Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Photographie | Instruments de musique | Percussions (instruments de musique) | Kayamb | La Réunion | Caïambe | Percussions membranophones | Instruments de musique -- La Réunion | Rouleur | Instruments à percussion | Plantes | Maloyas | Abrus precatorius | Instruments de musique -- Afrique | Tambours (famille d'instruments) |
Caïambe réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/522ce1c7-caiambe-reunionnais

Caïambe réunionnais

Le kayamb, caïambe ou maravanne (à Maurice) est un instrument de musique utilisé dans les Mascareignes pour jouer le séga et le maloya. C'est un instrument de percussion idiophone. On le décrit comme un hochet en forme de radeau : c’est un idiophone par secouement. C’est un instrument qui incarne l’âme de la musique Réunionnaise, à lui seul, il résume toute l’histoire de l’île, l’héritage des esclaves des plantations de cannes à sucre. Ce sont eux qui ont construit les premiers Kayamb avec ce qu’ils trouvaient dans les champs : du bois, des graines et des tiges de fleur de canne.

Graines de pois rouge réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/522ce31b-graines-de-pois-rouge-reunionnais

Graines de pois rouge réunionnais

Graines de pois rouge (abrus precatorius). À La Réunion, les graines sont aussi utilisées dans le kayamb ou "caïambe", instrument de musique rectangulaire fait de bambou creux, qu'on remue des mains pour avoir la "grainée" sonore de la danse maloya.

Rouleur réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/534806b1-rouleur-

Rouleur réunionnais

Le rouleur, ou roulèr, est un gros tambour frappé à deux mains, l’exécutant est assis à cheval sur lui : ce qui permet de modifier la tension et donc le timbre en se servant d’un de ses pieds. Les différentes graphies du nom sont quant à elles le reflet de différentes prononciations suivant les locuteurs considérés ou l’époque : rouleur, houleur, ouleur, oulèr, oulère, rouler. Le rouleur ou houler doit probablement son nom à son usage. En effet on roule le maloya, c’est-à-dire qu’on roule les hanches en dansant. En outre l’instrumentaliste fait des roulements et donc fait rouler ses mains sur la peau du tambour. Le rouleur peut aussi tirer son nom de la musique qu’il produit : fait rouler maloya. Cet instrument se retrouve à l'île de la Réunion (et Rodrigues où on le nomme simplement tambour). Traditionnellement fabriqué dans un tronc évidé au bois variable d'au moins 70 cm de long et 50 cm de diamètre, il est souvent conçu aujourd'hui avec une barrique ou un tonneau dont on a détruit les deux extrémités. Le plus souvent, la peau est de bœuf ou de cabri collée sur un cercle de bois comportant des cymbalettes. Le rouleur se joue maintenu au sol en position horizontale, le musicien accroupi à cheval dessus. Le talon est parfois utilisé pour percuter l'instrument en plus des mains. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rouleur