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Photographie | Architecture militaire | Corse (France. - Domination génoise) (1347-1768) | Tours génoises | Rogliano (Haute-Corse) | Dessins et plans | Tours bastionnées | Histoire militaire | Cap Corse (Haute-Corse) | Tours sèches | Gênes (Italie) -- Colonies | Corse (France) | Cartes topographiques | Tours | Tours rondes | Bastions | Environnement | Goélands | Quinzième siècle | Fenouil | ...
Tour della Parocchia à Rogliano. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d1be54-tour-della-parocchia-a-rogliano

Tour della Parocchia à Rogliano

Tour della Parocchia (ou Torre Franceschi) à Rogliano en Corse. Cette tour ronde, en très bon état, a été bâtie au XVe siècle. Elle se dresse au centre du village, dans le quartier Parocchia. Propriété d'une personne privée, l'édifice fortifié est classé Monument historique par arrêté du 4 novembre 1935.

Tour génoise des îles Finocchiarola. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d20594-tour-genoise-des-iles-finocchiarola

Tour génoise des îles Finocchiarola

Les îles Finocchiarola (en corse Finuchjarola) forment un archipel inhabité de la mer Tyrrhénienne. Elles se trouvent toutes proches de la côte nord-est du Cap Corse, sur la commune de Rogliano, entre la baie de Tamarone (au sud) et celle de Santa Maria (au nord), et sont constituées de trois îlots désertiques : A Terra, le plus proche de la côte (200 m) ; Mezzana, l'îlot central ; Finocchiarola, le plus grand, le plus haut et le plus au large des îlots (500 m), qui culmine à 27 m au niveau de la tour ruinée. En 1594, une tour littorale fut construite au point culminant du plus grand îlot. Elle était destinée à la défense du Cap corse sous l'occupation génoise et est aujourd'hui en état de ruine. Les deux îlots les plus au larges sont la propriété du Conservatoire du littoral aujourd'hui, et le troisième entre dans sa zone d'intervention. L'archipel fait partie de la Réserve naturelle des îles Finocchiarola depuis 1987. La réserve fut principalement mise en place pour la préservation du goéland d'Audouin, espèce endémique. Les îlots présentent une faune et une flore très particulière. Ils tirent d'ailleurs leur nom d'une plante caractéristique, le fenouil sauvage, finochju en corse.

Tour ronde de Quercioli à Rogliano. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d1d587-tour-ronde-de-quercioli-a-rogliano

Tour ronde de Quercioli à Rogliano

Tour ronde de Quercioli à Rogliano en Corse. Quercioli (prononcé [kɥæɾ.ˈt͡ʃoː.li]) est situé au Nord-ouest de Bettolacce. il est traversé par la route D53. Le village dominé par une tour carrée ruinée, possède une tour génoise ronde en bon état ainsi qu'une chapelle San Roccu du XVIIe siècle.

Tour Santa Maria, au loin l'Ile de Capraia. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d1bdb9-tour-santa-maria-au-loin-l-ile-de-capraia

Tour Santa Maria, au loin l'Ile de Capraia

Vue sur la Tour Santa Maria, au loin l'Ile de Capraia, depuis le Sentier des Douaniers. La tour della Chiappella est située au Nord-ouest de la rade de Santa Maria ; elle date des années 1548-1549. Cette tour a été remaniée plusieurs fois. En 1796 elle avait subi les assauts d'une escadre de la flotte anglaise commandée par le contre-amiral Nelson. Gravement endommagée par le bombardement anglais, elle présente une coupe de ses 3 étages voûtés. Une échelle mobile permettait de monter d'un étage à l'autre. Voûtes et arcature des machicoulis sont en calcaire de Tamarone, roche du quaternaire facile à travailler. Les ruines de la tour sont inscrites au titre des Monuments historiques inscription par arrêté du 8 mars 1991.

Trois tours génoises du Cap Corse. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d20188-trois-tours-genoises-du-cap-corse

Trois tours génoises du Cap Corse

Les trois tours génoises du Nord-est du Cap Corse (Îles Finocchiarola, Agnello et Île de la Giraglia) à Rogliano.

Tour génoise Castellucio en Corse. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ca98b9-tour-genoise-castellucio-en-corse

Tour génoise Castellucio en Corse

Tour génoise Castellucio sur la Grande Île des Sanguinaires (Corse).

Tour génoise de la Parata à Ajaccio. Source : http://data.abuledu.org/URI/51caa47f-tour-genoise-de-la-parata-a-ajaccio

Tour génoise de la Parata à Ajaccio

Tour génoise de La Parata à Ajaccio (1550). La garnison d'une tour se constituait de deux à six hommes (les torregiani) recrutés parmi les habitants et payés sur les taxes locales. Ces gardiens devaient résider en permanence dans la tour. Ils ne pouvaient s'en éloigner que deux jours maximum, pour le ravitaillement et la paye, et un par un. Ils assuraient la vigie avec les feux et signaux réglementaires: ils montaient matin et soir sur la plate-forme, renseignaient navigateurs, bergers et laboureurs sur la sécurité, communiquaient par feux avec les tours les plus proches astucieusement positionnées à portée de vue, et surveillaient l'arrivée d'éventuels pirates. En cas d'alerte, le signal donné sur la terrasse au sommet de la tour, sous forme de fumée, de feu ou d'un son de culombu (grande conque marine), prévenait les environs de l'approche d'un navire hostile. S'ensuivait le repli général des bêtes et des gens vers l'intérieur. Les deux tours les plus proches s'allumaient alors et ainsi de suite, ce qui permettait de mettre toute l'île en alerte en quelques heures. Les tours étaient toujours insuffisamment armées. Elles servaient principalement de postes douaniers et d'amers. Les torregiani négligeaient souvent leur rôle militaire, pour se concentrer sur le contrôle du commerce maritime et la perception de diverses taxes. Ils pratiquaient aussi le négoce du bois et l'agriculture sur les terres environnantes.

Tour génoise de la Parata, 1550. Source : http://data.abuledu.org/URI/51caa3c2-tour-genoise-de-la-parata-1550

Tour génoise de la Parata, 1550

Description et plan de la tour génoise de la Parata (1550). Joseph de Fréminvile, Tours génoises du littoral corse, 1894. Le littoral corse est constellé de tours (en corse torri), devenues un des symboles de l'île. Bien que toutes ne soient pas d'origine génoise, on les appelle généralement "tours génoises", sans distinction. La construction de ces tours génoises est la conséquence de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 ; les Barbaresques commencent à razzier les côtes et le feront pendant trois siècles. Elle débuta au XVIe siècle à la demande des communautés villageoises pour se protéger des pirates. En 1530, la république de Gênes dépêche deux commissaires extraordinaires, Paolo Battista Calvo et Francesco Doria, pour inspecter les tours et fortifications chargées de défendre l'île des invasions barbaresques. En 1530 la Corse a 23 tours dont 10 au Cap. Dès 1531, l'édification de quatre-vingt-dix tours est décidée sur le littoral corse, dont trente-deux dans le Cap Corse. Les travaux commencent sous la supervision de deux nouveaux commissaires extraordinaires génois : Sebastiano Doria et Pietro Filippo Grimaldi Podio. Il s'agissait d'étendre à la Corse le système de vigilance déjà en vigueur sur le pourtour méditerranéen. Ces vigies placées en avant-poste prévenaient et défendaient des attaques des Barbaresques et de tous les dangers venant de la mer. En 1730 l'île a 120 tours dont 30 au Cap. Aujourd'hui, sur les 85 tours dénombrées au début du XVIIIe siècle, 67 demeurent encore debout.

Tour Santa Maria. Source : http://data.abuledu.org/URI/51caa65a-tour-santa-maria

Tour Santa Maria

Tour génoise Santa Maria, Cap Corse : 1) guardiola, 2) terrasse, 3) salle de garde, 4) salle de repos, 5) réserves. Les tours génoises sont des édifices en pierre de 12 à 17 m de haut sur 8 à 10 m de diamètre. Parfois carrées, le plus souvent circulaires, elles sont toujours construites sur quatre niveaux : 5) la réserve : au sous-sol de la tour ; une niche servait à ranger les vivres ; on y stockait également les munitions ; et l'eau y était conservée dans une citerne, alimentée depuis la terrasse par une conduite directe ; 4) la salle de repos : au premier étage ; parfois séparée de la salle de garde par un simple plancher sommaire et formant avec elle un espace de vie unique ; 3) la salle de garde : au deuxième étage ; percée de meurtrières pour permettre aux torregiani de guetter ; 2) la terrasse : au sommet de la tour ; pour la surveillance ; percée de mâchicoulis ou munie de bretèches, était flanquée d'une guardiola. On passait d'un niveau à l'autre par des trappes et des échelles. L'accès à la porte d'entrée se faisait par une longue échelle mobile, directement au premier étage. Les gardes habitaient à tour de rôle la pièce unique pourvue de niches et d'une cheminée, et située sous la salle de guet.

Tours génoises en Corse. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ca9aa4-tours-genoises-en-corse

Tours génoises en Corse

Carte des tours génoises de Corse.