Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Peinture | Covielle | Dix-septième siècle | Latin (langue) | Autoportraits | Devises héraldiques | Salvator Rosa (1615–1673) | Satiristes | Marionnettes | Commedia dell'arte | Maurice Sand (1823-1889) |
Autoportrait de Salvator Rosa. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c16e29-autoportrait-de-salvator-rosa

Autoportrait de Salvator Rosa

Autoportrait, 1645, de Salvator Rosa (1615–1673), poète satirique, acteur, musicien, graveur et peintre italien. Sa devise en latin AUT TACE / AUT LOQVERE MELIORA / SILENTIO (Tais-toi, à moins que ce tu as à dire vaille mieux que le silence) figure sur son autoportrait à la National Gallery à Londres. Pendant un carnaval à Rome il écrivit une pièce de théâtre et la joua sous le masque de coviello ; son personnage se moquait de Rome et distribuait des ordonnances médicales burlesques contre les maladies du corps et plus particulièrement celles de l'esprit. Sous ce costume, il se moqua lourdement des grosses comédies interprétées dans le Trastevere sous la direction de Bernini...Curieusement Salvator Rosa et Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, étaient contemporains.

Coviello. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c16ca0-coviello

Coviello

Coviello, ou Covielle en français, est un personnage napolitain de la commedia dell'arte. Aux XVIe et XVIIe siècles, le personnage est interprété principalement par Ambrogio Buonomo (en duo avec Andrea Calcese) puis Salvator Rosa et Gennaro Sacco ainsi que Giacomo Rauzzini et Tommaso Ristori au XVIIIe siècle. On assure qu’au commencement du XIXe siècle, le type de Coviello figurait encore parfois dans les canevas des marionnettes italiennes, où il remplissait un rôle assez semblable à celui de l’ancien Capitan ; comme son caractère, son costume était alors transformé, et il portait un chapeau noir empanaché de trois plumes rouges, un pourpoint à crevés rouges, des chausses noires avec une trousse rouge et jaune, un manteau rouge, puis les gants, les bottes à entonnoir, le baudrier et l’épée du Capitan. En passant à la scène française, Coviello est devenu Covielle et Molière l’a mis en scène dans Le Bourgeois gentilhomme, en faisant un valet, une sorte de Gros-René très proche parent de celui du Dépit amoureux. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.