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Photographie | Peinture | Botanique | Labourage | Sols -- Préparation | Dessins et plans | Plantes | Printemps | Fleurs dans l'art | Aquarellistes | Flore | Aquarelles | Jules Eudes (1856-1938) | Plantes de jardins | Roches calcaires | Attelages de bovins | Gravure | Sols | Sols volcaniques | Canaries (îles) | ...
Appelations viticoles en bordelais. Source : http://data.abuledu.org/URI/506b5afb-appelations-viticoles-en-bordelais

Appelations viticoles en bordelais

La notion de terroir signifie que les vins d'une région sont uniques, et qu'ils ne peuvent être reproduits en dehors de cet endroit, même si la variété des raisins et des techniques de vinification sont minutieusement répétées : AOC. Le climat, le type de sol et la topographie : L'action du climat sur le terroir peut généralement être définie en trois parties. Le macroclimat qui représente une grande superficie homogène, le mésoclimat qui se concentre sur une plus petite partie et enfin le microclimat qui se situe au niveau d'une parcelle. Le type de sol se rapporte à la fois à la composition et à la nature intrinsèque de la terre, comme la proportion d'argiles, de sables ou de limons, la fertilité, le drainage et la capacité à conserver la chaleur. Enfin, la topographie définit les caractéristiques naturelles du paysage, comme les reliefs, les vallées et les cours d'eau. La topographie d'un lieu influe sur le terroir via le climat qu'elle favorise ou non, l'altitude, l'orientation et la pente.

Attelage de mules. Source : http://data.abuledu.org/URI/517e3a22-attelage-de-mules

Attelage de mules

Attelages de mules, démonstration de labour traditionnel au Festival de "La Trilla de Castrillo de Villavega" (Palencia, Castille et León).

Coupe stratigraphique de sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/509d9c61-coupe-stratigraphique-de-sols

Coupe stratigraphique de sols

Pédologue observant les strates, inclusions et structures du sol, dans une fosse pédologique. La pédologie est la science des sols, de leur formation et de leur évolution. C'est une discipline qui s'appuie sur l'étude des réactions réciproques entre les différentes phases (liquide, gazeuse, solide) composant le sol.

Action du gel sur un bloc architectural. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f47ebe-action-du-gel-sur-un-bloc-architectural

Action du gel sur un bloc architectural

Cryofracturation d'un moellon de pierre calcaire. Il s'agit d'une pierre rectangulaire, qui a été extraite de la partie interne d'une fortification construite par Vauban (Citadelle Vauban de Lille). Cette pierre, probablement extraite d'une "catiche" proche de Lille a été exposée à l'air durant une période de gel. Le délitement s'est produit en quelques jours. C'est une forme très accélérée de la Cryoclastie (fragmentation de roches dures par le gel). Quand un bâtiment se dégrade, des briques gélives ou des pierres calcaires tendres (donc gélives) peuvent être mises à nu. Ces matériaux étaient précédemment protégés du froid et des chocs thermiques par l'épaisseur et l'inertie thermique du mur. Quand ce type d'appareillage vient à être mis au jour et exposé au gel, les matériaux peuvent se dégrader très rapidement (en quelques jours parfois) s'il s'agit de calcaires poreux et gorgés d'eau.

Adonis bleu. Source : http://data.abuledu.org/URI/54dfa533-adonis-bleu

Adonis bleu

Le Belargus ou Adonis bleu ou Azuré bleu céleste ou Argus bleu céleste ( Polyommatus bellargus) est un insecte lépidoptère de la famille des Lycaenidae. C'est un petit papillon qui présente un dimorphisme sexuel, le dessus du mâle est bleu intense, celui de la femelle est marron, les deux ont leurs ailes bordées d'une frange blanche entrecoupée de noir caractéristique. Leur revers est ocre, orné de points foncés cerclés de blanc et d'une ligne sub marginale de points orange. Il affectionne les lieux secs, les sols calcaires, les prairies fleuries jusqu'à 2 000 m. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Azur%C3%A9_bleu_c%C3%A9leste

Anémone de Grèce. Source : http://data.abuledu.org/URI/54de6984-anemone-de-grece

Anémone de Grèce

Anémone de Grèce (Anemone blanda), plante originaire de Grèce et de Turquie qui forme des bulbes, aux feuilles trilobées, aux fleurs bleues, roses ou blanches, constituées d'une quinzaine de pétales allongés. Cette plante qui résiste aux grands froids à condition d'être paillée ou protégée par une surépaisseur de terre est une plante appréciée au jardin d'ornement en potées ou en pleine terre aussi bien à mi-ombre qu'au soleil. Elle apprécie des sols plutôt frais mais légers. La floraison s'étale de mars à mai suivant la localisation. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/An%C3%A9mone_de_Gr%C3%A8ce

Anémone hépatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad7a02-anemone-hepatique

Anémone hépatique

Anémone hépatique, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. C'est une plante duveteuse, aux feuilles généralement persistantes pétiolées, en rosette, à trois lobes vert dessus, souvent brun rougeâtre ou violettes dessous. Les fleurs sont généralement bleues (parfois aussi blanches, roses ou pourprées) avec de cinq à dix sépales ovales. C'est une plante à la floraison précoce (mars-avril) dont il existe des variétés cultivées. Habitat type : sous-bois herbacés médioeuropéens, basophiles. Sols riches et frais souvent calcaire au Québec. On la rencontre dans les bois, broussailles, prés, et même rochers, surtout en montagne en Europe continentale. Séchée, elle peut être utilisée pour ses propriétés diurétiques en macération dans de l'eau ou du vin. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hepatica_nobilis

Arabette des Alpes. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad26cb-arabette-des-alpes

Arabette des Alpes

Arabette des Alpes (Arabis caucasica), D'après les aquarelles de Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Fleurs de Printemps, Paul Lechevalier, 1929. Le nom d'« arabette » fait référence au fait que ces plantes affectionnent les sols sablonneux, qui font penser au désert d'Arabie. Leur aire de répartition couvre l'ensemble des régions tempérées et froides de l'Eurasie. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arabette

Argousier. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f218c-argousier

Argousier

Planche botanique N°283 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Argousier (Hyppophae rhamnoides). Ligneux très épineux, au port buissonnant, de 1-5 m (noté jusqu'à 18 m dans certaines flores, aux abords de pannes dunaires par exemple, il atteint facilement une dizaine de mètres alors qu'exposé au vent, la plante conserve des proportions moindres). Sa longévité s'étend jusqu'à 80 ans. La plante dioïque est pollinisée par les insectes et dispersée par les oiseaux. C'est une pionnière, héliophile, qui colonise les sols instables des alluvions de cours d'eau et du littoral sableux. En Grèce antique, l'argousier servait de remède aux chevaux : les feuilles et les jeunes rameaux étaient ajoutés à leurs fourrages pour favoriser une prise de poids rapide et rendre le pelage lustré notamment à l'occasion de courses de chevaux. Les Anciens ont maintenu les argousiers dans leurs pâturages. Selon une légende, les feuilles d'argousier ont été l'un des aliments préférés de Pégase.

Assignat de 15 sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afe39f-assignat-de-15-sols

Assignat de 15 sols

Assignat de 15 sols. Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. "Loi du 4 janvier 1792. LA NATION - LA LOI - LE ROI. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux. Assignat de 15 sols, payable au porteur. GERARD FECIT. DROIT DE L'HOMM. FAITS HISTO. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur."

Assignat de 15 sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd48db-assignat-de-15-sols

Assignat de 15 sols

"Loi du 4 janvier 1792 - La nation, la loi, le roi. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux : Assignat de quinze sols payable au porteur. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur." Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. L'assignat était une monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.

Bécasse des bois et lombric. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134e788-becasse-des-bois-et-lombric

Bécasse des bois et lombric

La bécasse des bois a besoin d'un humus riche et épais, où, grâce à son long bec, elle prélève les lombrics qui constituent l'essentiel de sa nourriture. Chaque soir ou presque, dès le crépuscule, la bécasse quitte ses remises forestières pour aller sur nourrir sur des prairies pâturées ou dans des vignes riches en lombrics où elle passe l'essentiel de ses nuits. En cours de journée, elle peut également se nourrir en fouillant l'humus des sous-bois à la recherche de lombrics, araignées et autres petits insectes grâce à son bec doté d'une mandibule supérieure articulée. Les gelées, en durcissant la terre, la chassent donc progressivement vers les plaines puis vers le sud, jusqu'au Maroc. En période durable de froid, la bécasse privilégie les sols acides qui gèlent plus difficilement, et lui permettent de trouver une alimentation encore accessible. En mars, les bécasses quittent les plaines pour remonter en altitude. Elles partent appariées et volent de nuit (dès le matin, elles se blottissent dans quelque bois et ne reprendront leur route que vers le soir).

Bergénie ou oreille-d'éléphant. Source : http://data.abuledu.org/URI/53adbcdd-bergenie-ou-oreille-d-elephant

Bergénie ou oreille-d'éléphant

Saxifrage crassifolia, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. L'épithète spécifique crassifolia se compose des étymons latins crassus "épais" et folium "feuilles". La floraison s'étale sur les mois de février-mars-avril. Les plantes cultivées sont plus vigoureuses que le type sauvage et atteignent 40-50 cm de haut. Elle apprécie les sols humifères et frais, à la mi-ombre ou à l'ombre. Elle vient en plein soleil dans un sol frais. Elle résiste bien au gel, puisqu'elle peut supporter -15 °C. Elle constitue un excellent couvre-sol, notamment en sous-bois de feuillus et aux bords des bassins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bergenia_crassifolia

Bois de rempart réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52284611-bois-de-rempart-reunionnais

Bois de rempart réunionnais

Le bois de rempart (Agarista salicifolia) est un arbre de l'Afrique tropicale, de la famille des Éricacées. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques et peuvent tuer le bétail. Appliqué contre une simple écorchure, le bois provoquerait une sensation de brûlure. Le bois de rempart est un arbuste à tiges ramifiées et bourgeons foliaires rougeâtres. Son écorce est grisâtre et est très crevassée sur les spécimens âgés. Il ne dépasse pas souvent les huit mètres, étant très concurrencé dans les forêts denses par des espèces mieux adaptées. Bien que toxiques, les feuilles et les graines seraient utilisées contre les éruptions comme l'eczéma et en cas de gale. Les branches serviraient aussi à traiter les rhumatismes et à soigner les plaies en général. D'un point de vue agricole, la plante présente l'intérêt d'être insecticide et de stabiliser les sols. Le bois peut être utilisé pour la construction, mais sa qualité est médiocre. On s'en sert davantage pour fabriquer du charbon de bois.

Bouleau blanc. Source : http://data.abuledu.org/URI/50983d17-bouleau-blanc

Bouleau blanc

Planche N°306 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Bouleau blanc (Betula pubescens, Betula alba). Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières ou encore des bétulaies. Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèlent de nombreuses propriétés. Le mot "boul" vient du latin "betula" d'origine probablement celtique (gaulois) d'un thème *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique de l'arbre : breton "bezv", gallois "bedw". *betu- pourrait être le nom celtique de la poix obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin "bitumen".

Capybara au bord de l'eau au Venezuela. Source : http://data.abuledu.org/URI/5383a4d3-capybara-au-bord-de-l-eau-au-venezuela

Capybara au bord de l'eau au Venezuela

Un Capybara (Hydrochaeris hydrochaeris). Photo prise dans le Modulo Chititera, dans les plaines (Llanos) de l'État d'Apure (Venezuela). Rongeur qui mène la vie d'un mammifère social et semi-aquatique. Le capybara nage très bien et vit en groupe, les adultes s'organisant pour garder les petits. Le nom de "capybara" vient de "capivara", mot qui signifie "Seigneur des herbes" dans la langue des indiens Guaranis. Un capybara adulte mesure entre 105 et 135 centimètres de long et pèse de 35 à 65 kilogrammes. C'est le plus gros rongeur du monde. Le corps du capybara est couvert de poils durs bruns et sa tête a un large museau. Ses yeux sont petits et situés au-dessus du nez qui est surmonté à son tour par une glande qui sert à marquer les objets avec ses sécrétions. Ses oreilles sont petites et arrondies. Il n'a pas de queue. Ses pattes de devant ont 4 doigts, celles de derrière ont 3 doigts. Il laisse des traces très caractéristiques sur les sols humides. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Capybara

Carte du Crau. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ca1f47-carte-du-crau

Carte du Crau

Carte du biome du Crau. Un biome (du grec bio = vie) est un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Il est l'expression des conditions écologiques du lieu à l'échelle régionale ou continentale : le climat qui induit le sol, les deux induisant eux-mêmes les conditions écologiques auxquelles vont répondre les communautés des plantes et des animaux du biome en question. Les biomes terrestres sont décrits par la science de la biogéographie. La classification écologique des terres définit le vocabulaire utilisé pour évaluer la taille de ces zones du micro-habitat à la biosphère. Leur concept embrasse les notions de communauté, d'interaction entre sols, plantes et animaux.

Caterpillar recycleuse de chaussées stabilisatrice de sols RM-500. Source : http://data.abuledu.org/URI/527baebc-caterpillar-recycleuse-de-chaussees-stabilisatrice-de-sols-rm-500

Caterpillar recycleuse de chaussées stabilisatrice de sols RM-500

Photo d'un caterpillar RM-500, sur un des sites de travaux de la LGV Sud Europe Atlantique, Poullignac, Charente, France. Cet engin de chantier pèse, lorsqu'il est en ordre de marche, au maximum 28 tonnes et avance à 3,2 km/h.

Chatons de trèfle Pied-de-lièvre. Source : http://data.abuledu.org/URI/533c0d72-trifolium-arvense-

Chatons de trèfle Pied-de-lièvre

Fleurs de trèfle pied-de-lièvre, Keila, en Estonie (Trifolium arvense L.) : c'est un trèfle commun dans toute l'Europe, en plaine ou en moyenne montagne. De couleur blanc rosâtre, son inflorescence est surtout caractérisée par les nombreux poils blancs soyeux dont sont munis les calices, beaucoup plus grands que les corolles. Ces poils, liés à la forme plus ou moins oblongue de l'inflorescence, sont à l'origine du nom vernaculaire. Comme tous les trèfles, le pied-de-lièvre appartient à l'ordre des Fabales et à la famille des Fabacées (ou Légumineuses, ou Papilionacées). Plante annuelle, parfois bisannuelle, poussant en plaine, ou en montagne jusqu'à 1 600 mètres, présente dans toute l'Europe, à l'exception des zones boréales. On la rencontre aussi bien sur sols acides que basiques. Commune, elle apprécie les terrains sablonneux et secs, lisière des champs, friches, bord des chemins, ou encore dunes. Parfois adventice des vignes et des vergers non irrigués, le Pied-de-lièvre fleurit de mai à septembre. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_Pied-de-li%C3%A8vre

Ciste de Montpellier en fleurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/554f2f0b-ciste-de-montpellier-en-fleurs

Ciste de Montpellier en fleurs

Ciste de Montpellier en fleurs au gouffre de l'Oeil Doux (Massif de La Clape, Fleury, Aude) en mai 2015. Le Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis) est un arbuste de la garrigue, supportant bien une période d'aridité et appréciant les sols calcaires. Son feuillage persistant vert et tomenteux est composé de feuilles lancéolées, rugueuses, réticulées, simples, trinervées, et sans pétiole net. Les fleurs très parfumées et pollénifères attirent papillons et insectes qui permettent ainsi une bonne pollinisation. Les fruits sont des capsules ovales déhiscentes à 5 valves contenant de nombreuses graines. La dissémination des fruits est favorisée par les oiseaux et les petits mammifères. C'est une plante dont l'utilisation est fondamentale pour coloniser les terrains dégradés et arides car elle s'adapte parfaitement aux conditions difficiles des sols pauvres de la garrigue ainsi que des sols pauvres proches des zones côtières méditerranéennes. En freinant l'érosion de ceux-ci, elle ralentit leur désertification. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cistus_monspeliensis

Coulemelle. Source : http://data.abuledu.org/URI/55cf2fbe-coulemelle

Coulemelle

Chapeau d'une lépiote élevée, ou coulemelle (Macrolepiota procera). C'est un champignon basidiomycète comestible ressemblant à une ombrelle, assez commun sur les sols bien drainés. C'est une espèce que l'on trouve solitaire, grégaire ou encore en rond de sorcière dans les pâturages et, parfois, dans les bois. Globalement, elle est très répandue dans les régions tempérées. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Macrolepiota_procera

Cycle de l'azote dans le sol. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c7c336-cycle-de-l-azote-dans-le-sol

Cycle de l'azote dans le sol

Le cycle de l'azote est un cycle biogéochimique qui décrit la succession des modifications subies par les différentes formes de l'azote (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique). L'atmosphère est la principale source d'azote, sous forme de diazote, puisqu'elle en contient 79 % en volume. L'azote, composé essentiel à de nombreux processus biologiques, se retrouve entre autres dans les acides aminés constituant les protéines, et dans les bases azotées présentes dans l'ADN. Des processus sont nécessaires pour transformer l'azote atmosphérique en une forme assimilable par les organismes. L'azote atmosphérique est fixé par des bactéries présentes dans le sol, telles que Azotobacter vinelandii, grâce à une enzyme, la nitrogénase. Celles-ci produisent de l'ammoniaque (NH4OH) à partir de l'azote atmosphérique et de l'hydrogène de l'eau (l'ammoniaque est le nom de la forme soluble dans l'eau du gaz ammoniac). Certaines de ces bactéries, comme Rhizobium, vivent en symbiose avec des plantes, produisant de l'ammoniaque nécessaire aux plantes, en contrepartie des glucides de la plante dans la rhizosphère. L'ammoniaque peut aussi provenir de la décomposition d'organismes morts par des bactéries saprophytes sous forme d'ions ammonium (NH4+). Dans les sols bien oxygénés, mais aussi en milieu aquatique oxygéné, des bactéries transforment l'ammoniac (NH3) en nitrite (NO2-), puis en nitrates (NO3-), au cours du processus de nitrification. On peut décomposer cette transformation en nitritation et nitratation.

Cycle de l'azote dans le sol. Source : http://data.abuledu.org/URI/5148a2e0-cycle-de-l-azote-dans-le-sol

Cycle de l'azote dans le sol

Le cycle de l'azote est un cycle biogéochimique qui décrit la succession des modifications subies par les différentes formes de l'azote (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique). L'atmosphère est la principale source d'azote, sous forme de diazote, puisqu'elle en contient 79 % en volume. L'azote, composé essentiel à de nombreux processus biologiques, se retrouve entre autres dans les acides aminés constituant les protéines, et dans les bases azotées présentes dans l'ADN. Des processus sont nécessaires pour transformer l'azote atmosphérique en une forme assimilable par les organismes. L'azote atmosphérique est fixé par des bactéries présentes dans le sol, telles que Azotobacter vinelandii, grâce à une enzyme, la nitrogénase. Celles-ci produisent de l'ammoniaque (NH4OH) à partir de l'azote atmosphérique et de l'hydrogène de l'eau (l'ammoniaque est le nom de la forme soluble dans l'eau du gaz ammoniac). Certaines de ces bactéries, comme Rhizobium, vivent en symbiose avec des plantes, produisant de l'ammoniaque nécessaire aux plantes, en contrepartie des glucides de la plante dans la rhizosphère. L'ammoniaque peut aussi provenir de la décomposition d'organismes morts par des bactéries saprophytes sous forme d'ions ammonium (NH4+). Dans les sols bien oxygénés, mais aussi en milieu aquatique oxygéné, des bactéries transforment l'ammoniac (NH3) en nitrite (NO2-), puis en nitrates (NO3-), au cours du processus de nitrification. On peut décomposer cette transformation en nitritation et nitratation. Les végétaux absorbent grâce à leurs racines les ions nitrate (NO3-) et, dans une moindre mesure, l'ammonium présent dans le sol, et les incorporent dans les acides aminés et les protéines. Les végétaux constituent ainsi la source primaire d'azote assimilable par les animaux. En milieu anoxique (sol ou milieu aquatique non oxygéné), des bactéries dites dénitrifiantes transforment les nitrates en gaz diazote, c'est la dénitrification.

Début de pédogénèse sur pierre calcaire. Source : http://data.abuledu.org/URI/509da146-debut-de-pedogenese-sur-pierre-calcaire

Début de pédogénèse sur pierre calcaire

Début de pédogénèse sur pierre calcaire en Lombardie, au pied des Alpes.

Deux dromadaires labourant. Source : http://data.abuledu.org/URI/54d3cd01-deux-dromadaires-labourant

Deux dromadaires labourant

Deux dromadaires labourant un champ, 1887, par Gustave Guillaumet (1840–1887).

Dunes de Maspalomas. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d165ca-dunes-de-maspalomas

Dunes de Maspalomas

Maspalomas (Gran Canaria) : les dunes.

Effets de pollutions sur la santé humaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/5200cb1a-effets-de-pollutions-sur-la-sante-humaine

Effets de pollutions sur la santé humaine

Effets de pollutions (eau, air, sol) sur la santé humaine. Traduction en français Christophe Catarina.

Émission de gaz à effet de serre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50706cb3-emission-de-gaz-a-effet-de-serre

Émission de gaz à effet de serre

Cartographie mondiage de l'émission de gaz à effet de serre par pays en 2000 : Contrairement aux incendies de forêt destinés à les convertir définitivement en culture, arboriculture intensive (palmiers à huile, eucalyptus...) ou prairies pauvres, l'agriculture itinérante a peu d'impacts en terme d'émission de gaz à effet de serre (voir cette carte, incluant les effets dus à la conversion des sols). Localement, à Madagascar en particulier, elle a néanmoins eu des effets catastrophiques en terme d'érosion des sols.

Empreinte d'élan. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d726d-empreinte-d-elan

Empreinte d'élan

Empreinte d'élan. Son pied composé de 4 sabots par patte, reliés pour partie par une membrane interdigitaire qui lui permet de moins s’enfoncer dans les sédiments et sols mous que d’autres espèces (charge de 420 à 440 g/cm2, contre 750 pour un bovin et 800 pour un cheval). Cet animal, capable de traverser des lacs et fleuves importants à la nage en Amérique du Nord, est le seul mammifère cervidé capable de brouter des végétaux aquatiques, la tête sous l’eau. Il semble donc occuper une niche écologique particulière et il pourrait avoir joué pour cette raison un rôle important pour l’entretien de la biodiversité et de la végétation naturelle potentielle des zones humides froides et tempérées. Il consomme quotidiennement environ 5 % de son poids (soit plus ou moins 20 kg de biomasse végétale fraîche par adulte de 400 kg).

Érosion éolienne et hydrique dans l'île Maurice. Source : http://data.abuledu.org/URI/509552dc-erosion-eolienne-et-hydrique-dans-l-ile-maurice

Érosion éolienne et hydrique dans l'île Maurice

Phénomène d'érosion éolienne et hydrique sur sol dévégétalisé, Ile Maurice (Colline, Chamarel). Dans la zone intertropicale, l'altération des roches feldspathiques par lessivage permet la formation de latérites, roches rouges ou brunes constituées d'hydroxydes d'aluminium et de fer et qui forment une véritable cuirasse à la surface des plateaux des régions chaudes et humides. L'érosion éolienne attaque les roches en enlevant des particules (déflation,abrasion) ou en polissant la surface. Elle est d'autant plus efficace que les obstacles sont inexistants et que le vent est puissant, régulier et chargé de poussières. Elle conduit à une dégradation environnementale sévère par l’appauvrissement des sols et le déplacement de volumes élevés de particules par le vent. L’érosion éolienne est le principal facteur physique d’épuisement des terres agricoles et, par l’ensablement, constitue une des gênes majeures dans les aires urbaines et oasiennes des écosystèmes secs.

Érosion par le gel. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f47c2b-erosion-par-le-gel

Érosion par le gel

En bas à gauche : cryofracturation d'un moellon de pierre calcaire. Il s'agit d'une pierre rectangulaire, qui a été extraite de la partie interne d'une fortification construite par Vauban (Citadelle Vauban de Lille). Cette pierre, probablement extraite d'une "catiche" proche de Lille a été exposée à l'air durant une période de gel. Le délitement s'est produit en quelques jours. C'est une forme très accélérée de la Cryoclastie (fragmentation de roches dures par le gel).

Forêt de bambous à Taïwan. Source : http://data.abuledu.org/URI/513af3ef-foret-de-bambous-a-taiwan

Forêt de bambous à Taïwan

Forêt de bambous près de Shizhuo (Comté de Shiayi à Taïwan). Cette île est située au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et au nord des Philippines, et bordée à l’est par l’océan Pacifique, au sud par la mer de Chine méridionale, à l’ouest par le détroit de Taïwan et au nord par la mer de Chine orientale. Elle sera longtemps connue en français sous le nom de Formose et Formosa dans la majorité des autres langues européennes (ceci durant toute la période antérieure aux années 1960), puisque les marins portugais l’appelaient Ilha Formosa, la « belle île ». Le bambou est une graminée ligneuse. Il peut fixer 30 % de plus de CO2 que les arbres feuillus, jusqu'à 12 tonnes de CO2/ha/an (3 tonnes pour une forêt de feuillus). Il libère donc 30 % d'oxygène de plus que des arbres. L'étroitesse de ses feuilles améliore l'infiltration de l'eau dans le sol (deux fois plus qu'une forêt de feuillus). Il limite l'érosion des sols (grâce à son réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur) et restaure des sols appauvris. On l'utilise pour l’élimination de certaines toxines du sol (phyto-remédiation), et sa culture ne nécessite peu ou pas d'engrais, ni de produits phytosanitaires. Mais les bambous sont répertoriés parmi les espèces invasives. Certaines espèces, par leurs aptitudes à s'étendre via leurs rhizomes, peuvent porter un réel préjudice à la biodiversité des écosystèmes, à l'échelle locale. Le tronc du bambou est utilisé pour sa résistance et sa légèreté pour les échafaudages des gratte-ciel. Parmi les dix plus hauts du monde, ceux du Two International Finance Center (416 m) et Central Plaza (374 m) de Hong Kong, la Jin Mao Tower (421 m) de Shanghai, le Shun Hing Square (384 m) Shenzhen ou le Citic Plaza (391 m) de Guangzhou (Canton), en Chine, ont notamment utilisé ce matériau.

Garçon de cave au XVIIIème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/535c1ff1-garcon-de-cave-au-xviiieme-siecle

Garçon de cave au XVIIIème siècle

Garçon de cave en uniforme faisant la vaisselle, 1738, par Jean-Baptiste-Siméon Chardin (1699–1779)

Île de Lanzarote. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d16ca9-ile-de-lanzarote

Île de Lanzarote

L'île de Lanzarote, de gauche à droite : Pico Redondo (loin à gauche, 562m), Hacha Grande (562m), la Degollada Valle Perdomo, la Montaña Breña Estesa et les Morros de Hacha Chica, vus derrière les plaines arides d'El Rubicón depuis la route menant au Monumento Natural de los Ajaches (Punta de Papagayo), sur l'île de Lanzarote, dans les Canaries (Espagne). Lanzarote est une île volcanique et aride, le sud de l'île est un désert de laves.

Joncs. Source : http://data.abuledu.org/URI/52f288dd-joncs-

Joncs

Jonc diffus (Juncus effusus) poussant sur les bords des plans d'eau. La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales. traditionnelles, les zoris.

L'homme à la bêche. Source : http://data.abuledu.org/URI/5515c15e-l-homme-a-la-beche

L'homme à la bêche

L'homme à la bêche, août 1885, par Vincent Van Gogh (1853-1890).

Labour de printemps par tracteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/52889898-labour-de-printemps-par-tracteur

Labour de printemps par tracteur

Labour de printemps par tracteur à Slavnoe près de Vinnitsa, Ukraine.

Labourage traditionnel avant semis du riz en Casamance. Source : http://data.abuledu.org/URI/54934445-labourage-traditionnel-avant-semis-du-riz-en-casamance

Labourage traditionnel avant semis du riz en Casamance

Utilisation par un homme et un enfant de l'outil traditionnel diola, le kadiandou ou kajendo (kajendu), pour labourer la terre avant le semis du riz en Casamance (Sénégal). Photo prise à Boucotte (CR Diembéring).

Labours de printemps. Source : http://data.abuledu.org/URI/58dae180-labours-de-printemps

Labours de printemps

Labours de printemps, Pujols/Ciron, 29 mars 2017.

Lande de bruyère. Source : http://data.abuledu.org/URI/51350d88-lande-de-bruyere

Lande de bruyère

Lande de bruyère, 1897, par Archibald Thorburn (1860-1935), illustrateur écossais spécialiste des oiseaux et de leur environnement naturel. La lande (parfois appelée « Dorne » ou « Les dornes » dans le nord de la France) est une association de plantes qui dépassent rarement le stade d'arbustes et poussant sur des milieux pauvres, souvent acides et oligotrophes. Dans la lande européenne, on retrouve surtout des bruyères, des genêts, des buis et des ajoncs. On retrouve des landes sur toute la zone tempérée. En France elles se situent principalement dans le Massif central et le Massif armoricain. La lande silicicole, lande mésophile ou waste se développe dans les régions côtières au climat océanique, humide toute l'année avec des températures modérées. La faiblesse de l'insolation réduit la minéralisation, la litière est peu abondante et acide. Le lessivage est important. Les sols sont acides (pH voisin de 4) et peuvent donner des podzols. L'origine de cette formation est double. Le vent gêne la croissance des arbres (forte évaporation, bris des rameaux) et le lessivage réduit leur alimentation.

Le laboureur et sa charrue. Source : http://data.abuledu.org/URI/520e40de-le-laboureur-et-sa-charrue

Le laboureur et sa charrue

Le laboureur et sa charrue, Jacques Laurent Agasse (1767-1849), peintre animalier suisse installé en Angleterre.

Le livre des Profits champêtres - livre 3. Source : http://data.abuledu.org/URI/53066d9c-le-livre-des-profits-champetres-livre-3

Le livre des Profits champêtres - livre 3

Pietro de Crescenzi (1230-1320?), Livre des prouffitz champestres et ruraulx : le troisième livre traite des arbres et du labourage des champs. Bibliothèque de l'Arsenal Ms5064.

Los Gigantes à Tenerife. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d17a2d-los-gigantes-a-tenerife

Los Gigantes à Tenerife

Los Gigantes, Tenerife, îles Canaries.

Maison fortifiée en Lot-et-Garonne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5827e0a4-maison-fortifiee-en-lot-et-garonne

Maison fortifiée en Lot-et-Garonne

Ferme fortifiée en automne en Lot-et-Garonne-47.

Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c4de2-mars-dans-les-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois de Mars dans les Très Riches Heures du Duc de Berry : Au premier plan, un paysan laboure un champ à l'aide d'une charrue tirée par deux bœufs, l'homme les dirigeant à l'aide d'une longue gaule. Des vignerons taillent la vigne dans un enclos à gauche et labourent le sol à l'aide d'une houe pour aérer le sol : ce sont les premières façons de la vigne. Sur la droite, un homme se penche sur un sac, sans doute pour y puiser des graines qu'il va ensuite semer. Enfin, dans le fond, un berger emmène le chien qui garde son troupeau. À l'arrière-plan figure le château de Lusignan (Poitou), propriété du duc de Berry qui l'a fait moderniser. On voit à droite de l'image, au-dessus de la tour poitevine, un dragon ailé représentant la fée Mélusine.

Mercuriale vivace. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f1c10-mercuriale-vivace

Mercuriale vivace

Planche botanique N°286 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Marcuriale vivace (Mercurialis perennis) ou Mercuriale pérenne, Chou de chien ou Cynocrambe. C'est une plante herbacée des lieux plutôt frais sur sols alcalino-calcaires de la famille des Euphorbiaceae. Son nom en latin vient de Mercure, le dieu qui découvrit les propriétés médicinales des mercuriales et Perennis pour pérenne. Elle se développe à l'ombre des arbres à feuilles caduques des régions tempérées d'Europe. Elle forme grâce à son rhizome souterrain de vastes colonies en sous-bois (plante sociale). L'ensemble de la plante est un purgatif énergique, elle est vénéneuse pour les bêtes.

Mimosa pudique réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52234d1b-mimosa-pudique-reunionnais

Mimosa pudique réunionnais

Mimosa pudica du Conservatoire botanique de Mascarin, novembre 2004, La Réunion. Le Mimosa pudique ou Sensitive (Mimosa pudica) est une plante rampante de 10 à 40 cm de haut (pouvant atteindre dans la nature un peu plus d'un mètre), appartenant à la famille des Fabaceae (et anciennement aux Mimosaceae), originaire d'Amérique tropicale et largement naturalisée à travers le monde. Elle est connue aux Antilles françaises sous les noms de Marie-honte ou Herbe mamzelle ou Honteuse femelle, à La Réunion sous le nom de Sensitive ou Trompe la mort, en Nouvelle-Calédonie sous le nom de Sensitive. Les fleurs sont roses en pompons et globuleuses, suivies de gousses comprimées entre les graines et armées de longs poils raides. Elle est très commune aux Antilles françaises sur les sols frais à humides. Les Mayas connaissaient les vertus relaxantes et antidépressives des feuilles. C'était une plante médico-magique pour les anciennes populations amérindiennes des Caraïbes. Aux Antilles françaises, la racine est traditionnellement utilisée en décoction contre le mal de gorge et la coqueluche. Elle est utilisée dans les systèmes médicaux traditionnels en Afrique, en Inde et en Chine.

Muflier à grandes fleurs ou gueule-de-loup. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad963b-muflier-a-grandes-fleurs-ou-gueule-de-loup

Muflier à grandes fleurs ou gueule-de-loup

Mufliers des jardins, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Leur forme singulière est à l'origine du nom Gueule-de-loup de la plante puisque, lorsque l'on pince les côtés de la fleur, celle-ci s'ouvre comme une gueule. Le Muflier atteint une hauteur de 15 à 150 cm. Il fleurit durant l'été et l'automne. Ses fleurs sont blanches, rouges, roses ou jaunes. Ses feuilles sont étroites et ont une longueur de 2 à 8 cm. Il est connu dans les jardins depuis 1583. C'était l'hôte privilégié des jardins de curés. On l'utilise aujourd'hui en rocailles, murets, massifs, jardinières, fleurs coupées et en suspension (selon la variété). Le Muflier apprécie les sols drainants, riches, humifères, à pH neutre. Il est sensible à l'appauvrissement annuel du sol. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Muflier_%C3%A0_grandes_fleurs

Néottie nid d'oiseau. Source : http://data.abuledu.org/URI/506402b0-neottie-nid-d-oiseau

Néottie nid d'oiseau

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis) est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est un géophyte à rhizomes dépourvu de chlorophylle. Elle de couleur brun jaunâtre. Ses fleurs, roussâtres, sont disposées en épi. Les feuilles sont brunes et transformées en écailles engainantes le long de la tige. La tige desséchée avec les capsules vides persiste d'une année sur l'autre. Sur l'appareil végétatif, en partie souterrain, la disposition et l'enchevêtrement des rhizomes et racines font penser aux brindilles d'un nid d'oiseau. La comparaison est attribuée au médecin et botaniste Jacques Daléchamps en 1586. La floraison s'étale de mai à juillet. Elle peut se faire sous terre. La pollinisation est assurée par les insectes, en particulier des coléoptères et des thysanoures. L'autofécondation peut avoir lieu à défaut de visite d'insecte: les pollinies enflent, puis s'effritent et le pollen se dépose sur le stigmate. La Néottie s'associe à un champignon qui vit en symbiose avec les racines d'un feuillu. L'énergie de l'arbre lui est transmise par le champignon. C'est une espèce d'ombre. Elle est mésophile et apprécie des sols riches au pH basique à neutre. Ses biotopes préférés sont les hêtraies, chênaies ou pineraies.

Okapi en forêt. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d6032-okapi-en-foret

Okapi en forêt

L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de fougères. Il cueille sa nourriture à l’aide de sa langue et de ses lèvres préhensiles. Il comble ses besoins en minéraux en mangeant de l’argile sulfureuse qu’il trouve près des rivières ou des graminées poussant sur des sols hautement minéralisés. L’okapi est un animal discret et solitaire qui ne fréquente ses pairs qu’au moment de la reproduction. On compte généralement deux individus au km². Sédentaire, il vit sur un territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre ses doigts. Il emprunte toujours les mêmes pistes de passage qu’il a ainsi marquées. C’est un animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.