Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Dessins et plans | Temps, Mesure du | Oscillations | Métronomes | Peinture | Galilée (1564-1642) | Physique | Photographie | Coulomb, Fonctions de | Dix-huitième siècle | Électromagnétisme | Charles Augustin de Coulomb (1736-1806) | Pulsations | Dix-septième siècle | Pendules | Ondes électromagnétiques -- Propagation | Ondes électromagnétiques | Balances de torsion | Physiciens français | Tantale | ...
Le pendule du lustre de Pise. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b008c7-le-pendule-du-lustre-de-pise

Le pendule du lustre de Pise

Plafond et lustre de Pise, Vincenzo Possenti, 1586. Galilée commence par démontrer plusieurs théorèmes sur le centre de gravité de certains solides dans son "Theoremata circa centrum gravitatis solidum" et entreprend en 1586 de reconstituer la balance hydrostatique d'Archimède ou Bilancetta. En même temps, il poursuit ses études sur les oscillations du pendule pesant et invente le pulsomètre. Cet appareil permettait d'aider à la mesure du pouls et fournissait un étalon de temps, qui n'existait pas à l'époque. Il débute aussi ses études sur la chute des corps.

Mouvement pendulaire simple. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b00305-mouvement-pendulaire-simple

Mouvement pendulaire simple

Schéma montrant le comportement d'un pendule simple : En physique, le pendule est un système oscillant qui, écarté de sa position d'équilibre, y retourne en décrivant des oscillations, sous l'effet d'une force, par exemple la pesanteur. Le mot pendule (nom masculin), dû à Huygens, vient du latin pendere. Le pendule de Foucault est l'un des plus connus. Une petite masse pouvant être assimilée à un point matériel est suspendue au bout d'un fil (ou d'une tige) inextensible et de masse négligeable. Écartée de sa position d'équilibre, puis lâchée, la masse oscille dans un plan, de part et d'autre de la verticale. Cette oscillation provient de l'action de la pesanteur : il s'agit du pendule pesant simple, expression habituellement raccourcie en « pendule simple ». Cet oscillateur, bien que le plus simple, n'est pas un oscillateur harmonique : en particulier, la période des oscillations dépend de l'amplitude du mouvement.

Solstices et équinoxes. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bd5102-solstices-et-equinoxes

Solstices et équinoxes

Positionnement des solstices et des équinoxes sur une fonction sinusoïdale. La hauteur du Soleil dans le ciel en fonction du temps s'apparente à une oscillation harmonique simple. Les solstices correspondent à l'amplitude maximale (S), où la variation de position varie momentanément plus lentement en fonction du temps. Les équinoxes correspondent aux positions nulles (E). Ils marquent la mi-temps entre les solstices et leur cycle est en déphasage d'un quart de période sur ces derniers.

Vase de Tantale - première étape. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c392c0-vase-de-tantale-premiere-etape

Vase de Tantale - première étape

Schéma expliquant le principe du vase de Tantale, première étape : Le vase initialement vide est alimenté en eau par le robinet et se remplit lentement. Alimentation par le dessus et siphon intérieur. Le vase de Tantale est un exemple classique d'oscillations de relaxation. C'est un dispositif constitué d'une arrivée continue d'eau et d'un vase qui se vide périodiquement à l'aide d'un siphon. C'est donc un exemple de transformation d'un courant continu en courant alternatif, transposé au domaine mécanique plutôt qu'électrique. Il tire son nom du supplice de Tantale : si l'on imagine un homme se tenant en haut du vase, il verrait sans cesse l'eau approcher, puis se retirer dès qu'elle semble à portée.

Balance de Coulomb. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b14e14-balance-de-coulomb

Balance de Coulomb

Balance de Coulomb, Exposition Hautes Tensions, 18 Octobre 2008 - 5 Janvier 2009, Musée de la vie bourguignonne, Dijon. Charles-Augustin Coulomb énonce la loi d'interaction électrostatique en 1785 suite à de nombreuses mesures réalisées grâce à la balance de Coulomb qu'il a mise au point pour détecter des forces d'interaction très faibles. Il s'agit d'une balance de torsion pour laquelle la mesure de l'angle de torsion à l'équilibre permet de déterminer l'intensité de forces répulsives. Dans le cas de forces attractives c'est l'étude des oscillations du système qui permet de déterminer l'intensité des forces. Une charge électrique est placée à l'extrémité d'une tige horizontale fixée à fil vertical dont les caractéristiques de torsion sont préalablement établies. Le principe de la mesure consiste à compenser, grâce au couple de torsion du fil vertical, le couple exercé par une autre charge électrique amenée au voisinage de la charge fixée sur la tige.

Diffraction de Fresnel (courbe). Source : http://data.abuledu.org/URI/50a8d2e4-diffr-fresnel-courbe-petit-png

Diffraction de Fresnel (courbe)

Courbe donnant l'intensité de la lumière diffractée par un bord d'écran observée à une distance r=1 mètre. La longueur d'onde est λ=0,5 micromètres. On observe que la largeur de la première oscillation est de l'ordre de √(λr), les autres oscillations sont plus rapides et moins marquées. L'intensité que l'on aurait en l'absence de diffraction est représentée en rouge. L'intégrale appelée transformation de Fresnel permet de déterminer la figure de diffraction observée à distance finie de l'ouverture diffractante. Ce genre de diffraction peut par exemple s'observer sur les bords de l'ombre géométrique d'un écran comme sur ce schéma.

Métronome à battements muets. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b0048f-metronome-a-battements-muets

Métronome à battements muets

Métronome gradué à battements muets Étienne Loulié (v.1637-1702) : partant du principe qu'un fil lesté se balance par mouvements approximativement isochrones (leur durée ne dépend pas de l'amplitude du mouvement), puis remarquant que les oscillations dépendent de la longueur du fil (plus court ⇒ plus rapide, plus long ⇒ plus lent), en 1696, Étienne Loulié met au point le premier métronome gradué, d'une hauteur de deux mètres et aux battements muets. Pendant quelques secondes, le balancement d'un poids fixé à un fil d'une longueur définie se fait toujours à la même vitesse. Pour prendre la pulsation avec précision sur ces appareils visuels, il faut percevoir le moment où le fil est exactement à la verticale et non sur les élongations maximales droites et gauches qui, par définition, sont variables, en constante diminution.

Métronomes. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b00587-metronomes

Métronomes

Métronome électronique simple à gauche et métronome mécanique à ressort à droite : Inventé à Amsterdam en 1812 par l'horloger hollandais Dietrich Nikolaus Winkel (vers 1780-1826), le métronome traditionnel à pulsation audible fut breveté en 1816 par l'Allemand Johann Nepomuk Maelzel. Il est constitué d'un mouvement d'horlogerie à échappement muni d'un balancier gradué dont les battements (c'est-à-dire les pulsations) déterminent des durées égales (c'est-à-dire les temps), un contrepoids mobile coulissant sur le balancier permettant de modifier la vitesse (c'est-à-dire le tempo). Chaque graduation indique une subdivision de la minute. Par exemple, 60 signifie soixante pulsations par minute, soit une oscillation par seconde; 120 = cent-vingt pulsations par minute, soit deux oscillations par seconde, etc. Les instrumentistes et chefs d'orchestre lui préfèrent au XXIe siècle les métronomes électroniques apparus au cours de la deuxième moitié du XXe siècle et dont il existe un grand nombre de modèles plus ou moins perfectionnés, moins encombrants, plus précis et surtout plus fiables.

Onde électromagnétique. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a8d109-onde-electromagnetique

Onde électromagnétique

Représentation d'une onde électromagnétique : oscillation couplée du champ électrique et du champ magnétique, modèle du dipôle vibrant. Une onde électromagnétique monochromatique peut se modéliser par un dipôle électrostatique vibrant, ce modèle reflétant convenablement, par exemple, les oscillations du nuage électronique d'un atome intervenant dans la diffusion Rayleigh (modèle de l'électron élastiquement lié).

Portrait de Galilée. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b0072e-portrait-de-galilee

Portrait de Galilée

Portrait de Galilée aux alentours de 1605 par Domenico Tintoretto, Le Tintoret en français (1560–1635). À l'âge de dix-neuf ans il découvre, en les chronométrant à l'aide de son pouls, la régularité des oscillations des lustres de la cathédrale de Pise. De retour chez lui, il compare les oscillations de deux pendules et travaille à la loi de l'isochronisme des pendules, dont le néerlandais Christian Huygens découvre la vraie loi de l'isochronisme rigoureux (nécessitant l'invention d'un autre mouvement isochrone : le pendule cycloïdal alors que le pendule simple de Galilée n'est pas parfaitement isochrone) en décembre 1659, étape de la découverte d'une nouvelle science : la mécanique galiléenne. Galilée trouve ainsi cette formule sur les lois du pendule simple (l étant la longueur du pendule, g la gravité et T la période) : T=2pileft( sqrtfrac{l}{g} ight) . Toutefois, ce ne fut qu'à la fin de sa vie, dans un ouvrage publié en 1638, qu'il exposa cette découverte.