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Dessin de potentille ansérine, c'est à dire des oies (Potentilla anserina) tiré de l'Atlas des Plantes de France de 1891. De nombreuses utilisations en pharmacopée.
Planche botanique de Pourpier maraîcher (Portulaca oleracea), Atlas des Plantes de France, 1891 : plante aux tiges rampantes, cultivée pour l'alimentation et utilisée en phytothérapie.
La Prêle des champs (Equisetum arvense), parfois appelée Queue de rat, Queue de Renard ou Queue de Cheval, est une espèce végétale de la famille des Equisetaceae. Les tiges stériles, vertes, se forment à partir d'avril - mai à partir d'un rhizome souterrain qui se multiplie rapidement. Ces tiges sont grêles, à petite lacune centrale. Elles portent au niveau de leurs nœuds des verticilles de rameaux grêles, à section quadrangulaire ayant la forme d'une étoile à quatre branches. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAle_des_champs
Photographie de primevère en fleur (Primula veris), Primulaceae, prise au Jardin botanique KIT, Karlsruhe, en Allemagne.
Planche botanique de la primevère officinale (Primula officinalis), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle est parfois appelée la Brérelle, le Coqueluchon, le Coucou, l’Herbe à la paralysie, l’Herbe de saint Paul, la Primerolle, la Primevère de printemps ou la Printanière. Ce sont des plantes de pleine lumière des prés, des talus et des bois clairs. Elle doit son nom à "Primula" du latin "primulus", "tout premier", allusion aux fleurs précoces ; "veris" signifie "du printemps"; "officinalis", médicinal. Les fleurs, adoucissantes et calmantes, sont utilisées dans des mélanges pectoraux. Les feuilles sont anti-ecchymotiques. Toute la plante et particulièrement la racine ont des propriétés analgésiques, anti-spasmodiques, diurétiques et pectorales et expectorantes.
Photographie, Baltique (mer), Plantes, Argousier, Produits de l'argousier, Baltique (région), Margousier
Produits dérivés de l'argousier (Hyppophae ramnoides) : liqueur, gelée, jus (île de Hiddensee, Mer Baltique, Allemagne)
Planche botanique N°26 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Radis cultivé (Raphanus sativus), du latin radix, radicis, « racine, raifort », du grec ῥαπυς, ῥαπυος, « rave, navet », dit « ravanet » en provençal. C'est une plante potagère bisannuelle, de la famille des Brassicacées, cultivée pour son hypocotyle charnu, consommé cru, comme légume. Le terme désigne aussi le légume. La partie comestible, une racine pivot à chair blanche, est la partie gonflée, souterraine, de la tige, au-dessus de la racine. La peau du radis peut être de différentes couleurs, dont la plus courante est le rouge. Certaines variétés peuvent être à peau rose, blanche, ou gris-blanc.
Peinture, Plantes, Plantes comestibles, Polygonacées, Capitulaires, Charlemagne (empereur d'Occident, 0742-0814), Renouées
Planche botanique N°279 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Renouée bistorte (Polygonum bistorta) à fleurs roses en épi unique terminant la tige et larges de 1 à 3 cm. Polygonum : du grec "polus" = beaucoup, et "gonu" = genou : tiges très noueuses ; Bistorta : du latin "bistortus" = deux fois tordu (forme de la racine). Appellations populaires en France : Feuillotte, Serpentaire rouge, Bistorte, Andresse, Couleuvrée, Langue de bœuf, Faux épinard. Cette plante est comestible : le rhizome a fréquemment été consommé cuit (ou cru, bien qu'il soit souvent amer) en Russie, Sibérie et Alaska1 : après l'avoir fait macérer, on le faisait cuire sous la braise. Pour éliminer son amertume, il peut être nécessaire de le cuire dans plusieurs eaux. Comme pour la plupart des renouées, les jeunes pousses et feuilles sont également comestibles. En vieillissant, elles deviennent amères, il conviendra donc, comme pour le rhizome, de les faire bouillir à plusieurs eaux. L'usage médicinal de la bistorte est ancien, comme l'atteste sa présence dans le Capitulaire De Villis, ordonnance émanant de Charlemagne, qui réclame de la part de ses domaines de cultiver un certain nombre de plantes médicinales et condimentaires dont la "dragantea" identifiée actuellement comme la bistorte renouée. Plante mellifère.
Renouée bistorte (Bistorta officinalis) en fleurs, à environ 2400 m. d'altitude : massif de l'Engadine, en Suisse.
Reproduction végétative par stolons du lierre terrestre (Glechoma hederacea) : cot = cotyledons
Planche botanique du Rhinanthe crête-de-coq (Rhinanthus crista-galli) ou Rhinanthe velu (Rhinanthus alectorolophus), Atlas des Plantes de France, 1891. C' est une plante herbacée de la famille des Scrophulariacées. C'est une plante semi-parasite, des prairies et pelouses, jusqu'à 2300 m d'altitude, commune surtout en Europe centrale, assez commune en France.
Planche botanique de ronce bleue, (Rubus caesius), Atlas des Plantes de France de 1891 : petite ronce rampante épineuse de la famille des rosacées, très commune dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible acide.
Planche botanique de la rose de Noël (Helleborus niger). On l'appelle également herbe aux fous, pied de griffon, pied de lion, patte d’ours, rose de serpent ou pain de couleuvre. Selon la légende, lorsque le bétail paraissait empoisonné, il fallait lui percer l'oreille et y glisser un fragment de racine de Rose de Noël et l'animal était rétabli en 24 heures. Au Moyen Âge, la plante s'appelait aussi aliboron, terme de l'ancien français issu lui-même du grec elleboros, folie. Considérée comme un remède universel contre la folie dès l'Antiquité, aliboron a pu être associé au nom de maistre pour désigner le médecin, puis le savant et enfin l'âne ou le « maître Aliboron », personnage ridicule car se mêlant de tout. Pas besoin de vous dire qui prononce ces deux vers : "Ma Commère, il vous faut purger Avec quatre grains d'ellébore."
Rouleaux de Figues sèches dite "Gharbouze" en Tunisie et "chriha" au Maroc. التين المجفف
Photographie d'une salade de panais du bistrot de pays de Lardiers (Alpes de Haute-Provence).
Planche botanique du Sanicle d'Euope (Sanicula europaea), Atlas des Plantes de France, 1891.
Planche botanique N° 280 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Blé noir (Polygonum fagopyrum). Malgré son appellation courante de blé noir, le sarrasin n'est pas une graminée, et n'est pas une espèce du genre Triticum (genre regroupant les variétés de blé). Il est dépourvu de gluten, ce qui le rend difficile à utiliser en panification ou pour la confection des pâtes. Il est utilisable dans la confection de produits destinés aux personnes intolérantes au gluten. Les fruits sont des akènes à trois angles, qui contiennent une seule graine. Leur maturation est très échelonnée, ce qui rend la récolte plutôt délicate. Riches en protéines, elles contiennent tous les acides aminés essentiels, en outre elles posséderaient de nombreuses propriétés pour l'alimentation. C’est un grain hautement nutritif, de surcroît riche en fibres solubles et en composés antioxydants. En France la culture a failli disparaître (le blé noir couvrait 700 000 hectares en France au XIXe siècle et 160 000 hectares en Bretagne au milieu des années 1960), remplacée par l'orge, le blé et le maïs, plus rentables. La FAO indique que 30 000 ha sont cultivés en France. Plante mellifère : dans le cadre de l'année internationale de la biodiversité 2010, un projet pilote est en cours en Franche-Comté qui vise à cultiver des surfaces de sarrasin pour permettre aux abeilles d'utiliser le pollen produit par ces plantes comme élément nutritif.
Planche botanique N°260 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Sauge des prés (Salvia pratensis). Elle est commune dans les prairies en terrain calcaire. C'est une plante ornementale vendue comme vivace ou en bouquets.
Planche N°302 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Saule des vanniers (Salix viminalis), vime ou osier vert à rameaux souples utilisés en vannerie sous le nom d'osier. L'osier vert; ce sont les osiers fraîchement récoltés. Ils sont utilisés pour le palissage notamment des vignes, et commercialisés sous l'appellation de bottes jardinières. Ils ne doivent pas être utilisés frais pour la confection de paniers car après dessiccation, ces paniers perdent leur solidité.
Planche N°303 de l'atlas des plantes de France de Masclef : Saule marsault ou saule des chèvres (Salix caprea). Le nom scientifique Salix caprea vient sans doute de la première illustration connue de l'espèce dans le livre de Hieronymus Bock où on voit la plante broutée par une chèvre. L'espèce a été historiquement aussi largement utilisée comme fourrage pour les chèvres. Le bois de saule marsault est employé pour faire des échalas. L'écorce du saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie ; elle contient, comme celle de tous les saules, de la saliciline voisine de l'aspirine.
Planche botanique de la saxifrage granulée (Saxifraga granulata), Atlas des Plantes de France de 1891. Son nom vient du latin saxum, le rocher et frangere, briser. Ces plantes rupicoles sont en effet connues pour leur capacité à s'installer dans des fissures de rochers. Elles se font d'ailleurs parfois appeler Casse-pierre ou Perce-pierre.
Planche botanique de Scabieuse des champs (Scabiosa arvensis), Atlas des Plantes de France de 1891 : en réunissant dans un même bouquet plusieurs dizaines de petites fleurs, la scabieuse des champs a forgé une sorte de super-fleur. Dans cette société hiérarchisée, les fleurs de la périphérie montrent une corolle bien développée tandis que celles du centre sont de vraies naines.
Peinture, Plantes, Pharmacopée, Plantes médicinales, Scrophulariacées, Botanique -- Nomenclature, Scrophularia
Planche botanique de la Scrophulaire noueuse (Scrophularia nodosa), Atlas des Plantes de France, 1891. Plante herbacée haute (jusqu'à 1,5m) à petites fleurs brunes qui pousse dans les berges des fossés et dans l'eau. Pharmacopée : laxatif léger, traitement des maladies cutanées, plus particulièrement l'eczéma.
Photographie, marron, Plantes, Plantes médicinales, Scrophulariacées, Scrophularia, Plantes des zones humides
Photographie d'une scrophulaire noueuse en fleurs (Scrophularia_nodosa).
Planche botanique du sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), Atlas des Plantes de France, 1891.
Planche botanique de souci des champs (Calendula arvensis), Atlas des plantes de France, 1891.
Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La spiranthe d'automne, (Spiranthes spiralis), est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est une petite plante discrète, à inflorescence en spirale caractéristique. Elle est composée de toutes petites fleurs blanches sans éperon. On la rencontre sur des pelouses rases et ensoleillées, aussi bien calcaires que siliceuses (anciens cordons dunaires, par exemple).
Dessin de tormentille ou potentille dressés (Potentilla tormentilla), tiré de l'Atlas des Plantes de France de 1891. Fleurs à 4 pétales au lieu de 5, comme les autres potentilles.
Touffe de Julienne des Dames (Dame's Rocket en anglais, "'Hesperis matronalis'') en fleurs.
Dessin de Felipe Guaman Poma de Ayala, "El primer nueva corónica y buen gobierno (1615/1616)". Planche légendée : Tavail de la pomme de terre "Trabaxo Papaoca Tarpuipacha" en "Tahuantinsuyu" = empire inca en quechua.
Peinture, Jaune, Plantes, Lentibulariacées, Pièges à insectes, Plantes carnivores, Plantes des marécages, Utriculariaceae
Planche botanique de l'utriculaire commune (Utricularia vulgaris), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une plante carnivore aquatique vivace qui vit dans les zones marécageuses. Elle fait 15-35 cm de haut, elle fleurit en juin-août. La tige fleurie est dressée au-dessus de l'eau et les fleurs sont jaune d'or. Les utricules sont des pièges actifs à succion. Les outres des pièges sont fermées par un clapet entouré de longs poils sensitifs. Lorsqu'une proie aquatique comme un petit crustacé touche ces filaments, l'outre se remplit d'eau brusquement ce qui aspire la proie. Le clapet se referme aussitôt et la digestion se fait grâce à des enzymes.
Planche botanique N°270 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Verveine officinale (Verbena officinalis). La verveine officinale indigène se trouve dans les prairies et au bord des chemins. Sa culture est facile, par semis au printemps ou par bouturage. En tisane, elle est diurétique, fébrifuge et astringente. Elle s'utilise surtout en mélange. En lotion, elle a une activité détergente.
Verveine commune en fleurs (Verbena officinalis) : La tige, de 15 à 40 centimètres, est velue et ramifiée puis dressée et garnie de feuilles oblongues découpées en lobes dentés. De juin à octobre, les tiges portent des inflorescences en épis lâches terminaux, composées d'une multitude de fleurs aux coloris variés (le plus souvent violet pâle) portant chacune à la base une languette verte ou bractée.