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Photographie | Dessins et plans | Gravure | La Réunion | Peinture | Dix-neuvième siècle | Fillettes | Littérature pour la jeunesse | Lewis Carroll (1832-1898) | Musique | Instruments à percussion | Mois | Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll (1832-1898) | Très riches heures du duc de Berry | France -- Moeurs et coutumes (1328-1600) | Manuscrits à enluminures | Art médiéval | Attelages de bovins | Sols -- Préparation | Instruments de musique -- Inde | ...
Dictionnaire des idées reçues, D. Source : http://data.abuledu.org/URI/520774a3-dictionnaire-des-idees-recues-d

Dictionnaire des idées reçues, D

Catalogue des opinions chic, sélection de douze définitions à la lettre D (pour le logiciel imagéo). Gustave Flaubert (1821-1880), Le Dictionnaire des idées reçues, écrit entre 1850 et 1880, publication posthume en 1913. Source : wikisource. (Descartes, devoirs, douane, dôme, diplôme, diamant, drapeau national, dolmen, Diogène, l'art du dessin, dictionnaire, doute).

Alice dans une mare de larmes salées. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cf865d-alice-dans-une-mare-de-larmes-salees

Alice dans une mare de larmes salées

Alice nage dans une mare de larmes salées, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Mais elle comprit bientôt qu’elle était dans une mare formée des larmes qu’elle avait pleurées, quand elle avait neuf pieds de haut. « Je voudrais bien n’avoir pas tant pleuré, » dit Alice tout en nageant de côté et d’autre pour tâcher de sortir de là. « Je vais en être punie sans doute, en me noyant dans mes propres larmes. C’est cela qui sera drôle ! Du reste, tout est drôle aujourd’hui. »

Ancien plan de la ville de Caen en 1705. Source : http://data.abuledu.org/URI/56451372-ancien-plan-de-la-ville-de-caen-en-1705

Ancien plan de la ville de Caen en 1705

Plan de la ville et du château de Caen en Normandie. Mis à jour par N. de Fer Géographe de sa Majesté Catholique et de Monseigneur le Dauphin avec Privilège du Roy. 1705. Notice BNF : Éditeur et marchand de cartes et d'estampes ; graveur. - Géographe (ordinaire) de Sa Majesté catholique (1702) et de Monseigneur le Dauphin 1690) ; géographe des Enfants royaux. - Fils du marchand d'estampes Antoine de Fer. Dit âgé de 12 ans lors de son entrée en apprentissage chez le graveur Louis Spirinx (mai 1659). Travaille avec son père jusqu'à la mort de ce dernier en juin 1673, puis avec sa mère jusqu'en 1687, année où celle-ci lui cède son commerce (8 nov. 1687). Ingénieur et cartographe. A sans doute exercé l'art de la gravure mais aucune œuvre à son nom ne semble avoir subsisté. Emploie plusieurs graveurs qui emportent l'ouvrage dans leur atelier. Inventaire après décès 6 nov. 1720. Faute d'acheteur, ses trois gendres, le papetier Guillaume Danet, les graveurs Rémy Richer et Jacques-François Bénard, se partagent l'affaire en trois lots égaux. Seuls G. Danet et J.-F. Bénard continuent le commerce.

Baptême de Clovis. Source : http://data.abuledu.org/URI/50734a9a-bapteme-de-clovis

Baptême de Clovis

Plaque de reliure en ivoire, Reims, dernier quart du IXème siècle. Musée de Picardie à Amiens : Le baptême de Clovis. Cette plaque servit sans doute à orner la reliure d'un manuscrit de la vie de saint Rémi. De gauche à droite, Clotilde, saint Vaast, Clovis, saint Remy et trois ecclésiastiques.

Biscuit Rose de Reims. Source : http://data.abuledu.org/URI/522de8b7-biscuit-rose-de-reims

Biscuit Rose de Reims

Biscuit Rose de Reims. Sa création remonte aux années 1690. À cette date, des boulangers champenois soucieux d'utiliser la chaleur de leur four après le défournage, eurent l'idée de créer une pâte spéciale qui, après avoir subi une première cuisson, était laissée dans le four à pain où elle finissait de sécher. D'où le mot « bis-cuit », c'est-à-dire cuit deux fois4. La recette est inchangée depuis cette date, et sans aucun doute l'un des derniers véritables « bis-cuits ». La Maison Fossier est la dernière biscuiterie à fabriquer le biscuit rose. À l'origine, le biscuit était blanc. Il doit son teint rose au carmin, un colorant rouge naturel ajouté à la recette produit à partir des femelles de cochenille. Initialement blanc, le biscuit s’est paré de rose afin d’estomper les fines particules noires extraites de la gousse de vanille qui tachetaient sa robe.

Bodhran. Source : http://data.abuledu.org/URI/511268d9-bodhran

Bodhran

Le bodhrán (prononc. "bawraa-n" ou en API [ˈbaʊrɑːn]), pluriel bodhráin, est un instrument de percussion utilisé dans la musique irlandaise. C'est un tambour sur cadre joué avec un bâtonnet (stick) qui est sans doute dérivé du daf oriental et plus anciennement d'un tamis, un outil agricole servant à séparer les grains de leur enveloppe (son).

Chaise à sel. Source : http://data.abuledu.org/URI/520fdc79-chaise-a-sel

Chaise à sel

Ancienne chaise à sel (région entre Doubs et Jura Suisse), destinée à cacher le sel aux yeux des controleurs d'impôts. Le sel alimentaire, indispensable à tout être humain, est l’élément principal utilisé pour la conservation des aliments. La taxe temporaire sur le sel établie en 1246, devint permanente puis monopole d’État en 1343 et ne fut supprimée définitivement qu’en 1946. Cette taxe était variable en fonction des régions et des droits que celles-ci avaient conservés à leur rattachement à l’État français. D’en d’autres cas, était fonction du voisinage avec des pays étrangers ou des régions productrices de sel. Cet impôt prélevé par la ferme générale suscita au cours des sept siècles une solide vocation dédiée à la contrebande et pratiquée par des faux sauniers toujours plus ingénieux et créatifs. Pour la conservation à l’abri de l’humidité, le coffre en bois, mis à proximité de la cheminée, est le plus indiqué des récipients. De là à créer un coffre qui fera office de chaise, il n’y avait qu’un pas à faire. De plus, cette chaise était constamment assignée à la grand-mère qui, de par sa longue robe de l’époque, cachait entièrement la partie coffre. Le gabelou, ou douanier de l’époque, par galanterie sans doute, ne dérangeait point l’aïeule, négligeant de ce fait le contrôle de ce mobilier. La matière utilisée pour la fabrication du meuble est variable selon les régions et la fortune du client, néanmoins pour une bonne conservation et une bonne tenue du meuble à l’usure et à la déformation, on utilisait de préférence le bois de sapin pour la partie coffre.

Éclipse totale du soleil en 1999. Source : http://data.abuledu.org/URI/505ec837-eclipse-totale-du-soleil-en-1999

Éclipse totale du soleil en 1999

Photographie de l'éclipe de soleil de 1999 en France. Thalès est considéré comme un des fondateurs de l’astronomie : il décrivit notamment la Petite Ourse et conseilla aux marins de s’en servir pour se guider, calcula la durée de l’année et des intervalles des solstices aux équinoxes, évalua le diamètre apparent du Soleil et les grandeurs relatives de cet astre et la Lune, sans doute en s'aidant d'un instrument tel qu'un gnomon ou un bâton vertical lui permettant de mesurer la portée de l'ombre du soleil.

Expérience des Fentes de Young. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a59b21-experience-des-fentes-de-young

Expérience des Fentes de Young

Expérience de Thomas Young (1773-1829) en optique, dans laquelle il mit en évidence et interpréta le phénomène d’interférences lumineuses. L'apport de Young au domaine de l'optique est sans doute son plus grand motif de célébrité, en particulier sa célèbre expérience de la double fente. En 1801, il fait passer un faisceau de lumière à travers deux fentes parallèles, et le projette sur un écran. La lumière est diffractée au passage des fentes et produit sur l'écran des franges d'interférence, c'est-à-dire une alternance de bandes éclairées et non-éclairées. Young en déduit la nature ondulatoire de la lumière.

Ferme du pays de Caux. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ccb2bb-ferme-du-pays-de-caux

Ferme du pays de Caux

Exemple de Clos masure, un type de ferme du Pays de Caux, en Haute Normandie. Le clos-masure, ou cour-masure, est une prairie, plantée d'arbres fruitiers, entourée d'un talus planté d'arbres de haute taille qui abritent une ferme à bâtiments dispersés. L'origine de cette organisation agricole est complexe et sans doute liée à l'influence de plusieurs traditions. Certaines recherches ont démontré qu'il existait des villae gallo-romaines structurées selon le même principe et que les talus se retrouvaient autour de certaines fermes gauloises. On note aussi des paysages ruraux analogues au Danemark et dans le Kent en Grande-Bretagne.

Flamboyant bleu réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52234923-flamboyant-bleu-reunionnais

Flamboyant bleu réunionnais

Flamboyant bleu (Jacaranda mimosifolia), novembre 2004, au Conservatoire botanique de Mascarin, La Réunion. Le flamboyant bleu ou arbre à huîtres est une espèce d'arbustes de la famille des Bignoniaceae. C'est l'espèce sans doute la plus connue du genre Jacaranda. Elle est cependant menacée.

La princesse Rosette, chapitre I. Source : http://data.abuledu.org/URI/5313858a-la-princesse-rosette-chapitre-i

La princesse Rosette, chapitre I

La princesse Rosette, conte de la Comtesse de Ségur (1799-1874), illustré par Virginia Frances Sterrett (1900–1931) : Un jour qu'elle était assise sur un banc devant la maison, elle vit arriver un homme en habit et chapeau galonnés, qui, s'approchant d'elle, lui demanda s'il pouvait parler à la princesse Rosette. "Oui, sans doute, répondit Rosette, car c'est moi qui suis la princesse Rosette." "Alors, princesse, reprit l'homme en ôtant son chapeau, veuillez recevoir cette lettre que le roi votre père m'a chargé de vous remettre."

Le lézard d'Alice. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cfda5d-le-lezard-d-alice

Le lézard d'Alice

Le lézard projeté hors de la cheminée par le coup de pied d'Alice enfermée, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Elle retira son pied aussi bas que possible, et ne bougea plus jusqu’à ce qu’elle entendît le bruit d’un petit animal (elle ne pouvait deviner de quelle espèce) qui grattait et cherchait à descendre dans la cheminée, juste au-dessus d’elle ; alors se disant : « Voilà Jacques sans doute, » elle lança un bon coup de pied, et attendit pour voir ce qui allait arriver. La première chose qu’elle entendit fut un cri général de : « Tiens, voilà Jacques en l’air ! » Puis la voix du Lapin, qui criait : « Attrapez-le, vous là-bas, près de la haie ! » Puis un long silence ; ensuite un mélange confus de voix : « Soutenez-lui la tête. — De l’eau-de-vie maintenant. — Ne le faites pas engouer. — Qu’est-ce donc, vieux camarade ? — Que t’est-il arrivé ? Raconte-nous ça ! » Enfin une petite voix faible et flûtée se fit entendre. (« C’est la voix de Jacques, » pensa Alice.) « Je n’en sais vraiment rien. Merci, c’est assez ; je me sens mieux maintenant ; mais je suis encore trop bouleversé pour vous conter la chose. Tout ce que je sais, c’est que j’ai été poussé comme par un ressort, et que je suis parti en l’air comme une fusée. »

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c570e-le-mois-d-aout-des-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry. Au premier plan, figure une scène de fauconnerie : le cortège à cheval part pour la chasse, précédé d'un fauconnier. Celui-ci tient dans la main droite le long bâton qui lui permettra de battre arbres et buissons pour faire s'envoler le gibier. Il porte deux oiseaux au poing et, à la ceinture, un leurre en forme d'oiseau que l'on garnissait de viande pour inciter les faucons à revenir. Le cortège est accompagné de chiens destinés à lever le gibier ou à rapporter celui qui aura été abattu. Sur leur cheval, trois personnages portent un oiseau, sans doute un épervier ou un faucon émerillon. Au second plan sont représentés les travaux agricoles du mois d'août. Un paysan fauche le champ, un deuxième réunit les épis en gerbes alors qu'un troisième les charge sur une charrette tirée par deux chevaux. À proximité, d'autres personnages se baignent dans une rivière — peut-être la Juine — ou se sèchent au soleil. À l'arrière-plan se dresse le château d'Étampes, que le duc de Berry avait acquis en 1400, à la mort de Louis d'Évreux, comte d'Étampes. Derrière les remparts, on distingue le donjon quadrangulaire et la tour Guinette, qui existe toujours.

Le papangue mâle, ailes déployées. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a0cea-le-papangue-male-ailes-deployees

Le papangue mâle, ailes déployées

Papangue, ou Pieds-Jaune ou Busard de Maillard (Circus maillardi) mâle, lithographie de Louis Antoine Roussin (1819-1894). Son nom vernaculaire est d'origine malgache. Il dériverait de papangoet. Il tire son nom spécifique de Maillard, l'auteur qui distingua cet oiseau des busards européens. Cet oiseau mesure 50 à 53 cm de longueur (femelle plus grande que le mâle) pour une envergure de 110 à 150 cm (le plus grand oiseau de La Réunion) et une masse de 650 à 1500 g. Le mâle est noir avec de grandes taches blanches et la femelle est brune. Le papangue aime vivre dans les champs de canne, entre 500 m et 1 500 m d'altitude. On le retrouve aussi sur les hautes plaines à l'est et au sud de l'île. Il est rare dans les cirques de Cilaos et Mafate, sans doute en raison des persécutions dont il est encore l'objet. Il se nourrit de rats, souris, jeunes tenrecs qu'il va talonner au sol et de tec-tecs, cardinaux et moineaux qu'il attrape au vol. Les busards pratiquent les échanges de nourriture en vol, appelés passes par les admirateurs des oiseaux chasseurs. Le mâle lâche sa prise comme par mégarde avant même que sa compagne n'arrive jusqu'à lui. Cette dernière arrive à se saisir de la minuscule proie au prix d'une extraordinaire accélération puis d'une virevolte quelque cinq ou six mètres au-dessous du point de lâché. Il fouille très souvent dans les poubelles. Seul oiseau prédateur de l'île, le papangue n'est pas aimé des Réunionnais qui pensent qu'il pourrait voler des poules dans les poulaillers : fait impossible vu son poids. Mais bien qu'il doive encore essuyer quelques coups de fusil, l'animal est protégé depuis 1989. Actuellement la population de cette espèce est d'environ 200 couples.

Machine d'Atwood. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c74c39-machine-d-atwood

Machine d'Atwood

Machine d'Atwood (surcharge à gauche, masse à droite) : Atwood (1746-1807) est surtout célèbre chez les élèves de terminales math. élém. des années 1945-1972, par sa « machine » hautement didactique qui permettait de s'entraîner sur la bonne application de la « relation fondamentale de la dynamique » (deuxième loi de Newton) et/ou la conservation de l'énergie mécanique. Tous les grands lycées de France possèdent sans doute encore, dans leurs placards, une machine d'Atwood. Du point de vue expérimental, l'appareil fut l'objet d'un travail soutenu durant au moins un siècle, ce qui permit de tenir compte de beaucoup de correctifs. Néanmoins, pouvoir placer l'appareil dans un grand tube de Newton est resté l'apanage des très grands lycées. La chute libre est difficile à étudier quantitativement, car les temps de parcours sont très courts. Galilée est le premier à chercher comment la ralentir, sans la « dénaturer » : il pensa au plan incliné d'angle α (où intervient seulement g⋅sinα), puis à la succession de plans inclinés. La difficulté pour Galilée restait la mesure du temps… Atwood proposa « sa » machine pour diminuer l'accélération des masses.

Mante religieuse à la fenêtre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f5a414-mante-religieuse-a-la-fenetre

Mante religieuse à la fenêtre

Mante religieuse bicolore à la fenêtre. Le nom de « mante » provient du latin des naturalistes, mantis (attesté dès Linné en 1735) qui l'ont emprunté au grec Μάντις « prophétesse, devineresse », qui désigne déjà cet insecte chez Théocrite. C'est sans doute son attitude hiératique qui a donné ce nom à cet insecte. La tradition chrétienne a redoublé ce nom en ajoutant l'adjectif « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). L'appellation provençale de "Prie Dieu" (Pregadiu) est également utilisée.

Marimbula cubaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/532825b7-marimbula

Marimbula cubaine

La marimbula, marímbula ou basse kalimba est un instrument de musique originaire de Cuba. C'est un lamellophone qui ressemble à une grosse sanza africaine, dont elle est sans doute une descendante. Son usage s'est répandu à toute la région des Caraïbes (manuba en Haïti) et à l'Amérique. Le musicien fait vibrer les lames avec les doigts, et le son produit est amplifié par la caisse de bois, qui sert de résonateur. La longueur de la lame détermine la hauteur de la note. La caisse sert également de siège au musicien.

Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c4de2-mars-dans-les-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois de Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry : Au premier plan, un paysan laboure un champ à l'aide d'une charrue tirée par deux bœufs, l'homme les dirigeant à l'aide d'une longue gaule. Des vignerons taillent la vigne dans un enclos à gauche et labourent le sol à l'aide d'une houe pour aérer le sol : ce sont les premières façons de la vigne. Sur la droite, un homme se penche sur un sac, sans doute pour y puiser des graines qu'il va ensuite semer. Enfin, dans le fond, un berger emmène le chien qui garde son troupeau. À l'arrière-plan figure le château de Lusignan (Poitou), propriété du duc de Berry qui l'a fait moderniser. On voit à droite de l'image, au-dessus de la tour poitevine, un dragon ailé représentant la fée Mélusine.

Nagara indiennes. Source : http://data.abuledu.org/URI/5331ae35-nagara

Nagara indiennes

Les nagara (monde arabe) ou tyanko (Népal) sont une paire de timbales indiennes rencontrée jusqu'au Tadjikistan. Le tasha en est une version sur trépied à une seule timbale, dont le tas iranien est sans doute l'origine, mais qui est joué avec des petits fouets. Parfois construites en terre cuite, les plus grandes, jusqu'à un mètre de diamètre, sont en cuivre, avec des peaux de chèvre liées à l'aide de cordes ou de lanières de cuir, tout autour. On en joue assis ou debout (avec une lanière), avec deux grosses et solides baguettes, les timbales étant soit côte à côte, soit l'une horizontale et l'autre verticale (les peaux perpendiculaires). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nagara_%28instrument%29

Physalis. Source : http://data.abuledu.org/URI/5113824f-physalis

Physalis

Physalis (du grec phusalis, vessie, en raison de la forme de son calice) est un genre de plantes de la famille des Solanaceae, sans doute originaires des Amériques où elles portent le nom maracaibo d'Uchula ou mexicain de tomatillo, mais le nom d'une des espèces, alkékenge, date du XVIe siècle et dérive de l'arabe al-kâkanj (lui-même un emprunt au persan, comme tous les termes en -anj ; dénomination populaire : karazu l-quds, "cerise de Jérusalem"). Les fruits (baies enveloppées d'un calice) sont généralement toxiques, mais chez certaines espèces, une fois arrivés à maturité, sont comestibles, même exquis et hautement décoratifs. On les appelle communément cerises de terre au Québec et coquerets (en raison de la couleur de crête de coq de ses fruits), groseilles du Cap ou amours en cage, dans les autres pays francophones, ou encore lanternes japonaises.

Saule marsault. Source : http://data.abuledu.org/URI/509808b2-saule-marsault

Saule marsault

Planche N°303 de l'atlas des plantes de France de Masclef : Saule marsault ou saule des chèvres (Salix caprea). Le nom scientifique Salix caprea vient sans doute de la première illustration connue de l'espèce dans le livre de Hieronymus Bock où on voit la plante broutée par une chèvre. L'espèce a été historiquement aussi largement utilisée comme fourrage pour les chèvres. Le bois de saule marsault est employé pour faire des échalas. L'écorce du saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie ; elle contient, comme celle de tous les saules, de la saliciline voisine de l'aspirine.

Tarier juvénile de La Réunion. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a1ae8-tarier-juvenile-de-la-reunion

Tarier juvénile de La Réunion

Tarier tec-tec juvénile (Saxicola tectes) de La Réunion. C'est un oiseau court et rond, à petit bec fin et pointu, d'une longueur de 12,5 cm. Il est reconnaissable à son sourcil blanc, qui le différencie de Saxicola torquata, le tarier pâtre, dont le sourcil est noir. Il fréquente les clairières forestières et les milieux ouverts, depuis 300 mètres d'altitude jusqu'à la limite haute de végétation, à plus de 2500 m. Il vit en solitaire. On peut le voir souvent se percher au sommet d'un buisson ou d'un rocher pour guetter les insectes qu'il capture au vol ou au sol. Son nid est fait dans le creux d'un tronc ou souvent à même le sol, une habitude sans doute héritée de l'époque (avant l'arrivée de l'homme sur l'île) où il n'avait à craindre aucun prédateur.

Tension de surface et Gorris. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a7d25e-tension-de-surface-et-gorris

Tension de surface et Gorris

Les Gerris sont un genre d'insectes hémiptères hétéroptères (même sous-ordre que les punaises) qui ont la capacité de se déplacer sur l'eau. On les appelle parfois « punaises d'eau », et communément, mais improprement, « araignées d'eau » (sans doute du fait de leurs longues pattes). Leur adresse à se déplacer sur l'eau leur vaut aussi le nom de « patineuses » ou « patineurs de l'eau ». L'effet de tension de surface permet par exemple aux insectes de marcher sur l'eau, à un objet léger de se maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs, et explique la capillarité. La tension superficielle explique aussi la formation des bulles de savon et la coalescence des gouttes ou des bulles. Ce phénomène fut mis en évidence en 1804 par le savant anglais Thomas Young.

Tétradrachme athénien en argent. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c64278-tetradrachme-athenien-en-argent

Tétradrachme athénien en argent

Chouette debout sur une amphore couchée. Tétradrachme d'argent athénien du « nouveau style » (monnayage stéphanophorique) (v. 200-150 av. J.-C.). Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. L'activité des mines du Laurion a repris dans la deuxième moitié du IIe siècle, peut-être en lien avec la relative prospérité de la cité après que Rome lui eut remis l'importante place commerciale qu'était alors Délos. L'apparition à cette époque de belles monnaies athéniennes « New Style » et les révoltes d'esclaves qui nous sont signalées à la fin du IIe siècle et au début du Ier siècle av. J.-C. témoignent que l'argent continue à être extrait du Laurion à l'époque hellénistique, même s'il ne constituait sans doute alors qu'un appoint au métal utilisé pour le monnayage et si son exploitation restait marginale en comparaison de l'époque classique. Au verso de cette monnaie, tête d'Athéna casquée.

Tiple colombien. Source : http://data.abuledu.org/URI/5334416e-tiple-colombien

Tiple colombien

Le tiple (terme signifiant "soprano" en espagnol) est une petite guitare qu'on trouve dans toute l'Amérique latine, sachant que les versions des Caraïbes (Porto Rico, République dominicaine, etc.) diffèrent beaucoup de celles du continent (Colombie, Pérou, Venezuela). Il dérive sans doute de l'ancien timple des îles Canaries, lui-même hérité des colons espagnols. Il ressemble de loin à une petite guitare ancienne, à la caisse de résonance très resserrée et très ornementée. Il est monté de trois à six cordes en métal. Il a un accordage aux intervalles similaires à ceux de la guitare et est de ce fait propice à la formation d’accords et à l’accompagnement tant des services religieux que des danses de salon, dans des orchestres composés aussi de cuatro (instrument) et de bordunua. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiple

Traineau de transport égyptien. Source : http://data.abuledu.org/URI/50aea6a2-traineau-de-transport-egyptien

Traineau de transport égyptien

Traineau de transport des barques funéraires du complexe funéraire de Sésostris III à Dahchour : il mesure 4,21 m de long pour une largeur de 0,78 m. Afin d'acheminer les pierres extraites des lointaines carrières (Assouan est situé à près de mille kilomètres de la région memphite des pyramides), le transport fluvial sur le Nil était nécessaire. Le transport par voie fluviale, parfaitement maîtrisé, était essentiel aux anciens Égyptiens. Ils avaient à leur disposition des embarcations spécialement adaptées aux lourdes charges (barges transportant des colonnes monolithiques et sans doute des blocs de granite à fond de cale ou suspendus dans l'eau entre deux embarcations), comme l'atteste le bas-relief de la chaussée d'Ounas. L'activité atteignait son maximum durant la période des inondations, mais, afin de remédier aux difficultés liées aux périodes de décrue, une voie navigable a été creusée parallèlement et à l'ouest du Nil, permettant aux convois de débarquer leurs lourdes charges dans les ports situés à l'emplacement des temples bas des divers chantiers.