Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Photographie | Musées ethnologiques | Afrique | Agriculture -- Outillage | Ethnologie -- Musées | Riz | Sénégal | Riziculture | Outillage agricole | Casamance (Sénégal) | Diolas (peuple d'Afrique) | Musées -- Aspect éducatif | Musées historiques | Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) | Victor Schoelcher (1804-1893) | Henry Sidambarom (1863-1952) | Histoire locale -- Musées | Immigration professionnelle | Indiens (de l'Inde) | Musée Schoelcher. Pointe-à-Pitre, Guadeloupe | ...
Kadiandou utilisé pour le labour des rizières. Source : http://data.abuledu.org/URI/52e4eff7-kadiandou-utilise-pour-le-labour-des-rizieres

Kadiandou utilisé pour le labour des rizières

Le kadiandou, outil traditionnel des Diolas utilisé pour la culture du riz en Casamance. Photo prise au musée en plein air consacré à la culture des Diolas à Boucotte (Casamance, Sénégal). L’outil de base reste le kayendo, (kajendo, kadiendo, kadiandou) une sorte de bêche ou pelle en bois de 40 à 70 centimètres environ, cerclée d’une lame en fer forgé très tranchante et emboîtée dans long manche rectiligne et cylindrique. Les deux pièces sont reliées par des lanières arrachées aux feuilles de rônier. L’ensemble est confectionné dans un bois très dur et mesure de 2 à 2,5 mètres. Le kayendo est surtout utilisé pour labourer les rizières, mais connaît aussi d’autres usages, comme les travaux de terrassement ou de construction. Le défrichage et les labours sont assurés par les hommes, tandis que les femmes sèment, repiquent les plants, procèdent au désherbage, puis récoltent le riz entre octobre et janvier. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Karabane.

Musée Schoelcher de Pointe-à-Pitre. Source : http://data.abuledu.org/URI/529644d6-musee-schoelcher-de-pointe-a-pitre

Musée Schoelcher de Pointe-à-Pitre

Entrée du musée Schœlcher de Pointe-à-Pitre. Au lendemain de l’abolition de l'esclavage en 1848, les planteurs guadeloupéens, à la recherche de main-d’œuvre étrangère explorent plusieurs possibilités. Napoléon III signe la Convention sur l’immigration indienne le 1er juillet 1861. Le «Bombay Gazette» du 15 juin 1858 décrit les individus confinés dans les dépôts comme des pauvres, ignorants et illettrés pour l’essentiel, «nés dans la liberté, prêts à être déportés dans des colonies où l’esclavage a été aboli mais où ils deviendront esclaves». Ce commerce humain est une affaire lucrative pour la Compagnie générale maritime signataire d'un contrat rémunérateur avec le Ministère de la Marine. Leurs conditions de vie misérables deviennent vite dramatiques, et sont qualifiées de « New system of slavery » par le gouvernement britannique, qui, conscient des sévices commis sur ses sujets aux Antilles françaises signe le 1er novembre 1888 l’arrêt de ce mouvement migratoire. Il existe une énorme surmortalité, soit 61,4 pour mille entre 1855 et 1885. Victor Schoelcher déclare que « l’immigration consomme presque autant de créatures humaines que l’esclavage ». Le rapatriement au terme du contrat est rare au début. En 1923, suite à un long procès 1904-1923, Henry Sidambarom (1863-1952), défenseur de la cause des travailleurs indiens, obtient la nationalisation pour les indiens de la Guadeloupe. En 1925, Raymond Poincaré, Président du Conseil, décide d'octroyer définitivement la nationalité française aux ressortissants indiens ainsi que le droit de vote.