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France (Révolution) (1789-1799) | Gravure | Vêtements | Sans-culottes | Histoire | Montagnards (Histoire de France) | Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième | France (1793-1794) | Jacques-René Hébert (1757-1794) | Terreur (10 août-20 septembre 1792), Première | Jacques-Louis David (1748-1825) | Hébertistes (histoire de France. - 1794), Procès des | Hébertistes (histoire de France) | France (Louis XVI) (1774-1792) | Peinture | Costumes nationaux | Louis-Léopold Boilly (1761–1845) | Humanité | Crimes contre l'humanité | France (1793) | ...
Couple de Sans-culottes. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd3f51-couple-de-sans-culottes

Couple de Sans-culottes

Couple de Sans-culottes en armes, reprise d'un dessin d'époque. Soure : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. Les Sans-culottes portent des pantalons au lieu de la culotte + collant de l'aristocratie.

Un "Sans-culotte". Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd3e3b-un-sans-culotte-

Un "Sans-culotte"

Louis-Léopold Boilly (1761–1845) est un artiste-peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution. Les sans-culottes sont des révolutionnaires issus du petit peuple de la ville et défenseurs d'une République égalitaire. Ils sont jugés par les autres révolutionnaires comme « radicaux » car ils prônent une démocratie directe, c'est-à-dire sans intermédiaires comme les députés. Ils se distinguent par leurs modes d'expression, en particulier vestimentaires. Leur tenue comporte un pantalon à rayures bleues et blanches, au lieu de la culotte courte et des bas, portés par les nobles et les bourgeois, ainsi qu'un bonnet phrygien rouge, et une tendance à la simplicité. Ce costume est un signe de protestation.

Un sans-culotte à la mort de Louis XVI. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd4111-un-sans-culotte-a-la-mort-de-louis-xvi

Un sans-culotte à la mort de Louis XVI

Un sans-culotte brandit un drapeau "Fête du 21 Janvier" contre "Humanité"; à l'arrière-plan, scène de meurtre et de violence. Satire sur la mort de Louis XVI. Légende : "Un sans-culottte instrument de crimes, dansant au milieu des horreurs, vient outrager l'humanité pleurante auprès d'un cénotaphe. Il croit voir l'ombre de l'une des victimes de la Révolution, qui le saisit à la gorge. Cette effrayante apparition le suffoque et le renverse."

Danton à la Convention. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9ec2-danton-a-la-convention

Danton à la Convention

Croquis de Danton à la Convention par David, 1793 (Musée Carnavalet). C'est le Danton un peu fatigué et alourdi de 1794. L'artiste, qui a cédé à quelques préoccupations caricaturales, a saisi une attitude caractéristique de l'orateur écoutant et bougonnant à part lui. Danton, « le plus modéré des Montagnards », se refuse aux mesures révolutionnaires réclamées par les sections et les clubs parisiens (économie dirigée, levée en masse, loi des suspects) face à une situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante (invasion étrangère, contre-révolution intérieure). La Terreur ne sera mise à l’ordre du jour qu’après son départ. Chargé au Comité de salut public des Affaires étrangères, il rêve d’un compromis avec l’Europe et essaie de négocier en secret pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine. Le 13 avril, il détermine la Convention à désavouer la guerre de propagande et à déclarer qu’elle « ne s’immiscerait en aucune manière dans le gouvernement des autres puissances ». Mais ses tentatives n’aboutissent pas et se heurtent à une situation militaire défavorable. La Belgique et la rive gauche du Rhin reprises par les coalisés, la France ne disposait plus de monnaie d'échange. Cette politique de ménagements mécontente les sans-culottes exaspérés par la cherté des denrées de première nécessité ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. « Tes formes robustes, dira Saint-Just dans son réquisitoire, semblaient déguiser la faiblesse de tes conseils (…) Tous tes exordes à la tribune commençaient comme le tonnerre et tu finissais par faire transiger la vérité et le mensonge. »

Portrait d'Hébert. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afa5d8-portrait-d-hebert

Portrait d'Hébert

Portrait de Jacques-René Hébert. Source : Léonard Gallois, "Histoire des journaux et des journalistes de la révolution française", Paris, Bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1845. Hébert (1757-1794), rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, se veut le successeur de Marat. Les Hébertistes veulent renforcer l'économie dirigée et radicaliser la terreur. Ils dirigent le mouvement sans-culotte et contrôlent le club des Cordeliers, le ministère de la Guerre dont le secrétaire général est Vincent et l’armée révolutionnaire parisienne, dont le chef est Ronsin. Autre appui : la Commune dont le maire Pache, le procureur Chaumette et le commandant de la garde nationale Hanriot leur sont favorables.