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Affiche : Adrien Pezon Fils et ses fauves, 1890. Source : Gallica btv1b9008109v.
Gravure, Peintres français, Cirques, Dix-neuvième siècle, Chevaux, Chevaux de spectacle, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Croquis de chevaux de cirque, 1899, par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). Dans son acception moderne, un cirque est une troupe d'artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, des numéros de dressage et de domptage d’animaux, des spectacles de clowns, des tours de magie. La première représentation d’un cirque moderne date du 9 janvier 1768 et a été présentée par Philip Astley à Londres. Vétéran de retour d’Amérique, il décide de représenter surtout des spectacles équestres égayés par des bateleurs. Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour du cercle est établi. Cette nouvelle forme de spectacle, fondée essentiellement sur des exercices équestres, fut ensuite introduite en France par Astley en 1774, puis reprise par Antonio Franconi et ses descendants. C'est seulement au XIXe siècle lors des vagues de colonisation que furent introduits en France et en Allemagne les premiers animaux sauvages.
Gravure représentant un des quatre cirques sédentaires en activité à Paris à la fin du XIXème siècle : le Cirque des Champs-Élysées (1841-1898), connu sous les noms de Cirque de l'Impératrice ou de Cirque d'été, qui pouvait contenir jusqu'à 3 500 places. Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). page 209. Cette salle parisienne fut édifiée en 1841 au carré Marigny par l'architecte Jacques Hittorff, elle est aujourd’hui disparue. Pendant du Cirque d’hiver, construit par Hittorf pour Dejean boulevard du Temple en 1852, il fonctionnait du 1er mai au 1er septembre. L’acoustique y était si bonne qu'Hector Berlioz y donna une série de concerts en 1845. En 1847, les spectateurs payaient 2 francs au pourtour et 1 franc à l’amphithéâtre. Devenu un temps Cirque-National, il connut son apogée sous le Second Empire sous le nom de Cirque de l’Impératrice à partir de 1853 (le Cirque d’hiver devenant quant à lui le Cirque Napoléon). Sa grande attraction fut longtemps le clown Jean-Baptiste Auriol. Caroline Otero et Émilienne d'Alençon y firent leurs débuts. Son succès se prolongea jusque dans les années 1880. Le Tout-Paris s'y précipitait le samedi, jour réputé chic. Petit à petit délaissé par le public après l’exposition universelle de Paris de 1889, il fut démoli vers 1900, laissant son nom à la rue du Cirque.
Gravure, Cirques, Dix-neuvième siècle, Chevaux, Chevaux de spectacle, Cavalières, Dressage de cheval, Écuyères, Horace Vernet (1789-1863)
Gravure représentant un exercice d'écuyère au cirque Franconi, époque du Consulat, gravure de Debucourt, d'après Horace Vernet (1789-1863). Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). p323. Au XIXe siècle, le cirque équestre s'est développé dans les cirques stables construits dans différentes villes de France, à Paris puis en province. La famille Franconi fonda successivement, à Paris, trois théâtres de cirque portant le nom de « Cirque Olympique » : Le 1er établissement était situé rue Saint-Honoré (1807-1816) ; dans leur premier, les Franconi présentaient, à l'époque napoléonienne, des animaux sauvages dans leur spectacle de cirque à l'ancienne constitué de numéros équestres et acrobatiques.
Photographie, Figurines de porcelaine, Cirques, Clowns, Fèves, Temps de l'Épiphanie, Galettes des Rois, Costumes de cirque
Fève de porcelaine représentant M. Loyal, le maître de la piste dans le cirque.
Peinture, Peintres français, Pierrot, Cirques, Dix-huitième siècle, Commedia dell'arte, Antoine Watteau (1684-1721)
Pierrot, dit autrefois Gilles, 1718, par Antoine Watteau (1684-1721).
Quatre jongleurs de cirque devant le Cirque Amok avant une représentation, New York City.
Gravure, Pinocchio, Cirques, Ânes, Carlo Collodi (1826-1890), Enrico Mazzanti (1850-1910), Mary-Alice Murray (1875-1938)
Source : "The Story of a Puppet, or The Adventures of Pinocchio", 1892, Carlo Collodi (1826-1890), traduction en anglais de Mary-Alice Murray (1875-1938), illustrations de Enrico Mazzanti (1850-1910).
Clown Bassie, de Bassie & Adriaan (Waalwijk, Pays-Bas, 22 avril 2006). L'auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer les entreprises, même s'il est plein de bonne volonté. L'auguste doit réaliser une performance dans un numéro au cours duquel les accidents s'enchaînent. Son univers se heurte souvent à celui du clown blanc qui le domine.
Dessins et plans, Cirques, Cartes topographiques, Dix-neuvième siècle, Architecture, Paris (France) -- Avenue des Champs-Élysées
Le cirque d'été (Jacques Hittorff, 1841), sur un détail d'une carte de Paris de 1869, "Plan géométral de Paris et de ses agrandissements à l'échelle d'un millimètre pour 10 m". Sous le second empire, Jacques Hittorff collabore aux grands travaux du baron Haussmann. Il est à l'origine de plusieurs réalisations à Paris : le réaménagement du bois de Boulogne, l'actuel théâtre du Rond-point des Champs-Élysées, le Cirque d'hiver, des immeubles rue de Rivoli, la mairie du 1er arrondissement de Paris. En outre, il est l'architecte de la gare du Nord.
Le clown blanc, vêtu d'un costume chatoyant et sérieux, est, en apparence, digne et autoritaire. Il porte le masque lunaire du Pierrot : un maquillage blanc, et un sourcil (plus rarement deux) tracé sur son front, appelé signature, qui révèle le caractère du clown. Le rouge est utilisé pour les lèvres, les narines et les oreilles. Une mouche, référence certaine aux marquises, est posée sur le menton ou la joue. Le clown blanc est beau, élégant. Aérien, pétillant, malicieux, parfois autoritaire, il fait valoir l'auguste, le met en valeur.
Les frères Fratellini à Berlin en 1930. Les trois frères ont tourné ensemble pendant trente-et-un ans, partout en Europe pour imposer leur génie comique. Originaux et novateurs, ils adaptent pour le jeu à trois des entrées jusqu’à présent interprétées par le duo classique du clown blanc et de l’auguste. En modifiant ainsi l’action et l’intrigue des sketchs, ils redessinent les caractères des personnages, et créent un comique plus fringant.
Photographie, Antiquités, Lion, Ours, Cirques, Animaux sauvages, Animaux de cirque, Cirques romains, Cirques romains -- Turquie, Constantinople, Empire latin de Constantinople
Élément d'un diptyque représentant le Consul Aerobindus président les jeux, Constantinople, daté de 506 par le musée Cluny. Photographié lors de l'exposition : "Celtes et Scandinaves, rencontres artistiques, VIIe-XIIe siècle", 1er octobre 2008 - 12 janvier 2009, Musée national du moyen-âge - thermes et hôtel de Cluny (photographie autorisée dans le musée et l'exposition, avec une restriction : sans flash).
Photographie, Cirques, Vitraux civils, Décoration et ornement -- Art nouveau, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), Louis Comfort Tiffany (1848-1933)
Henri de Toulouse-Lautrec et Louis Comfort Tiffany, Au Nouveau Cirque, Papa Chrysanthème, c.1894, Musée d'Orsay, Paris.