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Photographie, Cyclones, Météorologie, Açores, Atlantique (océan. - sud), Climatologie -- Cartes, Climatologie -- Observations, Force de Coriolis
Position habituelle de l'anticyclone des Açores : près de l'équateur, où la force de Coriolis est assez faible, une circulation directe de l'air s'établit. Dans les bas niveaux de l'atmosphère, la différence de température entre l'équateur et les régions plus au nord moins réchauffées donne lieu à la zone de convergence intertropicale où l'air plus chaud se soulève à cause de la convergence et de la poussée d'Archimède. Ceci donne climatologiquement un climat sec à ces latitudes sous une circulation anticyclonique. On retrouve dans cette zone la plupart des grands déserts terrestres. Ces zones plus ou moins permanentes de haute pression ont acquis des noms régionaux. On parle ainsi de l'anticyclone des Bermudes, aussi connu comme celui des Açores, dans l'Atlantique ainsi que de l'anticyclone du Pacifique à l'ouest de la côte californienne. Ceci ne veut pas dire que la position et l'intensité de ces anticyclones soient permanentes, juste qu'en moyenne on retrouve des anticyclones autour de ces régions. Leur influence ne s'arrête pas là. Par exemple, l’anticyclone des Bermudes/Açores apporte du temps beau et chaud de la côte est de l’Amérique du Nord à l’Europe en été et des vagues de chaleurs car il transporte de l'air tropical sec sur son flanc nord. Sur son flanc sud, où les vents sont d'est, les ondes tropicales sortant d'Afrique peuvent générer des cyclones tropicaux qui frapperont les Antilles ainsi que l’Amérique centrale et celle du Nord.
Version française du diagramme montrant la circulation générée par l'Anticyclone subtropical de l'Atlantique nord (Anticyclone des Bermudes ou des Açores) et son influence sur la trajectoire des ondes tropicales qui sortent de la côte africaine. Ces ondes se déplacent en général d'est en ouest dans le flux d'alizé de la basse troposphère au-dessus de l'océan Atlantique. Elles apparaissent le plus souvent en avril/mai et se maintiennent jusqu'en octobre/novembre. Les ondes ont généralement une période de 3 ou 4 jours et une longueur d'onde de 2 000 à 2 500 km (Burpee 1974). Il faut garder à l'esprit qu'il serait plus juste de considérer les « ondes » comme des dépressions convectives actives le long d'un train d'ondes étendu. En moyenne, environ 60 ondes sont générées sur l'Afrique du Nord chaque année, mais il semble qu'il n'y ait pas de relation directe entre leur nombre et l'intensité de l'activité cyclonique annuelle dans le bassin Atlantique. Alors qu'environ 60% seulement des tempêtes tropicales de l'Atlantique et des faibles ouragans (catégories 1 et 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson) proviennent des ondes d'est, elles sont à l'origine de près de 85% des ouragans intenses (ou majeurs) (Landsea 1993). On suppose toutefois que la plupart des cyclones tropicaux du Pacifique Est ont une origine africaine (Avila and Pasch 1995). On ignore actuellement tout des mécanismes d'évolution de ces ondes au fil des ans, tant en intensité qu'en position, et dans quelle mesure elles sont liées à l'activité cyclonique dans l'Atlantique (et le Pacifique Est).
Image satellite du cyclone Hyacinthe le 25 janvier 1980 ; l'œil est situé entre Madagascar (sur le bord gauche de l'image) et La Réunion et Maurice (au centre, non visibles). Le cyclone Hyacinthe est un cyclone tropical en activité en janvier 1980 dans le sud-ouest de l'océan Indien. Il a touché Maurice, La Réunion et Madagascar. Sa trajectoire chaotique l'a fait revenir dans des régions déjà traversées, voire fortement ralentir ce qui le fait stagner au-dessus des mêmes régions pendant plusieurs jours. Ainsi, la pluviométrie abondante, notamment à la Réunion, constitue des records mondiaux toujours en vigueur plus de trente ans après. Les pluies, qui provoquent des glissements de terrain, associées aux vents cycloniques, ont provoqué la mort d'au moins 25 personnes et de lourds dégâts.
Cette carte montre les traces de tous les cyclones tropicaux qui se sont formés entre 1985 et 2005. Les points montrent l'emplacement des cyclones à des intervalles de six heures, et leur couleur indique leur intensité sur l'échelle de Saffir-Simpson.
Parcours de l'ouragan Katrina 2005, échelle de couleurs Saffir-Simpson.
Photographie, Cyclones, Terre, Anglais (langue), Fusées-sondes, Aéronautique, Cartes satellitaires, Images satellitaires, Photo-interprétation, Photocollage, Photographies météorologiques, Photographies spatiales
Première photo prise en haute atmosphère d'un système météorologique (cyclone tropical au-dessus du Texas) le 5 octobre 1954 par une fusée-sonde, l'ancêtre de la photographie satellitaire : photo mosaïque en couleurs naturelles de la Terre, légendée en anglais (South = sud , East = est, Rocket = fusée). Fusée-sonde envoyée le 5 octobre 1954 à 18:15 GMT depuis White Sands, New Mexico ; altitude d'environ 1 500 kilomètres. Source : Monthly Weather Review.
Profil d'ouragan : Cyclone tropical vu de profil. L'oeil d'un cyclone correspond à une singularité de même nature que celle qu'impose le théorème de la boule chevelue. Ce théorème possède en effet une conséquence météorologique. Le vent, sur la surface du globe se décrit par une fonction continue. Une modélisation schématique le représente par un champ de vecteurs bi-dimensionnel. Relativement au diamètre de la terre, la composante verticale du vent est en effet négligeable. Une première manière de satisfaire le théorème de la boule chevelue consiste à imaginer l'existence d'un point de la surface terrestre absolument sans vent. Une telle hypothèse est physiquement irréaliste. Une modélisation physiquement plus en cohérence avec l'observation implique l'existence d'un complexe cyclonique ou anticyclonique. Le théorème de l'article impose l'existence permanente d'un point sur terre où le vent se modélise par un système tourbillonnant avec, en son centre un œil où la composante horizontale du vent est nulle. Cette conséquence est de fait observée dans la réalité. Le théorème n'offre aucune indication sur la taille de l'œil ou sur la puissance des vents qui l'entourent. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_la_boule_chevelue.
Saison cyclonique 2012 dans l'Atlantique nord de mai à novembre : localisation de chaque cyclone toutes les six heures, codage couleur-vitesse selon l'échelle Saffir-Simpson.
Dessins et plans, Cyclones, Angleterre (GB), Climatologie, Météorologie -- Tableaux, graphiques, etc., Cartes météorologiques, Dépressions barométriques, Dépressions cyclonales
Schéma d'une dépression avec ses fronts. 04:00, 6 Mars 2007 (UTC). Carte météorologique de la pression de surface avec en noir les lignes de pression égale : les isobares.
Dessins et plans, Cyclones, Cartes météorologiques, France -- Départements d'outre-mer, Tempêtes cycloniques
Carte des sept zones des alertes cycloniques : les différents bassins et les centres responsables. Une alerte cyclonique est un dispositif de sécurité civile visant à protéger les personnes et les biens menacés par un cyclone tropical en les prévenant de l'imminence de l'irruption des phénomènes les plus violents puis en les informant sur la réalité de leur passage au-dessus des zones concernées. Ces bulletins permettent aux autorités civiles de prendre les mesures nécessaires dont l'évacuation des zones côtières, l'ouverture d'abris, la mise en alerte des services médicaux, etc. Chaque pays pouvant être affecté par de tels systèmes a développé son propre code pour les alertes cycloniques. Par exemple, dans les départements outre-mer de France, le niveau d'alerte est relié à un code de couleurs (orange et rouge) alors qu'en Amérique du Nord on a des veilles et des alertes météorologiques.
Tamarin des hauts (Acacia heterophylla) renversé par le vent mais survivant au Fond de la Rivière de l'Est, La Réunion. Le Tamarin des Hauts est un arbre qui dans de bonnes conditions de fertilité peut atteindre 20 à 25 m de hauteur, mais en raison de son enracinement superficiel il est facilement renversé par les cyclones tout en ayant souvent la capacité de reprendre son développement, ce qui réduit la hauteur dominante de nombreuses tamarinaies à dix ou quinze mètres avec des arbres en partie couchés. Dans la végétation d'altitude, où l'espèce est présente de manière plus ou moins éparse, le port est celui d'un arbrisseau de quelques mètres de hauteur seulement.
Photographie, Cyclones, Météorologie, Mississippi (États-Unis), Trains, Transport de marchandises, Ouragan Katrina (2005)
Train de marchandises démantelé par le cyclone Katrina en août 2005, près de Waveland (Mississippi).