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Gravure, Balances, Dix-neuvième siècle, Péages, Ethnologie, Barrières d'octroi, Impôts indirects, Octrois
Bureau de l'octroi au XIXème siècle
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.99 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Octroi et Bascule. - Aux portes de toutes les villes sont des bureaux d'octroi où l'on doit payer les droits d'entrée sur les marchandises. - Pour peser les voitures et fixer le poids des marchandises qu'elles portent, on les fait passer sur la plate-forme d'une bascule. Cette plate-forme, à l'aide d'un levier, soulève le fléau d'une balance qui se trouve à l'intérieur du bureau d'octroi, et l'employé lit, sur le bras de fer, le nombre de kilogrammes.
Photographie, Architecture gothique, Ambre (résine fossile), Vistule (Pologne. - cours d'eau), Gothique de brique, Guerre des Chevaliers teutoniques contre la Pologne (1409-1411), Malbork (Pologne), Trèves (Allemagne) -- Commanderie des Chevaliers Teutoniques, Villes fortifiées
Forteresse de Marienbourg
Forteresse teutonique de Marienbourg (Malbork en polonais) en gothique de brique. La ville en elle-même, construite autour de la forteresse de Marienbourg, a été fondée en 1274 sur la rive droite de la rivière Nogat, bras de la Vistule, par les chevaliers teutoniques. Le château fortifié devint le siège de l'ordre des chevaliers teutoniques et la plus grande forteresse gothique d'Europe. La rivière et le terrain plat permettant un accès aisé aux barges à une centaine de kilomètres de la mer, les chevaliers teutoniques l'intégrèrent à leur État, y collectèrent des péages et imposèrent un monopole sur le commerce de l'ambre. La ville devint plus tard membre de la ligue hanséatique et de nombreuses réunions de la Hanse s'y tinrent.
Péage du Passez-payez
Passez-Payez sous la pluie à Paris, 1803, par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). « Passez payez » est la devise et le cri des décrotteurs parisiens qui, pendant les années qui suivent la Révolution, chaque fois qu'il pleut, posent une planche à travers la chaussée pour les passants qui souhaitent traverser sans s'enfoncer dans la boue et veulent bien leur verser en contrepartie un droit de passage. Au lendemain de la Révolution et des guerres qui l'ont suivie, la capitale abrite une foule de pauvres et de déracinés à la recherche de moyens de subsister. C'est ainsi que vers les années 1800, certains d'entre eux imaginent, à l'aide d'une simple planche munie à l'une de ses extrémités de deux roues, un nouveau service à offrir aux membres des classes aisées.