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Photographie, Géologie, Roches calcaires, Roches -- Érosion, Cryoclastie, Géomorphologie, Sols -- Gel
Cryofracturation d'un moellon de pierre calcaire. Il s'agit d'une pierre rectangulaire, qui a été extraite de la partie interne d'une fortification construite par Vauban (Citadelle Vauban de Lille). Cette pierre, probablement extraite d'une "catiche" proche de Lille a été exposée à l'air durant une période de gel. Le délitement s'est produit en quelques jours. C'est une forme très accélérée de la Cryoclastie (fragmentation de roches dures par le gel). Quand un bâtiment se dégrade, des briques gélives ou des pierres calcaires tendres (donc gélives) peuvent être mises à nu. Ces matériaux étaient précédemment protégés du froid et des chocs thermiques par l'épaisseur et l'inertie thermique du mur. Quand ce type d'appareillage vient à être mis au jour et exposé au gel, les matériaux peuvent se dégrader très rapidement (en quelques jours parfois) s'il s'agit de calcaires poreux et gorgés d'eau.
Dessins et plans, Relief (géographie), Littoraux, Topographie sous-marine, Cartes en relief, Géomorphologie, Géomorphologie littorale, Canyons, Hydrogéomorphologie
Illustration en 3D non légendée numérotée (de 1 à 10) d'un canyon sous marin : début du canyon, ravines, vallée d'affluent, rive de vallée, terrasse, fente axiale, cours inférieur, thalweg du canyon, méandre, cours moyen, cours supérieur.
En bas à gauche : cryofracturation d'un moellon de pierre calcaire. Il s'agit d'une pierre rectangulaire, qui a été extraite de la partie interne d'une fortification construite par Vauban (Citadelle Vauban de Lille). Cette pierre, probablement extraite d'une "catiche" proche de Lille a été exposée à l'air durant une période de gel. Le délitement s'est produit en quelques jours. C'est une forme très accélérée de la Cryoclastie (fragmentation de roches dures par le gel).
Un esker (de l'irlandais « eiscir ») ou un ös (prononcer euss) est une formation glaciaire se présentant sous la forme d'une butte allongée parfois sur des centaines de mètres de longueur. Les eskers se forment dans des tunnels sous des glaciers. Lorsque le glacier se retire d'une vallée, des matériaux (pierres de diverses tailles) se déposent dans les tunnels situés à la base du glacier et empruntés par des rivières sous-glaciaires. Une fois le glacier fondu, le « moulage » obtenu des tunnels reste en formant des eskers. Les eskers sont peu courants dans les Alpes mais sont fréquents dans les plaines autrefois recouvertes de calottes glaciaires d'ampleur continentale, comme en Scandinavie ou au Canada.
Dessins et plans, Chutes d'eau, Formations (géologie), Géomorphologie, Cascades, Formations aquifères
Formation naturelle de cascade par 1) érosion de la roche tendre sous-jacente ; 2) effondrement de l'aplomb ; 3) développement d'un bassin ; 4) recul du front de chute de la rivière ou du torrent vers l'amont ; 5) formation d'une vallée abrupte en forme de gorge. Traduction en français de Christophe Catarina.
Dessins et plans, Anglais (langue), Atlantique (océan), Relief (géographie), Topographie sous-marine, Cartes en relief, Caraïbes (région), Géomorphologie, Porto Rico, Géomorphologie tectonique
Vue en perspective du plancher océanique de l'océan Atlantique et de la mer des Caraïbes. Les Petites Antilles sont sur le côté inférieur gauche de l'image et la Floride est sur le coin supérieur droit. Le fond de la mer (couleur violette foncée) au centre de la vue est la Fosse de Porto Rico, au plus profond de l'océan Atlantique et la mer des Caraïbes.
Cette illustration rend compte des effets du recul d'un glacier sur le paysage proche : substrat rocheux, moraine de fond, kames, kettles (chaudrons, dépressions), sandur (alluvions glaciaires), moraine frontale, drumlin (formes de dos de baleines), esker (moulage des anciens tunnels glaciaires), glacier en recul. Lors de la retraite du front d'un glacier, d'une calotte glaciaire ou d'une nappe de glace, la retraite s'arrête de temps en temps, ce qui provoque la formation d'une série de moraines de récession. Lors de la retraite du front de la glace, qui se produit lorsque la glace fond plus rapidement qu'elle ne se remplace en coulant, les éclats de la roche fracassée sont séparés par des cours d'eau de fonte. On les classifie alors comme sédiments à l'eau telles que des eskers et des kames. Mais il en reste des sédiments déposés directement par la glace fondante. Sur les terrains recouverts autrefois de nappes de glace, on trouve des couches de dépôts argileux erratiques très répandues qui représentent la moraine de fond. À la ligne d'avance maximale d'une nappe de glace d'autrefois, il y a généralement, une ride de sédiment grossier qui représente la moraine frontale. Auteurs : Luis María Benítez (PNG en), Lycaon (vectorisation), WeFt (Fr).
Pierre éclatée par cryoclastie en Islande du sud. La cryoclastie (du grec ancien κρύος/kruos, « froid », et κλασις/klasis, « briser, rompre »), ou gélifraction, est un processus géomorphologique de météorisation des roches, provoqué par les cycles de gel et de dégel de l'eau. En passant de la phase liquide à la phase solide, le volume de l'eau augmente d'environ 9 %. La glace contenue dans le réseau poreux des roches peut donc exercer des pressions disruptives importantes au sein de la masse rocheuse (de l'ordre de 15 daN/cm²). La cryoclastie conduit à la fragmentation de la roche en débris anguleux, souvent de forme lamellaire, mais variable selon la texture de la roche (clivages cristallographiques, plans de schistosité, foliations, microfissures). En fonction de la forme des débris, le débit des roches par la gélifraction est dit en « frites » (calcaires) ou en « rondelles » (basaltes, rhyolites).