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Saules | Photographie | Plantes | Peinture | Gravure | Salicacées | Entomologie | Botanique | Fantasmagorie | Légendes celtiques | Illustrateur français | Bretagne (France) | Dix-neuvième siècle | Légendes | Lavandières | Spectres | Fantastique dans l'art | Yan' Dargent (1824-1899) | Théophile Gautier (1811-1872) | Effets de la lune | ...
Blason de Montauban. Source : http://data.abuledu.org/URI/51bad01a-blason-de-montauban

Blason de Montauban

Blason de la ville de Montauban (Tarn-et-Garonne) dessiné par Bruno Vallette pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone, avec Inkscape. Blasonnement : de gueules au saule d'or étêté, ayant six branches sans feuilles, trois à dextre, trois à senestre ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

Boissellerie et vannerie. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d8022-boissellerie-et-vannerie

Boissellerie et vannerie

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.66 ; manuel scolaire, édition de 1904 : BOISSELLERIE ET VANNERIE. - La boissellerie est l'art de fabriquer des boisseaux ou mesures de décalitres et toutes les autres mesures en bois de chêne, les seaux, les soufflets, tamis, enfin une foule de menus ouvrages. La vannerie est l'art de fabriquer des vans, des corbeilles, des paniers, des hottes et tous les ouvrages qui se font avec des brins d'osier, de saule et autres tiges flexibles.

Branches de saule pleureur. Source : http://data.abuledu.org/URI/501ed1df-branches-de-saule-pleureur

Branches de saule pleureur

Photo de saule pleureur au bord d'un plan d'eau.

Insectes butinant des chatons de saule mersault. Source : http://data.abuledu.org/URI/50981ea9-insectes-butinant-des-chatons-de-saule-mersault

Insectes butinant des chatons de saule mersault

Chatons mâles de Saule Mersault (Salix caprea) fréquentés par une abeille mellifère (à gauche, Apis mellifera) et une osmie cornue (à droite, Osmia cornuta) récoltant du nectar à la base des étamines. Jardin des Plantes, Paris

Paon du jour butinant un chaton de saule mersault. Source : http://data.abuledu.org/URI/50981da6-paon-du-jour-butinant-un-chaton-de-saule-mersault

Paon du jour butinant un chaton de saule mersault

Paon du jour (Inachis io) butinant le nectar d'un chaton de saule marsault (Salix caprea), photo prise au Speichersee, Allemagne. Ce saule est réputé comme plante mellifère car ses potentiels nectarifères et pollinifères sont élevés (> 100 kg/ha). Sa floraison précoce constitue par ailleurs un atout supplémentaire, car les besoins alimentaires des colonies d'abeilles sont importants à cette période de l'année. Il fournit un miel jaune d'or, irisé de vert, qui prend ensuite des teintes brun clair à beige. Il est de saveur légèrement boisée et florale. C'est un miel relativement rare, produit principalement dans l'ouest de la France.

Saule au printemps. Source : http://data.abuledu.org/URI/590981b0-saule-au-printemps

Saule au printemps

Saule au printemps, 09-04-2013.

Saule des vanniers. Source : http://data.abuledu.org/URI/50970e8d-saule-des-vanniers

Saule des vanniers

Planche N°302 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Saule des vanniers (Salix viminalis), vime ou osier vert à rameaux souples utilisés en vannerie sous le nom d'osier. L'osier vert; ce sont les osiers fraîchement récoltés. Ils sont utilisés pour le palissage notamment des vignes, et commercialisés sous l'appellation de bottes jardinières. Ils ne doivent pas être utilisés frais pour la confection de paniers car après dessiccation, ces paniers perdent leur solidité.

Saule marsault. Source : http://data.abuledu.org/URI/509808b2-saule-marsault

Saule marsault

Planche N°303 de l'atlas des plantes de France de Masclef : Saule marsault ou saule des chèvres (Salix caprea). Le nom scientifique Salix caprea vient sans doute de la première illustration connue de l'espèce dans le livre de Hieronymus Bock où on voit la plante broutée par une chèvre. L'espèce a été historiquement aussi largement utilisée comme fourrage pour les chèvres. Le bois de saule marsault est employé pour faire des échalas. L'écorce du saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie ; elle contient, comme celle de tous les saules, de la saliciline voisine de l'aspirine.

Saule pleureur au Clos Lucé. Source : http://data.abuledu.org/URI/55cd1c01-saule-pleureur-au-clos-luce

Saule pleureur au Clos Lucé

Saule pleureur au Clos Lucé, Amboise.

Saules en hiver. Source : http://data.abuledu.org/URI/5907a504-saules-en-hiver

Saules en hiver

Saules en hiver, 09-12-2013.

Cicadelle blanche. Source : http://data.abuledu.org/URI/541546a4-cicadelle-blanche

Cicadelle blanche

Cicadelle blanche (Metcalfa pruinosa), 7cm, à Fronton (Haute-Garonne). Introduit accidentellement en Italie dans les années 1980, cet insecte piqueur-suceur d'origine américaine a rapidement colonisé le sud de la France. Elle est polyphage, et se nourrit de nombreuses variétés de taxons végétaux. Les plantes hôtes sont : érables, cornouillers, aubépines, saules, ormes, troènes, robiniers. Elle peut vivre sur ​​les plantes cultivées : comme la vigne, les agrumes, l'abricot, pêche, mûre et la framboise. Elle exsude un miellat particulièrement varié et abondant qui attire divers hyménoptères, dont les abeilles, qui le transforment en miel. Sur ce miellat se développe un champignon noirâtre, la fumagine. Les lézards se régalent à les consommer. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cicadelle_blanche

Les lavandières de la nuit. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134f833-les-lavandieres-de-la-nuit

Les lavandières de la nuit

"Les Lavandières de la nuit", légende bretonne, 1861, Yan' Dargent (1824-1899) : «Il y a un véritable sentiment fantastique dans Les Lavandières de la Nuit de M. Yan' Dargent. On connaît cette légende bretonne de laveuses-spectres qui savonnent des linceuls avec des clairs de lune sur la pierre des lavoirs et prient le passant égaré de les aider à tordre leur linge. C'est par ces nuits où des brumes blanches flottent au dessus des prairies et des saulaies qu'on entend le bruit de leurs battoirs couper la note plaintive de la rainette dans le vaste silence des campagnes. L'artiste a représenté sur une toile de forme oblongue les lavandières de la nuit à la poursuite d'un pauvre paysan bas-breton à qui la peur donne des ailes malgré les grègues embarrassantes et ses lourds sabots. Mais l'haleine va bientôt lui manquer et il tombera mort dans une de ces flaques d'eau où parmi les nénuphars flotte déjà un cadavre. L'essaim des laveuses nocturnes s'allonge derrière lui comme un banc de vapeurs, dessinant de vagues formes humaines, tendant de maigres bras armés de battoirs. Les vieux troncs de saules écimés se tortillent hideusement au bord de la route et prennent de monstrueuses apparences spectrales ; de leurs moignons informes ils semblent vouloir retenir le fugitif ou le menacer. Cependant, une lune blafarde jette son froid rayon sur cette scène de fantasmagorie ébauchant çà et là à travers l'obscurité des silhouettes inquiétantes… » Et Théophile Gauthier (1811-1872) de conclure : « M. Yan' Dargent exprime le côté légendaire de cette Bretagne dont Adolphe Leleux, Luminais et Fortin rendent si bien le côté rustique. » Cité dans le catalogue de l'exposition "Les Lavandières" de la nuit Musée Yan' Dargent.

Papillon dit Robert-le-Diable. Source : http://data.abuledu.org/URI/54dbc33c-papillon-dit-robert-le-diable

Papillon dit Robert-le-Diable

Le Robert-le-Diable, Polygonia c-album, est une espèce de papillons diurnes de la famille des Nymphalidae. Son nom scientifique fait allusion à la marque blanche en forme de "C" au revers des ailes postérieures. Il a des ailes très découpées. Le dessus des ailes présente sur un fond orange vif, des marques brunes et des taches claires en bordure. Les plantes hôtes sont nombreuses : ortie dioïque (Urtica dioica), houblon (Humulus lupulus), orme champêtre (Ulmus minor), noisetier (Corylus avellana), saules (Salix), framboisier (Rubus idaeus), groseilliers (Ribes uva-crispa et Ribes alpinum). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert-le-Diable

Peuplier noir. Source : http://data.abuledu.org/URI/50983412-peuplier-noir

Peuplier noir

Planche N° 305 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Peuplier noir (Populus nigra). La floraison a lieu de mars à avril ; la pollinisation ainsi que la dispersion du pollen se fait par le vent (anémophile). L’arbre atteint sa maturité sexuelle vers six ans, en produisant des chatons pendants ; les chatons mâles mesurent 8 à 10 cm de long à maturité et sont rouges/pourpres ; les chatons femelles sont vert-jaunâtre et longs de 6 à 8 cm à maturité. Les graines de cette espèce pionnière sont pauvres en réserves et ont une durée de vie plutôt courte, ce qui peut rendre l'espèce vulnérable à l'insularisation écologique ou à la fragmentation écopaysagère. Elles colonisent des sols riches et dénués de végétation tel que les grèves et bancs de sable humides abandonnés par l'eau durant l'été, en compagnie d'autres essences de bois tendre, comme les saules. Dans de bonnes conditions (soleil, sol riche, humidité) l'arbre pousse vite, avec de larges cernes de croissance, mais avec un houppier relativement sensible à la casse en cas de tempêtes. C'est une espèce caractéristique des ripisylves arborescentes ourlant les berges alluvionnaires d'un certain nombre de cours d'eau (en évolution dynamique). Il est encore présent près de la mer (notamment près de l'embouchure de la Loire) et est assez résistant aux embruns. Il semble avoir été autrefois présent très près de la mer dans le nord, par exemple avec des peupliers blancs et trembles dans les pannes dunaires de Dunkerque à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, signalé par l'Abbé Arthur Labeau dans une note sur la « flore maritime du littoral français de la mer du nord ».

Tombeau de Napoléon à Sainte-Hélène. Source : http://data.abuledu.org/URI/52b6bf7d-tombeau-de-napoleon-a-sainte-helene

Tombeau de Napoléon à Sainte-Hélène

Tombeau de Napoléon à Sainte-Hélène. Illustration p. 36 par Yan Dargent (1824-1899), in Jean Rambosson, Histoire des météores et des grands phénomènes de la nature, Firmin-Didot, 1883 (wikisource) : Je m’arrête quelques instants à Sainte-Hélène ; assis auprès d’un marbre tumulaire, j’étanche la sueur qui baigne mon visage fatigué, mon front se penche naturellement sur ma main, et je m’abîme dans la contemplation du passé, du présent et de l’avenir, à l’ombre des saules funèbres où est venu s’éteindre le plus terrible des météores humains qui ait paru sur la terre.