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Peinture | Aquarelle | Photographie | Peinture de paysages | Femmes peintres | Louis Geneviève Lezurier de La Martel (baron, 1765-1852) | Lavis | Poils | Tubes | Martre commune | Peinture -- Technique | Godets | Poney | Peintres paysagistes | Paysages ruraux | Hautot-sur-Seine (Seine-Maritime) | Peintres de paysages | Seine (France. - cours d'eau) | pinceaux | Rouen (Seine-Maritime) | ...
L'octopode de Hugo. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b4c710-l-octopode-de-hugo

L'octopode de Hugo

L'octopode de Victor-Marie Hugo (1802-1885), 1866 : Le poète Victor Hugo était un amateur averti de la technique du lavis, comme le montre cette illustration contemporaine des "Travailleurs de la mer". Le lavis est une technique picturale consistant à n'utiliser qu'une seule couleur (à l'aquarelle ou à l'encre de Chine) qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleur. Le blanc est obtenu par la blancheur du support ou parfois par réhaut de blanc (craie, gouache ou encre de chine blanche par exemple). Par extension on utilise le mot « lavis » pour désigner les œuvres réalisées avec cette technique (par exemple « lavis de Victor Hugo »).

La Tour dorée. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b4c90b-la-tour-doree

La Tour dorée

Plan et coupe de la Tour Dorée, par Sébastien Le Prestre de Vauban (1633–1707). Convention de représentation : les éléments existants sont pochés en vieux rose, et les éléments en projet sont pochés en jaune. Vauban, chargé de la défense de la rade de Brest consigne dans son mémoire du 9 mai 1685 : « Il y a encore deux Rades hors du Goullet de Brest qui sont comme le vestibulle de cette entrée, dont l'une, sçavoir celle de Berthaume, est parée contre tous les vents du Nord, et celle de Camaret contre tous ceux du Midy, touttes deux de très-bonne tenüe. Il n'y a rien à faire à celle de Berthaume parce que l'on peut mouiller au large hors du canon des terres. Mais il y a un petit port marchand À un recoin de celle de Camaret où il se retire des bastiments que des corsaires viennent impunément enlever, ce qui leur arrive fort souvent en tems de guerre : c'est pourquoy il seroit nécessaire d'y faire une batterie de quatre ou cinq pièces de canon soutenue d'une tour et d'une petite closture de massonnerie pour les escarter de là et tenir cette Rade nette qui, de cette façon, deviendra un refeuge asseuré pour le bien des vaisseaux marchands que les maivais tems contraignent le plus souvent d'y mouiller et toujours au risque d'y estre pris. » il décide en premier d'installer une position de défense à Bertheaume et de construire une « tour de côte » à Camaret, unique en son genre8. Les premiers dessins de Vauban prévoient la construction d'une tour ronde, mais une fois sur place, il la crée polygonale. Les travaux pour la tour de Camaret ont débuté en 1689.

Ancienne presse de lithographie. Source : http://data.abuledu.org/URI/511cbfe3-ancienne-presse-de-litographie

Ancienne presse de lithographie

Presse de lithographie, 1934. La pierre est préparée selon diverses recettes, chaque lithographe ayant la sienne. Le tracé est exécuté directement sur la pierre, au moyen de crayons lithographiques, de plumes ou de pinceaux avec de l'encre lithographique que l'on peut étendre à la manière du lavis, ou en ayant recours à diverses techniques pour obtenir des matières particulières. On peut gratter certaines parties du dessin. On peut aussi procéder à un report d'un dessin par un calque ou un « papier report ». Une fois le tracé exécuté, la pierre est placée sur la presse lithographique et humidifiée pour l'impression ; étant poreuse, la pierre calcaire retient l'eau. L’encre grasse est alors déposée au moyen d’un rouleau en caoutchouc. À l'origine on utilisait des rouleaux en cuir, plus difficiles à nettoyer. L'encre reste sur la pierre aux endroits imprégnés du gras du dessin tandis qu'elle est repoussée par l’humidité partout ailleurs (l'encre grasse est hydrophobe). Lorsque la pierre est assez encrée, on pose le papier et on passe sous presse. Pour imprimer en couleurs, il faut recommencer l'impression de la même feuille, en redessinant à chaque fois, sur une pierre différente, le motif en fonction de sa couleur, et en tenant compte éventuellement des superpositions de couleurs qui donneront des teintes mixtes.

Jeune lièvre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b4c292-jeune-lievre

Jeune lièvre

Albrecht Dürer (1471-1528), Un jeune lièvre, 1502, aquarelle, Palais Albertina à Vienne en Autriche. En Allemagne, Albrecht Dürer développe cette technique, la mélangeant souvent à de l'encre et de la gouache. Il l'utilise en lavis pour des études de paysages durant son voyage en Italie en 1490, puis pour représenter de façon très détaillée des herbes, des fleurs, des oiseaux, des animaux…

La rade de Lorient vue de la citadelle de Port-Louis. Source : http://data.abuledu.org/URI/51cdd8b8-la-rade-de-lorient-vue-de-la-citadelle-de-port-louis

La rade de Lorient vue de la citadelle de Port-Louis

La rade de Lorient vue de la citadelle de Port-Louis. Plume et lavis d'encre noire par Nicolas Ozanne, 1792 (Lorient, Musée de la Compagnie des Indes)

Matériel d'aquarelle. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b4a84a-materiel-d-aquarelle

Matériel d'aquarelle

Matériel d'aquarelle : peinture en godets et en tubes, pinceaux et eau. Les couleurs d'aquarelle se présentent sous divers conditionnements : godets, tubes, crayons, craies, aquarelles liquides. La composition de l'aquarelle en godet et en tube est la même. Il est donc possible de remplir les godets vidés avec des tubes, moins onéreux, ceux-ci durciront en séchant. Il est cependant recommandé de procéder en plusieurs couches. Le pinceau à aquarelle est généralement constitué de poils de petit-gris (un écureuil) ou de poney. Les pinceaux les plus recherchés, mais aussi les plus chers sont en poils de martre. Il est très proche du pinceau à lavis, pinceau utilisé en Extrême-Orient, mais les poils ne proviennent pas des mêmes animaux, et les propriétés sont légèrement différentes. Les poils de petit-gris retiennent mieux l'eau que les poils de poney. Le manche est généralement en bois, et les poils sont attachés au pinceau à l'aide d'une virole constituée généralement de plumes d'oies serrées par des fils de métal (non ferreux) noués par torsion. Il est de plus en plus fréquent de trouver du plastique transparent en remplacement de la plume d'oie dans les pinceaux d'étude et bas de gamme.

Rouen en 1806. Source : http://data.abuledu.org/URI/555b0159-rouen-en-1806

Rouen en 1806

La Seine à Rouen en 1806, dessin et lavis par Constance Lézurier de la Martel, épouse de Louis Lézurier de La Martel.

Village de Hautot en 1806. Source : http://data.abuledu.org/URI/555b0049-village-de-hautot-en-1806

Village de Hautot en 1806

Village de Hautot-sur-Seine en 1806, dessin et lavis de Constance Lézurier de la Martel, épouse de Louis Lézurier de La Martel.