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Dessins et plans, Couleurs, Lumière, Lumière -- Propagation, Lumière, Théorie ondulatoire de la, Ondes électromagnétiques, Ondes électromagnétiques -- Propagation, Spectres
Régions approximatives en fréquence et en longueur d'onde du spectre électromagnétique. Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique selon ses différentes composantes en termes de fréquence (ou période), d'énergie des photons ou encore de longueur d’onde associée, les quatre grandeurs u (fréquence), T (période), E (énergie) et lambda (longueur d’onde) étant liées deux à deux par : la constante de Planck h, (approx. 6,626069×10-34 J⋅s ≈ 4,13567 feV/Hz) et la vitesse de la lumière c, (exactement 299 792 458 m/s).
Dessins et plans, Lumière solaire, Lumière, Lumière -- Propagation, Lumière, Théorie ondulatoire de la, Ondes électromagnétiques, Ondes électromagnétiques -- Propagation, Ondes porteuses, Spectres
Proposition d'illustration du spectre électromagnétique, le spectre visible correspond aux couleurs en bas du schéma. La lumière visible, appelée aussi spectre visible ou spectre optique est la partie du spectre électromagnétique qui est visible pour l'œil humain. Il n'y a aucune limite exacte au spectre visible : l'œil adapté à la lumière possède généralement une sensibilité maximale à la lumière de longueur d'onde d'environ 550 nm, ce qui correspond à une couleur jaune-verte. Généralement, on considère que la réponse de l'œil couvre les longueurs d'ondes de 380 nm à 780 nm bien qu'une gamme de 400 nm à 700 nm soit plus commune. Les fréquences correspondantes vont de 350 à 750 THz (10¹² Hz). Cette gamme de longueur d'onde est importante pour le monde vivant car des longueurs d'ondes plus courtes que 380 nm endommageraient la structure des molécules organiques tandis que celles plus longues que 720 nm seraient absorbées par l'eau, constituant abondant du vivant. Ces extrêmes correspondent respectivement aux couleurs violet et rouge. Cependant, l'œil peut avoir une certaine réponse visuelle dans des gammes de longueurs d'onde encore plus larges. Les longueurs d'onde dans la gamme visible pour l'œil occupent la majeure partie de la fenêtre optique, une gamme des longueurs d'onde qui sont facilement transmises par l'atmosphère de la Terre.
Peinture, Lavandières, Légendes, Dix-neuvième siècle, Spectres, Fantastique dans l'art, Bretagne (France), Yan' Dargent (1824-1899), Effets de la lune, Fantasmagorie, Illustrateur français, Légendes celtiques, Théophile Gautier (1811-1872)
"Les Lavandières de la nuit", légende bretonne, 1861, Yan' Dargent (1824-1899) : «Il y a un véritable sentiment fantastique dans Les Lavandières de la Nuit de M. Yan' Dargent. On connaît cette légende bretonne de laveuses-spectres qui savonnent des linceuls avec des clairs de lune sur la pierre des lavoirs et prient le passant égaré de les aider à tordre leur linge. C'est par ces nuits où des brumes blanches flottent au dessus des prairies et des saulaies qu'on entend le bruit de leurs battoirs couper la note plaintive de la rainette dans le vaste silence des campagnes. L'artiste a représenté sur une toile de forme oblongue les lavandières de la nuit à la poursuite d'un pauvre paysan bas-breton à qui la peur donne des ailes malgré les grègues embarrassantes et ses lourds sabots. Mais l'haleine va bientôt lui manquer et il tombera mort dans une de ces flaques d'eau où parmi les nénuphars flotte déjà un cadavre. L'essaim des laveuses nocturnes s'allonge derrière lui comme un banc de vapeurs, dessinant de vagues formes humaines, tendant de maigres bras armés de battoirs. Les vieux troncs de saules écimés se tortillent hideusement au bord de la route et prennent de monstrueuses apparences spectrales ; de leurs moignons informes ils semblent vouloir retenir le fugitif ou le menacer. Cependant, une lune blafarde jette son froid rayon sur cette scène de fantasmagorie ébauchant çà et là à travers l'obscurité des silhouettes inquiétantes… » Et Théophile Gauthier (1811-1872) de conclure : « M. Yan' Dargent exprime le côté légendaire de cette Bretagne dont Adolphe Leleux, Luminais et Fortin rendent si bien le côté rustique. » Cité dans le catalogue de l'exposition "Les Lavandières" de la nuit Musée Yan' Dargent.