Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.
Dessins et plans, Communication, Linguistique, Analyse de contenu (communication), Dialogue (communication interpersonnelle), Récepteurs
Communication du type émetteur - message - receveur : Cette forme de communication n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. La communication interpersonnelle est fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face : la rétroaction est censée être facilitée sinon quasi-systématique. On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme (communication verbale et non verbale), ainsi que l'environnement (possibilité d'interférences environnementales dans la communication). Pour l'école de Palo Alto, la communication est fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. Quand bien même notre intention première voire délibérée n'est pas de manipuler, nous communiquons souvent dans l'intention d'influencer ou de modifier l'environnement ou le comportement d'autrui.
Dessins et plans, Communication, Linguistique, Analyse de contenu (communication), Communication et technologie, Communications militaires, Communication téléphonique, Compétence de communication (linguistique), Messages chiffrés, Transmissions
Le modèle de Claude Shannon et Weaver désigne un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est réduite à sa plus simple expression, la transmission d'un message. On peut résumer ce modèle en : Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit. Apparu dans "Théorie mathématique de la communication" (1948), ce schéma sert à deux mathématiciens Claude Shannon (père entre autres de nombreux concepts informatiques modernes) et Warren Weaver (scientifique versé tant dans la vulgarisation que la direction de grands instituts), à illustrer le travail de mesure de l'information entrepris pendant la Seconde Guerre mondiale par Claude Shannon (ce dernier a été embauché par Weaver à l'Office of Scientific Research and Development pour découvrir, dans le code ennemi, les parties chiffrées du signal au milieu du brouillage). À l'origine, les recherches de Shannon ne concernent pas la communication, mais bien le renseignement militaire. C'est Weaver qui a "traduit" la notion de brouillage par celle de "bruit", la notion de signal par "message", la notion de codeur par "émetteur", la notion de décodeur par "récepteur". Jusqu'à la fin de sa vie, Claude Shannon se défendra contre la reprise du soi-disant modèle pour autre chose que des considérations mathématiques. Le modèle dit de Shannon et Weaver n'a en effet de prétention qu'illustrative. Mais il a souvent été pris au pied de la lettre, révélant alors la forte influence béhavioriste du modèle de Pavlov (stimulus-réponse).
Dessins et plans, Communication, Timbres-poste, Courrier (correspondance), Postes -- Appareils et matériel, Postes -- Tarifs, Service de la poste
Différentes parties d'un timbre-poste, traduction en français de Christophe Catarina en cc-by-sa : 1) image, 2) perforations, 3) valeur, 4) pays.
Dessins et plans, Moulins à vent, Ailes, Communication, Arts du langage, Communication non-verbale, Communication et culture, Communication visuelle
Langage des ailes de moulin à vent : en quartier, en bout de pied, en jambe de chien gauche, en jambe de chien droite. Les moulins étaient aussi des postes de surveillance avec leurs messages codés : les ailes arrêtées en croix de saint André (en quartier) signalaient un heureux évènement chez le meunier, que le moulin était au repos ou le retour au calme dans un conflit militaire ; les ailes en croix grecque (en bout de pied) signalaient que le moulin était prêt à travailler ou appelaient au rassemblement ; inclinées à gauche, position « venante », elles annonçaient un heureux événement comme un mariage ou une naissance ou alertaient d'un danger militaire ; inclinées à droite, elles annonçaient un deuil chez le meunier ou dans le village ou un danger militaire écarté. Les ailes étaient toujours orientées vers le lieu de l'événement.
Dessins et plans, Communication orale, Expression émotionnelle, Communication, Arts du langage, Communication en sciences humaines, Communication non-verbale, Congruence (philosophie), Expression corporelle, Expression du visage, Voix -- Registres
Pyramide des besoins de communication d'après Albert Mehrabian. 7% verbal, ex. concepts (mots ou verbes pour formuler des émotions morales ou esthétiques ; 38% vocal, ex. intonations perçues (niveau sonore et rythme de la voix) ; 55% visuel, ex. expressions du visage et langage corporel (mouvements et postures). La « règle du 7 % - 38 % - 55 % », également appelée « règle des 3V » est basée sur deux études publiées en 19671 et signifie que : 7 % de la communication est verbale (par la signification des mots), 38 % de la communication est vocale (intonation et son de la voix), 55 % de la communication est visuelle (expressions du visage et du langage corporel). L'expérience d'Albert Mehrabian consistait à estimer l'importance relative des mots, de la voix et des expressions du visage dans l'établissement, l'appréciation ou le rejet de quelqu'un, par exemple lors d'un entretien d'embauche, d'un rendez-vous amoureux ou d'une opération de vente. Généraliser à tout type de message et toutes les situations de communication serait abusif. Pour parler efficacement et significativement de nos émotions, ces 3 formes de communication doivent correspondre entre elles (on parle de congruence). Dans le cas contraire, la personne qui nous écoute peut être troublée par deux messages venant de deux façons différentes et se contredisant (on parle d'incongruence).