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Photographie, Cartes postales, Airial, Aquitaine (France), Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Cabanes
Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.
Photographie, Forêts, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Cabanes
Carte postale d'une cabane de résiniers (gemmeurs) au milieu des pins maritimes.
Dessins et plans, Ponts suspendus, Ponts, Aquitaine (France), Bordeaux (Gironde), Architecture, Suspension
Section d'un des câbles porteurs du Pont d'Aquitaine : Coupe d'un câble porteur au droit d'un collier de suspension. La suspension (en acier non galvanisé) est constituée de deux faisceaux à section hexagonale comprenant 37 torons de 72,6 mm de diamètre. Chacun des torons élémentaires comprend six couches de fils ronds de 4,1 mm de diamètre (127 fils).
Dessins et plans, Henri II (roi d'Angleterre, 1133-1189), Douzième siècle, Cartes, Aquitaine (France), Aliénor d'Aquitaine (reine de France, 1122-1204), Aquitaine, Ducs d', Henri Plantagenêt (1133-1189)
Carte en français de l'expansion de l'empire Plantagenêt, de 1144 à 1166. En 877, le royaume d'Aquitaine se décompose en deux duchés, un duché de Gascogne au sud de la Garonne et un duché d'Aquitaine (plus tard appelé Guyenne) qui avait pour capitale Bordeaux et se composait alors des fiefs de Gascogne, du comté d'Armagnac, du comté de Fézensac, du Périgord, du Poitou, du comté d'Angoulême, de la Saintonge et du comté de la Marche. En 1058, les deux duchés se réunissent. La reine Aliénor d'Aquitaine, fille du duc Guillaume X, fut au Moyen Âge parmi les personnages les plus influents de toute l'Europe. Après l'échec de son premier mariage avec le roi Louis VII de France, elle épousa en 1152 le duc de Normandie et comte d'Anjou, qui devint en 1154 roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II Plantagenêt.
Carte administrative vierge de la région Aquitaine, France, destinée à la géolocalisation. Projection "Géoportail" (projection équirectangulaire à la latitude de référence 46.5° Nord).
Dessins et plans, Garonne (cours d'eau), Ponts suspendus, Ponts, Aquitaine (France), Bordeaux (Gironde), Architecture, Archéologie du bâti
Élévation du pont d'Aquitaine, pont suspendu sur la Garonne dans la ville de Bordeaux (France). Si l'on ne considère que la portée de sa travée centrale, 393,75 m, le pont d'Aquitaine, bien que le deuxième plus grand pont suspendu français derrière le pont de Tancarville reste un ouvrage modeste. Il se situe en effet en 2008 au-delà du 80e rang mondial dans le classement des ponts suspendus. Toutefois il est prolongé, sur la rive gauche, par un viaduc de 1 014 m, ce qui le porte au 8e rang français en termes de longueur de ponts, toutes catégories confondues.
Photographie, Facteurs (postes), Aquitaine (France), Briques, Arcachon (Gironde. - région), Courrier (correspondance), Échasses
Facteur sur échasses en uniforme avec sa sacoche distribuant le courrier dans la forêt du pays de Buch (littoral aquitain) au début du XXème siècle. Maison en briques.
Photographie, Forêts, Dix-neuvième siècle, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Sylviculture, Assainissement des terres, Landes de Gascogne (France)
Forêt des Landes (La Teste de Buch), avec le pin maritime (Pinus pinaster). La loi du 19 juin 1857, également appelée loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, marque un tournant dans l'histoire des Landes de Gascogne. Elle vise à assécher les vastes zones humides marécageuses présentes sur la majeure partie du territoire et à les mettre en exploitation. Elle marque le début de l'extension de la forêt des Landes, conduisant à la généralisation du procédé de gemmage dans la région, mais aussi la fin du système agro-pastoral traditionnel et la disparition du berger landais. Les parcelles sont plantées de pins d'âge différents de manière à arriver à un seuil de rentabilité.
Photographie, Mimizan (Landes), Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Patrimoine
Démonstration de gemmage en été à Mimizan (Landes) pour les touristes : La pique se pratique de bas en haut, car la sève élaborée circule de haut en bas, en entaillant l'aubier dans le sens des fibres (verticalement). La care est incurvée dans sa largeur, et le haut de l'entaille prend la forme d'une ogive. La blessure ne dépasse pas 1 cm de profondeur et varie entre 6 et 11 cm en largeur. Le rafraichissement des cares se fait de plus en plus haut sur les troncs au fil des saisons. Lorsque la taille finit par être trop haute, le résinier doit monter sur un pitey, pièce en bois munie de cales utilisables comme des marches. Le pitey finit peu à peu par céder la place au hapchot équipé d’un long manche.
Gravure, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Gemmes (résines), Produits naturels, Gustave de Galard (1779-1841), Produits naturels en agriculture
Gravure de Gustave de Galard (1779-1841), illustrant le gemmage au crot en 1818 à la Teste de Buch (Gironde, Aquitaine). Avant l'invention du pot en terre cuite (Pierre Hugues, 1844), la résine était récoltée au pied de l'arbre dans une grande assiette. Le gemmeur a adossé une échelle (le pitey) au pin maritime pour travailler en hauteur.
Photographie, Outils, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Effets des saisons, Outils agricoles, Copeaux de bois, Saison
Les outils du gemmeur pour la "pique" : travail de la care. De gauche à droite, le hapchot, le bridon avec huppe et le bridon simple. Vers la mi-mars, on réalise la première pique à l’aide du hapchot. Pour les cares de première année, on entaille l’arbre juste au-dessus du crampon, pour celles de deuxième, troisième, quatrième année et plus, on poursuit l’entaille de l’année précédente. La profondeur de la care ne doit pas excéder 1 cm. Afin que la résine coule régulièrement, il faut rafraîchir les cares toutes les semaines en progressant de quelques centimètres vers le haut à chaque pique. Les copeaux qui tombent sont appelés des galips et sont gardés pour allumer le feu.
Photographie, Outils, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles
Les outils du gemmeur : transport. Quand les pots étaient pleins, la femme du résinier les vidait grâce à une petite spatule (la palinette) dans des escouartes (récipients de 16 litres en bois ou en zinc), c’est l’ammasse. Les escouartes seront à leur tour vidées dans des barriques en bois ou en métal pour être acheminées vers les usines de distillation. La caisse du résinier ou du gemmeur (à droite) permettait de transporter le matériel du début de campagne : plaques de zinc, pots de résine, clous, maillet en bois.
Photographie, Forêts, Aquitaine (France), Pin maritime, Pinus pinaster, Pare-feu, Prévention des incendies de forêts
Un pare-feu dans la forêt des Landes de Gascogne (Gironde, Aquitaine) : le pare-feu forestier, coupe linéaire spécialement entretenue pour freiner l'extension rapide d'incendies de forêt. Il a souvent une double vocation : barrière anti-incendies ou destinée à ralentir ou bloquer le feu, et réseaux de chemins facilitant la circulation des pompiers, secours, personnels d'entretien ou de surveillance...
Photographie, Garonne (cours d'eau), Ponts, Aquitaine (France), Bordeaux (Gironde), Architecture, Aquitaine (France), Autoroute L', Lormont (Gironde)
Pont d'aquitaine vu depuis la rive droite, à Lormont. Le pont d'Aquitaine est un pont suspendu situé sur la rocade de Bordeaux, France. Le pont fut terminé en 1967 et a une portée de 394 m pour une longueur de 1 767 m. En 1954, le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, devint ministre des Travaux Publics et, dès le 13 août 1954, la décision de principe de construire le pont suspendu était prise. Le ministre des Travaux Publics, Robert Buron, en posa la première pierre le 20 mai 1960. Commencés en 1961, les travaux se sont étalés sur six ans. L'ouvrage fut inauguré officiellement le 6 mai 1967, sous la présidence du ministre des Travaux Publics de l'époque, François-Xavier Ortoli. Conformément au « dogme » en vigueur en France à l’époque de la construction, les fils n’ont pas été galvanisés. Ils ont fait l’objet d’une protection individuelle et d’ensemble par des produits traditionnels, dont la durée de vie n’était pas à l’échelle de celle attendue de l’ouvrage.
Photographie, Aquitaine (France), Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Gemmes (résines), Produits naturels, Terres cuites
Gemme dans un pot de résine, photo prise à La Teste de Buch en Gironde. Les résines végétales sont des substances naturelles secrétées par certains végétaux. Elles ont l'aspect d'un liquide poisseux qui sèche plus ou moins rapidement au contact de l'air. Elles sont souvent fortement odorantes. Certaines, notamment celle du pin maritime, font l'objet d'une exploitation économique. Les résines sont excrétées hors des cellules végétales dans des canaux résinifères ou à l'extérieur de la plante en cas de blessure. Le pot est en terre cuite, la résine ou gemme est collectée d'avril à octobre par les résiniers ou gemmeurs dans les forêts littorales d'Aquitaine.
Photographie, Aquitaine (France), Zinc, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles
Pousse-crampon, outil de gemmage dans les Landes de Gascogne servant à arrondir et enfoncer la lame de zinc dans le tronc du pin à résiner.
Gravure, Cartes postales, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Gemmes (résines), Produits naturels en agriculture
Résiniers au travail au début du XXème siècle en forêt du pays de Buch (Bassin d'Arcachon, Gironde) : un gemmeur (ou résinier) sur son pitey adossé au pin maritime et un autre au pied de l'arbre, portant l'escouarte pleine de résine à l'épaule.
Royaume d'Aquitaine en 584-585, itinéraire de Gondovald. Source : Michel Rouche, L'Aquitaine, des Wisigoths aux Arabes, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Jean Touzot, 1979, p. 72.
Dessins et plans, Ponts, Aquitaine (France), Ressorts et suspension, Bordeaux (Gironde), Architecture
Schéma d'une suspente du Pont d'Aquitaine : les 64 suspentes, espacées de 9,95 m d’axe en axe, sont constituées par deux câbles à double brin de 56 mm de diamètre, eux-mêmes constitués de 139 fils ronds de 4,1 mm de diamètre. Source : "Pont d'Aquitaine, le chantier de remplacement de la suspension" - Vincent Rigoux - Helder Lourenço - Bruno Despas - Revue Travaux n°780 - novembre 2001.
Photographie, Landes, Aquitaine (France), Pin maritime, Pinus pinaster, Abattage (sylviculture), Effets des tempêtes, Sylviculture, Tempêtes
Bois stocké à Saint-Perdon (Landes) après le passage de la tempête Klaus de 2009.
Photographie, Usines, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Terres cuites, Argiles, Pins -- Gemmage
Frabrication de pots de résine au début du XXe siècle, en Pays de Buch (Gironde). L'argile était récoltée localement, les pots étaient façonnés au tour et cuits dans des fours avant d'être expédiés sur les lieux de récolte de gemme (ou résine).
Photographie, Autoroutes, Aquitaine (France), Vues aériennes, Résineux, Agriculture, Pin maritime, Habitat (écologie) -- Fragmentation, Landes (France. - région), Monocultures
Vue aérienne de l'autoroute A63 (N10) dans le nord du département des Landes. Cet axe est source de fragmentation forestière et d'autres milieux. Une minorité des zones de landes sont naturelles. D'après les dépôts de pollens retrouvés, ces zones étaient couvertes d'arbres. Un défrichage ancien, puis des techniques de culture peu judicieuses (écobuage, soutrage, brûlis, retournement du sol), amena la désertification donc l'abandon de ces terres. La résilience de l'ancien écosystème forestier ayant été dépassée, seule la lande put s'implanter. Sur ces sols ruinés, la culture des pins paraît la plus intéressante, puisque ces arbres s'implantent facilement et le délai d'exploitation est très court. Cependant, comme toutes les cultures mono-spécifiques, celles de pins est judicieuse économiquement à court terme, au prix d'un bilan écologique néfaste. La forêt de résineux est la seule pouvant s'implanter dans des zones où les conditions sont trop extrêmes pour les forêts de feuillus ou mixte. La monoculture de résineux dans tous les autres endroits est donc contre nature. Elle amène la podzolisation du sol, c'est-à-dire une stérilisation de la couche arable du sol par le lessivage systématique des substances nutritives qui s'y trouvent. À une certaine profondeur, les substances emportées se concentrent et forment de l'alios, le sol y est dur et imperméable comme de la pierre. Comparée aux autres types de forêts, celles composées uniquement de conifères ont une biodiversité très pauvre, car leur litière est toxique.