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Dessins et plans, Stress, Sociologie, Épuisement professionnel, Résistance au stress, Stress lié au travail, Stress -- Prévention
Schéma des causes de syndrome d'épuisement professionnel d'après le modèle de recherche de Carol Cordes et Thomas Dougherty (Carol Cordes, Thomas Dougherty, Academy of Management Review, vol. 18 : "integration of research on job burnout", 1993 ISSN 0363-7425, p. 621–656). Les variables génératrices du syndrome d’épuisement professionnel se situent schématiquement à trois niveaux : organisationnel, interindividuel et intraindividuel. Il est à noter que le rôle des technologies de l'information et de la communication (TIC) est de plus en plus discuté par les sociologues. En effet, leur évolution pourrait contribuer au mélange des plages de travail et de repos (phénomène de "weisure = work + leisure"), conduisant ainsi à un enchainement inintérompu des causes sous-citées. Au niveau organisationnel, on étudie l’influence du contenu de l’activité et celle du contexte dans lequel elle se déroule. Au niveau interindividuel, c’est principalement l’effet de relations déséquilibrées, injustes, des conflits, mais aussi du soutien social ou de son absence qui est étudié. Étant donné le nombre élevé des emplois de services où les relations avec autrui sont capitales, ces variables sont importantes. La théorie de l’équité, celles du support social et de l’affiliation fournissent à ce niveau des grilles de lecture pertinentes. les caractéristiques individuelles jouent un rôle essentiel dans l’émergence de la réaction de stress. L’évaluation d’un stresseur (comme une tâche supplémentaire à réaliser, des horaires de travail qui changent, une organisation de travail différente, etc.) varie d’un individu à l’autre. Certains peuvent y voir un défi permettant d’exercer leurs compétences, d’autres ne retiennent que la menace. En outre, les caractéristiques individuelles agissent sur les capacités de faire face à ces exigences, sur les ressources que l’individu cherche à mobiliser. Certains se sentent plus aptes que d’autres à contrôler la situation, à mobiliser le soutien de leurs collègues et à utiliser ce support efficacement. Au niveau individuel, on s’intéresse aussi à la sphère attitudinale, notamment aux attentes des individus, ou à l’écart entre attentes et réalité de travail. Les variables sociodémographiques sont également prises en compte, lorsqu’on étudie les différences entre hommes et femmes, l’influence de l’âge, du sexe ou du statut matrimonial. Il va sans dire que, quel que soit le niveau d’analyse, on recherche les facteurs qui déclenchent le processus de "burnout", mais aussi ceux qui freinent sa progression. Les ressources disponibles ralentissent l’évolution du processus.
Photographie, Sociologie, Philosophie, Complexité (philosophie), Modélisation (épistémologie), Philosophes contemporains
Edgar Morin et Jean-Louis Le Moigne, Petit déjeuner MCX, Paris, en Mars 2007. J.-L. Le Moigne (à droite) est président du Programme européen Modélisation de la complexité (MCX). Note data-bnf : Ingénieur ECP. Professeur à l'Université de droit, d'économie et des sciences d'Aix-Marseille III, directeur du Groupe de recherches en analyse de système et calcul économique, GRASCE, URA 935 du CNRS (en 1990).
Photographie, Sociologie, Portraits (photographie), Complexité (philosophie), Complexité de calcul (informatique), Constructivisme (sociologie), Ethnologues français
Portrait d'Edgar Morin en 2008, intervention au Forum du journal Libération. Pseudonyme d'Edgar Nahoum, adopté pendant la Résistance. Sociologue et philosophe. Directeur de recherche émérite au CNRS (1993), directeur du CETSAP, Centre d'études transdisciplinaires et de l'École des hautes études en sciences sociales (1977-1993). Source : data-bnf
Christina Maslach est une psychologue américaine spécialisée dans les domaines de l'épuisement et le stress au travail, et de l'individuation de l'influence sociale. Ses intérêts de recherche se concentrent dans deux domaines principaux : l'épuisement et le stress au travail, et l'individuation de l'influence sociale. Son travail actuel se concentre sur le développement d'un modèle conceptuel de l'épuisement, ce qui articule les relations entre la clé personnelle, sociale, et des variables contextuelles. Source : Christina Maslach, Michael Leiter, Burn-out. Le syndrome d'épuisement professionnel, Paris, Les arènes, 2011, 270 p. (ISBN 978-2-3520-4132-0).
Dessins et plans, Clivage (psychologie), Contribution à la sociologie, Élite (sciences sociales), Groupes sociaux, Historiens de la société, Pauvreté, Socioanalyse, Sociologie, Toupies (machines à bois)
La Toupie de Mendras est une représentation d'un paradigme émis par Henri Mendras mettant en jeu une vision cosmographique des groupes sociaux d'une part, et une certaine tendance à la moyennisation de la société, d'autre part. Basée sur une forme de toupie, cette modélisation est basée sur une analogie avec la cosmographie : la toupie représente la société dans son entièreté et est composée de constellations représentant les différents groupes sociaux. La constellation centrale, la plus importante (d'où l'utilisation de la forme de toupie), exerce sur les groupes secondaires, comme la « constellation des élites » ou la « constellation des pauvres », atténuant ainsi certains clivages sociaux et tendant à l'homogénéisation des comportements. À ce titre, La toupie de Mendras est une illustration du concept de moyennisation, mais également d'une certaine souplesse de la stratification sociale : il semble possible de « passer » d'une constellation à l'autre.