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Photographie | Peinture | Dessins et plans | Gravure | Commedia dell'arte | Biologie animale | Dix-neuvième siècle | Bassets (races canines) | Vieillards | France (Révolution) (1789-1799) | Ornithologie | Paris (France) -- Quartier du Jardin des Plantes | Humour | Pédantisme | Dix-septième siècle | Australie | Maurice Sand (1823-1889) | Paris (France) | Clowns | Murs | ...
Atabaque brésilien. Source : http://data.abuledu.org/URI/5335a7ad-atabaque

Atabaque brésilien

Un atabaque ou ilu est un instrument de percussion utilisé dans diverses formes musicales du Nordeste du Brésil, notamment le candomblé et la capoeira. Cet instrument d'origine africaine (voir Batá) ou arabe, est un des premiers instruments qui furent introduits dans le jeu de la capoeira. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Atabaque

Alice assise au thé de fous. Source : http://data.abuledu.org/URI/532d97f3-alice-assise-au-the-de-fous

Alice assise au thé de fous

Alice assise à la table du thé de fous (chapitre 7), 1909, illustré par Arthur Rackham (1867–1939) : Il y avait une table servie sous un arbre devant la maison, et le Lièvre y prenait le thé avec le Chapelier. Un Loir profondément endormi était assis entre les deux autres qui s’en servaient comme d’un coussin, le coude appuyé sur lui et causant par-dessus sa tête. Bien gênant pour le Loir, pensa Alice. Mais comme il est endormi je suppose que cela lui est égal. Bien que la table fût très-grande, ils étaient tous trois serrés l’un contre l’autre à un des coins. "Il n’y a pas de place ! Il n’y a pas de place !" crièrent-ils en voyant Alice.

Alpaga. Source : http://data.abuledu.org/URI/516ae04b-alpaga

Alpaga

L'alpaga (Vicugna pacos) est un mammifère domestique membre de la famille des petits camélidés, comme le lama, le guanaco et la vigogne. Comme ces derniers, il rumine mais n'est pas classé dans la famille des ruminants. Les Alpagas sont des ruminants herbivores. Ils se nourrissent essentiellement d’herbes,de pommes, de carottes, de graines,de pailles… Ils peuvent manger tout type d’herbe, même celle ayant une qualité très basse. En effet, leur système digestif est beaucoup plus efficace que celui d’un autre mammifère ruminant. En outre, ils ont trois estomacs et non quatre comme tous les autres ruminants. La consommation moyenne de nourriture est de 1.5 à 2 kg par jour, et peut atteindre 3 kg pour une alpaga en gestation. Dans son milieu naturel, les Andes, en Amérique du Sud, l'alpaga vit à environ 4500 mètres d'altitude. Aujourd'hui, l'alpaga s'est exporté sur toute la planète. Des élevages se sont développés notamment, en Angleterre, Suisse, Australie et Canada.

Alpha-pinène. Source : http://data.abuledu.org/URI/513313f9-alpha-pinene

Alpha-pinène

L'alpha-pinène (α-pinène) est un monoterpène bicyclique. Il a pour isomère le bêta-pinène. Il est connu pour ses propriétés antiseptiques. Il peut aussi être prescrit en cas d'hypersécrétion bronchique. La molécule d'α-pinène ressemble à celle du camphre sans atome d'oxygène. Même si l’essence de pin se trouve dans la nature, on la prépare par l’action d’un acide sur l’α-pinène, ce qui le transforme en α-terpinéol (C10H18O), constituant majoritaire de l’essence de pin et la molécule responsable de l’odeur du genièvre. Il est présent dans de nombreuses plantes, comme la menthe, la lavande, la sauge et le gingembre. On la trouve également dans l'essence de térébenthine.

Altocumulus lenticulaire. Source : http://data.abuledu.org/URI/52337588-altocumulus-lenticulaire

Altocumulus lenticulaire

Altocumulus lenticulaire, en Islande. Un altocumulus lenticularis ou nuage lenticulaire est un type d'altocumulus stationnaire en forme de profil d'aile d'avion qu'on retrouve en aval du sommet des montagnes sous le vent, signant la présence d'un ressaut ou onde orographique. En réalité, il se reforme en permanence du côté du vent et se dissout de l'autre côté, réalisant un nuage stationnaire contrastant avec le vent horizontal fort à cette altitude qui devrait le déplacer rapidement. Selon les conditions, il y a souvent un empilement de plusieurs exemplaires formant une « pile d'assiettes ». Il est apprécié des vélivoles car il montre la présence d'une ascendance stable et puissante.

Auto-portrait d'Alexandre von Humboldt. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f45639-auto-portrait-d-alexandre-von-humboldt

Auto-portrait d'Alexandre von Humboldt

Auto-portrait d'Humboldt en 1814 à 35 ans. Humboldt arrive au large de Bordeaux le 1er août 1804. Il s'installe à Paris, au 3 quai Malaquais, où il résidera de 1804 et 1824. Il retrouve le monde scientifique de son temps. Il fait partie de la Société d'Arcueil formée autour du chimiste Berthollet où se rencontrent également François Arago, Jean-Baptiste Biot, Louis-Joseph Gay-Lussac avec lesquels Humboldt se lie d'amitié. Ils publient ensemble plusieurs articles scientifiques. Humboldt et Gay-Lussac mènent des expériences communes sur la composition de l'atmosphère, sur le magnétisme terrestre. Humboldt offre son herbier au muséum d'histoire naturelle de Paris. La collection est acceptée par décret en 1805. Il publie en français la relation de son voyage. Il fréquente les salons parisiens comme celui de Madame de Récamier. Il se lie d'amitié avec Chateaubriand. Il est reçu par Napoléon qui le soupçonne d'espionnage pour le compte de la Prusse. Humboldt est reconnu par les plus grands scientifiques de son temps. Il est élu correspondant pour la section de physique générale de la 1re Classe de l'Institut national des sciences et des arts le 16 pluviôse an XII (6 février 1804), Associé étranger de l'Académie des sciences le 14 mai 1810. Paris est la capitale de la science et, Humboldt décide d'y rester pour trier ses collections et préparer un ouvrage monumental à partir de son expérience.

Babiroussa mâle d'Indonésie. Source : http://data.abuledu.org/URI/53b98e5a-babiroussa-male-d-indonesie

Babiroussa mâle d'Indonésie

Le nom provient du malais, babi (porc) et rusa (cerf). Le babiroussa dispose de deux paires de défenses situées sur le museau. Chez le mâle, la paire supérieure est plus développée (jusqu'à 30 cm) et recourbée vers l'arrière jusqu'à pénétrer dans la peau. Les mâles sont assez solitaires tandis que les femelles vivent en petits troupeaux dans la forêt. Il est surtout actif en matinée et reste à proximité des points d'eau. Très bon nageur, il peut passer d'île en île. En petits groupes familiaux, ils parcourent les marécages des quelques îles où ils vivent à la recherche de fruits, de jeunes pousses ou de feuilles. Ils n'hésitent pas à nager lorsqu'un bras de mer se présente. Les babiroussas sont des animaux discrets et timides. En permanence sur le qui-vive, ils se dissimulent à la moindre alerte sous la végétation. Il occupe un terrier composé de boue et de paille. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Babiroussa Son alimentation est composée de fruits, de feuilles, de champignons et de larves d'insectes.

Bande brillante sur radar météorologique. Source : http://data.abuledu.org/URI/5232e922-bande-brillante-sur-radar-meteorologique

Bande brillante sur radar météorologique

En haut, CAPPI de 1,5km d'altitude montrent de forts échos radar, en jaune, parmi des échos plus faibles en vert. Dans la partie du bas, la coupe verticale à travers les données radar montre que ces intensités sont dues à la présence d'une zone de réflectivité plus intense se situant entre 1,5 km à 2,5 km d'altitude. Cette bande brillante est causée par de la neige fondante. Source: Meteorological Service of Canada (Environment Canada). Le retour de réflectivité est proportionnel au diamètre, au nombre et à la constante diélectrique de la cible. Entre un flocon de neige et une goutte de pluie de même masse, il y a une différence importante de ces trois variables. Ainsi le diamètre d'un flocon est beaucoup plus grand que celui de la goutte mais la constante diélectrique est beaucoup plus petite. Les flocons tombant plus lentement, ils ont une plus grande concentration que les gouttes mais celles-ci se combinent souvent par collisions pour donner de plus grosses cibles. Lorsque l'on tient compte de tous ces facteurs et que l'on calcule la réflectivité de chacune de ces deux cibles, on se rend compte que la différence est d'environ 1,5 dBZ en faveur de la goutte. Lorsque de la neige, en altitude, descend vers le sol et rencontre de l'air au-dessus du point de congélation, elle se transforme en pluie. Donc on s'attend à ce que la réflectivité augmente d'environ 1,5 dBZ entre une donnée radar prise dans la neige et une autre prise dans la pluie. À l'altitude où la neige commence à fondre, il y a cependant un rehaussement des réflectivités jusqu'à 6,5 dBZ. Qu'arrive-t-il? À ce niveau, nous avons affaire à des flocons mouillés. Ils ont encore un diamètre important, se rapprochant de celui des flocons de neige, mais leur constante diélectrique s'approche de celle de la pluie et ils tombent lentement. Nous avons alors les trois facteurs favorisant une plus grande réflectivité. Il en résulte une zone qu'on appelle la bande brillante. Dans les données radar, sur PPI ou CAPPI, qui croisent ce niveau, l'on verra alors un rehaussement des intensités des précipitations qui n'est pas réel. Utiliser les taux de précipitations contaminés par la bande brillante conduira donc à une surestimation des quantités de pluie au sol. Plusieurs techniques ont été développées pour filtrer cet artéfact par plusieurs services météorologiques. Le principe général est de repérer le niveau de la bande brillante et d'essayer d'utiliser les données dans la pluie sous celle-ci, si possible, ou sinon dans la neige au-dessus, mais avec correction.

Basset de Gascogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/51609b36-basset-de-gascogne

Basset de Gascogne

Basset bleu de Gascogne. Le basset bleu de Gascogne est une race de chien de chasse originaire de France. À l'origine utilisé pour la chasse, le basset bleu de Gascogne bénéficie d'une belle voix et d'un bon flair. Peu rapide, il peut cependant accéder à différents types de terrains, tant que ce n'est pas trop escarpé. On peut chasser avec lui seul ou en meute, car il tolère très bien ses congénères. Il convient à différents type de gibiers mais sa spécialité est le lapin de garenne ou le lièvre. C'est un chien facile à dresser, affectueux, gai et curieux. Il peut vivre en appartement, mais il faudra alors l'y habituer dès son plus jeune âge et lui permettre des sorties fréquentes. De plus, un dressage ferme est nécessaire, car tout le monde n'appréciera pas forcément sa voix.

Berger de Bergame. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160cb73-berger-de-bergame

Berger de Bergame

Le berger de Bergame est une race de chien d'origine italienne. On l'appelle parfois aussi bergamasque. Il était à l'origine destiné à conduire et garder les troupeaux de moutons. Magnifique berger, ce chien reconnaissable à sa robe est le cousin du berger de Brie. Il y a deux types de poils, le poil en forme de nœud et le poil comme le Briard (rêche). Il y a plusieurs types de couleurs, le noir opaque, le brun clair, foncé, le beige, le gris clair, foncé, le blond, le blanc, le fauve, l'arlequin et toutes autres couleurs à deux, trois, voire quatre couleurs différentes. Ses yeux peuvent être brun clair ou foncé, gris clair ou foncé et bleu ce qui est peu fréquent. La queue est portée en sabre et les oreilles sont triangulaires. Il mesure entre 54 et 62 cm et le poids est de 26 à 38 kg. La fonction du chien de berger bergamasque est de conduire et de garder le troupeau, travail pour lequel Il montre des dispositions exemplaires grâce à sa vigilance, sa concentration et son équilibre psychologique. Sa faculté d'apprendre et de se déterminer, combinée à sa modération et à sa patience en font un excellent chien de garde et de compagnie, apte aux emplois les plus divers. Il établit une liaison étroite avec l'homme. Le berger de Bergame est un excellent gardien, il n'attend pas qu'un intrus entre dans la maison pour le coincer comme le fait le berger allemand, mais aboie dès que celui-ci est derrière la porte. Ce chien a besoin d'une éducation ferme, il est intelligent, vigilant, modéré, patient, agile, docile et futé. Son allure préférée est le trot, il peut facilement passer au galop. C'était le chien préféré des Romains, il était fait pour tuer les loups dès qu'ils s'approchaient du troupeau de moutons.

Bernardin de Saint-Pierre. Source : http://data.abuledu.org/URI/5103e9c0-bernardin-de-saint-pierre

Bernardin de Saint-Pierre

Statue de Bernardin de St-Pierre en haut (1737-1814) avec Paul et Virginie (en bas), Muséum National d'Histoire Naturelle. Après la publication des Études (3 vol., 1784), l’auteur, inconnu, rebuté et indigent la veille, passe en quelques jours à l’état de grand homme et de favori de l’opinion. Tout ce qui sort de sa plume est assuré du succès ; des pages comme celles de Paul et Virginie (1787) ne rencontrent pas, à leurs débuts, l’accueil espéré et, sans l’intervention du peintre Vernet, il les aurait certainement détruites. Il demeure à cette époque au n° 21 du Quai des Grands-Augustins. En 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, il épouse Félicité Didot, qui n’en a que vingt-deux. La même année, il est nommé intendant du Jardin des Plantes de Paris en remplacement de Auguste Charles César de Flahaut de La Billarderie, successeur de Buffon, place supprimée en 1793. En 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, il épouse Félicité Didot, qui n’en a que vingt-deux. De son premier mariage, il a deux enfants : Paul, mort jeune, et Virginie, mariée au général de Gazan.

Botte d'osier brut. Source : http://data.abuledu.org/URI/50970f26-botte-d-osier-brut

Botte d'osier brut

Botte d'osier brut à la Maison de la Vannerie (Fayl-Billot, Haute-Marne) : il s'agit d'osier vert après dessiccation naturelle qui dure 2 ou 3 mois et qui permet leur longue conservation. Pour leur redonner leur souplesse et les tresser, il est nécessaire de les immerger pendant 8 à 15 jours. Ainsi, ils gardent leur flexibilité pendant quelques jours. Ils permettent de réaliser ainsi des objets qui gardent plus ou moins les couleurs d'origine des écorces des différentes variétés. On peut voir à côté de l'habituel osier marron (Salix alba), un camaïeu de couleurs dans le vert bleuté, le rouge, le brun, le noir, le jaune.

Bouquetin des Alpes. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d4665-bouquetin-des-alpes

Bouquetin des Alpes

Le Bouquetin alpin (Capra ibex) est une espèce de mammifère de la famille des bovidés, de l'ordre des artiodactyles et de la sous-famille des caprinés. Il y a 100 000 ans, le bouquetin vivait dans toutes les régions rocheuses d'Europe centrale. Il est même source d'inspiration pour les hommes du Paléolithique supérieur qui le peignent dans de nombreuses grottes à l'instar de celle de Lascaux. Jusqu'au milieu du XVe siècle, il était encore répandu dans tout l'Arc alpin, mais le développement des armes à feu signe très vite la fin de cet habitant des Alpes. L'animal, facile à approcher et à chasser, est alors consommé pour sa viande. De plus, la médecine de l'époque toute empreinte de superstitions, lui est alors fatale : les cornes broyées en poudre sont alors utilisées comme remède contre l'impuissance, son sang comme remède contre les calculs urinaires, son os en forme de croix situé au niveau du cœur comme talisman. Enfin l'estomac est utilisé pour vaincre les dépressions. Aussi appelé bouc, il mesure entre 75 et 90 cm au garrot pour une longueur, du museau à la queue, comprise entre 1,40 et 1,60 mètre. Son poids varie en fonction des saisons, s'établissant entre 65 et 100 kilogrammes. Si, comme son nom l'indique, il se rencontre principalement dans l'arc alpin, il existe d'autres espèces de bouquetins dans d'autres massifs montagneux, par exemple le bouquetin d'Espagne ou des Pyrénées, Capra pyrenaica. Sept autres espèces de chèvres sauvages vivent également dans le Caucase, en Asie centrale, au Proche-Orient, dans la péninsule arabique ainsi que dans les régions montagneuses de l'Afrique, du Soudan et de l'Éthiopie.

Brighella le valet bouffon vers 1570. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c14fe5-brighella-le-valet-bouffon-vers-1570

Brighella le valet bouffon vers 1570

Brighella ou Briguelle en français est un des types les plus anciens et les plus constants du valet bouffon de la comédie italienne. Son nom vient de briga, querelle. Il est, comme Arlequin, originaire de Bergame en Lombardie, mais il est plus astucieux puisqu’il habite la ville « haute ». Il se définit lui-même ainsi : « Je suis un homme fameux pour les fourberies et les plus belles, c’est moi qui les ai inventées. » Toujours habillé de vert et blanc avec un masque noir ou olive sur le visage, il porte une bourse et un poignard à sa ceinture ; ce type de valet revient souvent chez Molière : par exemple, Scapin, personnage principal des "Fourberies de Scapin", qui lui aussi était un fourbe.

Bûcheron assis. Source : http://data.abuledu.org/URI/51562ab4-bucheron-assis

Bûcheron assis

Bûcheron assis, aquarelle de Carl Ludwig Christoph (Louis) Douzette (1834-1924) peintre allemand. Descendant d'une famille hugenotte, Douzette a vécu jusqu'à l'âge de 28 ans à Tribsees puis à Barth. A l'âge de vingt ans il est allé à Berlin prendre des cours avec le peintre berlinois Hermann Eschke. En 1878 il a voyagé à Paris où il a découvert la peinture en extérieur de l'École de Barbizon. Douzette était lié au groupe artistique d'Ahrenshoop. En 1895 il s'est à nouveau installé à Barth. En 1896 il est devenu professeur à l'Académie des arts de Berlin. Son style post-romantique lui a valu le surnom de "Douzette clair de lune".

Camille Desmoulins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afa4ab-camille-desmoulins

Camille Desmoulins

Portrait posthume par Jean-Sébastien Rouillard de Camille Desmoulins (1760-1794), « l’homme du 14 juillet », l’ami de Danton et de Robespierre. À la fin de 1793, il veut avec Danton et ceux qui le soutiennent, les Indulgents, arrêter la Terreur et négocier la paix. Il écrit dans son journal (Vieux Cordelier, no 4) : « Ouvrez les prisons à 200 000 citoyens que vous appelez suspects, car, dans la Déclaration des Droits, il n’y a point de maisons de suspicion… Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine ! Mais y eut-il jamais plus grande folie ! … Croyez-moi, la liberté serait consolidée et l’Europe vaincue si vous aviez un Comité de Clémence ! »

Carte de répartition du plongeon à bec blanc. Source : http://data.abuledu.org/URI/51351f0d-carte-de-repartition-du-plongeon-a-bec-blanc

Carte de répartition du plongeon à bec blanc

Carte de répartition mondiale du plongeon à bec blanc (Gavia adamsii). Cette espèce, comme tous les plongeons, capture ses proies sous l’eau ; il est un essentiellement piscivore, mais se nourrit aussi d'invertébrés aquatiques. Il niche dans la toundra arctique (Russie, Alaska et Canada), en bordure de lacs et de rivières à faible courant. Il hiverne en mer, surtout au large des côtes de Norvège et de l’Ouest du Canada mais on peut parfois le rencontrer sur des grands lacs de l’intérieur des terres ou dans la mer Baltique. Cet oiseau migrateur arrive sur les zones de nidification avant la fonte complète des glaces. Il se nourrit alors dans les zones d'eau libre mais n'hésite pas à plonger sous la glace à la recherche de ses proies.

Chancelier sous des parasols au dix-septième siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/539a1888-chancelier-sous-des-parasols-au-dix-septieme-siecle

Chancelier sous des parasols au dix-septième siècle

Portrait équestre de Pierre Séguier, chancelier de France (1655-1661), par Charles Le Brun (1619–1690) et autoportrait comme écuyer. Musée du Louvre, Sully, 2e étage, Salle 31 : Philippe de Champaigne. Le chancelier sur un cheval, est placé au centre de la composition et est entouré de six écuyers et pages à pied, habillés dans des tons bleu. Le fond est composé d'un ciel sombre. Le chapeau à bordure ronde que porte Séguier est le mortier traditionnel des chanceliers de France. Sa présence est un marqueur de son statut. Le cordon de l'Ordre du Saint-Esprit est peut-être une distinction à laquelle il attachait une importance particulière. La richesse des parures et broderies couleur or sont en lien avec les honneurs faits au cavalier. Les deux parasols sont signes de protection. Ce symbole réfère à la personnalité du chancelier, protecteur des arts. Le Brun s'est représenté sous les traits de l'écuyer qui tient le parasol. Ceci est une marque d'allégeance pour la protection de laquelle il a profité. Le regard qu'il jette vers la gauche du tableau réfère à son passé. En 1642, il part pour Rome avec une pension annuelle de 200 écus données par Séguier, auquel il doit de précieuses lettres de créance. Et de retour en France, en 1646, il obtient une place vacante de valet de chambre du roi, qu'il achète ou obtient de Séguier. Séguier est aussi devenu protecteur de l'Académie après la mort de Mazarin. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chancelier_Seguier

Chien Basset Hound. Source : http://data.abuledu.org/URI/51609cdf-chien-basset-hound

Chien Basset Hound

Le basset Hound est une race de chien de chasse dont la fédération cynologique internationale attribue l'origine à la Grande-Bretagne, mais aussi à la France. Ce basset serait issu de croisements entre de vieilles races françaises, notamment le basset d'Artois (race aujourd'hui disparue) et le Saint-Hubert. Le mot « Basset » semble avoir été utilisé pour la première fois dans La Vénérie, un texte sur la chasse écrit par Jacques du Fouilloux en 1561. Ses illustrations le concernant le fait ressembler au Basset fauve de Bretagne. Selon ce traité, ce chien est utilisé dans la poursuite des renards et des blaireaux. En tant que chien de chasse il est adapté au petit et moyen gibier et à la chasse en meute. Il s'y révèle endurant, entêté. Il possède un bon flair et une voix grave. Il est également de plus en plus recherché comme chien de compagnie car il est considéré comme une race très conviviale. Son air mélancolique cache en effet un animal affectueux, espiègle, placide et doux avec les enfants. Têtu, il nécessite une éducation ferme. Il doit être tenu en laisse lors de ses promenades car son flair lui donne une certaine tendance à errer lorsqu'il sent une piste. Il n'entend plus alors la voix de son maître. Le Basset a tendance à hurler lorsqu'il sent que quelque chose ne va pas (une tempête à venir, par exemple). Il se lamente souvent quelque peu lorsqu'il cherche à attirer l'attention. Il se fait entendre surtout lorsqu'il mendie de la nourriture ou des caresses.

Chow-chow. Source : http://data.abuledu.org/URI/516a3e96-chow-chow

Chow-chow

Chow-chow tirant la langue (bleue). Le chow-chow a un caractère bien a lui : bien que très expansif envers ceux qu'il aime, il peut paraître indifférent la plupart du temps. Il fatigue relativement vite lors de jeux ou d'effort car sa physionomie ne l'aide pas. Sa durée de vie est entre 9 et 12 ans pour un chow-chow en bonne santé. Comme beaucoup de chiens asiatiques, il est très bon gardien, aboie peu et toujours à bon escient, il est naturellement calme mais dominant et peut se montrer agressif, notamment envers les autres chiens. Il convient donc de l'éduquer intelligemment, avec douceur mais fermeté, dès son plus jeune âge. Il faut aussi savoir que le chow-chow peut tracter d'énormes charges car en Chine à l'époque ou il est apparu il était principalement utilisé comme chien de garde mais aussi comme chien de traction.

Corbeau et requin. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f59e2e-corbeau-et-requin

Corbeau et requin

Corbeau asiatique à gros bec (Corvus macrorhynchos) tenant dans le bec un cadavre de petit requin dont il débarasse la baie de Kumamoto au Japon. Comme tous les corvidés, il est omnivore et extrêmement polyvalent dans son alimentation. Il se nourrit au sol ou dans les arbres d'un large éventail d'aliments ( vivants ou morts, végétaux ou animaux) mais en se montrant volontiers nécrophage et charognard. Il joue à ce titre un rôle important dans l'élimination des cadavres dans l'écosystème. Il est réputé pouvoir tuer les poulets domestiques, plus que toute autre espèce de corvidés. Au Japon, les corbeaux sauvages sont considérés comme un fléau car ils ont appris à ouvrir les sacs à ordure (dont ils utilisent parfois les fils de fermeture pour les intégrer dans leurs nids).

Deux singes dans un bureau. Source : http://data.abuledu.org/URI/51503e91-deux-singes-dans-un-bureau

Deux singes dans un bureau

Deux singes assis devant un livre dans un bureau, avec des instruments de musique, 1860, par Charles Monginot (1825-1900). Fils de boulanger, Charles Monginot est né à Brienne-le-Château (Aube). Remarqué pour ses dons en dessin et peinture, il est envoyé à l'atelier de Thomas Couture. Il se lie d'amitié avec Édouard Manet, et il figure dans le célèbre tableau de Manet, "La Musique aux Tuileries". Il mène une carrière de peintre reconnu à Paris, réalisant principalement des portraits, des natures mortes ou des scènes de genre. Installé à Paris, il conserve des liens avec sa région d'origine, où il mourra, à Dienville en 1900.

Dik-dik de Kirk en Namibie. Source : http://data.abuledu.org/URI/550752e8-dik-dik-de-kirk-en-namibie

Dik-dik de Kirk en Namibie

Dik-dik de Kirk (Madoqua kirkii), Parc national d'Etosha en Namibie : vit dans les savanes africaines de l'est et du sud-ouest. Globalement diurne, il est surtout actif avant et après le coucher du soleil. Il fait partie d’une race d’antilopes naines. Très svelte, son pelage est gris brun ou rougeâtre. Il mesure de 55 à 77 cm pour un poids de 2,7 à 6,5 kg. Les males se reconnaissent à leurs petites cornes qui peuvent atteindre 11cm. Il vit dans les milieux couverts et secs et se nourrit de feuilles, de fruits et d’herbe. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dik-dik_de_Kirk

Einstein prend les armes, 1933. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b23d6f-einstein-prend-les-armes-1933

Einstein prend les armes, 1933

Dessin de Charles Raymond, 1871-1934, légendé en anglais intitulé "Einstein se saisit de l'épée" (Einstein takes up the sword), publié dans la revue américaine "Brooklyn Eagle" en 1933. Sur le poteau, "Paix mondiale" (World Peace) reposent les deux ailes du "Pacifisme non-résistant" (Non-résistant PACIFICISM) de son engagement avant son installation aux États-Unis. Sur l'épée, est écrit le mot "Préparatifs" (Prepraredness) et Einstein retrousse ses manches. La situation s’assombrit en Allemagne dans les années 1920, et il subit des attaques visant ses origines juives et ses opinions pacifistes. Sa sécurité est menacée par la montée des mouvements nationalistes dont celle du parti nazi. Peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, au début 1933, il apprend que sa maison de Caputh a été pillée par les nazis, et il décide de ne plus revenir en Allemagne. Après un court séjour sur la côte belge, il s’installe aux États-Unis, où il travaille à l’Institute for Advanced Study de Princeton.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Gnou noir à queue blanche au galop. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d41e2-gnou-noir-a-queue-blanche-au-galop

Gnou noir à queue blanche au galop

Le gnou noir (Connochaetes gnou) ou gnou à queue blanche est une espèce de gnou de la famille des bovidés qui semble ne plus exister à l'état sauvage que dans les réserves d'Afrique du Sud où sa population est stable voire croissante. Très grégaire, il vit en troupes importantes de 10 à 50 individus. Les gnous à queue blanche ont un pelage marron chocolat. Il possède une barbe et une crinière touffue, cependant cette dernière est dressée contrairement à celle du gnou bleu. Cette crinière est blanche et noir à l’extrémité. Ils sont reconnaissables également avec la touffe de poils qu’ils portent sur l’arrête du nez. Son pelage est plus épais que celui du gnou bleu, car il peut habiter des régions plus froides, il fait donc une mue au printemps. La queue longue de 80 à 100 cm est toujours blanche. Ses cornes courbés et pointés vers l'avant comme un guidon sont bien développés et peuvent mesurer de 50 à 80 cm. Les gnous à queue blanche sont de taille plus réduite que le gnou bleu, leurs corps mesurent de 170 à 220 cm de longueur, pour 100 cm à 120 cm de hauteur au garrot (1.10 m en moyenne) et un poid allant de 110 à 180 kg maximum, avec une moyenne de 130 kg pour les femelles et de 160 kg pour les mâles. Ruminant, herbivore, le gnou à queue blanche se nourrit principalement d'herbes, de feuilles de buissons et d’arbustes. Il est capable de ne pas boire pendant une semaine. Les gnous à queue blanche peuvent parfois se faire attaquer par les lions, les hyène brunes, les léopards, les lycaons et les crocodiles. Le gnou à queue blanche est une antilope, avec ses membres longs et fins, il peut courir jusqu'à 90 km/h pour échapper à ses prédateurs. De plus, il n'hésite pas à charger s'il se sent menacé.

Gouzou et son amoureuse à La Réunion. Source : http://data.abuledu.org/URI/537e3378-gouzou-et-son-amoureuse-a-la-reunion

Gouzou et son amoureuse à La Réunion

Gouzou et son amoureuse, à La Réunion. Jace est un graffiti-artist français, originaire de la ville normande, le Havre, il vit aujourd'hui à la Réunion. Il est l'auteur des gouzous, petits personnages que l'on trouve dans les rues des villes et au bord des routes. Spécialisé dans le détournement d'affiches publicitaires, il a exposé ses œuvres aux quatre coins de la Réunion et du monde à plusieurs reprises depuis 1996. Il a également publié à compte d'auteur plusieurs ouvrages où l'on retrouve sous forme de photographies le travail exécuté sur le terrain. La qualité de ses œuvres lui ont valu plusieurs publications dans différentes revues internationales. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jace

Grattoirs. Source : http://data.abuledu.org/URI/511e7e62-grattoirs

Grattoirs

Plumes vaccinostyle utilisées comme grattoirs en gravure. Le vaccinostyle est un stylet métallique, ressemblant à une plume à écrire (on l'appelle aussi plume vaccinostyle, ou lancette), qui sert à faire une scarification sur la peau d'un patient que l'on vaccine, le vaccin étant mis en contact avec cette « égratignure ». La vaccination par scarification n’est plus pratiquée de nos jours. Si l'usage du vaccinostyle a été abandonné dans la pratique de la vaccination, il demeure utilisé dans le domaine des arts graphiques où il se révèle un instrument pratique et précis pour des grattages fins, retouches et corrections de dessin. Il est plus spécifiquement utilisé dans le travail de la carte à gratter, où il permet l'obtention de traits fins et précis ou le dégagement de surfaces larges selon l'angle où il est utilisé. On trouve des boîtes de plumes vaccinostyles dans les magasins de fournitures pour artistes.

Guéréza du Kilimandjaro. Source : http://data.abuledu.org/URI/54cffe48-guereza-du-kilimandjaro

Guéréza du Kilimandjaro

Guéréza noir et blanc (Colobus guereza) avec son petit, zoo de Mûnster. Le guéréza est diurne et arboricole, on le trouve à la fois dans les forêts de feuillus et les forêts de conifères. C’est une espèce adaptable qui peut supporter les perturbations de son habitat et préfère la forêt secondaire près des rivières ou des lacs. Même si autrefois on pensait qu’il ne mangeait que des feuilles, il mange aussi des graines, des fruits et des arthropodes. Il est capable de digérer de la matière végétale comportant une teneur élevée en fibres grâce à son estomac spécialisé, mais il ne peut manger à la fois qu’un petit nombre d’espèces de plantes. Il est chassé par des rapaces et certains mammifères comme le chimpanzé commun et le léopard. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Colobus_guereza

Hamac marin du dix-neuvième siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/53526d7f-hamac-marin-du-dix-neuvieme-siecle

Hamac marin du dix-neuvième siècle

Hamac marin dans une cabine reconstituée. L’Étoile du Roy est un trois-mâts carré, reproduction assez proche d'une frégate britannique de la Bataille de Trafalgar. Initialement baptisé "Grand Turk" il a été construit en 1996, en Turquie, pour le besoin d'un film et apparaît dans la série télévisée britannique "Hornblower". Son pont ouvert est garni de canons lisses en carton. Il a participé aux célébrations du 200e anniversaire de la bataille de Trafalgar. En 2010, il est acquis par Étoile Marine Croisières, entreprise de Bob Escoffier. Il a été dès lors rebaptisé l’Étoile du Roy. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Turk_%28voilier%29

Hérodote et Thucydide. Source : http://data.abuledu.org/URI/508fa806-herodote-et-thucydide

Hérodote et Thucydide

Hérodote et Thucydide ; source : "Bibliothek des allgemeinen und praktischen Wissens. Bd. 5" (1905), Abriß der Weltliteratur, Seite 46. Hérodote est un savant grec qui parcourt durant sa vie l'Égypte actuelle et le Moyen-Orient, allant jusqu'à Babylone. Dans ses Enquêtes, il veut faire œuvre de mémorialiste et raconte des événements récents, les guerres médiques, « afin que le temps n'abolisse pas les travaux des hommes ». Il se place donc dans une perspective historique qui fait qu'on a pu le qualifier de « père de l'histoire ». Thucydide a posé la méthode historique, dans le sens d'une recherche de « vérité » dans le récit, et non plus simplement de « mémoire ». Dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse, il s'attache à relater les causes de la guerre, les faits déclencheurs, puis il raconte chronologiquement cette guerre, restant au plus près des événements, afin de donner un portrait fidèle de ce conflit qu'il considère être fondamental dans l'histoire du monde et qu'il veut expliquer aux générations futures. Il a également une vision profondément rationnelle des faits, ne voyant pas dans l'enchaînement de ceux-ci l'intervention des dieux mais la conséquence des actions des hommes.

Héron cendré. Source : http://data.abuledu.org/URI/5276ea00-heron-cendre

Héron cendré

Le Héron cendré se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg. Le Héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le Héron cendré peut vivre 25 ans mais des individus n'atteignent même pas un an. Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.

Histoire du Théâtre Nord de Jerash. Source : http://data.abuledu.org/URI/54b44fd2-histoire-du-theatre-nord-de-jerash

Histoire du Théâtre Nord de Jerash

Histoire du Théâtre Nord de Jerash en jordanie, Panneau informatif, 8 novembre 2014 : Vers 130 après J.C - 749 après J.C. ; Le Théatre Nord de Gerasa est explicitement désigné comme étant un "odeion" dans la grande dédicace courant sur l'architrave de la "scaenae frons" (bâtiment de scène non restauré). Il était donc destiné à accueillir des récitals de musique, des déclamations poétiques etc. Cependant, dans un premier temps, il fut limité à un simple mur de scène percé de trois portes monumentales et à une "cavea" réduite (ensemble de sièges en hémicycle). Il accueillait les réunions de la "boulé" (conseil municipal) et d'une autre assemblée, à la proportionnelle, des représentants des douze tribus civiques de la cité, comme les inscriptions gravées sur les sièges en portent témoignage. C'est actuellement le plus bel exemple connu au monde où de telles informations sur l'organisation de la vie civique d'une ville antique sont conservées. Sa date de construction n'est pas connue mais peut être placée sous le règne de l'empereur Hadrien, peut-être même Trajan. Ce "bouleutérion" fut agrandi et transformé en "odeion" en 165/166 de notre ère. Il fut alors doté de rangées de sièges supplémentaires et d'un "velum", couverture amovible, en toile, sur câbles tendus. Abandonné, il fut réoccupé par des potiers à l'époque omeyyade avant d'être ruiné par le tremblement de terre de 749 après J.C.

Il Dottore Balanzone. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15370-il-dottore-balanzone

Il Dottore Balanzone

Il Dottore, personnage de la commedia dell'arte. Petite statue en plâtre peint (environ 100 cm) provenant du Théâtre Séraphin installé au Palais-Royal à la fin du XVIIIe siècle et conservée au musée Carnavalet à Paris : série de quatre pièces : Arlequin – Pantalone – Il Dottore – Brighella.

Il Dottore Balanzone en 1653. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c152d7-il-dottore-balanzone-en-1653

Il Dottore Balanzone en 1653

Il Dottore Balanzone en 1653, le Docteur, est un personnage type de la commedia dell'arte. Il est, avec Pantalon et Cassandre, l’un des vieillards de la troupe. Son ridicule parait lorsqu’il parle de science : son manque de connaissance le contraint à utiliser un latin de cuisine, Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Il pleut, il pleut, bergère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdf42-il-pleut-il-pleut-bergere

Il pleut, il pleut, bergère

Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".

Immunoglobuline. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cf7013-immunoglobuline

Immunoglobuline

Un anticorps possède quatre domaines variables situés aux extrémités des deux « bras ». L'association entre un domaine variable porté par une chaîne lourde (VH) et le domaine variable adjacent porté par une chaîne légère (VL) constitue le site de reconnaissance (ou paratope) de l'antigène. Ainsi, une molécule d'immunoglobuline possède deux sites de liaison à l'antigène, un au bout de chaque bras. Ces deux sites sont identiques (mais destinés à différents épitopes), d'où la possibilité de lier deux molécules d'antigène par anticorps. Immunoglobuline : 1. Fragment Fab ( Il a la même affinité pour l'antigène que l'anticorps complet, il est formé de la chaîne légère en entier (VL+CL) et d'une partie de la chaîne lourde (VH+CH1). Il est monovalent), 2. Fragment Fc (cristallisable) : il est le support des propriétés biologiques de l'immunoglobuline, en particulier sa capacité à être reconnue par des effecteurs de l'immunité ou à activer le complément. Il est constitué des fragments constants des chaînes lourdes (CH2) au-delà de la région charnière (hinge). Il ne reconnaît pas l'antigène, 3. Chaîne lourde (en bleu) avec une région variable (VH) suivie d'une région constante (CH1), une région charnière, et deux autres régions constantes (CH2 and CH3), 4. Chaîne légère (en vert) avec une région variable (VL) et une constante (CL), 5. Paratope, 6. Régions charnières.

Jean Macé franc-maçon. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f42dee-jean-mace-franc-macon

Jean Macé franc-maçon

Tablier brodé et cordon de maître franc-maçon de Jean Macé (exposition temporaire au Musée historique de Strasbourg, prêt de la mairie de Beblenheim). Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal "La République". Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il a l’idée d’écrire pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme "L’Histoire d’une bouchée de pain, lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions", publié en 1861 et qui connaît un grand succès. Il écrit alors des articles dans "L'Économiste français", hebdomadaire économique fondé en 1862 par Jules Duval (1813-1870). Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant "Le Magasin d'éducation et de récréation" en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis en créant "la Ligue de l'enseignement" en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec l'officier Louis-Nathaniel Rossel (futur délégué à la guerre de la Commune de Paris), partisan de l'éducation des classes ouvrières, puis Maurice Berteaux, député de Seine-et-Oise. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon. Il fut actif aux loges de la Parfaite Harmonie de Mulhouse et de la Fidélité de Colmar et membre des Frères Réunis à Strasbourg. Suite à la défaite de 1870, il influença le Grand Orient de France en un sens patriote et chauvin.

Jean-Charles Alphand. Source : http://data.abuledu.org/URI/5103b8ee-jean-charles-alphand

Jean-Charles Alphand

Portrait de Jean-Charles Adolphe Alphand (1817-1891) par Alfred Roll (1846–1919), peintre officiel de la Troisième République. Jean-Charles Alphand est un ingénieur des ponts et chaussées connu pour son travail d'embellissement de Paris. En 1853, il est appelé par baron Haussmann comme ingénieur en chef au service des promenades et dès lors participe aux transformations de Paris sous le Second Empire en compagnie de son confrère Eugène Belgrand et du jardinier Jean-Pierre Barillet-Deschamps. Il y crée des promenades, des parcs et des jardins destinés à embellir et assainir Paris. Il remodèle également les bois de Vincennes et de Boulogne. À la destitution du baron Haussmann le 5 janvier 1870 il reste en poste et à la chute du Second Empire, il est maintenu directeur des travaux de Paris. À la mort d'Haussmann, en 1891, il fut élu à l'académie des Beaux-Arts et occupa le fauteuil d'Haussmann.

Jeu de l'oie. Source : http://data.abuledu.org/URI/50eafb24-jeu-de-l-oie

Jeu de l'oie

Le jeu de l'oie est un jeu de société de parcours où l'on déplace des pions en fonction des résultats de deux dés. Traditionnellement, le jeu de l'oie comprend 63 cases disposées en spirale enroulée vers l'intérieur et comportant un certain nombre de pièges. Le but est d'arriver le premier à la dernière case. Le jeu de l'oie est un jeu de hasard pur. La règle de base est intangible. Le jeu se joue avec 2 dés. Un premier coup décide de celui qui va commencer. L'oie signale les cases fastes disposées de 9 en 9. Nul ne peut s'arrêter sur ces cases bénéfiques et on double alors le jet. Qui fait 9 au premier jet, ira au 26 s'il l'a fait par 6 et 3 ou au 53 s'il l'a fait par 4 et 5. Qui tombe à 6, où il y a un pont, ira à 12. Qui tombe à 19, où il y a un hôtel, se repose quand chacun joue 2 fois. Qui tombe à 31, où il y a un puits attend qu'on le relève. Qui tombe à 42, où il y a un labyrinthe retourne à 30. Qui tombe à 52, où il y a une prison attend qu'on le relève. Qui tombe à 58, où il y a la mort, recommence. Le premier arrivé à 63, dans le jardin de l'oie, gagne la partie. A condition de tomber juste, sinon il retourne en arrière, sur autant de cases qu'il lui reste à parcourir.

Kangourou roux australien. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e25cbc-kangourou-roux-australien

Kangourou roux australien

Le Kangourou roux (Macropus rufus) est le plus grand des kangourous. Animal emblématique de l'Australie, il apparaît sur les armoiries du pays. Il a deux bras antérieurs réduits avec de petites griffes et deux pattes arrière puissantes lui permettant des bonds de 12 m de long. La queue très puissante sert de balancier pour la course ou d'appui pour le repos. C'est un animal vivant en petits groupes dirigés par un vieux mâle, passant les heures chaudes de la journée à l'ombre à dormir, à se reposer, à essayer de se rafraîchir en haletant, transpirant, se léchant pour faire évaporer sa salive, s'aérant en agitant les bras. Il mène une vie active du coucher du soleil au lever du jour. Les kangourous se déplacent par petits bonds, à une vitesse de croisière d'environ 30 km/h, et peuvent alors parcourir de longues distances. En cas de danger, ils peuvent passer à la vitesse supérieure et courir en zigzags très rapides, jusqu'à 60 km/h en moyenne avec des pointes à 80 - 90 km/h sur de très courtes distances. Parfois, ils peuvent faire des sauts aériens, jusqu'à 3,50 mètres de haut et 13 mètres en longueur, grâce à leurs ressorts et leurs longues pattes fines. Avec leurs grande rapidité et leurs agilité à bondir, ils n'ont pas vraiment de prédateurs (hormis l'homme qui le chasse avec des armes à feu).

Kookaburra en Australie. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e2b62b-kookaburra-en-australie

Kookaburra en Australie

Le Martin-chasseur géant ou kookaburra (Dacelo novaeguineae), oiseau célèbre en Australie pour son cri. Oiseau mythique dans la culture aborigène, son chant ressemble à un rire rauque. Son nom australien (de la langue morte wiradjuri) est d'ailleurs "Laughing Kookaburra" (littéralement « Kookaburra rieur »). Il habite dans toutes les zones boisées où il peut trouver à proximité des zones dégagées pour pouvoir chasser. Il ne craint pas la proximité de l'homme. Comme tous les martins-chasseurs, il se nourrit en attendant patiemment installé sur une branche qu'une proie passe à proximité pour se précipiter dessus : carnivore, il mange ainsi souris et autres petits mammifères analogues, gros insectes, lézards, petits oiseaux et oisillons, et, surtout serpents. Il s'attaque de préférence à des proies plus petites que lui mais il n'est pas rare qu'il s'attaque par surprise à des animaux nettement plus gros que lui, en particulier des serpents venimeux. Les proies les plus petites sont avalées vivantes, les proies plus grosses sont d'abord tuées en les frappant vivement sur le sol.

L'automate du canard de Vaucanson. Source : http://data.abuledu.org/URI/50ec98d4-l-automate-du-canard-de-vaucanson

L'automate du canard de Vaucanson

L'automate du canard mécanique de Jaques de Vaucanson (1738, France). Il commence par réparer les horloges et les montres de son quartier à Grenoble. Il tente de reproduire mécaniquement les principales fonctions de l’organisme humain, encouragé par les chirurgiens Claude-Nicolas Le Cat et François Quesnay qui souhaitent de cette façon mieux comprendre ces fonctions. À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Son deuxième automate est lui aussi un joueur de flûte et de tambourin, de taille humaine, habillé en berger provençal. Mais son instrument, un galoubet, est plus complexe à utiliser. Il construit ensuite son automate le plus sophistiqué : un canard digérateur, exposé en 1744 au Palais-Royal, qui peut manger et digérer, cancaner et simuler la nage.

L'optique de Képler. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b0ac37-l-optique-de-kepler

L'optique de Képler

Planche de Johannes Kepler "Ad Vitellionem Paralipomena, quibus Astronomiae Pars Optica" (1604), illustrant la structure de l'oeil. Dès 1603, il parcourt divers ouvrages sur le sujet dont celui de l’Arabe Alhazen. Kepler rassemble les connaissances de l’époque dans son livre "Astronomia pars Optica", publié en 1604. Il y explique les principes fondamentaux de l’optique moderne comme la nature de la lumière (rayons, intensité variant avec la surface, vitesse infinie, etc.), la chambre obscure, les miroirs (plans et courbes), les lentilles et la réfraction dont il donne la loi i = n×r, qui est correcte pour de petits angles (la vraie loi — sin i = n×sin r — fut donnée plus tard par Willebrord Snell et René Descartes). Il aborde également le sujet de la vision et la perception des images par l’œil. Il est convaincu que la réception des images est assurée par la rétine et non pas le cristallin comme on le pensait à cette époque, et que le cerveau serait tout à fait capable de remettre à l’endroit l’image inversée qu’il reçoit.

La fosse des ours au Jardin des Plantes à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/524f15eb-la-fosse-des-ours-au-jardin-des-plantes-a-paris

La fosse des ours au Jardin des Plantes à Paris

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.291 : manuel scolaire, édition de 1904. LA FOSSE DES OURS AU JARDIN DES PLANTES. - L'ours se trouve dans toutes les parties du monde. Il recherche les montagnes et les forêts solitaires, où il trouve un abri contre les chasseurs. - Il y en a encore dans les Alpes et les Pyrénées. L'ours marche lourdement, mais nage et grimpe aux arbres avec agilité. Il est assez intelligent, et, comme il peut facilement se tenir sur ses pieds de derrière, les bateleurs lui apprennent à danser et à exécuter divers tours.

La Tour dorée. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b4c90b-la-tour-doree

La Tour dorée

Plan et coupe de la Tour Dorée, par Sébastien Le Prestre de Vauban (1633–1707). Convention de représentation : les éléments existants sont pochés en vieux rose, et les éléments en projet sont pochés en jaune. Vauban, chargé de la défense de la rade de Brest consigne dans son mémoire du 9 mai 1685 : « Il y a encore deux Rades hors du Goullet de Brest qui sont comme le vestibulle de cette entrée, dont l'une, sçavoir celle de Berthaume, est parée contre tous les vents du Nord, et celle de Camaret contre tous ceux du Midy, touttes deux de très-bonne tenüe. Il n'y a rien à faire à celle de Berthaume parce que l'on peut mouiller au large hors du canon des terres. Mais il y a un petit port marchand À un recoin de celle de Camaret où il se retire des bastiments que des corsaires viennent impunément enlever, ce qui leur arrive fort souvent en tems de guerre : c'est pourquoy il seroit nécessaire d'y faire une batterie de quatre ou cinq pièces de canon soutenue d'une tour et d'une petite closture de massonnerie pour les escarter de là et tenir cette Rade nette qui, de cette façon, deviendra un refeuge asseuré pour le bien des vaisseaux marchands que les maivais tems contraignent le plus souvent d'y mouiller et toujours au risque d'y estre pris. » il décide en premier d'installer une position de défense à Bertheaume et de construire une « tour de côte » à Camaret, unique en son genre8. Les premiers dessins de Vauban prévoient la construction d'une tour ronde, mais une fois sur place, il la crée polygonale. Les travaux pour la tour de Camaret ont débuté en 1689.

Lagopèdes alpins. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134876c-lagopedes-alpins

Lagopèdes alpins

Lagopèdes alpins, "Attention, danger en vue" (Danger aloft), 1927 par Archibald Thorburn (1860-1935), illustrateur écossais spécialiste des oiseaux et de leur environnement naturel. Le lagopède alpin (Lagopus muta) a 34 cm - 36 cm de longueur, il est totalement blanc en hiver (à l'exception des rectrices sous-caudales qui restent sombres), puis se recouvre de brun en été. En automne, il devient grisâtre avec le dessous blanc. Le mâle a une livrée nuptiale où domine le gris-brun, la femelle est d'un rouge-brun. Son cri est bas et rauque. Cri d'alarme et d'envol râpeux à sonorités creuses : keurr-keurr-keurr-kè-kè-kè et aussi ker-r-r-rk. En haute montagne, il vit en zone nivale à la limite des neiges éternelles, sur les terrains pierreux, broussailleux ou dénudés, parfois plus bas par mauvais temps. Dans le Grand Nord, il habite les toundras. Il niche à l'abri d'un rocher ou sous la basse végétation. De mai à juin, le lagopède construit son nid à même le sol, souvent derrière un buisson où la femelle pond 8 à 12 œufs qu'elle couve seule pendant 22 à 26 jours. En octobre, les jeunes sont devenus adultes. Plusieurs familles se rassemblent en groupes de 15 à 20 individus.

Le bon petit Henri, chapitre IV. Source : http://data.abuledu.org/URI/53138056-le-bon-petit-henri-chapitre-iv

Le bon petit Henri, chapitre IV

Le bon petit Henri, chapitre IV, La vendange, conte de la Comtesse de Ségur (1799-1874), illustré par Virginia Frances Sterrett (1900–1931) : Henri s'assit par terre et réfléchit à ce qu'il devait faire ; il se résolut à attendre. Il attendit pendant quarante-cinq jours ; au bout de ce temps il dit : "Dussé-je encore attendre cent ans, je ne bougerai pas d'ici !" A peine eut-il dit ces mots, qu'un pan de mur s'écroula avec un bruit effroyable et qu'il vit s'avancer, par cette ouverture, un géant qui brandissait un énorme bâton.

Le chat qui s'en va tout seul. Source : http://data.abuledu.org/URI/520e7f1a-le-chat-qui-s-en-va-tout-seul

Le chat qui s'en va tout seul

Illustration par Gleeson ou Bransom du conte "Le chat qui s'en va tout seul" des Histoires comme ça (Just so stories, c1912) de Rudyard Kipling (1865-1936), Garden City, NY : "Ça, c'est le portrait du Chat qui s'en va par les Chemins Mouillés du Bois Sauvage, remuant la queue et tout seul. Il n'y a pas autre chose dans l'image, excepté des champignons. Ils ne pouvaient pas faire autrement que de pousser là, parce que les Bois étaient si mouillés. La chose comme une motte sur la branche du bas n'est pas un oiseau. C'est de la mousse qui poussait là, parce que les Bois Sauvages étaient si mouillés. Au-dessous de l'image pour de vrai, il y en a une autre de la Caverne commode où l'Homme et la Femme s'installèrent après la venue du Bébé. C'était la Caverne d'été, et ils plantèrent de l'orge devant. L'Homme part sur le dos du Cheval chercher la Vache, afin de la ramener à la Grotte pour se faire traire. Il lève une main pour appeler le Chien qui a traversé à la nage pour courir après des Lapins."

Le clown Pantalone en 1550. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15cd5-le-clown-pantalone-en-1550

Le clown Pantalone en 1550

Le clown Pantalone en 1550, personnage type de la commedia dell'arte portant une culotte longue. L’habit du personnage est à l'origine un collant rouge avec une volumineuse braguette, pour attirer l’attention sur une virilité dont chacun sait qu’elle appartient au passé, un gilet rouge étroit à grands boutons qui, lorsque Venise eut perdu Négrepont, fut changé en un habit noir, et par-dessus, une simarre. Il porte un masque brun avec un long nez crochu et un couvre-chef sans bords. Pantalon représente le vieillard avare, crédule, libertin, méticuleux. Pantalon est père, époux, veuf, ou encore vieux garçon songeant toujours à plaire. Père, il a deux filles difficiles à marier : Isabelle et Rosaure, ou Camille et Smeraldine, secondées dans leur désobéissance par des soubrettes fines et hardies. Fils de riches marchands, il dispose d'une fortune considérable. Pourtant, il ne l'utilise pas et préfère profiter de la jouissance que cet argent lui procure, à l'instar d'Harpagon. Il n'a qu'un seul ami fidèle : le Docteur, un autre personnage de la Commedia dell'arte. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Le clown russe Popov sur scène. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c17b5c-le-clown-russe-popov-sur-scene

Le clown russe Popov sur scène

Oleg Popov, représentation à Worms, en Allemagne. Oleg Konstantinovitch Popov (en russe : Олег Константинович Попов, né le 31 juillet 1930 dans la région de Moscou) est un célèbre clown et artiste du cirque russe. Oleg Popov est né dans une famille très éloignée du monde du cirque, son père étant horloger. Il étudie les éléments d'acrobatie, le jonglage et les arts du cirque dans sa jeunesse. En 1949, il termine l'École russe du cirque à Moscou et commence sa carrière au Cirque de Moscou du Boulevard Tsvetnoy. Six ans plus tard, il devient le premier clown de l'URSS à jouer dans le monde occidental. En 1969, il est honoré du titre d'Artiste du peuple de l'URSS. Depuis 1991, Oleg Popov habite en Allemagne. Il est évoqué dans le 232e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans "Je me souviens".