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Reprise et mise en couleur de l' "Animal théorique" ; D, appareil digestif ; R, appareil respiratoire ; E, appareil excréteur ; C, appareil circulatoire ; N appareil nerveux. Source : figure 24 du cours de zoologie de Paul Bert (1833-1886), Leçons de zoologie" 1881 ; Éditeur : G. Masson (Paris). Proposé au XIXe siècle comme modèle fictif et pédagogique présentant les systèmes associés qui caractérisent selon lui l'organisme animal. Les flèches désignent les flux de nutriments, d'oxygène, d'excréments et/ou d'excretas.
Cheval en train de brouter une haie. Les chevaux préfèrent manger de petites quantités de nourriture de façon régulière tout au long de la journée. Cela n'est pas toujours compatible avec la vie dans les écuries, ni avec les plannings des humains, qui favorisent le nourrissage deux fois par jour. Le système digestif du cheval est délicat. Il est incapable de régurgiter sa nourriture, sauf depuis l’œsophage. Aussi, en cas d’excès de nourriture ou d’empoisonnement, vomir n’est pas possible pour lui. En outre, son côlon est particulièrement long et complexe, l'équilibre de la flore intestinale dans le cæcum peut être facilement bouleversé par des changements rapides d’alimentation. Ces facteurs le rendent sujet à des coliques, qui s’avèrent être la première cause de mortalité chevaline80. Ils requièrent une nourriture propre et de grande qualité, fournie à intervalles réguliers, et peuvent tomber malades lorsqu’ils subissent un brusque changement de régime alimentaire. Les chevaux sont également sensibles aux moisissures et aux toxines. Pour cette raison, ils ne doivent jamais être nourris par des matières fermentables contaminées, comme la tonte de gazon.
Dessin de chouette de Gessner (1555) : Son ouvrage le plus célèbre est son Historia animalium, qu'il commence à publier en 1551. Le dernier volume, posthume, paraîtra 22 ans après sa mort. Il s'agit certainement du plus important ouvrage de zoologie qui fut jamais publié, c'est pour cette raison qu'il fut surnommé le « Pline suisse ». Dans cette Histoire des animaux, œuvre immense de 3 500 pages, chaque espèce est décrite suivant huit chapitres. Gessner donne son nom dans différentes langues (vivantes ou mortes), son habitat et son origine ainsi que sa description anatomique, sa physiologie, les qualités de son âme, les divers usages que l'on peut en tirer, son intérêt alimentaire et médicale, ainsi que son utilisation par les poètes et les philosophes...
Gravure, Licornes, Renaissance, Seizième siècle, Gravure de la Renaissance, Littérature de la Renaissance, Humanisme de la Renaissance, Humanistes, Conrad Gesner (1516-1565), Zoologie
Naturaliste suisse anobli par l'empereur Ferdinand Ier et, en 1557, est nommé professeur de philosophie naturelle à Zurich. Il fait de nombreux voyages naturalistes et est l'un des premiers à s'intéresser à la flore et aux minéraux alpins. On le considère parfois comme l'un des initiateurs de l'alpinisme. Ses œuvres montrent l'étendue de ses connaissances et de ses centres d'intérêts. Il écrit sur la linguistique, la philologie, la pharmacopée et la médecine, la bibliographie, la minéralogie, la zoologie (Ichtyologie en particulier) et la botanique.
Dessins et plans, Rhinocéros noir, Renaissance, Seizième siècle, Conrad Gesner (1516-1565), Zoologie
Copie par Conrad Gesner (Historia animalium), du dessin de rhinocéros d'Albert Dürer. Ses descriptions zoologiques (ou botaniques) sont complétées aussi souvent que possible par des illustrations. Celles-ci constituent peut-être l'aspect le plus original de son œuvre. Elles jouent un rôle fondamental dans la reconnaissance des espèces citées. Il rassemble 1 500 gravures, la plupart originales et signées par Lukas Schan, les autres proviennent surtout de l'œuvre de Leonhart Fuchs.
Photographie, Plages, animaux prédateurs, Zoologie, Astérides, Biologie marine, Étoiles de mer, Échinodermes, Grèves (plages), Holothuries
Étoile de mer commune (Asterias rubens). Les étoiles de mer (Asteroidea) forment une classe d'échinodermes. On dénombre au moins 1 500 espèces réparties dans plus de 30 familles vivant dans tous les océans. Elles ont généralement 5 bras, mais peuvent en avoir plus. Celles-ci ont une espérance de vie d'environ 4 à 5 années. Elles sont un symbole maritime important. L'espèce la plus répandue et la plus étudiée est l'étoile de mer commune. Certaines espèces ont la possibilité de se régénérer, c'est-à-dire la capacité de faire repousser un ou plusieurs de leurs bras si elles en sont détachées. Un bras perdu peut être régénéré en moins d'un mois. Elle se nourrit grâce à son orifice buccal, situé sur sa face ventrale et composé de cinq « dents ». Ses pièces buccales sont d'ailleurs un élément qui sert pour sa classification. L'étoile de mer est principalement un prédateur, mais quelques espèces sont filtreurs. Son régime alimentaire est principalement constitué de proies immobiles ou se déplaçant lentement.
L'éléphant, le chameau et les singes, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Gravure, Fleurs, Éléphants, Fleurs -- Dans l'art, Latin (langue), Zoologie, Singes, Sauterelles, Animaux -- Dans l'art, Wenceslas Hollar (1607–1677), Cicada
L'éléphant, le singe et les fleurs, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Gravure, Sanglier, Botanique, Zoologie, Bullmastiff (race canine), Animaux -- Dans l'art, Wenceslas Hollar (1607–1677), Sus scrofa
Le sanglier (Sus scrofa) et le mastiff, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Le taureau et le troupeau de vaches, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Oiseaux, Gravure, Autruche, Pyramides -- Égypte, Zoologie, Ornithologie, Animaux -- Dans l'art, Autruche d'Afrique, Wenceslas Hollar (1607–1677)
Les deux autruches et les oiseaux, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Les deux oies caquetant au bord du ruisseau, par Wenceslas Hollar (1607–1677).
Brahma blanc herminé noir photographié au Parc de Sainte Croix, Rhodes (Moselle). La Brahma est une volaille très rustique, docile, facile à élever, s'adaptant bien à tous les climats. C'est une grosse mangeuse peu habile à chercher seule sa nourriture, elle s'habitue donc bien à la claustration. Volaille géante d'origine asiatique, créée aux États-Unis à partir de Cochin auquel du sang de combattant Malais a été ajouté donnant cette « tête de rapace » caractéristique. Elle fut importée en Europe occidentale vers 1850. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brahma_%28race_de_poule%29
Tableau du Règne Animal dans la première édition (1735) du Systema Naturae de Linné.
Schéma non légendé d'une étoile de mer (Asterias rubens) : 1-Estomac pylorique, 2-Anus, 3-Glande rectale, 4-Canal hydrophore, 5-Madréporite, 6-Canal pylorique, 7-Cæcum pylorique, 8-Estomac cardiaque, 9-Gonade, 10-Osselets ambulacraires, 11-Ampoules. L'intérieur de l'étoile de mer est constitué au bas de chaque bras par un canal radiaire (prenant forme du canal circulaire) s'étendant sur tout son long et bordé par des canaux latéraux reliés par des ampoules ambulacraires. Le canal radiaire est recouvert par des osselets, mais les ampoules ambulacraires sont à découvert dans la cavité cœlomique (chaque ampoule est la racine des pieds ambulacraires présents à l'extérieur). D'une certaine manière, elles sont leur système hydraulique personnel. Deux enveloppes de gonades sont présentes, en plus ou moins grande quantité selon la saison, de chaque côté d'un bras. Au plus haut du bras on retrouve deux ceca pyloriques, au-dessus des gonades, reliés tous deux en leur centre à l'estomac pylorique pentagonal par leur conduit pylorique. De cet estomac, sort le contenu organique dans le court intestin, vers l'anus. L'intestin est relié en son centre par deux canaux reliés eux-mêmes à un ceca rectal, dont la fonction est toujours floue. Sous l'estomac pylorique se retrouve aussitôt rattaché, l'estomac cardiaque. Celui-ci est rattaché par des ligaments gastriques aux sillons ambulacraires afin de prévenir un trop grand mouvement dans le cœlome.
Photographie, Chenilles, Zoologie, Biologie animale, Morphologie (biologie), Saturniidae, Saturniidés, Stigmates
Stigmates de chenille d'Actias selene, espèce de papillons de la famille des Saturniidae, dont le nom vernaculaire est papillon lune indien (ou chinois). En zoologie, les stigmates sont les orifices communiquant avec le système respiratoire.