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La barque des pecheurs napolitains dans le cortège de la Ducasse d'Ath, 2007. La Barque des pêcheurs napolitains est un char de fantaisie créé par la société chorale « Les Matelots de la Dendre ». Il défile dans le cortège en 1853 et en 1862 avant d'être pris en charge, en 1865, par la société des « Pêcheurs napolitains » puis par les « Braves de la Dendre ».
Le Char de la Ville dans le cortège de la Ducasse d'Ath, 2006 : Le char de la Ville d'Ath, conçu en 1850, est le successeur du char de la Ville qui figurait dans la procession depuis 1715. La déesse de la ville siège dans un temple monoptère au-dessus des personnalités qui ont illustré l'histoire de la cité. On découvre ainsi : Jean Taisnier (1508-v.1562), musicien, astrologue et mathématicien ; Michel De Bay (1513-1589), professeur à l'Université de Louvain, théologien du Concile de Trente ; Juste Lipse (1547-1603), célèbre humaniste, élève du Collège d'Ath ; Jean Zuallart (1541-1634), mayeur (maire) d'Ath de 1584 à 1634, auteur d'une description de la ville, pèlerin de Jérusalem ; Jean III, baron de Trazegnies (v. 1470-1550), châtelain d'Ath de 1540 à 1550 ; Jacques de Fariaux (1627-1695), gouverneur militaire d'Ath de 1690 à 1695 ; Simon de Bauffe (1676-1738), ingénieur militaire au service de l'Autriche ; Louis Hennepin (né à Ath en 1626), explorateur du Mississippi qui a laissé un récit de ses voyages ; Eugène Defacqz (1797-1871), membre du Congrès national puis premier président de la Cour de cassation.
M. et Mme Goliath, géants d'Ath, en 2008 avec leur garde : À Ath, les diables apparaissent dans des processions de l'Ancien Régime. Ils y font la police (ouvrir la voie, tenir les spectateurs à distance) ou, le plus souvent, interviennent dans le tableau de l'Enfer, dans la dramatisation de légendes hagiographiques (St Michel, Ste Gudule, St Antoine, St Médard, etc.), dans un jeu processionnel (combat de St Georges contre le dragon). Ils participent encore au Lumeçon montois. Les hommes sauvages (hommes de feuilles) ont marché dans quelques processions et tenu un rôle dans des jeux de printemps. Figurant toujours dans la procession et le Jeu de St Evermare à Russon, ils restent, à Mons, les alliés du dragon. Après avoir caracolé dans les processions figuratives, animé des fêtes villageoises et des charivaris, les chevaux-jupon jouent encore leur rôle d'auxiliaires à Mons et harcèlent le public dans divers cortèges, carnavalesques ou non. Ces trois types de déguisement qui, dans certaines villes, ont pour mission principale de protéger la marche ou la danse des figures gigantesques, se retrouvent à la ducasse d'Ath.
il est attesté un géant Victoire en 1793, à l'initiative du bourgmestre de l'époque, pour célébrer une victoire des Autrichiens sur les Français. Mais son existence fut éphémère. Elle ne participa qu'à une seule ducasse avant d'être détruite en 1794 avec les autres géants. Elle fut donc recréée en 1860, sous le nom « La Ville d'Ath » avant de (re)devenir Mlle Victoire. La tête est l'œuvre d'Ernest Ouverleaux, d'après un dessin d'Henri Hanneton, directeur de l'Académie de dessin d'Ath.
En 1850, le géant Tirant change de nom. Il devient « Ambiorix ». Cette transformation procède du mouvement historiciste présent également dans l'art qui prétend enseigner au peuple belge indépendant depuis 1830 que son pays a des racines historiques glorieuses dont il peut être fier et dont il est le continuateur. Ambiorix exprime les préoccupations d'une bourgeoisie nationaliste qui veut donner des fondements historiques à son pays.
Le géant Samson d'Ath en 2004 : il faut attendre 1804 pour que la procession reprenne vie et 1806-1807 pour que les géants renaissent sous les doigts du sculpteur Emmanuel Florent : L'Aigle, Samson, Goliath, sa femme et Tirant. En principe, les confréries sont abolies. Mais on retrouve différents corps de métiers accompagnés de leur protecteur ou de leur emblème. L'Aigle ainsi que Goliath et sa femme sont autonomes. Il n'est plus question des arbalétriers, ni des tailleurs. En revanche, Tirant est accompagné des archers et Samson des canonniers. Comme dans l'ancienne procession, les autorités civiles ou religieuses, les sociétés, les chars et les groupes religieux font également partie du défilé. Pendant d'entre-deux-guerres, Samson est costumé en homme d'armes du XVe siècle et porte le casque en cuivre. Il est suivi des arquebusiers ainsi que des canonniers avec leur pièce.
Rassemblement des géants le dimanche de la ducasse d'Ath 2006 devant la gare.
Photographie, Géants, Goliath (personnage biblique), Ath (Belgique), Chargeurs-transporteurs-déchargeurs
Les porteurs de Goliath à Ath en 2006 : les porteurs sont l'âme des géants. Ce sont eux qui les font danser aux sons des fanfares qui les accompagnent. Les premiers porteurs de géants étaient probablement des ouvriers du moulin des Estaques, habitués à coltiner de lourds sacs de blé. Jadis, le statut de porteur de géant était réservé à des familles traditionnelles, encore très présentes de nos jours. Mais l'évolution du cortège dans la deuxième moitié du XXe siècle a bouleversé cette donnée. De trois porteurs par géant avant 1934, on en comptait six à la fin des années 1960. Depuis, le mouvement s'est accéléré pour former actuellement des groupes d'environ 10 hommes.
Représentation de Tirant, appelé aujourd'hui Ambiorix. Vers 15 h, Tirant l'ancien assiste au tournoi de tir à l'arc sur perche verticale organisé sur l'Esplanade par la Société royale les archers St-Nicolas d'Irchonwelz : le Grand-Prix du Mayeur. Le géant parcourt ensuite les rues du centre-ville et danse au son d'une petite fanfare formée pour l'occasion.