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Gousses de vanille sêchant sur des claies à Bras-Panon, La Réunion : pendant deux à six semaines, selon son niveau de qualité potentielle, la vanille est séchée quelques heures par jour d'abord au four (65 °C) sur des claies, puis au soleil, et enfin à l'ombre pour la meilleure qualité.
Photographie, Relief (sculpture), Espagnol (langue), Légendes, Vanille, Totonaque (langue), Totonaques
Statue représentant Tzacopontziza et Zkatan-Oxga : légende Totonac sur l'origine de la vanille à Papantla, Veracruz par Teodoro Cano Garcia. Ce sont les Totonaques, occupants des régions côtières du golfe du Mexique autour des actuelles villes de Veracruz et de Papantla, qui produisaient la vanille et en approvisionnaient l'empire aztèque. Selon la légende, la liane de vanille est née du sang de la princesse Tzacopontziza (ce qui peut se traduire par « Étoile du Matin ») à l'endroit où son ravisseur, le prince Zkatan-Oxga (c'est-à-dire « Jeune Cerf ») et elle-même furent rattrapés et décapités par les prêtres de Tonoacayohua, la déesse des récoltes7. Le prince se réincarna en un vigoureux arbuste et la princesse devint la délicate liane d'orchidée enlaçant tendrement son amant. Les Totonaques appelaient la vanille et l'appellent encore aujourd'hui caxixanath, la « fleur cachée », ou plus brièvement xanat.
Lithographie de l'Album de l'Ile de la Réunion (volume III - 1863) par Antoine Roussin (1819-1894) : Edmond Albius (1829-1880).
Section longitudinale d'une fleur de vanille ; La fécondation doit toujours être assurée manuellement fleur par fleur (en effet, l'insecte n'ayant pas été importé dans les pays où la culture de la vanille s'est répandue, la fécondation doit faire appel à l'homme). Le procédé utilisé est toujours le même que celui découvert par Edmond Albius (1829-1880). On le pratique tôt chaque matin (car les fleurs ont une vie brève de quelques heures en début de journée) et par temps sec (car la pluie contrarie la formation du fruit).