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Bongo, espèce de grande antilope de forêt d’Afrique centrale, à cornes longues un peu en spirale, et à robe fauve avec des bandes claires verticales.
Antilope cervicapre, ou antilope indienne ou "Blackbuck" en anglais (fait référence à la coloration qu'arbore les mâles vers l'âge de la maturité). Vive, petite et légère, l'antilope cervicapre à une musculature sèche, ainsi que de longues pattes fines et des sabots frêles, serrés et très pointus, sa morphologie est donc idéale pour la course. Cette antilope vit dans les grandes plaines herbeuses, bois clairs, et les semi-déserts, en hardes dirigé par un mâle adulte avec des femelles (6 à 50) et leurs jeunes, les autres mâles sont maintenus à l'écart de la harde, les évincés forment des clubs de mâles. Le mâle dominant délimite son territoire par ses excréments et ses sécrétions du larmier (glande près de l'œil). Ruminant, herbivore, elle se nourrit d'herbes, de fleurs, de feuilles. Les prédateurs sont hommes et guépards indiens, (plus rarement loups, tigres et panthères), toutefois, elles sont extrêmement rapides : elles peuvent courir jusqu'à 80 / 90 km/h en moyenne sur 1,5 kilomètres de distance et atteindre 110 km/h en pointe sur une courte distance. Elles sont aussi rapides que le guépard mais plus endurantes, et font partie des mammifères terrestres les plus rapides du monde. Aussi marathoniennes, elles peuvent courir à 40 km/h sur une distance longue de 24 kilomètres au maximum. Très agiles, ces antilopes peuvent bondir dans les airs, jusqu'à 2 mètres de haut et 6 mètres en longueur. Elle est très craintive et fuit au moindre dérangement. Le jeu de saute-mouton fait partie de ses activités ludiques. Ses sens ne sont que moyennement développés, en effet, elle à une ouïe et un odorat plutôt faibles, elle se sert donc surtout de sa vue et de ses capacités sportives pour fuir le danger.
Pelea capreolus dite aussi Péléa (afrikaans Reebok, anglais Rhebok, Rhebuck, « chevreuil-bouc ») est une espèce d'antilope endémique d'Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Lesotho et du Swaziland. Ils préfèrent les prairies de montagne. Un pelage laineux de couleur grise les protègent du froid. Seuls les mâles, très agressifs pendant la période des amours, portent des cornes. Celles-ci, longues de 20 à 25 cm, sont droites ou légèrement recourbées vers l'avant.
Bouquetin mâle se grattant l'arrière-train avec ses cornes. La caractéristique la plus frappante chez le bouquetin mâle réside dans ses cornes. Trois mois après sa naissance, il se dote en effet d'une paire de cornes ; lesquelles grandissent tout au long de la vie, leur croissance se ralentissant cependant avec l'âge. Recourbées vers l'arrière et plus ou moins divergentes selon les individus, en forme de cimeterres, elles se parent de nodosités également appelées bourrelets de parure. À l'âge adulte, les cornes du mâle atteignent 70 à 100 cm et peuvent peser jusqu'à 6 kg la paire.
Le Bouquetin alpin (Capra ibex) est une espèce de mammifère de la famille des bovidés, de l'ordre des artiodactyles et de la sous-famille des caprinés. Il y a 100 000 ans, le bouquetin vivait dans toutes les régions rocheuses d'Europe centrale. Il est même source d'inspiration pour les hommes du Paléolithique supérieur qui le peignent dans de nombreuses grottes à l'instar de celle de Lascaux. Jusqu'au milieu du XVe siècle, il était encore répandu dans tout l'Arc alpin, mais le développement des armes à feu signe très vite la fin de cet habitant des Alpes. L'animal, facile à approcher et à chasser, est alors consommé pour sa viande. De plus, la médecine de l'époque toute empreinte de superstitions, lui est alors fatale : les cornes broyées en poudre sont alors utilisées comme remède contre l'impuissance, son sang comme remède contre les calculs urinaires, son os en forme de croix situé au niveau du cœur comme talisman. Enfin l'estomac est utilisé pour vaincre les dépressions. Aussi appelé bouc, il mesure entre 75 et 90 cm au garrot pour une longueur, du museau à la queue, comprise entre 1,40 et 1,60 mètre. Son poids varie en fonction des saisons, s'établissant entre 65 et 100 kilogrammes. Si, comme son nom l'indique, il se rencontre principalement dans l'arc alpin, il existe d'autres espèces de bouquetins dans d'autres massifs montagneux, par exemple le bouquetin d'Espagne ou des Pyrénées, Capra pyrenaica. Sept autres espèces de chèvres sauvages vivent également dans le Caucase, en Asie centrale, au Proche-Orient, dans la péninsule arabique ainsi que dans les régions montagneuses de l'Afrique, du Soudan et de l'Éthiopie.
Photographie, Afrique du Sud, Mammifères herbivores, Antilopes, Camouflage (biologie), Sterkfontein (Afrique du sud), Grottes de
Antilope Péléa dans la réserve naturelle du barrage de Sterkfontein (18.000 Ha), au sud-ouest de Harrismith, en Afrique du Sud.
Carte de répartition des quatre espèces d'élans en Amérique du Nord (Alces alces). Source : Feldhamer, George A., Bruce C. Thompson, and Joseph A. Chapman. "Wild Mammals of North America : Biology, Management, and Conservation". 2003. Johns Hopkins University Press, Baltimore. 2nd ed. 1216 p. ISBN 0801874165.
Le cerf rusa (Cervus timorensis ou Rusa timorensis), aussi appelé cerf de Java, est une espèce du genre Cervus vivant sur l'île de Java.
Couple d'hippopotames nains au Kenya. Le terme d’hippopotame pygmée ou d’hippopotame nain est le nom vernaculaire de l'une des deux espèces d'hippopotame actuelles, scientifiquement nommée Hexaprotodon liberiensis. Cette appellation renvoie à sa taille, inférieure à celle de l'hippopotame africain classique, l'unique autre espèce existante.
Le Tahr des Nilgiri est un caprin originaire du sud de l'Inde. Son pelage est court. La robe varie de chamois à gris chez les femelles. Ches les mâles matures, elle devient brun foncé ; la face vire au noir ; les pattes avant ont des tâches blanches. Ni mâles ni femelles n'ont de barbe. La femelle n'a que deux mamelons.
Élan, mère et petit en fuite. Les mâles pèsent entre 500 kg et 700 kg, et les femelles pèsent entre 350 kg et 580 kg. Les petits pèsent environ 15 kg à la naissance mais grandissent rapidement. La hauteur à l’épaule peut dépasser deux mètres. Seuls les mâles possèdent des bois, qui peuvent dépasser 1,60 m de largeur et 20 kg ; ils sont larges et plats avec de petites pointes.
Alces est un genre de mammifères appelés orignaux ou élans au sein de la francophonie. Ces animaux sont les plus grands des cervidés actuels. L’origine du nom « orignal » vient du mot basque oreinak, pluriel d’orein, qui signifie « les cervidés » ou « les rennes » ou « les caribous ». Samuel de Champlain le nommait orignac car aux premières années des colonies, les premiers colons français l’auraient appris des Basques qui venaient régulièrement pêcher la morue et la baleine sur les côtes du Labrador et les abords du fleuve Saint-Laurent. Le mot « élan » dériverait du lituanien. La domestication d'élans semble ancienne. Les Iakoutes de Sibérie l’ont utilisé comme animal de trait et comme monture. Cet usage a plus tard été interdit en Russie, car des malfaiteurs montant des élans distançaient les chevaux de la police. L’élan a aussi servi à tirer de lourdes charges sur des terrains difficiles où le cheval s’enfonçait. Il a été domestiqué, mais non élevé en troupeau. Ses bois sont larges et en partie plats. Au mois de novembre, le cervidé perd sa parure. De longues pattes et un long cou lui permettent de brouter les ligneux, qui composent 50 % de son alimentation en été et 80 % en hiver, ainsi que de se déplacer facilement dans l’eau et dans les mégaphorbiaies en enjambant troncs renversés et ronciers.
La gazelle de Waller (Litocranius walleri), au Kenya. Aussi appelée antilope girafe ou gérénuk, c'est une espèce d'antilope de taille moyenne, caractérisée par son long cou qui fait penser à celui d'une girafe. La gazelle de Waller présente en outre des membres très fins, de grands yeux et de larges oreilles. Sa robe est presque blanche sur les jambes et le dessous du ventre et fauve clair sur la partie supérieure du corps. Le mâle est le seul à porter des cornes, qui sont fines, courtes et cylindriques. La gazelle de Waller se nourrit principalement d'acacias qu'elle atteint en se dressant sur ses pattes arrière, elle a un régime phytophage.
Le gnou noir (Connochaetes gnou) ou gnou à queue blanche est une espèce de gnou de la famille des bovidés qui semble ne plus exister à l'état sauvage que dans les réserves d'Afrique du Sud où sa population est stable voire croissante. Très grégaire, il vit en troupes importantes de 10 à 50 individus. Les gnous à queue blanche ont un pelage marron chocolat. Il possède une barbe et une crinière touffue, cependant cette dernière est dressée contrairement à celle du gnou bleu. Cette crinière est blanche et noir à l’extrémité. Ils sont reconnaissables également avec la touffe de poils qu’ils portent sur l’arrête du nez. Son pelage est plus épais que celui du gnou bleu, car il peut habiter des régions plus froides, il fait donc une mue au printemps. La queue longue de 80 à 100 cm est toujours blanche. Ses cornes courbés et pointés vers l'avant comme un guidon sont bien développés et peuvent mesurer de 50 à 80 cm. Les gnous à queue blanche sont de taille plus réduite que le gnou bleu, leurs corps mesurent de 170 à 220 cm de longueur, pour 100 cm à 120 cm de hauteur au garrot (1.10 m en moyenne) et un poid allant de 110 à 180 kg maximum, avec une moyenne de 130 kg pour les femelles et de 160 kg pour les mâles. Ruminant, herbivore, le gnou à queue blanche se nourrit principalement d'herbes, de feuilles de buissons et d’arbustes. Il est capable de ne pas boire pendant une semaine. Les gnous à queue blanche peuvent parfois se faire attaquer par les lions, les hyène brunes, les léopards, les lycaons et les crocodiles. Le gnou à queue blanche est une antilope, avec ses membres longs et fins, il peut courir jusqu'à 90 km/h pour échapper à ses prédateurs. De plus, il n'hésite pas à charger s'il se sent menacé.
Chez les petits bouquetins, la reconnaissance des sexes est impossible avant 5-6 mois et reste très difficile jusqu'à 1 an ; on parle alors de cabris. Au-delà d'un an, il devient possible de différencier les sexes des individus à l'observation par le diamètre des cornes. Celui des éterlous, c’est-à-dire des jeunes mâles, est plus important : les cornes se font plus épaisses à la base du fait de l'apparition des premières nodosités. Chez les éterles, jeunes femelles, elles sont plus minces et dépourvues de bourrelets. Les cornes constituent donc un élément moteur dans la détermination des sexes, mais également dans la détermination de l'âge d'un individu.
Mouflon à manchette (Ammotragus lervia), Habitant les montagnes désertiques du Nord de l'Afrique, il est parfois appelé mouflon de Barbarie, Aoudad ou Arui. C'est un bovidé de la sous-famille des caprinés. Il est de taille moyenne, ne dépassant pas 1,70 m de long (sans la queue) pour un poids de 40 à 145 kg. Adulte, le mâle arbore des cornes qui atteignent 84 cm de long, la femelle ayant des cornes de 40 cm maximum. Elles s'élancent vers le haut puis s'incurvent en demi-cercles divergeant vers l'arrière.
Muflon corse (Ovis orientalis musimon), mouton domestique revenu à la vie sauvage. Il faut être patient pour en apercevoir, les mouflons se réfugiant dans les montagnes, notamment dans les réserves du Cinto et de Bavella. Actuellement, la population est estimée à environ 500 têtes. L'animal est appelé a muvra (fém.) en corse (pumunticu), ce qui a inspiré un célèbre ensemble polyphonique, I muvrini, à savoir: "Les Petits Mouflons".
Mouflon, ou mouton sauvage, des régions montagneuses du nord-ouest de l'Amérique du Nord, allant du blanc au brun ardoise et ayant des cornes recourbées d'un brun jaunâtre. En règle générale, ils habitent les régions montagneuses sub-arctiques sèches de l'Alaska et mangent des graminées subalpines et de petits arbustes. Ils dépendent des zones raides, des falaises abruptes et des affleurements d'accès difficiles, qui leur fournissent des zones de refuge contre les prédateurs. Ils utilisent à proximité de ces zones d'accès difficile, ou la nourriture est rare, des zones plus ouvertes de prairies et de pâturages, pour y trouver leur alimentation. En hiver, ils préfèrent les zones ensoleillées et exposées à des vents forts, lesquels enlèvent la neige et exposent le fourrage qui leur sert de nourriture. Les loups (Canis lupus), mais aussi les lynx (Lynx canadensis), les grizzly (Ursus arctos) les Coyotes (Canis latrans), les ours noirs (Ursus americanus), et les gloutons (Gulo gulo) sont les prédateurs de l'espèce.
Photographie, Mammifères herbivores, Ituri (Congo, République démocratique), Forêt d', Okapi, Okapia johnstoni
L’okapi (Okapia johnstoni) est une espèce de mammifères ruminants de la même famille que la girafe, venant des forêts équatoriales de l'Afrique centrale. Bien que connu par les Pygmées, il est « découvert » en 1901 par Sir Harry Johnston à qui il doit son nom. C’est l’un des derniers grands mammifères à être observé scientifiquement sur la planète. Cet animal dont l’allure étrange rappelle à la fois celle du zèbre et de la girafe vit exclusivement dans une petite région de la République démocratique du Congo, la forêt tropicale de l’Ituri, où une réserve lui est spécialement dédiée. Son nom vernaculaire en lingala est mondonga.
L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de fougères. Il cueille sa nourriture à l’aide de sa langue et de ses lèvres préhensiles. Il comble ses besoins en minéraux en mangeant de l’argile sulfureuse qu’il trouve près des rivières ou des graminées poussant sur des sols hautement minéralisés. L’okapi est un animal discret et solitaire qui ne fréquente ses pairs qu’au moment de la reproduction. On compte généralement deux individus au km². Sédentaire, il vit sur un territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre ses doigts. Il emprunte toujours les mêmes pistes de passage qu’il a ainsi marquées. C’est un animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.
Petit koudou femelle (Tragelaphus imberbis) broutant avec son petit. Le petit koudou est une antilope de taille moyenne, très élancée, fine et haute sur pattes, mais plus petite que son cousin le Grand koudou. Les petits koudous vivent dans une grande aire de répartition situé à l'Est de l’Afrique. Le petit koudou aime les acacias, les brousses denses des zones semi-arides. Les petits koudous ne possèdent pas de territoire, mais un domaine vital d'environ 200 hectares. Les petits koudous sont des herbivores phytophages et opportunistes. Ils se nourrissent de feuillages, pousses, bourgeons, tubercules, fruits, racines et un peu d'herbes. Ils boivent régulièrement, mais peuvent se passer d'eau pendant de longues périodes. Léopards, guépards, lycaons, lions ensuite les babouins et les pythons s'attaquent aux jeunes. Animal vigilant, doté d'une bonne vue diurne, d'un bon odorat et d'une ouie très fine. Le petit koudou est un coureur rapide ainsi qu'un bon sauteur. Il peut bondir jusqu'à 2 mètres de hauteur et jusqu'à 7 mètres en longueur. Il court à 30 km/h en vitesse normale, mais peut accélérer en cas de danger et atteindre environ 70 km/h de moyenne sur une course de vitesse ou un sprint avec des pointes maximales proches de 100 km/h sur une courte distance, qui lui permet de semer ses prédateurs.
Porc sauvage d'Amérique, le Pécari (Catagonus wagneri) du Chaco localisé au Paraguay, en Argentine et en Bolivie.
Photographie, Animaux, Mammifères, rongeurs, Mammifères herbivores, Mammifères aquatiques, Myocastor coypus, Myocastoridés, Ragondin, Rodentia
Le ragondin ou castor des marais (Myocastor coypus), appelé aussi autrefois myopotame, est un mammifère originaire d'Amérique du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires.
La Gazelle dama (Gazella dama, ou Nanger dama) est une espèce de gazelle africaine devenue rare et menacée. C'est la plus grande gazelle actuelle. Le cou et les pattes sont très allongés. Les cornes assez courtes sont en forme de S dirigé vers l’arrière. Celles des mâles sont en général plus longues et plus robustes que celles des femelles. La tête est de couleur blanche et les femelles présentent une raie noire en travers de l’œil. Le cou, roux, porte une tâche blanche bien visible. Elle se déplace vers la zone saharienne au moment de la saison des pluies, lorsque les pâturages sont abondants et de bonne qualité et redescend dans la zone sahélienne durant la saison sèche. Elle fréquente plutôt les zones de dunes fixes, les steppes et prairies à acacias. Elles s'amusent aussi au « stotting » ou « pronking », qui sont des rebonds, une discipline commune chez toutes les gazelles, plus ou moins développée selon les espèces. Elle fait des petits bonds, c'est un animal paisible. Ses prédateurs naturels, sont les léopards, et autrefois les guépards du Sahara et les lions de l'Atlas dans une moindre mesure.
Yak sauvage (Bos grunniens) à Letdar (Circuit de l'Annapurna au Népal). Le yak vit dans et autour de la chaine de l'Himalaya ; Népal et au Bhoutan, en Chine (Tibet, Xinjiang, Gansu, Mongolie intérieure), ainsi qu'en Mongolie, Russie, Kirghizstan, Kazakhstan, Pakistan, Tadjikistan, Afghanistan, jusqu'à des altitudes de 5 400 mètres. Les yaks vivent quinze ans en haute altitude au-dessus de 3 000 mètres. Le yak sauvage, uniquement présent au Tibet, est plus grand que le yak domestique, pouvant peser jusqu'à une tonne. Il vit habituellement en groupes de 10 à 30 individus. Son habitat est composé de hauts-plateaux dégarnis, de collines et de montagnes à des altitudes comprises entre 3 200 et 5 400 mètres. Il se nourrit d'herbes, de lichens et d'autres plantes. Durant la saison chaude, il vit dans les régions proches des neiges éternelles ; puis descend vers des terres au climat plus clément lorsque la saison froide approche. Le yak peut affronter le froid jusqu'à - 40 °C aussi bien grâce à son sous-poil très dense que par son long et épais pelage de surface. Par ailleurs, il secrète une substance visqueuse dans sa transpiration qui agit comme un isolant au froid. Cette substance est utilisée en médecine traditionnelle au Népal. Le yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d'entendre à plusieurs kilomètres de distance. Le yak sauvage n'existe plus que dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi que sur le plateau du Tibet. L'espèce est menacée : la population totale actuelle est estimée à 15 000 animaux.