Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Peinture | Plantes toxiques | Photographie | Plantes | Botanique | Solanacées | Éricacées | La Réunion | Jusquiame noire | Renonculacées | Printemps | Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan) | Jules Eudes (1856-1938) | Flore | Alcaloïdes | Biologie animale | Entomologie | Plantes des jardins | Fleurs dans l'art | Digitales (plantes) | ...
Aristoloche clématite. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f1f0a-aristoloche-clematite

Aristoloche clématite

Planche botanique N° 284 de l'Atlas des PLantes de France de Masclef, 1894 : Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis). C'est une plante herbacée (20 à 80 cm) à tige dressée et anguleuse. Les feuilles sont larges et cordiformes (en forme de cœur). Le fruit de 5 cm de diamètre est une petite capsule en forme de poire. L'Aristoloche clématite possède également des stolons souterrains. Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante. Les insectes pollinisateurs sont principalement des petites mouches. Une fois dans le réceptacle, les pollinisateurs ne peuvent s'échapper à cause des poils du conduit orientés vers le bas. Ces insectes vont donc se charger du pollen contenu dans les anthères. Les poils se fanent alors, ce qui libère les insectes. Ceux-ci véhiculent à leur insu les gamètes mâles de la plante vers un autre individu, et assurent ainsi la reproduction de l'espèce. L'Aristoloche clématite possède de l'acide aristolochique au niveau de ses parties souterraines. Cette molécule est toxique pour l'homme avec de multiples conséquences.

Belladone. Source : http://data.abuledu.org/URI/505deb03-belladone

Belladone

Planche botanique de la Belladone (Atropa belladona), Atlas des Plantes de France, 1891. Elle est parfois appelée, Belle Dame, le Bouton-noir, la Cerise du diable, la Guigne de côte, l’Herbe empoisonnée, la Morelle furieuse, la Morelle marine ou Permenton. Cette plante peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent une toxine, l'atropine, active sur le système nerveux. Son nom générique, "Atropa", correspond à celui de l'une des trois Parques (ατροπος, Atropos, inflexible), celle qui coupait le fil de la vie.

Bois de rempart réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52284611-bois-de-rempart-reunionnais

Bois de rempart réunionnais

Le bois de rempart (Agarista salicifolia) est un arbre de l'Afrique tropicale, de la famille des Éricacées. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques et peuvent tuer le bétail. Appliqué contre une simple écorchure, le bois provoquerait une sensation de brûlure. Le bois de rempart est un arbuste à tiges ramifiées et bourgeons foliaires rougeâtres. Son écorce est grisâtre et est très crevassée sur les spécimens âgés. Il ne dépasse pas souvent les huit mètres, étant très concurrencé dans les forêts denses par des espèces mieux adaptées. Bien que toxiques, les feuilles et les graines seraient utilisées contre les éruptions comme l'eczéma et en cas de gale. Les branches serviraient aussi à traiter les rhumatismes et à soigner les plaies en général. D'un point de vue agricole, la plante présente l'intérêt d'être insecticide et de stabiliser les sols. Le bois peut être utilisé pour la construction, mais sa qualité est médiocre. On s'en sert davantage pour fabriquer du charbon de bois.

Bois-joli. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f2b90-bois-joli

Bois-joli

Planche botanique N°281 de l'Atlas des Plantes de France, 1894 : Bois-joli (Daphne mezereum). Les fleurs rouges ou roses apparaissent en février, avant les feuilles, et exhalent une délicieuse odeur. Les drupes rouges mûrissent entre juillet et septembre. Elles sont toxiques pour les mammifères mais sont mangées par de nombreux oiseaux qui permettent leur dissémination.

Digitale en fleurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/505e2010-digitale-en-fleurs

Digitale en fleurs

Digitale en fleurs, le long du lac de l'Oule, lac de barrage situé dans les Pyrénées françaises en vallée d'Aure en Haute-Bigorre dans le département des Hautes-Pyrénées.

Digitale pourpre. Source : http://data.abuledu.org/URI/505e1f5d-digitale-pourpre

Digitale pourpre

Planche botanique de Digitale pourpre ou grande digitale (Digitalis purpurea), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une grande digitale bisannuelle ou vivace, cultivée comme plante ornementale. Elle est appelée parfois Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier. "Digitale" provient du latin digitus qui signifie « doigt » car on peut enfoncer son doigt dans la fleur. En vieux pays celte, les femmes badigeonnaient les interstices du dallage de leurs chaumières avec une préparation à base de gants-de-Notre-Dame. Les forces souterraines néfastes ne pouvaient plus faire irruption. Plante médicinale des pathologies cardiaques la digitale pourpre est plus prisée que la digitale jaune parce qu'elle contient plus de principes actifs que cette dernière. La digitale est une plante extrêmement toxique dont on extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque.

Fleurs de jusquiame noire. Source : http://data.abuledu.org/URI/505df1f0-fleurs-de-jusquiame-noire

Fleurs de jusquiame noire

Photographie de fleurs de jusquiame noire (Hyoscyamus niger) à Sobín, quartier de Prague près de la frontière.

Fleurs de petit bois de rempart réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52284390-fleurs-de-petit-bois-de-rempart-reunionnais

Fleurs de petit bois de rempart réunionnais

Fleurs de petit bois de rempart près du Piton de la Fournaise. Le Petit bois de rempart ou Agariste à feuilles de buis (Agarista buxifolia) est une plante indigène de La Réunion, de la famille des Éricacées. Tout comme le grand bois de rempart (Agarista salicifolia), c'est une plante pionnière, mais contrairement à ce dernier qui devient un véritable arbre, le petit bois de rempart reste un sous-arbrisseau, inféodé aux espaces dégagés d'altitude. Les fleurs disposées sur une hampe ont la forme de jolies clochettes caractéristiques des éricacées, de couleur rose vif. Les fruits sont des capsules à quatre lobes, qui se dessèchent à maturité. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques, mortelles pour l'homme et les animaux domestiques.

Fruits de belladone. Source : http://data.abuledu.org/URI/505dec3c-fruits-de-belladone

Fruits de belladone

Photographie de belladone (Atropa belladonna) et ses fruits noirs toxiques.

Fruits de petit bois de rempart réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/522844b9-fruits-de-petit-bois-de-rempart-reunionnais

Fruits de petit bois de rempart réunionnais

Fruits non mâtures de petit bois de rempart (Agauria buxifolia) réunionnais, juillet 2002.

Graines de jusquiame noire. Source : http://data.abuledu.org/URI/505df0f7-graines-de-jusquiame-noire

Graines de jusquiame noire

Photographie de graines de Jusquiame, "Henbane" ou "Stinking Nightshade" en anglais, (Hyoscyamus niger) dans la Forteresse de Suomenlinna (Sveaborg en suédois) près d'Helsinki, en Finlande.

Jusquiame noire. Source : http://data.abuledu.org/URI/505deeeb-jusquiame-noire

Jusquiame noire

Planche botanique de la Jusquiame noire (Hyoscyamus niger), Atlas des Plantes de France, 1891. Plante toxique, contenant divers alcaloïdes tels que l'atropine, l'hyoscyamine et la scopolamine, mais moins dangereuse que le datura ou la belladone, qui contiennent les mêmes alcaloïdes mais en plus grandes proportions. La graine de Jusquiame est connue pour apaiser la rage de dents, elle s'appelle herbe de Sainte Apolline. Le terme de "jusquiame" est un emprunt au bas latin jusquiamos, hyoscyamos, et du grec ὑοσκύαμος (uoskuamos) de même sens, morphologiquement « fève de porc ». Il s'agit d'une allusion à l'épisode de l'Odyssée durant lequel la magicienne Circé transforma en pourceaux les compagnons d'Ulysse en leur faisant pour cela boire un philtre contenant de la jusquiame. Mais Ulysse était immunisé grâce à un antidote - végétal - dont Hermès lui avait fait présent. Certains interprètent cet épisode comme une métaphore opposant la bestialité (le pourceau) à la raison. Les solanacées "vireuses", dont fait partie la jusquiame, sont fréquemment évoquées dans les histoires de métamorphoses d'homme en animal : lycanthropie par exemple. Elles peuvent en effet générer des hallucinations particulièrement puissantes, y compris celle d'avoir pris la forme d'un animal, au point d'en adopter le comportement.

Racine de manioc. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d99908-racine-de-manioc

Racine de manioc

Racine de manioc. Le manioc (Manihot esculenta) est un arbuste vivace de la famille des Euphorbiacées, originaire du sud-ouest du bassin amazonien. Il est aujourd'hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales. On consomme généralement ses racines très riches en glucide et sans gluten. C'est une source peu coûteuse d'hydrates de carbone, mais sa consommation sans préparation adéquate peut créer des problèmes de santé. Le manioc (amer) contient en effet des glucosides cyanogéniques toxiques qui sous l'effet d'une enzyme se transforment en acide cyanhydrique. La cuisson des tubercules de manioc les rend consommables. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Manioc.

Anémone des bois. Source : http://data.abuledu.org/URI/509709e8-anemone-des-bois

Anémone des bois

Planche N°3 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Anémone des bois (Anemone nemorosa). Du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois »), c' est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées, typique des sous-bois dans les zones tempérées et fraiches de l'hémisphère nord (holarctique). L'anémone des bois forme des tapis qui peuvent être denses en sous-bois, en fleurs en mars-avril. Cette plante à un cycle végétatif précoce, qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois. Les fleurs blanches à blanc-rose suivent la course du soleil, ce qui lui permet probablement de mieux réfléchir les UV solaires et d'être mieux vues par les insectes pollinisateurs. Par temps humide, elles referment leur calice pétaloïde pour protéger leur pollen. Elle est est utilisée en friction locale, contre les rhumatismes. Comme les autres anémones, elle est toxique, en effet 200 mg d'anémonine suffisent à provoquer la mort d'un animal de 10 kg.

Cycle de l'azote dans un aquarium. Source : http://data.abuledu.org/URI/5148a1e5-cycle-de-l-azote-dans-un-aquarium

Cycle de l'azote dans un aquarium

Cycle de l'azote dans un aquarium : 1 - Nourriture et nutriments, 2 - Production d'urée et d'ammoniac, 3 - Ammoniac → nitrites, 4 - Nitrites → nitrates (Nitrospira), 5 - Evaporation, 6 - Lumière, 7 - Sol, 8 - Oxygène, 9 - Gaz carbonique. Dans un aquarium, ce sont les déjections des poissons et la nourriture non consommée qui sont à l'origine de la formation d'ammoniac. Ce produit extrêmement toxique pour les animaux aquatiques est transformé en nitrates beaucoup moins toxiques et bénéfiques pour les plantes par des bactéries présentes naturellement ou artificiellement (plantées) dans l'aquarium. Les bactéries nitrosomonas transforment l'ammoniac en nitrites, eux-mêmes très toxiques pour les animaux aquatiques. Et les bactéries nitrobacter transforment les nitrites en nitrates. Nitrates qui sont alors absorbés par les plantes présentes dans l'aquarium.

Jeune coccinelle. Source : http://data.abuledu.org/URI/534d6275-jeune-coccinelle

Jeune coccinelle

Jeune coccinelle asiatique (Harmonia axyridis). Lieu : Parc urbain de la Citadelle, Lille (03 juin 2007), sur le flanc d'une branche de charme, environ 1,50 m au dessus du niveau du sol. Les ailes se déplient et se forment. La coccinelle doit les sécher durant plusieurs heures. Leur couleur jaune signale aux prédateurs une toxicité ou un mauvais goût. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coccinelle_asiatique.

Langue de chien officinale. Source : http://data.abuledu.org/URI/505d980d-langue-de-chien-officinale

Langue de chien officinale

Planche botanique de la cynoglosse officinale apppelée "langue de chien" (Cynoglossum officinale), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une plante herbacée vivace de 3 à 60 cm de hauteur. Les feuilles sont âpres et dégagent une forte odeur de souris quand elles sont frottées énergiquement. La floraison se situe de mai. Ses fruits sont à maturité à partir de juillet. Les graines possèdent de petits crochets qui se fixent sur la peau des animaux et ainsi permettent leur diffusion. Cette plante, anciennement considérée officinale, est seulement utilisée aujourd'hui en homéopathie pour le traitement de la toux et contre la diarrhée, également utilisée pour le traitement des hémorroïdes. Elle est toxique pour les animaux à sang froid et non pour les mammifères.

Morelle douce-amère. Source : http://data.abuledu.org/URI/505da451-morelle-douce-amere

Morelle douce-amère

Planche botanique de la Douce-Amère ou Morelle douce-amère (Solanum dulcamara), Atlas des Plantes de France, 1891. Les tiges ligneuses peuvent atteindre jusqu'à 3 mètres et demi de longueur et s'élever au-dessus du sol avec l'aide d'un support, ses rameaux volubiles lui permettant de s'agripper aux arbres et arbustes de son entourage. La floraison s'étendant sur une longue période, il arrive de pouvoir observer sur un même plant des fleurs violettes aux étamines jaunes et, selon leur degré de maturité, de jeunes fruits allant du vert à l'orange et au rouge. Ceux-ci sont toxiques mais le niveau de toxicité peut s'atténuer avec la fin de la saison, ce qui permet à certains volatiles de se nourrir des derniers fruits encore accrochés l'hiver venu.

Mouron des champs. Source : http://data.abuledu.org/URI/505a0c9b-mouron-des-champs

Mouron des champs

Planche botanique du mouron des champs ou mouron rouge (Anagallis arvensis), Atlas des Plantes de France, 1891. Le nom latin du genre de cette plante (Anagallis) vient du grec anagelaô, « je ris », en raison de son utilisation ancienne dans le traitement de l'hypochondrie. Petites fleurs rouges ou bleues. La plante présente une certaine toxicité — en particulier pour les petits herbivores. Il était recommandé de ne pas en donner aux animaux d'élevage, en particulier aux lapins.

Petite cigüe. Source : http://data.abuledu.org/URI/504e3eda-petite-cigue

Petite cigüe

Planche botanique de la petite cigüe ou faux-persil, Ethuse, Ache-des-chiens (Aethusa cynapium), Atlas Botanique des Plantes de France de 1891 : La plante dégage une odeur désagréable, surtout quand on la froisse. Toxique. Plante herbacée annuelle de la famille des Apiacées

Physalis. Source : http://data.abuledu.org/URI/5113824f-physalis

Physalis

Physalis (du grec phusalis, vessie, en raison de la forme de son calice) est un genre de plantes de la famille des Solanaceae, sans doute originaires des Amériques où elles portent le nom maracaibo d'Uchula ou mexicain de tomatillo, mais le nom d'une des espèces, alkékenge, date du XVIe siècle et dérive de l'arabe al-kâkanj (lui-même un emprunt au persan, comme tous les termes en -anj ; dénomination populaire : karazu l-quds, "cerise de Jérusalem"). Les fruits (baies enveloppées d'un calice) sont généralement toxiques, mais chez certaines espèces, une fois arrivés à maturité, sont comestibles, même exquis et hautement décoratifs. On les appelle communément cerises de terre au Québec et coquerets (en raison de la couleur de crête de coq de ses fruits), groseilles du Cap ou amours en cage, dans les autres pays francophones, ou encore lanternes japonaises.

Pieds d'alouette. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad441e-pieds-d-alouette

Pieds d'alouette

Dauphinelles ou Pieds-d'alouette, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Le genre Delphinium, les dauphinelles ou pieds-d'alouette, regroupe plus de 350 espèces de plantes herbacées généralement vivaces, rarement annuelles ou bisannuelles, de la famille des Renonculacées. Elles sont surtout originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord. Le nom latin "Delphinium" et son dérivé français "dauphinelle" vient de Dioscoride et décrit la forme du bouton floral, qui ressemblerait au rostre du dauphin. Toutes les parties de la plante contiennent l'alcaloïde delphinine ainsi que d'autres alcaloïdes diterpéniques et sont très toxiques, provoquant des vomissements lorsqu'ils sont ingérés et même la mort à forte dose. À faible dose, des extraits de cette plante ont été utilisés en phytothérapie. Le jus des fleurs mélangé à de l'alun donne une encre bleue. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Delphinium

Populage des marais. Source : http://data.abuledu.org/URI/504e4322-populage-des-marais

Populage des marais

Planche botanique du Populage des marais (Caltha palustris), Atlas des Plantes de France de 1891 : plante herbacée vivace de la famille des Renonculacées. Toutes les parties de la plante mature sont toxiques. Elles contiennent de la proto-anémonine.

Punaise de la jusquiame. Source : http://data.abuledu.org/URI/5415db99-punaise-de-la-jusquiame

Punaise de la jusquiame

Punaise de la jusquiame (Corizus hyoscyami) : punaise rouge et noire qui se reconnait à l'absence de point blanc sur la membrane, à la présence d'une tache rouge centrale sur le scutellum et par deux taches noires en forme de cœur sur le pronotum. Elle a aussi une forte pilosité et de nombreuses nervures sur la membrane. Elle se nourrit sur des plantes toxiques et sa couleur rouge et noir avertit les éventuels prédateurs de sa toxicité.

Sureau. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b8c4a3-sureau

Sureau

Les sureaux, arbustes et plantes herbacées du genre Sambucus, appartenaient à la famille des Caprifoliacées. Les travaux récents en systématique situent maintenant ce genre dans les Adoxacées. Le sureau est une plante nitrophile, sa présence indique donc un sol riche en azote. Les sureaux ligneux sont des arbustes à fleurs blanches ou de couleur crème qui se transforment ensuite en petits bouquets de baies rouges, bleues ou noires. Ces baies sont très appréciées des oiseaux. Aussi bien les fruits que les fleurs peuvent être transformées en vin de sureau qui est une boisson traditionnelle dans les pays nordiques, en sirop (sirop de sureau, gelée de sureau, limonade, ou en kéfir de sureau). La consommation des baies crues n'est pas conseillée, car elles sont légèrement toxiques et peuvent provoquer des vomissements surtout quand elles sont immatures. La toxicité est détruite lors de la cuisson.

Tapis de mouron des champs rouge en fleurs en mai. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ed3bab-tapis-de-mouron-des-champs-rouge-en-fleurs-en-mai

Tapis de mouron des champs rouge en fleurs en mai

Tapis de Mouron des champs rouge (Anagallis arvensis) à Saint-Fuscien (Somme) le 19/05/2007. C'est une plante rampante à fleurs rouges, ou parfois bleues, qui pousse dans les cultures, les jardins... Les fruits sont des Pyxides produisant de nombreuses graines. Le nom latin du genre de cette plante Anagallis vient du grec anagelaô, « je ris », en raison de son utilisation ancienne dans le traitement de l'hypochondrie. Cette utilisation n'a plus cours aujourd'hui mais le mouron rouge est encore parfois utilisé comme expectorante pour le traitement de certaines maladies respiratoires. La plante présente aussi une certaine toxicité — en particulier pour les petits herbivores. Il était recommandé de ne pas en donner aux animaux d'élevage, en particulier aux lapins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouron_rouge_%28plante%29

Troène commun. Source : http://data.abuledu.org/URI/505b3ace-216-ligustrum-vulgare-l-jpg

Troène commun

Planche botanique du Troène commun (Ligustrum vulgare), Atlas des Plantes de France, 1891. Il est très employé pour faire des haies, en raison de sa rusticité, et du fait qu'il supporte très bien des tailles répétées plusieurs fois par an. Son pollen peut être allergène pour certaines personnes qui y sont sensibles. Son fruit est toxique. Le Troène commun est l'espèce-hôte du papillon nocturne, le Sphinx du troène (Sphinx ligustri).

Trois types de muscaris de jardins. Source : http://data.abuledu.org/URI/53ad9801-trois-types-de-muscaris-de-jardins

Trois types de muscaris de jardins

Trois types de muscaris, Jules Eudes (1856-1938), aquarelliste français qui signait ses œuvres JEUDES, dans : A. Guillaumin, "Les Fleurs de Jardins", tome I, Les fleurs de printemps, Paul Lechevalier, 1929. Muscari est un genre de plantes monocotylédones printanières à bulbe, de 20 à 60 cm de haut. Les Muscaris sont facilement reconnaissables à leurs fleurs de couleur bleue, violette ou noirâtre, parfois blanche, petites clochettes ovoïdes à ouverture étroite, réunies en une grappe très serrée, dans laquelle elles sont presque soudées. Ce sont des plantes très rustiques, qui se ressèment facilement d'elles-mêmes. Le terme muscari (latin scientifique de la Renaissance muscarium) est un dérivé de musc, évoquant le parfum musqué de certaines espèces. Les feuilles, longues (environ 20 cm) et étroites, un peu charnues, d'un beau vert, sont situées à la base de la plante. Elles apparaissent en général après l'inflorescence. Les Muscari sont non toxiques (source : Poisindex). Le bulbe de cette plante est d'ailleurs consommé en Italie. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Muscari