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Peinture | Plantes | Photographie | Botanique | Pollen | Botanique -- Nomenclature | Orchidées | Volubilis des jardins | Onagres (plantes) | Palynologie | Pollen (biologie) -- Morphologie | Ricin | Morphologie du pollen | Dessins et plans | Art et photographie | Microscopes électroniques à balayage | Rose trémière | Observation (méthode scientifique) | Tournesol | Lilium | ...
Fleur mâle du pin maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/5342f04e-fleur-male-du-pin-maritime

Fleur mâle du pin maritime

La floraison du pin a lieu en France vers avril ou mai. Les cônes mâles (visible sur cette photo) sont ovoïdes, écailleux, de couleur brun-orangé à maturité, et produisent une grande quantité de pollen jaune, dispersé par le vent (plante anémogame). Certaines années, la quantité de pollen produit est telle que près des arbres, les grains jaunes semblent pleuvoir. Ce phénomène est localement dénommé "pluies de soufre". Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinus_pinaster

Pollen de Lavande au microscope. Source : http://data.abuledu.org/URI/5095585b-pollen-de-lavande

Pollen de Lavande au microscope

Photo d'un pollen de lavande au microscope optique.

Pollen desseché. Source : http://data.abuledu.org/URI/51e07c80-pollen-desseche

Pollen desseché

Pollen desseché mis en bocaux pour la vente.

Anémone des bois. Source : http://data.abuledu.org/URI/509709e8-anemone-des-bois

Anémone des bois

Planche N°3 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Anémone des bois (Anemone nemorosa). Du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois »), c' est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées, typique des sous-bois dans les zones tempérées et fraiches de l'hémisphère nord (holarctique). L'anémone des bois forme des tapis qui peuvent être denses en sous-bois, en fleurs en mars-avril. Cette plante à un cycle végétatif précoce, qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois. Les fleurs blanches à blanc-rose suivent la course du soleil, ce qui lui permet probablement de mieux réfléchir les UV solaires et d'être mieux vues par les insectes pollinisateurs. Par temps humide, elles referment leur calice pétaloïde pour protéger leur pollen. Elle est est utilisée en friction locale, contre les rhumatismes. Comme les autres anémones, elle est toxique, en effet 200 mg d'anémonine suffisent à provoquer la mort d'un animal de 10 kg.

Aristoloche clématite. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f1f0a-aristoloche-clematite

Aristoloche clématite

Planche botanique N° 284 de l'Atlas des PLantes de France de Masclef, 1894 : Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis). C'est une plante herbacée (20 à 80 cm) à tige dressée et anguleuse. Les feuilles sont larges et cordiformes (en forme de cœur). Le fruit de 5 cm de diamètre est une petite capsule en forme de poire. L'Aristoloche clématite possède également des stolons souterrains. Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante. Les insectes pollinisateurs sont principalement des petites mouches. Une fois dans le réceptacle, les pollinisateurs ne peuvent s'échapper à cause des poils du conduit orientés vers le bas. Ces insectes vont donc se charger du pollen contenu dans les anthères. Les poils se fanent alors, ce qui libère les insectes. Ceux-ci véhiculent à leur insu les gamètes mâles de la plante vers un autre individu, et assurent ainsi la reproduction de l'espèce. L'Aristoloche clématite possède de l'acide aristolochique au niveau de ses parties souterraines. Cette molécule est toxique pour l'homme avec de multiples conséquences.

Fleurs de blé. Source : http://data.abuledu.org/URI/534abb3e-fleurs-de-ble

Fleurs de blé

Fleurs de blé : partie mâle, l'anthère. Une anthère est la partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen. Elle se compose de deux loges, renfermant chacune deux sacs polliniques, nombre constant chez les Angiospermes. Ceux-ci, à maturité, sont remplis de pollen et fusionnent en deux (anthère biloculaire), parfois une loge (anthère uniloculaire), et s'ouvrent, généralement par déhiscence, de façon à répandre les grains de pollen à l'extérieur. La floraison du blé s'observe à partir du moment où quelques étamines sont visibles dans le tiers moyen de l'épi, en dehors des glumelles. Quand les anthères apparaissent, elles sont jaunes ; après exposition au soleil, elles deviennent blanches. Le grain de pollen des blés est monoporé et sa dispersion est relativement faible. À la fin de la floraison, quelques étamines séchées subsistent sur l'épi. Environ quinze jours après la floraison, le blé commence à changer de couleur : du vert il passe au jaune, doré, bronze et rouge. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anth%C3%A8re

Lierre grimpant. Source : http://data.abuledu.org/URI/505040b0-lierre-grimpant

Lierre grimpant

Planche botanique de lierre rampant ou grimpant (Hedera Helix), Planche des Plantes de France, 1891 ; parfois surnommé à tort « bourreau des arbres » ou « herbe de saint-Jean », c'est une liane à feuilles persistantes en hiver, qui pousse de façon spontanée. "Il fleurit de fin septembre à octobre, c'est-à-dire après que presque toutes les floraisons d'autres plantes soient terminées, et après la chute des feuilles, le pollen pouvant mieux se disperser ainsi - et les fleurs peut-être plus visibles. C'est ainsi une source critique de nourriture pour les abeilles et autres insectes à une période où il y a peu de fleurs et où l'hiver arrive, et donc ensuite de fruits pour les oiseaux, en février, à une période où de même peu de fruits sont disponibles. Ainsi le lierre semble plutôt être une merveille de la nature ; loin d'être un parasite, c'est à l'inverse un organisme qui paraît doté très grand mutualisme, ce qui pourrait aussi expliquer son succès et le fait qu'il soit aussi répandu sur tout le territoire". (wikipedia)

Néottie nid d'oiseau. Source : http://data.abuledu.org/URI/506402b0-neottie-nid-d-oiseau

Néottie nid d'oiseau

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis) est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est un géophyte à rhizomes dépourvu de chlorophylle. Elle de couleur brun jaunâtre. Ses fleurs, roussâtres, sont disposées en épi. Les feuilles sont brunes et transformées en écailles engainantes le long de la tige. La tige desséchée avec les capsules vides persiste d'une année sur l'autre. Sur l'appareil végétatif, en partie souterrain, la disposition et l'enchevêtrement des rhizomes et racines font penser aux brindilles d'un nid d'oiseau. La comparaison est attribuée au médecin et botaniste Jacques Daléchamps en 1586. La floraison s'étale de mai à juillet. Elle peut se faire sous terre. La pollinisation est assurée par les insectes, en particulier des coléoptères et des thysanoures. L'autofécondation peut avoir lieu à défaut de visite d'insecte: les pollinies enflent, puis s'effritent et le pollen se dépose sur le stigmate. La Néottie s'associe à un champignon qui vit en symbiose avec les racines d'un feuillu. L'énergie de l'arbre lui est transmise par le champignon. C'est une espèce d'ombre. Elle est mésophile et apprécie des sols riches au pH basique à neutre. Ses biotopes préférés sont les hêtraies, chênaies ou pineraies.

Œdémère ochtracé femelle. Source : http://data.abuledu.org/URI/541568ac-oedemere-ochtrace-femelle

Œdémère ochtracé femelle

L'Œdémère ochtracé (Oedemera podagrariae) est un petit coléoptère de la famille des Oedemeridae, répandu en Europe. Il est courant dans les prairies fleuries où les adultes sont visibles d'avril à août. Les adultes se nourrissent de fleurs et de pollen mais les larves sont xylophages. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oedemera_podagrariae

Ophrys abeille. Source : http://data.abuledu.org/URI/506409a3-ophrys-abeille

Ophrys abeille

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891 : L'Ophrys abeille (Ophrys apifera) est une orchidée terrestre européenne. Cette espèce se rencontre en pleine lumière ou à mi-ombre, sur sols surtout calcaires, dans les pelouses, les garrigues, les broussailles, les bois clairs, les prés ras, rocailles, talus, dunes au bord des routes également. Elle ne se retrouve pas au-dessus de 1000 mètres d'altitude. L'Ophrys apifera est pollinisée par des abeilles solitaires (dont plusieurs espèces d'eucère) mais pas par les abeilles sociales (comme l'abeille domestique). La plante attire l'insecte en produisant une odeur qui imite l'odeur de l'abeille femelle1. De plus, le labelle se comporte comme un leurre que l'abeille mâle confond avec une femelle. Le transfert de pollen se produit pendant la pseudocopulation qui s'ensuit.

Peuplier noir. Source : http://data.abuledu.org/URI/50983412-peuplier-noir

Peuplier noir

Planche N° 305 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Peuplier noir (Populus nigra). La floraison a lieu de mars à avril ; la pollinisation ainsi que la dispersion du pollen se fait par le vent (anémophile). L’arbre atteint sa maturité sexuelle vers six ans, en produisant des chatons pendants ; les chatons mâles mesurent 8 à 10 cm de long à maturité et sont rouges/pourpres ; les chatons femelles sont vert-jaunâtre et longs de 6 à 8 cm à maturité. Les graines de cette espèce pionnière sont pauvres en réserves et ont une durée de vie plutôt courte, ce qui peut rendre l'espèce vulnérable à l'insularisation écologique ou à la fragmentation écopaysagère. Elles colonisent des sols riches et dénués de végétation tel que les grèves et bancs de sable humides abandonnés par l'eau durant l'été, en compagnie d'autres essences de bois tendre, comme les saules. Dans de bonnes conditions (soleil, sol riche, humidité) l'arbre pousse vite, avec de larges cernes de croissance, mais avec un houppier relativement sensible à la casse en cas de tempêtes. C'est une espèce caractéristique des ripisylves arborescentes ourlant les berges alluvionnaires d'un certain nombre de cours d'eau (en évolution dynamique). Il est encore présent près de la mer (notamment près de l'embouchure de la Loire) et est assez résistant aux embruns. Il semble avoir été autrefois présent très près de la mer dans le nord, par exemple avec des peupliers blancs et trembles dans les pannes dunaires de Dunkerque à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, signalé par l'Abbé Arthur Labeau dans une note sur la « flore maritime du littoral français de la mer du nord ».

Pollens au microscope électronique. Source : http://data.abuledu.org/URI/53930cf6-pollens-au-microscope-electronique

Pollens au microscope électronique

Pollens de quelques plantes courantes : Tournesol, Volubilis, Rose trémière (Sildalcea malviflora), lys (Lilium auratum), onagre (Oenothera fruticosa) et Ricin commun (Ricinus communis). Image aggrandie 500 fois : la particule en forme de grain de café dans le coin inférieur gauche mesure dans les 50 μm.Source : Dartmouth Electron Microscope Facility

Proportions des gaz dans l'atmosphère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50be1f4b-proportions-des-gaz-dans-l-atmosphere

Proportions des gaz dans l'atmosphère

Proportion actuelle des gaz atmosphériques (moyennes variant régionalement et saisonnièrement). Les gaz de l'atmosphère sont continuellement brassés, l'atmosphère n'est pas homogène, tant par sa composition que par ses caractéristiques physiques. La concentration des composants minoritaires, et en particulier les polluants, est très hétérogène sur la surface du globe, car des sources d'émission très locales existent, soit liées à l'activité humaine (usines, air intérieur ou extérieur, etc.) soit à des processus naturels (géothermie, décomposition de matières organiques, etc.). Au niveau de la mer, l'air sec est principalement composé de 78,1 % de diazote, 20,9 % de dioxygène, 0,93 % d'argon et de 0,034 % de dioxyde de carbone pour les gaz majeurs. Toutefois, il comporte aussi des traces d'autres éléments chimiques, les gaz mineurs, dont la proportion varie avec l'altitude. Les gaz à effet de serre majeurs sont la vapeur d'eau, le méthane, l'oxyde d'azote et l'ozone. Les concentrations en dioxyde de carbone s'élèvent, en 2011, à 0,0392 %, soit 392 ppm alors qu'en 1998, elle était de 345 ppm. D'autres éléments d'origine naturelle sont présents en plus faible quantité, dont la poussière, le pollen et les spores ainsi que des virus, bactéries.

Sarrasin ou Blé noir. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f2ed1-sarrasin-ou-ble-noir

Sarrasin ou Blé noir

Planche botanique N° 280 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Blé noir (Polygonum fagopyrum). Malgré son appellation courante de blé noir, le sarrasin n'est pas une graminée, et n'est pas une espèce du genre Triticum (genre regroupant les variétés de blé). Il est dépourvu de gluten, ce qui le rend difficile à utiliser en panification ou pour la confection des pâtes. Il est utilisable dans la confection de produits destinés aux personnes intolérantes au gluten. Les fruits sont des akènes à trois angles, qui contiennent une seule graine. Leur maturation est très échelonnée, ce qui rend la récolte plutôt délicate. Riches en protéines, elles contiennent tous les acides aminés essentiels, en outre elles posséderaient de nombreuses propriétés pour l'alimentation. C’est un grain hautement nutritif, de surcroît riche en fibres solubles et en composés antioxydants. En France la culture a failli disparaître (le blé noir couvrait 700 000 hectares en France au XIXe siècle et 160 000 hectares en Bretagne au milieu des années 1960), remplacée par l'orge, le blé et le maïs, plus rentables. La FAO indique que 30 000 ha sont cultivés en France. Plante mellifère : dans le cadre de l'année internationale de la biodiversité 2010, un projet pilote est en cours en Franche-Comté qui vise à cultiver des surfaces de sarrasin pour permettre aux abeilles d'utiliser le pollen produit par ces plantes comme élément nutritif.

Troène commun. Source : http://data.abuledu.org/URI/505b3ace-216-ligustrum-vulgare-l-jpg

Troène commun

Planche botanique du Troène commun (Ligustrum vulgare), Atlas des Plantes de France, 1891. Il est très employé pour faire des haies, en raison de sa rusticité, et du fait qu'il supporte très bien des tailles répétées plusieurs fois par an. Son pollen peut être allergène pour certaines personnes qui y sont sensibles. Son fruit est toxique. Le Troène commun est l'espèce-hôte du papillon nocturne, le Sphinx du troène (Sphinx ligustri).