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Photographie, Ambre (résine fossile), Agriculture, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Colophanes, Colophane, Gdańsk (Pologne)
Bloc de colophane de 8230 grammes : Musée de l'ambre (résine fossile) de Bursztynu à Gdańsk en Pologne, qui était un des carrefours de l'ancienne route de l'ambre.
Photographie, Cartes postales, Airial, Aquitaine (France), Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Cabanes
Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.
Photographie, Forêts, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Cabanes
Carte postale d'une cabane de résiniers (gemmeurs) au milieu des pins maritimes.
Photographie, Haches, Gascon (dialecte), Pots, Zinc, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Terres cuites, Pinus pinaster, La Teste de Buch (Gironde)
Care au hapchot sur un pin maritime gemmé, sentier du gemmage de La Salie (La Teste de Buch en Gironde). Les gemmeurs ou résiniers réalisaient une légère incision dans l’arbre appelée care avec le hapchòt (hache en gascon, ayant l’extrémité recourbée). De cette blessure coule la résine qui était récoltée trois à quatre fois par an, c’est l’amassa. Il fallait régulièrement reprendre l’incision, car l’arbre cicatrise rapidement.
Textes, Forêts résineuses, Forêts littorales, Chloé, Gemmage, Landes de Gascogne (France), Forêts et sylviculture
Chloé en forêt 02. Chloé rencontre le gemmeur, scénario d'Arnaud Pérat (Ryxéo juin 2013) : cinq paragraphes, 733 mots.
Photographie, Archets, Violoncelle, Distillation, Violon, Agriculture, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Colophanes
Différents types de colophane pour les archets de violon ou de violoncelle. La colophane est le résidu solide obtenu après distillation de la térébenthine, oléorésine (appelée aussi gemme), substance récoltée à partir des arbres résineux et en particulier les pins (le genre Pinus) par une opération que l'on appelle le gemmage. La colophane est utilisée pour les instruments à cordes frottées. On la frotte sur la mèche des archets pour permettre la mise en vibration de la corde, car sans colophane les crins glissent sans frottements sur la corde presque sans en tirer un son. Elle est aussi utilisée sur les archets des scies musicales afin de mieux frotter sur la lame. La colophane se présente sous la forme d'un petit bloc (cubique ou cylindrique) solide et transparent en général de couleur jaune ou noire (mais certaines fois de couleur rouge ou verte). « Cette résine de pin, autrefois produite à Colophon, en Asie Mineure, est indispensable au travail des crins : c'est elle qui leur confère l'aspérité dont ils ont besoin pour frotter les cordes du violon. Si la mèche de l'archet était enduite de savon, elle ne produirait aucun son. Ce sont les grattements de ces milliers de rugosités qui tirent la corde et la laissent repartir. Tout cela est bien évidemment invisible à l'œil nu, mais dans cette combinaison des crins et de la colophane, tout se passe comme si des milliers de petits doigts onglés exécutaient une sorte de pizzicato continu. Ainsi naît la vibration. De cette mécanique microscopique éclot la voix du violon. » Yehudi Menuhin, "La légende du violon".
Photographie, Mimizan (Landes), Outils, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Outils agricoles, Patrimoine
Démonstration de gemmage en été près de Mimizan (Landes) : sarcle à peler pour préparer la care.
Photographie, Ateliers, Industrie, Poix, Distillation, Bordeaux (Gironde), Écomusées, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Colophanes, Luxey (Landes), Térébenthine
Atelier des produits résineux de Jacques et Louis Vidal à Luxey (Landes) : écomusée de la gemme, inscrit aux monuments historiques par arrêté du 19 février 1990. La térébenthine de Bordeaux, aussi appelée « poix de Bordeaux », « galipot » ou « térébenthine officinale », est la résine extraite du pin maritime (Pinus pinaster), donnant après purification et distillation l'essence de térébenthine ainsi que la colophane (résidu de la distillation).
Photographie, Anglais (langue), Pins, Plaques commémoratives, Gemmage, Térébenthine, Charles Herty (1867-1938), Expérimentation, Expérimentation botanique, Expérimentation en agriculture, Géorgie (États-Unis)
Plaque commémorative du site expérimental de gemmage en V du Dr. Charles Holmes Herty de l'Université de Géorgie. (Georgia – 1776 PIONEER TURPENTINE EXPERIMENT. Dr. Charles Holmes Herty of the University of Georgia Chemistry Department conducted experiments in this forest that revolutionized the naval stores industry in America. Inspired by conservative gum resin gathering methods in Europe, Dr. Herty devised a method using metal gutters and a cup for gathering resin from pine trees. This system was designed to replace the centuries old method of « boxing » or cutting a collection box in the living tree. Boxing had proved disastrous to southern forests. The massive cuts caused insect, fire and wind damage and destroyed valuable timber. On July 20, 1901, Dr. Herty and his able assistant, Frank Kiarpp, hung a metal cup and gutters on the first tree. Herty and Klarpp kept careful records on the quantity and quality of resin collected from the cupped trees and box control trees and proved the cups and guttered successful. The experiment also led to the development of the clay Herty cup because of problems with metal cups used here. Dr. Herty (1867-1938) also devised the first system for manufacturing newsprint from southern pines and gave the South a tremendously successful cash crop. GEORGIA HISTORIC MARKER 1978).
Photographie, Forêts, Dix-neuvième siècle, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Sylviculture, Assainissement des terres, Landes de Gascogne (France)
Forêt des Landes (La Teste de Buch), avec le pin maritime (Pinus pinaster). La loi du 19 juin 1857, également appelée loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, marque un tournant dans l'histoire des Landes de Gascogne. Elle vise à assécher les vastes zones humides marécageuses présentes sur la majeure partie du territoire et à les mettre en exploitation. Elle marque le début de l'extension de la forêt des Landes, conduisant à la généralisation du procédé de gemmage dans la région, mais aussi la fin du système agro-pastoral traditionnel et la disparition du berger landais. Les parcelles sont plantées de pins d'âge différents de manière à arriver à un seuil de rentabilité.
Gemmage d'un pin à l'américaine, système Herty : 1) écorçage de l'arbre ; 2) pique (care) ; 3) et 4) lames ; 5) bourrelets de cicatrisation, 6) bec ; 7) pot ; 8) clou.
Photographie, Mimizan (Landes), Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Patrimoine
Démonstration de gemmage en été à Mimizan (Landes) pour les touristes : La pique se pratique de bas en haut, car la sève élaborée circule de haut en bas, en entaillant l'aubier dans le sens des fibres (verticalement). La care est incurvée dans sa largeur, et le haut de l'entaille prend la forme d'une ogive. La blessure ne dépasse pas 1 cm de profondeur et varie entre 6 et 11 cm en largeur. Le rafraichissement des cares se fait de plus en plus haut sur les troncs au fil des saisons. Lorsque la taille finit par être trop haute, le résinier doit monter sur un pitey, pièce en bois munie de cales utilisables comme des marches. Le pitey finit peu à peu par céder la place au hapchot équipé d’un long manche.
Gemmage de Pin maritime au Portugal. La photo permet de voir le clou qui retient le pot contre le tronc de l'arbre et le crampon en zinc. Le pin a déja été gemmé l'année précédente puisqu'on voit en parallèle la trace d'une longue care cicatrisée.
La pique : opération qui consiste à raviver toutes les semaines la blessure (care) sur le pin gemmé, avec le hapchot ; chaque coup de hache produit une galip ou gemmelle, récupérée comme allume-feu.
Gravure, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Gemmes (résines), Produits naturels, Gustave de Galard (1779-1841), Produits naturels en agriculture
Gravure de Gustave de Galard (1779-1841), illustrant le gemmage au crot en 1818 à la Teste de Buch (Gironde, Aquitaine). Avant l'invention du pot en terre cuite (Pierre Hugues, 1844), la résine était récoltée au pied de l'arbre dans une grande assiette. Le gemmeur a adossé une échelle (le pitey) au pin maritime pour travailler en hauteur.
Textes, Forêts -- Exploitation, Chantiers d'exploitation forestière, Gemmage, Gommes et résines, Pays d' Arcachon (France), Pin maritime, Récolte des gommes et résines, Résiniers, Végétation
Le cycle du travail du résinier. Source : Paul Kauffmann, 1891, "Dans la forêt d'Arcachon". 414 mots.
Dessins et plans, Chloé, Illustrateurs pour la jeunesse, Livres -- Couvertures, Gemmage, Pins -- Gemmage, Arnaud Pérat, Littérature de jeunesse, Livres miniatures, RyXéo, Forêts -- France, Livres pour enfants -- Illustrateurs, Mini-livres
Livret de Chloé en forêt avec le gemmeur, par Arnaud Pérat et Jean Imhof (RyXéo) : texte à rédiger.
Photographie, Saisons, Outils, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Effets des saisons, Outils à bois, Outils agricoles
Les outils du gemmeur pour le pelage du pin maritime et le barrasquage : sarcle à peler de profil et de face ; barrasquit double et simple. Une campagne de gemmage commence début février. On dit qu'un pin est prêt à être résiné dès que l’on peut l’entourer de son bras sans apercevoir sa main. Il faut alors préparer la future care, que l’on place à l’est car elle est à l’abri des intempéries. Pour cela on utilise le sarcle à peler, outil en acier, recourbé qui va permettre de racler l’écorce. Le pelage est une opération délicate car il faut laisser une fine épaisseur d’écorce en évitant de blesser le pin prématurément. La campagne se termine au mois de novembre avec l’arrivée de l’hiver. La dernière étape est le barrasquage. Le résinier entoure le pied du pin avec un drap et gratte la résine séchée sur la care pendant toute l’année avec le barrasquit. Le barras (résine sèche tombée sur le drap) est ensuite ajouté à la résine molle dans la barrique, damé puis transporté à la distillerie.
Photographie, Outils, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Effets des saisons, Outils agricoles, Copeaux de bois, Saison
Les outils du gemmeur pour la "pique" : travail de la care. De gauche à droite, le hapchot, le bridon avec huppe et le bridon simple. Vers la mi-mars, on réalise la première pique à l’aide du hapchot. Pour les cares de première année, on entaille l’arbre juste au-dessus du crampon, pour celles de deuxième, troisième, quatrième année et plus, on poursuit l’entaille de l’année précédente. La profondeur de la care ne doit pas excéder 1 cm. Afin que la résine coule régulièrement, il faut rafraîchir les cares toutes les semaines en progressant de quelques centimètres vers le haut à chaque pique. Les copeaux qui tombent sont appelés des galips et sont gardés pour allumer le feu.
Photographie, Outils, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles
Les outils du gemmeur : transport. Quand les pots étaient pleins, la femme du résinier les vidait grâce à une petite spatule (la palinette) dans des escouartes (récipients de 16 litres en bois ou en zinc), c’est l’ammasse. Les escouartes seront à leur tour vidées dans des barriques en bois ou en métal pour être acheminées vers les usines de distillation. La caisse du résinier ou du gemmeur (à droite) permettait de transporter le matériel du début de campagne : plaques de zinc, pots de résine, clous, maillet en bois.
Forêt de pins résinés (Pologne) à la mode américaine, en V (dite en moustaches de chat) mise au point par Charles Herty (1867-1938).
Photographie, Aquitaine (France), Zinc, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles
Pousse-crampon, outil de gemmage dans les Landes de Gascogne servant à arrondir et enfoncer la lame de zinc dans le tronc du pin à résiner.
Gravure, Cartes postales, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Gemmes (résines), Produits naturels en agriculture
Résiniers au travail au début du XXème siècle en forêt du pays de Buch (Bassin d'Arcachon, Gironde) : un gemmeur (ou résinier) sur son pitey adossé au pin maritime et un autre au pied de l'arbre, portant l'escouarte pleine de résine à l'épaule.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.
Photographie, Usines, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Terres cuites, Argiles, Pins -- Gemmage
Frabrication de pots de résine au début du XXe siècle, en Pays de Buch (Gironde). L'argile était récoltée localement, les pots étaient façonnés au tour et cuits dans des fours avant d'être expédiés sur les lieux de récolte de gemme (ou résine).