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Dessins et plans, Métaphore, Chosification, Paradigmes (épistémologie), Personnification (art), Personnification (littérature), Réification, Roman Jakobson (1896-1982), Syntagme adjectival, Syntagme nominal, Syntagme verbal
Les axes linguistiques: syntagme et paradigme. Pour Jakobson la métaphore est un processus de substitution effectif (elle met en œuvre la « fonction poétique » du langage) opéré sur l'axe paradigmatique ; c'est-à-dire qu'elle réalise un effet stylistique comparable à une impropriété puisqu'elle lie deux termes sémantiquement disjoints. C'est pourquoi nombre d'expressions métaphoriques sont perçues comme des manipulations déroutantes de la langue et du sens, surtout dans le cas des métaphores aboutissant à des personnifications (« Cet homme est un lion ») ou à des chosifications (« Cet homme a un cœur de pierre »).
Photographie, noir, Rouge, Sculpture monumentale, Bobines de fil, Art contemporain, Alexander Calder (1898-1976), Canberra (Australie)
"Bobine", sculpture d'Alexander Calder à la Galerie Nationale de Canberra en Australie : C'est avec une bobine et des tenailles que Calder réalisa in situ ses premières expositions à New York dans les années 1930.
Photographie, Antiquités, Antiquités gréco-romaines, Antiquités grecques, Philosophes grecs, Épicurisme, Motivation (psychologie)
Buste d'Épicure, fondateur de l'épicurisme, copie romaine d'un original hellénistique. Épicure (en grec Ἐπίκουρος) est un philosophe grec, né fin -342 ou début -341 et mort en -270. Il est le fondateur, en -306, de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. En physique, il soutient que tout ce qui est se compose d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle, notamment d'après son disciple Lucrèce. En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme. La doctrine d'Épicure peut être résumée par ce que les épicuriens ont appelé le tetrapharmakon (quadruple-remède, ou "quadruple-poison" : car tout est question de posologie), que fit graver Diogène d'Œnoanda sur le mur d'un portique, formulé ainsi : on ne doit pas craindre les dieux ; on ne doit pas craindre la mort ; le bien est facile à atteindre ; on peut supprimer la douleur. Épicure classait les besoins et aspirations en quatre catégories : Besoins naturels indispensables à la vie (boire, manger, dormir), au bien-être (maison, hygiène, diététique, affection), et au bonheur (philosophie, amitié, sagesse) ; Aspirations naturelles dont on peut à la rigueur se passer (le sexe, l'amour, jeux, arts, sciences, etc.) ; Aspirations de création humaine et donc artificielles (richesse, gloire, etc.) ; Aspirations mystiques et non réalisables (désirs d'immortalité, etc.).
Peinture, Artistes japonais, Fleurs -- Dans l'art, Pivoines, Estampes en couleurs japonaises, École ukiyo-e, Japonais (langue), Canaris, Art (Époque d'Edo) -- Japon (1600-1868), Art edo, Hokusai Katsushika (1760-1849)
Canari et pivoines, 1833, par Hokusai Katsushika (1760-1849) : L'art japonais de l’ukiyo-e "Images du monde flottant ou souffrant" est né dans la ville d'Edo (aujourd'hui Tokyo) durant l'époque de Tokugawa ou d'Edo (1600-1868), une époque relativement paisible durant laquelle les shoguns Tokugawa gouvernaient le Japon et ont fait d'Edo le siège du pouvoir. La tradition d'estampes et de peintures sur bois ukiyo-e s'est poursuivie jusqu'au XXe siècle. Cette estampe, réalisée en 1833 ou 1834, fait partie de la série "Petites fleurs" de Katsushika Hokusai. Sa couleur de fond et sa taille sont inhabituelles. D'autres exemples de cette estampe, que l'on trouve au British Museum et au Musée national de Tokyo, ont un fond bleu intense. Elle est similaire à une estampe de la collection James A. Michener de l'Académie des Arts d’Honolulu et, comme celle-ci, porte des cachets du censeur et de l'artiste.
Photographie, Dix-huitième siècle, Art ottoman, Istanbul (Turquie) -- Palais de Topkapi, Faïence d'Iznik
Carreaux d'Iznik dans la bibliothèque d'Enderûn (Enderûn Kütüphanesi) située derrière la chambre des audiences (Arz Odası) au centre de la 3° Cour du Palais Topkapi d'Istanbul. La céramique d'Iznik comporte plusieurs particularités : sa pâte est siliceuse, mais du plomb y est ajouté afin de baisser la température de cuisson et d'économiser ainsi des matériaux de combustion. De plus, les céramiques sont recouvertes avec un engobe de même composition que la pâte : il s'agit donc du premier engobe siliceux. Le décor est ensuite peint sous glaçure incolore, et la pièce est cuite en une seule fois. Les couleurs utilisées sont tout d'abord le bleu, puis le turquoise, le vert, le rose, le gris, le noir, le pourpre et le brun apparaissent. Mais c'est le rouge tomate, réalisé avec de l'oxyde de fer, qui va faire la réputation des céramiques d'Iznik. Ce rouge d'Iznik apparaît en 1555.
L'escargot, réalisé pour les enfants avec des logiciels, par Salvatore Di Giovanna : Né en 1955 à Roccamena (Italie), peint et vit en France. Après avoir vécu et voyagé dans quelques pays d'Europe et du Moyen-Orient, il revient en France (Paris) pour étudier la peinture, le dessin, la gravure et la restauration de tableaux. Fort de cette expérience professionnelle liée à l'art (portraitiste, restaurateur, cours de peinture), il réalise sa première exposition en 1997 dans plusieurs galeries. Depuis, il participe à de différents salons internationaux et obtient de nombreux prix : médailles d'Argent, médailles d'Or, diplômes, etc..
''.98'' est une oeuvre d'Axel Morgenthaler située à la station de métro Henri-Bourassa de Montréal, réalisée en 2007 : Deux murales constituées de 98 diodes lumineuses à trois couleurs projettent divers motifs.
Photographie, Chemises, Photographie en gros plan, Tōkyō (Japon), Vincent van Gogh (1853-1890), Design, Designers de mode, Couleur -- Dans l'art, Design et art, Designers textile
Auto-portrait de Van Gogh réalisé en 2000 polos de 24 couleurs relevées sur l'oeuvre originale, présenté à Tokyo au Marubiru building, par Jean-Pierre Causse, designer contemporain.
Photographie, Cinq (le nombre), Oeufs, Tours -- Espagne, Géants, Art contemporain, Peintres espagnols, Figueres (Espagne), Salvador Dalí (1904-1989), Surréalisme (art)
La tour aux oeufs de Dali, Théâtre-Musée de Figuèras en Catalogne. En 1960, Dalí commença à travailler sur son théâtre-musée, dans sa ville de Figueras. C'était son plus grand projet. Il y consacra la plus grande partie de son énergie jusqu'en 1974. Il continua à le développer jusqu'au milieu des années 1980. Avec l'accord du maire Ramon Guardiola, il choisit les ruines du théâtre de Figueres incendié lors de la guerre civile espagnole, où il avait réalisé sa première exposition en 1914. Les fonds pour la rénovation furent avancés par l'état espagnol en 1970. Le dôme de verre de forme byzantine fut conçu par l'architecte Emilio Pérez Piñero à la demande de Dalí qui rêvait d'un dôme vitré dans le style de l'architecte américain Buckminster Fuller. Dalí conçut lui-même une grande partie du musée, depuis les œufs monumentaux qui ornent les murs jusqu'à la hauteur des toilettes. L'architecte Joaquim Ros de Ramis travailla à la rénovation toujours en accord avec les directives du maître. La construction commença le 13 octobre 1970 et un an plus tard le peintre commença à travailler aux peintures des plafonds de son Théâtre-Musée. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Dal%C3%AD
Photographie, Arts plastiques, Lithographie, Pierres lithographiques, Aloys Senefelder (1771-1834), Munich (Allemagne)
Exemple de lithographie d'une ancienne carte de Munich : la pierre en négatif et le papier en positif. Inventée par Aloys Senefelder (1771-1834) en 1796 en Allemagne, la lithographie (du grec lithos, « pierre » et graphein, « écrire ») est une technique d’impression à plat qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre calcaire. Après avoir essayé de devenir acteur, il s’essaya à l’écriture dramatique avec un certain succès. Des déboires avec plusieurs éditeurs le persuadèrent d'imprimer lui-même ses textes, mais il ne disposait pas des fonds nécessaires à l'achat d'une presse, de caractères et de papier. Senefelder chercha un procédé moins coûteux qui lui permettrait d'imprimer ses œuvres sans avoir recours aux techniques traditionnelles de l'imprimerie. Il expérimenta différents procédés, découvrant ainsi la stéréographie. Après une longue période d'essais et d'erreurs, il eut l'idée d'utiliser la pierre qui lui servait à préparer ses couleurs au lieu des plaques de cuivre et de zinc qui ne lui avaient donné que des résultats médiocres. Cependant le procédé qui consiste à remplacer la plaque de métal par une plaque de pierre n'avait en soi rien de nouveau puisque Senefelder reconnaît avoir vu des plaques d'ardoises dans la boutique d'un imprimeur. La véritable découverte de Senefelder relève de la chimie. Ayant un jour, faute d'encre et de papier, utilisé une pierre pour y écrire une liste en se servant du mélange de cire, de suif, de noir de fumée et d'eau dont il se servait pour ses plaques de métal, il eut l'idée de plonger la pierre dans un bain fait d'une mesure d'eau-forte pour dix mesures d'eau. Au bout de cinq minutes, les parties écrites étaient restées intactes et faisaient maintenant saillie de l'épaisseur d'une carte à jouer. Les ayant encrées de façon satisfaisante au bout d'un certain nombre d'essais et d'erreurs, il réalisa un tirage dont la qualité le persuada de continuer à développer ce procédé.
Deux moines boudhistes tibétains réalisant un mandala de sable éphémère dans la mairie de Kitzbuehel, en Autriche.
Peinture, Néo-impressionnisme (art), Peinture de paysages, Disques, Cercles, Mosaïques, Divisionnisme (art), Robert Delaunay (1885–1941)
Paysage au disque en 1906, par Robert Delaunay (1885–1941). Musée d'Art Moderne de Paris. Entre 1904 et 1906, il réalise une série de portraits et d'autoportraits dans lesquels il applique la technique de la large touche en pavé propre au divisionnisme. Il réalise dans le même temps une série de paysages, toujours en utilisant la méthode divisionniste, dont le célèbre Paysage au disque, peint dans les derniers jours de 1906. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Delaunay
Gravure, Géométrie, Dix-huitième siècle, Savants, Savants anglais, Perspective cavalière, Axonométrie, Fortifications
Source : Ephraim Chambers (1680–1740), "Cyclopaedia, or an Universal Dictionary of Arts and Sciences" 1728. La perspective cavalière est une manière de représenter en deux dimensions des objets en volume. Cette représentation ne présente pas de point de fuite : la taille des objets ne diminue pas lorsqu'ils s'éloignent. C'est une forme particulière de perspective axonométrique, où l'on situe les points grâce à leurs coordonnées dans un repère formé de trois axes. Dans cette perspective, deux des axes sont orthogonaux et ont un facteur de report de 1. Le troisième axe est incliné, en général de 30 ou 45° par rapport à l'horizontale, appelé « angle de fuite », et a un facteur de report inférieur à 1, en général. Cette perspective ne prétend pas donner l'illusion de ce qui peut être vu, mais simplement donner une information sur la notion de profondeur. Simple à réaliser, c'est une perspective naïve qui peut traduire un manque de « vision dans l'espace ». Trop souvent utilisée dans les dessins à main levée, elle est malgré tout à déconseiller par son ambiguïté de représentation : un objet éloigné d'un autre peut sembler être plutôt au-dessus ou au-dessous. Cette représentation était utilisée initialement pour la conception des fortifications militaires. Le « cavalier » est un promontoire de terre situé en arrière des fortifications et qui permet de voir par-dessus, et donc de voir les assaillants. La perspective cavalière était donc la vue que l'on avait du haut du cavalier (les anglais utilisent parfois le terme de « high view point », en français « point de vue de haut »). Certains avancent également que c'est la vue qu'a un cavalier du haut de son cheval.
Flèche en bois réalisée à partir d'éléments découpés et échangés, par l'artiste Above, exposition intitulée Remix, Détroit, 2014. Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Above_%28artist%29
Un volontaire des légions de Garibaldi lors du siège de Rome en 1849. (in exposition "Napoléon III et l'Italie") par Gerolamo Induno (1825-1890). De 1839 à 1846 il fréquenta l'Académie des beaux-arts de Brera. À partir de1845, il présenta ses premières œuvres aux expositions de Brera, des études de genre, des portraits et une scène extraite des "Promessi Sposi". En 1848, il participa aux émeutes anti-autrichiennes et dut se réfugier avec son frère à Astano en Suisse. Par la suite il se rendit à Florence où il exposa "Interno di cucina" (Intérieur de cuisine). À Florence il s'enrôla comme volontaire sous le commandement du général Giacomo Medici, avec lequel il participa à la défense de Rome, assiégée par l'armée française, et réalisa de nombreux croquis et peintures de genre. En 1855, il s'illustra pendant la guerre de Crimée et obtint une médaille d'honneur. Il accompagna Giuseppe Garibaldi dans sa campagne de 1859 et fut peintre officiel de l'Expédition des Mille.
Photographie, Verriers, Vitraux, Fusion (chimie physique), Arts décoratifs, Travail du verre, Verre fondu, Art contemporain, Carlo Roccella (né en 1956), Art abstrait, Verre -- Art, Verre ornemental
Vitrail bas-relief en fusing, une création de Carlo Roccella (né en 1956). Le fusing est une technique de verrerie qui consiste à assembler par superposition des morceaux de verre collés à froid, puis à porter l'ensemble dans un four à son point de fusion pour former une seule pièce homogène. Les applications du fusing sont diverses. Elles se retrouvent surtout dans la décoration : verre plan, bombé, thermoformé… Un panneau décoré par fusing peut être transformé en verre feuilleté, par dépôt d'un intercalaire en résine, ou laminé sur un verre de sécurité trempé. Le fusing permet de réaliser des panneaux pour l'ameublement ou pour la décoration intérieure (éclairage au plafond et mural) et des objets décoratifs. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusing.
Photographie, Feuilles, Châtaignes, Vitraux civils, Arts décoratifs, Feuillage, Limoges (Haute-Vienne) -- Gare des Bénédictins, Francis Chigot (1879-1960)
Détail des vitraux de la gare de Limoges-Bénédictins, réalisés par Francis Chigot : ils représentent des feuillages et l'on peut également apercevoir dans le décor des châtaignes, emblème du Limousin, des chênes et des glands. Au total, les vitrages sont posés sur une surface de 775 m2. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Limoges-B%C3%A9n%C3%A9dictins
Situés à la maison de la Formation de Longlaville (anciennement Grands Bureaux des Aciéries de Longwy), ces vitraux exceptionnels de style Art Déco (1928) se répartissent sur 4 étages en 27 verrières qui retracent les métiers de la sidérurgie dans les années 20. Dessinés par Louis Majorelle, ils seront réalisés après sa mort.
Photographie, Art nouveau, Usines, Vitraux civils, Aciéries, Vitraux d'artistes, Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Situés à la maison de la Formation de Longlaville (anciennement Grands Bureaux des Aciéries de Longwy), ces vitraux exceptionnels de style Art Déco (1928) se répartissent sur 4 étages en 27 verrières qui retracent les métiers de la sidérurgie dans les années 20. Dessinés par Louis Majorelle, ils seront réalisés après sa mort.
Situés à la maison de la Formation de Longlaville (anciennement Grands Bureaux des Aciéries de Longwy), ces vitraux exceptionnels de style Art Déco (1928) se répartissent sur 4 étages en 27 verrières qui retracent les métiers de la sidérurgie dans les années 20. Dessinés par Louis Majorelle, ils seront réalisés après sa mort.