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Photographie, France (Révolution) (1789-1799), Angers (Maine-et-Loire), Sarcasme, Raillerie, Assiettes historiées
Angers, Le malheur nous réunit : Musée des Beaux-Arts, période révolutionnaire.
Gravure, Prisons, France (Révolution) (1789-1799), France (1792-1793), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), Prisonniers et prisons des Français, Révolutionnaires
Incarcération des députés girondins à la prison de la Force in Paris, 1793. Source : Jules Edouard Alboise du Pujol, Auguste Maquet "Les Prisons de l'Europe", Paris, Administration de librairie, 1845.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1795), France. Convention nationale, France (Journées des 1er, 2 et 3 Prairial an III) (20-22 mai 1795)
Assassinat du député Jean Féraud (1764-1795) à la Convention, le Ier Prairial, an III (20 mai 1795), dans la salle des Machines.
Dessins et plans, Argent (monnaie), Monnaie, Monnaies françaises, France (Révolution) (1789-1799), Assignats, France (1789-1792), Monnaie -- Frappe
Assignat de 15 sols. Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. "Loi du 4 janvier 1792. LA NATION - LA LOI - LE ROI. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux. Assignat de 15 sols, payable au porteur. GERARD FECIT. DROIT DE L'HOMM. FAITS HISTO. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur."
Gravure, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Assignats, Inflation, France (1792), Monnaie fiduciaire, Papier-monnaie
"Loi du 4 janvier 1792 - La nation, la loi, le roi. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux : Assignat de quinze sols payable au porteur. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur." Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. L'assignat était une monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.
Attaque de la Convention nationale. Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), fusillade devant l'église Saint-Roch. Imprimé par Abraham Girardet (1764-1823). Gravure de Pierre Gabriel Berthault (1748-1819).
Bataille de Fleurus, victoire française du général Jourdan, le 26 juin 1794, contre l'armée autrichienne menée par les princes de Cobourg et d'Orange. A gauche de Jourdan, Saint-Just en mission, à droite Marceau, Kléber et Championnet. 1837 - 4m,65 × 5m,43 daté, signé. (Château de Versailles) commande de Louis-Philippe.
Photographie, Bonnets, Vêtements, Bonnet phrygien, France (Révolution) (1789-1799), Costumes de théâtre
Touriste portant la tenue de "Révolutionnaire" avec un bonnet phrygien, le 14 Juillet 1972 à Ginouviers dans le Var.
Le bonnet phrygien est une coiffure de laine haute, qui tire sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus (chapeau en latin). Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur liberté. Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.
Image de cadran décimal de la révolution française, Centre International de la Mécanique d'Art de Sainte-Croix (Vaud, Suisse).
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Camille Desmoulins (1760-1794), Le vieux cordelier - Camille Desmoulins (1760-1794)
Portrait posthume par Jean-Sébastien Rouillard de Camille Desmoulins (1760-1794), « l’homme du 14 juillet », l’ami de Danton et de Robespierre. À la fin de 1793, il veut avec Danton et ceux qui le soutiennent, les Indulgents, arrêter la Terreur et négocier la paix. Il écrit dans son journal (Vieux Cordelier, no 4) : « Ouvrez les prisons à 200 000 citoyens que vous appelez suspects, car, dans la Déclaration des Droits, il n’y a point de maisons de suspicion… Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine ! Mais y eut-il jamais plus grande folie ! … Croyez-moi, la liberté serait consolidée et l’Europe vaincue si vous aviez un Comité de Clémence ! »
Peinture, Vêtements, Caricatures et dessins humoristiques, Bonnet phrygien, France (Révolution) (1789-1799), Guillotine, Politique et gouvernement -- Caricatures et dessins humoristiques, George Cruikshank (1792-1878), Guenilles, Hardes (vêtements)
"Dans les bras des Radicaux" (The radical's Arms), caricature par George Cruikshank (1792-1878). Inscription sur le ruban tricolore "Ni Dieu ! Ni Religion ! Ni Roi ! Ni Constitution !" Sous le ruban et le bonnet phrygien à la cocarde tricolore, deux haches ensanglantées sont attachées à une guillotine, dont la lame est suspendue au-dessus d'un blobe terrestre en flammes. Un homme décharné et une femme ivre habillés de guenilles jouent le rôle de "supporters" héraldiques, dansant joyeusement et piétinant les vestiges renversés de la royauté et de l'église...
Dessins et plans, France (Louis XIV) (1643-1715), Histoire, France (Henri IV) (1589-1610), France (Révolution) (1789-1799), Géographie historique -- Cartes, France (Henri II) (1547-1559), France (Henri III) (1574-1589), France (Louis XV) (1715-1774)
Carte de la France de 1552 à 1798 : Henri II, Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Révolution.
Photographie, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Coqs, France (Révolution) -- Art et révolution (1789-1799), Bordeaux (Gironde) -- Monument aux Girondins, Girondins (Histoire de France)
Coq gaulois de la statue des Girondins place des Quinconces à Bordeaux : Œuvre signée Achille Dumilâtre et Victor Rich, réalisée entre 1893 et 1902.
Planche 100, Costumes français sous la révolution, in Costumes of All Nations (Londres, 1882) par Albert Kretschmer, peintre du théâtre de la Cour Royale de Berlin, et Dr. Carl Rohrbach.
Couple de Sans-culottes en armes, reprise d'un dessin d'époque. Soure : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. Les Sans-culottes portent des pantalons au lieu de la culotte + collant de l'aristocratie.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Georges-Jacques Danton (1759-1794), Jacques-Louis David (1748-1825)
Croquis de Danton à la Convention par David, 1793 (Musée Carnavalet). C'est le Danton un peu fatigué et alourdi de 1794. L'artiste, qui a cédé à quelques préoccupations caricaturales, a saisi une attitude caractéristique de l'orateur écoutant et bougonnant à part lui. Danton, « le plus modéré des Montagnards », se refuse aux mesures révolutionnaires réclamées par les sections et les clubs parisiens (économie dirigée, levée en masse, loi des suspects) face à une situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante (invasion étrangère, contre-révolution intérieure). La Terreur ne sera mise à l’ordre du jour qu’après son départ. Chargé au Comité de salut public des Affaires étrangères, il rêve d’un compromis avec l’Europe et essaie de négocier en secret pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine. Le 13 avril, il détermine la Convention à désavouer la guerre de propagande et à déclarer qu’elle « ne s’immiscerait en aucune manière dans le gouvernement des autres puissances ». Mais ses tentatives n’aboutissent pas et se heurtent à une situation militaire défavorable. La Belgique et la rive gauche du Rhin reprises par les coalisés, la France ne disposait plus de monnaie d'échange. Cette politique de ménagements mécontente les sans-culottes exaspérés par la cherté des denrées de première nécessité ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. « Tes formes robustes, dira Saint-Just dans son réquisitoire, semblaient déguiser la faiblesse de tes conseils (…) Tous tes exordes à la tribune commençaient comme le tonnerre et tu finissais par faire transiger la vérité et le mensonge. »
Textes, Dictionnaires, Calendrier, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), Maximilien de Robespierre (1758-1794), Humour français
"Dédicace" de Robespierre dans un Dictionnaire de 1770 : Dictionnaire qu'on pourrait employer sans scrupules comme obus de canon. Lancé vigoureusement à la tête d'un individu quelconque, il produit des effets admirables sur l'organisation du cerveau. Robespierre, le 3 brumaire de l'an 2."
Gravure, Serpents, Caricatures et dessins humoristiques, Caricature, Latin (langue), France (Révolution) (1789-1799), France. Convention nationale
"Député à la Convention Nationale" : "Quoniam iniquitatem meam ego cognosco, Et peccatum meum contrà me est Semper. Je reconnais ma faute, et mon crime odieux, à chaque instant du jour, est présent à mes yeux."
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), France (1793), Banquets
Peinture de Félix Philippoteaux (1815-1884), "Le Dernier banquet des Girondins" (vers 1850). Musée de la Révolution française (Domaine de Vizille). Dépôt du musée des Beaux-Arts de Marseille.
Peinture, Villages, Peintres français, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Églises (édifices), Églises -- France, France (Empire) (1804-1814), Premier Empire
Désaffectation d'une église pendant la Révolution, 1794, Musée Carnavalet à Paris. Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769-1823) est un peintre et dessinateur du Premier Empire.
Textes, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794), Anne-Robert-Jacques Turgot (1727-1781)
Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.
Gravure, Caricatures et dessins humoristiques, France (Révolution) (1789-1799), Politique et gouvernement -- Caricatures et dessins humoristiques, Funambules
Caricature du cardinal Jean-Sifrein Maury (1746-1817), archevêque de Paris : Danse d'aristocrate, Il ne sait plus sur quel pied danser.
Photographie, Horloges et montres, France (Révolution) (1789-1799), Temps, Mesure du, France (Révolution) -- Influence (1789-1799), Heures (temps), Horlogerie, Influence de la Révolution française, Système décimal, Temps, Temps -- Mesure
Horloge décimale de l'époque révolutionnaire. Durant la Première République, le temps décimal fut officiellement introduit en France par le décret du 4 frimaire de l'An II (24 novembre 1793) : " XI. Le jour, de minuit à minuit, est divisé en dix parties ou heures, chaque partie en dix autres, ainsi de suite jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée. La centième partie de l'heure est appelée minute décimale ; la centième partie de la minute est appelée seconde décimale." La journée commençant à minuit, à midi il était donc 5 heures. À fin de la journée, à minuit, il était 10 heures. De nombreuses montres décimales furent construites à l'époque, devenues aujourd'hui des pièces de musée, car déjà en 1795, le temps décimal fut aboli en France, dix ans avant l'abolition du calendrier révolutionnaire.
Peinture, Chansons, Bergers, France (Révolution) (1789-1799), Chansons françaises, Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793), Versailles (Yvelines) -- Château, Versailles (Yvelines) -- Hameau de Marie-Antoinette
Assiette avec une illustration et le texte de la chanson "Il pleut, il pleut, bergère". Diamètre : 19,8 cm. La bergère à laquelle la chanson fait référence le texte de Fabre d'Églantine, est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française.
Gravure, Chansons, Bergers, Année 1789, France (1789-....), France (Révolution) (1789-1799), Chansons françaises, Garde nationale, Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793)
Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793), Paris (France) -- Palais des Tuileries, Louis XVI (roi de France, 1754-1793)
Interrogatoire de "Louis le dernier", Jugement de Louis XVI par la Convention Nationale dans la Salle du Manège. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842.
Gravure, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Influence de la Révolution française, France (Révolution) -- Art et révolution (1789-1799), Rhin (cours d'eau), Commerces, Georg Wilhelm Böhmer (1761-1839)
Georg Wilhelm Böhmer (1761-1839), "La rive gauche du Rhin, limite de la République française" ou Recueil de plusieurs dissertations, jugées dignes des prix proposés par un négociant de la rive gauche du Rhin : second cahier, avec une gravure / publ. par le citoyen Georges-Guillaume Boehmer, ex-député à la Convention nationale rhéno-germanique. À Paris : Desenne et Louvet. An IVe de la République française (1796-1797).
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), France (1793), Montagnards (Histoire de France), France. Convention nationale
Le député Lanjuinais agressé à la tribune de la Convention. Malgré les critiques acerbes de Charles Baudelaire aux salons de 1845 et 1846, Muller (1815-1892) acquiert la célébrité en 1850 avec la toile "L’appel des dernières victimes de la Terreur à la prison Saint-Lazare les 7 et 9 Thermidor", sur laquelle est représenté le poète André Chénier. Au musée du Louvre il décore les plafonds de la Galerie d’Apollon, l’escalier Mollien, la salle Denon. Nommé Directeur de la Manufacture des Gobelins, il laisse de nombreux tableaux de grand format décrivant des scènes violentes sous la Révolution, ainsi que de remarquables portraits (Portrait de Madame la Supérieure des Filles de la Compassion) et esquisses. Jean Denis, comte de Lanjuinais (1753-1827), député d’Ille-et-Vilaine, prit position sous la Convention contre la Commune insurrectionnelle et contre La Montagne. Molesté lors de la chute des Girondins durant les journées du 31 mai au 2 juin 1793, il fut fait comte en 1808 malgré son opposition à l’Empire. Il fut membre de la Chambre des Pairs sous la Restauration. Le tableau décrit l’agression de Lanjuinais le 2 juin 1793 par les Montagnards Chabot, Legendre, Drouet, Robespierre (jeune) et Turreau, et défendu par les Girondins Barbaroux, Penières et Lidon.
Une séance au club des Jacobins. Alexandre de Lameth préside tandis que Mirabeau prononce un discours (janvier-février 1791).
Louise Gély (1776-1856), seconde femme de Georges Jacques Danton, qu’elle épouse le 17 juin 1793, se tient debout derrière Antoine Danton, fils de Gabrielle Charpentier, première femme de l’avocat. Louise sera veuve à 17 ans. Peinture de Boilly gravée en couleurs par Cazenave sous le titre "L'Optique".
Photographie, France (Révolution) (1789-1799), Blérancourt (Aisne), Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Montagnards (Histoire de France)
Blérancourt - Maison Saint-Just : "Dans cette maison demeura Louis-Antoine de Saint-Just, célèbre tribun révolutionnaire, député de l'Aisne, président de la Convention Nationale, né le 25 août 1767, mort guillotiné le 10 thermidor an II."
Montre gousset à heures dodécacimales, et jours du mois et de la semaine en calendrier révolutionnaire. Exposée au musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel.
Textes, France (Révolution) (1789-1799), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), France (1793), Guillotine, Girondins (1793), Procès des
Ordre d'exécution de Madame Roland, Marie-Jeanne Roland de la Platiere, par le Tribunal révolutionnaire et signé par Antoine Quentin Fouquier-Tinville. Source : Hector Fleischmann, "La guillotine en 1793", Paris : Librairie des Publications Modernes, 1908. Manon Roland, ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née le 17 mars 1754 à Paris et morte guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris, est une figure de la Révolution française. Elle joua un rôle considérable au sein du parti girondin, et poussa son mari au premier plan de la politique.
Textes, France (Révolution) (1789-1799), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Maximilien de Robespierre (1758-1794), Chute de Robespierre (1794), France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794)
Plaque apposée au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1 : "Ici a séjourné Maximilien Robespierre du 17 juillet 1791 jusqu'à sa mort le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II)."
Photographie, Dix-huitième siècle, Conventions (économie politique), Déclarations des droits, France (Révolution) (1789-1799), Thomas Paine
Plaque apposée au n° 10 de la rue de l'Odéon, Paris Thomas Paine (1737-1809) : Anglais de naissance, Américain d'adoption, Français par décret, a vécu dans cet immeuble de 1797 à 1802. Il mit sa passion de la liberté au service de la Révolution française, fut député à la Convention et écrivit ''Les Droits de l'Homme'' : « Lorsque les opinions sont libres, la force de la vérité finit toujours par l'emporter. » Ses écrits, parmi lesquels figure "Les Droits de l'Homme" (Rights of Man 1791), ont exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793. Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre "Le Siècle de la raison" (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans "La justice agraire" (Agrarian Justice, 1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793-1794), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Montagnards (Histoire de France), Hébertistes (histoire de France), Hébertistes (histoire de France. - 1794), Procès des, Jacques-René Hébert (1757-1794), Terreur (10 août-20 septembre 1792), Première
Portrait de Jacques-René Hébert. Source : Léonard Gallois, "Histoire des journaux et des journalistes de la révolution française", Paris, Bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1845. Hébert (1757-1794), rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, se veut le successeur de Marat. Les Hébertistes veulent renforcer l'économie dirigée et radicaliser la terreur. Ils dirigent le mouvement sans-culotte et contrôlent le club des Cordeliers, le ministère de la Guerre dont le secrétaire général est Vincent et l’armée révolutionnaire parisienne, dont le chef est Ronsin. Autre appui : la Commune dont le maire Pache, le procureur Chaumette et le commandant de la garde nationale Hanriot leur sont favorables.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Montagnards (Histoire de France)
Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Paris (France) -- Palais des Tuileries, France (10 août 1792)
Tableau de DUPLESSIS-BERTAUX Jean : PRISE DU PALAIS DES TUILERIES, COUR DU CARROUSEL, 10 AOUT 1792.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793-1794), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Exécutions capitales et exécuteurs, Guillotine, Maximilien de Robespierre (1758-1794)
Caricature de Robespierre qui, n'ayant plus personne à exécuter, guillotine le bourreau. Source : "La Guillotine en 1793", par H. Fleischmann (1908), page 269.
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Georges-Jacques Danton (1759-1794), Maximilien de Robespierre (1758-1794)
Maximilien de Robespierre, Danton et Jean-Paul Marat, par Alfred Loudet, 1882.
Photographie, Portraits, Peintres français, Dix-huitième siècle, France (Révolution) (1789-1799), Révolutionnaires, Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Louis Antoine de Saint-Just, La Révolution française et le XIXème siècle, Lyon (Rhône), Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823)
Louis Antoine de Saint-Just, portrait de Pierre-Paul Prud'hon (1793), exposé Musée des beaux-arts de Lyon (France).
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Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Paris (France) -- Palais des Tuileries, Régime d'assemblée
C'est dans la salle du Manège des Tuileries que se réunit la Convention jusqu’au 9 mai 1793.
Séance de la Convention, 1897, extrait de "La France illustrée", géographie, histoire, administration, statistique, etc., tome I, par V.-A. Malte-Brun. La Convention a fondé plusieurs institutions aujourd'hui célèbres : l’École polytechnique, le Conservatoire national des arts et métiers, l’École normale supérieure, le système métrique, le Conservatoire de musique, le Muséum d’histoire naturelle, l’École spéciale des Langues orientales (30 mars 1795). La Convention nationale a supprimé toutes les universités le 15 septembre 1793. Elle groupa sous le nom d’Institut les anciennes Académies (qu’elle avait préalablement dissoutes au cours de l’été 1793 sous l’influence de Marat, qui les accusait d’être des repaires d’aristocrates) et celles qu’elle fonda elle-même.