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Photographie, Bicyclettes, Transports et communications, Bidons, Bombay (Inde. - agglomération), Cantines
Dabawalla en bicyclette à Bombay : nombre de citadins de grandes villes comme Bombay ou Chennai préfèrent utiliser les services des dabbawalas, livreurs de nourriture. Ce métier, qui s’est véritablement développé dans les années 1950, découlerait directement de la cantine des administrations anglaises : un Anglais, lassé de la nourriture de sa cantine, aurait demandé à son serviteur de lui apporter un repas préparé à la maison et cette pratique ayant séduit d’autres Anglais, aurait engendré le métier de « porteur de casse-croute » ; la clientèle des dabbawalas est composée de petits fonctionnaires, d’employés, de commerçants, d’artisans qui peuvent ainsi, sans que leurs épouses ne doivent se lever aux aurores pour préparer le repas, manger une nourriture-maison et respecter les diverses règles et prescriptions religieuses quant à la préparation et à l’absorption de la nourriture.
Gravure, Sphère, Dix-septième siècle, Ferronnerie d'art, Objets en fer, Cantines, Économie domestique -- Appareils et matériel, Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), Musée de Cluny. Paris
Dessin d'une cantine portable du XVIIe siècle conservée au musée de Cluny. Fer battu et étamé, 40 cm de hauteur. L'anse supérieure en bronze permet de dévisser le bouchon de l'orifice A) par lequel on introduit de l'eau bouillante dans la moitié de la sphère. Les oreilles C) permettent le passage d'une courroie d'attache. Dans la cantine ouverte (fig. 2), deux disques bouchent des manchons (petits fours) qui peuvent contenir au chaud des viandes cuites. Dans la partie rabattue F) posée sur un brasier, ou dans la poche G) on peut cuire des légumes ou une soupe. Cette coquille fait office de gamelle, mais on peut aussi y loger pain, serviette, couteaux, cuillers et fourchettes. Source : Eugène Viollet-le-Duc (1814–1879), Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carolingienne à la Renaissance, t. 2, Paris, 1871, p. 49-51 avec 2 fig.