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Peinture, Russes, Dix-neuvième siècle, Pédologie, Sols -- Micromorphologie, Pédologues, Peintres russes
Tableau de Wassili Wassiljewitsch Dokutschajew (en russe : Василий Васильевич Докучаев) (1846–1903), géographe russe. Il est considéré comme le père de la science des sols ou pédologie et à ce titre comme le premier pédologue. Il est peut-être un des premiers scientifiques à avoir réalisé une vaste étude des types de sols. Il est amené à étudier les sols de son pays car on s'inquiète alors des conséquences désastreuses sur l'agriculture et les sècheresses des années 1873 et 1875. Parcourant la Russie, il observe que les sols sont liés, dans leur nature et leur répartition, aux facteurs suivants : climat, roche sous-jacente, relief, temps, agents biologiques (végétation, animaux du sol). Ses idées vont passer à l'ouest car lui et ses disciples publient en français ou en allemand. L'équipe vient en 1900 à Paris, pour l'Exposition universelle. Elle présente, dans le pavillon russe, un bloc de "tchernoziom" d'un mètre cube, ce sol sur lequel Dokoutchaïev a réalisé sa thèse (1883) et qui est renommé pour sa fertilité.
Photographie, Botanique, Plantes méditerranéennes, Méditerranée (région), Europe méditerranéenne, Régions de climat méditerranéen, Chêne vert, Terrassa (Espagne), Pin d'Alep, Pinus halepensis, Régénération (sylviculture), Régénération (botanique), Quercus ilex
Régénération forestière méditerranéenne : pin d'alep (Pinus halepensis) et chêne vert (Quercus ilex) poussant à l'ombre des pins, à Terrassa en Espagne.
Statuette inuit en serpentine, 1997, par Markusie Papikatuk (Cape Dorset, Nunavut Territory, Canada) représentant deux têtes opposées de boeuf musqué. Le Bœuf musqué (Ovibos moschatus) est une espèce de caprinés recouverte d'une épaisse toison laineuse. Malgré son aspect de bovin (qui lui vaut son nom dans plusieurs langues), c'est en fait un capriné aberrant, proche des souches primitives (takins, tahrs, serows) de l'Asie tropicale et subtropicale et de la chèvre des montagnes rocheuses de l'Ouest américain, mais adapté au climat arctique.
Végétation d'altitude sur l'île de Madère, au-dessus des nuages.
La vieille ville de Ghadamès, dans le désert libyen, est construite pour lutter contre les violentes variations du climat saharien. Les maisons sont construites en pisé, chaux, et troncs de palmiers, et sont reliées par des passages couverts pour se protéger de la chaleur de l'été.
Volcan Dallol, flaque d'acide et formation de sel, soufre et autres minéraux. Zone saline dans le désert de la dépression du Danakil en Ethiopie.
Yak sauvage (Bos grunniens) à Letdar (Circuit de l'Annapurna au Népal). Le yak vit dans et autour de la chaine de l'Himalaya ; Népal et au Bhoutan, en Chine (Tibet, Xinjiang, Gansu, Mongolie intérieure), ainsi qu'en Mongolie, Russie, Kirghizstan, Kazakhstan, Pakistan, Tadjikistan, Afghanistan, jusqu'à des altitudes de 5 400 mètres. Les yaks vivent quinze ans en haute altitude au-dessus de 3 000 mètres. Le yak sauvage, uniquement présent au Tibet, est plus grand que le yak domestique, pouvant peser jusqu'à une tonne. Il vit habituellement en groupes de 10 à 30 individus. Son habitat est composé de hauts-plateaux dégarnis, de collines et de montagnes à des altitudes comprises entre 3 200 et 5 400 mètres. Il se nourrit d'herbes, de lichens et d'autres plantes. Durant la saison chaude, il vit dans les régions proches des neiges éternelles ; puis descend vers des terres au climat plus clément lorsque la saison froide approche. Le yak peut affronter le froid jusqu'à - 40 °C aussi bien grâce à son sous-poil très dense que par son long et épais pelage de surface. Par ailleurs, il secrète une substance visqueuse dans sa transpiration qui agit comme un isolant au froid. Cette substance est utilisée en médecine traditionnelle au Népal. Le yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d'entendre à plusieurs kilomètres de distance. Le yak sauvage n'existe plus que dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi que sur le plateau du Tibet. L'espèce est menacée : la population totale actuelle est estimée à 15 000 animaux.
Zones de vie holdridgiennes (classement des années 50), classées selon l'influence combinée des facteurs géographiques climatiques sur les écosystèmes (en réalité les écosystèmes influent aussi rétroactivement sur le climat et produisent du relief, sur le très long terme).