Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Gemmage | Pin maritime | Photographie | Aquitaine (France) | Pinus pinaster | Métiers traditionnels | Agriculture | Gravure | Gemmes (résines) | Arcachon (Gironde. - région) | Cartes postales | Terres cuites | Cabanes | Gommes et résines | Résiniers | Géographie | Messageries | Sabres (Landes) -- Airial de Marquèze | Sabres (Landes) | Gares -- France | ...
Gemmeur. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ed2ae2-gemmeur

Gemmeur

Le résinier, aussi appelé gemmeur est celui qui pratique le gemmage. Il s'occupe de récolter la résine des 4000 à 6000 pins de sa parcelle. On rencontre surtout des résiniers de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin des années 1980. Ils effectuent des saignées dans les pins (cares) et récoltent la résine qui s'en écoule, dans des pots de résine fixés aux arbres. Le gemmeur est celui qui récolte la gemme, tandis que le résinier est celui qui la transforme dans la distillerie. Progressivement, les deux termes ont été associés, l'usage les confond aujourd'hui.

Le résinier et le pin maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/512d3b3d-le-resinier-et-le-pin-maritime

Le résinier et le pin maritime

Le cycle du travail du résinier. Source : Paul Kauffmann, 1891, "Dans la forêt d'Arcachon". 414 mots.

Cabane de résinier. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f65c-cabane-de-resinier

Cabane de résinier

Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.

Cabane de résiniers. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f77e-cabane-de-resiniers

Cabane de résiniers

Carte postale d'une cabane de résiniers (gemmeurs) au milieu des pins maritimes.

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131b781-care-au-hapchot-sur-un-pin-maritime-gemme

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé, sentier du gemmage de La Salie (La Teste de Buch en Gironde). Les gemmeurs ou résiniers réalisaient une légère incision dans l’arbre appelée care avec le hapchòt (hache en gascon, ayant l’extrémité recourbée). De cette blessure coule la résine qui était récoltée trois à quatre fois par an, c’est l’amassa. Il fallait régulièrement reprendre l’incision, car l’arbre cicatrise rapidement.

Gare de Sabres dans les Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/54543abb-gare-de-sabres-dans-les-landes

Gare de Sabres dans les Landes

Gare d'accès pour l'écomusée de Marquèze, avec ses inscriptions d'origine : Messageries et Bureau du Chef (de gare). Cliché NS, 20120827. Cette gare desservait le train de Labouheyre et le train des résiniers.

Pot de résine plein de gemme. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dc5b5-pot-de-resine-plein-de-gemme

Pot de résine plein de gemme

Gemme dans un pot de résine, photo prise à La Teste de Buch en Gironde. Les résines végétales sont des substances naturelles secrétées par certains végétaux. Elles ont l'aspect d'un liquide poisseux qui sèche plus ou moins rapidement au contact de l'air. Elles sont souvent fortement odorantes. Certaines, notamment celle du pin maritime, font l'objet d'une exploitation économique. Les résines sont excrétées hors des cellules végétales dans des canaux résinifères ou à l'extérieur de la plante en cas de blessure. Le pot est en terre cuite, la résine ou gemme est collectée d'avril à octobre par les résiniers ou gemmeurs dans les forêts littorales d'Aquitaine.

Résiniers au travail. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dd208-resiniers-au-travail

Résiniers au travail

Résiniers au travail au début du XXème siècle en forêt du pays de Buch (Bassin d'Arcachon, Gironde) : un gemmeur (ou résinier) sur son pitey adossé au pin maritime et un autre au pied de l'arbre, portant l'escouarte pleine de résine à l'épaule.

Résiniers des Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/524de784-resiniers-des-landes

Résiniers des Landes

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.