranéenne, Clape (Aude), Montagne de la, Fleury (Aude), Cistes (botanique), Garrigues -- Écologie, Garrigues (France), Plantes des garrigues
Ciste de Montpellier en fleurs au gouffre de l'Oeil Doux (Massif de La Clape, Fleury, Aude) en mai 2015. Le Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis) est un arbuste de la garrigue, supportant bien une période d'aridité et appréciant les sols calcaires. Son feuillage persistant vert et tomenteux est composé de feuilles lancéolées, rugueuses, réticulées, simples, trinervées, et sans pétiole net. Les fleurs très parfumées et pollénifères attirent papillons et insectes qui permettent ainsi une bonne pollinisation. Les fruits sont des capsules ovales déhiscentes à 5 valves contenant de nombreuses graines. La dissémination des fruits est favorisée par les oiseaux et les petits mammifères. C'est une plante dont l'utilisation est fondamentale pour coloniser les terrains dégradés et arides car elle s'adapte parfaitement aux conditions difficiles des sols pauvres de la garrigue ainsi que des sols pauvres proches des zones côtières méditerranéennes. En freinant l'érosion de ceux-ci, elle ralentit leur désertification. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cistus_monspeliensis
Cycle de vie d'une Angiosperme. La division Magnoliophyta, ou angiospermes, regroupe les plantes à fleurs, et donc les végétaux qui portent des fruits. Angiosperme signifie « graine dans un récipient » en grec par opposition aux gymnospermes (graine nue). Ils représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres, avec de 250 000 à 300 000 espèces. Les angiospermes diffèrent cependant des autres plantes à graines par la présence des caractères suivants : 1) la condensation des organes reproducteurs en une fleur ; 2) la présence d'un ovaire enveloppant les ovules, et qui se développera pour donner un fruit ; 3) la double fécondation de l'ovule, qui donnera l'embryon et son tissu nourricier, l'albumen. La fleur et le fruit, qui sont propres à ce groupe, entraînent, pour de nombreuses espèces, une interaction avec les animaux dans la reproduction (pollinisation par les insectes, zoochorie...). Les angiospermes dominent les paysages naturels terrestres tropicaux et tempérés, comme la savane ou la forêt. Ils laissent la place aux résineux (Pinophytes) et aux lichens dans les biotopes les plus froids. Ils sont aussi présents dans les milieux aquatiques (Zoostère...).
Photographie, Botanique, Pollinisation par les animaux, Joncs, Floraison, Pollinisation par les insectes, Plantes -- Floraison, Plantes -- Pollinisation
Fleurs de jonc diffus (juncus effusus). Les fleurs sont petites (2 mm), à 3 sépales et trois pétales beiges verdâtres, 3 étamines et un ovaire à trois lobes. La floraison se produit de mai à septembre. La pollinisation se fait par les insectes (entomogamie). Le fruit sec (follicule) forme une petite capsule. Les graines sont dispersées par les mouvements de l’eau (hydrochorie) ou transportées accrochées aux poils, pattes ou plumes d'un animal (épizoochorie). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus.
Photographie, Abeilles, Botanique, Apiculture, Jardins publics, Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes, Élevage d'abeilles, Muséum d'hitoire naturelle à Paris, Ruchers
Paris 5e arrondissement - Jardin des plantes - Hôtel à abeilles, vue de face. Le Muséum a installé en 2011 deux « hôtels à abeilles » en vue de préserver la biodiversité des insectes pollinisateurs, et notamment des abeilles sauvages.
Photographie, Fleurs, pâquerette, Botanique, Insectes, Biologie, Pollinisation par les insectes, Plantes -- Pollinisation, Syrphes
Le Syrphe ceinturé ou Syrphe à ceinture(s) (Episyrphus balteatus) est un insecte volant de l'ordre des diptères. On le confond souvent avec les guêpes, mais le syrphe est inoffensif. Son seul moyen de défense, est son extraordinaire rapidité, qui lui permet de s'éclipser en moins d'une seconde. On le retrouve près des conifères, tels que les pins et les sapins, il est commun dans les jardins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrphe_ceintur%C3%A9
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis) est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est un géophyte à rhizomes dépourvu de chlorophylle. Elle de couleur brun jaunâtre. Ses fleurs, roussâtres, sont disposées en épi. Les feuilles sont brunes et transformées en écailles engainantes le long de la tige. La tige desséchée avec les capsules vides persiste d'une année sur l'autre. Sur l'appareil végétatif, en partie souterrain, la disposition et l'enchevêtrement des rhizomes et racines font penser aux brindilles d'un nid d'oiseau. La comparaison est attribuée au médecin et botaniste Jacques Daléchamps en 1586. La floraison s'étale de mai à juillet. Elle peut se faire sous terre. La pollinisation est assurée par les insectes, en particulier des coléoptères et des thysanoures. L'autofécondation peut avoir lieu à défaut de visite d'insecte: les pollinies enflent, puis s'effritent et le pollen se dépose sur le stigmate. La Néottie s'associe à un champignon qui vit en symbiose avec les racines d'un feuillu. L'énergie de l'arbre lui est transmise par le champignon. C'est une espèce d'ombre. Elle est mésophile et apprécie des sols riches au pH basique à neutre. Ses biotopes préférés sont les hêtraies, chênaies ou pineraies.
Photographie, Jardins botaniques, Bourdons, Pollinisation par les insectes, Tourisme de jardins, Entomologie, Dahlias
Pollinisation d'un dahlia par un bourdon (Bombus terrestris), jardin botanique de Tallin, Estonie.
Photographie, Botanique, Pollinisation par les insectes, Plantes -- Pollinisation, Carotte, Daucus carota, Piéride du navet, Pieris napi
Pollinisation de fleurs de carottes (Daucus carota) par la piéride du navet (Pieris napi).
Photographie, Jardins botaniques, Amaranthacées, Bourdons, Pollinisation par les insectes, Tourisme de jardins, Entomologie, Amaranthaceae, Bombus
Bourdon (Bombus terrestris) pollinisant un Ptilotus exaltatus, jardin botanique de Tallin, Estonie. Ptilotus est un genre de plante sauvage de la famille des Amaranthaceae. Toutes les espèces sont originaires des régions les plus sèches de l'Australie continentale, bien que l'on trouve aussi une en Tasmanie et une autre en Malaisie, sur les îles de Florès et Timor. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ptilotus
Sauge officinale en fleur, pollinisée par un Gazé (Piéride de l'aubépine, Aporia crataegi). Juin 2013, Lot.
Photographie, Diptères, Botanique, Pâquerettes, Insectes, Pollinisation par les insectes, Plantes -- Pollinisation, Syrphes, Plantes de jardins, Syrphidés
Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) sur une pâquerette. Ses œufs sont pondus dans des colonies de pucerons. Les larves qui en émergent se nourrissent alors uniquement de ces insectes. Les adultes, quant à eux se nourrissent de nectar et de miellat. On le confond souvent avec les guêpes, mais le syrphe est inoffensif. Son seul moyen de défense, est son extraordinaire rapidité, qui lui permet de s'éclipser en moins d'une seconde. On le retrouve près des conifères, tels que les pins et les sapins, il est commun dans les jardins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrphe_ceintur%C3%A9