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Dessins et plans, Chloé, Illustrateurs pour la jeunesse, Livres -- Couvertures, Gemmage, Pins -- Gemmage, Arnaud Pérat, Littérature de jeunesse, Livres miniatures, RyXéo, Forêts -- France, Livres pour enfants -- Illustrateurs, Mini-livres
Livret de Chloé en forêt avec le gemmeur, par Arnaud Pérat et Jean Imhof (RyXéo) : texte à rédiger.
Gravure, Chênes, Ormes, Châtaigniers, Pins -- Gemmage, Châtaigniers -- Fruits, Chêne à glands doux, Tannage
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.119 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LES ARBRES DE NOS FORÊTS. - Le chêne est un arbre magnifique qui vit communément 100 ou 150 ans et qui dépasse parfois 500 ans. Son bois est un des plus durs : son écorce, appelée tan, sert au tannage des cuirs ; ses glands servent à nourrir les porcs. - La France possède aussi de grandes forêts de châtaigniers, qui se trouvent surtout dans le Limousin, l'Auvergne, les Cévennes, etc. Les châtaignes forment un des principaux aliments des montagnards de ces pays. - L'orme, qui sert à ombrager la plupart de nos grandes routes et de nos promenades, est aussi un très bel arbre donnant d'excellents bois de charpente et de chauffage. - Les pins, qui nous donnent la résine, croissent en grand nombre dans la Gascogne et la Provence.
Gros plan de gemmage : la résine coule de l'écorce incisée sur la lame de zinc qui la guide vers le cutyot (le pot de résine).
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.
Photographie, Usines, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Arcachon (Gironde. - région), Terres cuites, Argiles, Pins -- Gemmage
Frabrication de pots de résine au début du XXe siècle, en Pays de Buch (Gironde). L'argile était récoltée localement, les pots étaient façonnés au tour et cuits dans des fours avant d'être expédiés sur les lieux de récolte de gemme (ou résine).
Photographie, Cartes postales, Airial, Aquitaine (France), Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Cabanes
Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.
Photographie, Forêts, Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Cabanes
Carte postale d'une cabane de résiniers (gemmeurs) au milieu des pins maritimes.
Photographie, Archets, Violoncelle, Distillation, Violon, Agriculture, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Colophanes
Différents types de colophane pour les archets de violon ou de violoncelle. La colophane est le résidu solide obtenu après distillation de la térébenthine, oléorésine (appelée aussi gemme), substance récoltée à partir des arbres résineux et en particulier les pins (le genre Pinus) par une opération que l'on appelle le gemmage. La colophane est utilisée pour les instruments à cordes frottées. On la frotte sur la mèche des archets pour permettre la mise en vibration de la corde, car sans colophane les crins glissent sans frottements sur la corde presque sans en tirer un son. Elle est aussi utilisée sur les archets des scies musicales afin de mieux frotter sur la lame. La colophane se présente sous la forme d'un petit bloc (cubique ou cylindrique) solide et transparent en général de couleur jaune ou noire (mais certaines fois de couleur rouge ou verte). « Cette résine de pin, autrefois produite à Colophon, en Asie Mineure, est indispensable au travail des crins : c'est elle qui leur confère l'aspérité dont ils ont besoin pour frotter les cordes du violon. Si la mèche de l'archet était enduite de savon, elle ne produirait aucun son. Ce sont les grattements de ces milliers de rugosités qui tirent la corde et la laissent repartir. Tout cela est bien évidemment invisible à l'œil nu, mais dans cette combinaison des crins et de la colophane, tout se passe comme si des milliers de petits doigts onglés exécutaient une sorte de pizzicato continu. Ainsi naît la vibration. De cette mécanique microscopique éclot la voix du violon. » Yehudi Menuhin, "La légende du violon".
Photographie, Anglais (langue), Pins, Plaques commémoratives, Gemmage, Térébenthine, Charles Herty (1867-1938), Expérimentation, Expérimentation botanique, Expérimentation en agriculture, Géorgie (États-Unis)
Plaque commémorative du site expérimental de gemmage en V du Dr. Charles Holmes Herty de l'Université de Géorgie. (Georgia – 1776 PIONEER TURPENTINE EXPERIMENT. Dr. Charles Holmes Herty of the University of Georgia Chemistry Department conducted experiments in this forest that revolutionized the naval stores industry in America. Inspired by conservative gum resin gathering methods in Europe, Dr. Herty devised a method using metal gutters and a cup for gathering resin from pine trees. This system was designed to replace the centuries old method of « boxing » or cutting a collection box in the living tree. Boxing had proved disastrous to southern forests. The massive cuts caused insect, fire and wind damage and destroyed valuable timber. On July 20, 1901, Dr. Herty and his able assistant, Frank Kiarpp, hung a metal cup and gutters on the first tree. Herty and Klarpp kept careful records on the quantity and quality of resin collected from the cupped trees and box control trees and proved the cups and guttered successful. The experiment also led to the development of the clay Herty cup because of problems with metal cups used here. Dr. Herty (1867-1938) also devised the first system for manufacturing newsprint from southern pines and gave the South a tremendously successful cash crop. GEORGIA HISTORIC MARKER 1978).
Photographie, Forêts, Dix-neuvième siècle, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Sylviculture, Assainissement des terres, Landes de Gascogne (France)
Forêt des Landes (La Teste de Buch), avec le pin maritime (Pinus pinaster). La loi du 19 juin 1857, également appelée loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, marque un tournant dans l'histoire des Landes de Gascogne. Elle vise à assécher les vastes zones humides marécageuses présentes sur la majeure partie du territoire et à les mettre en exploitation. Elle marque le début de l'extension de la forêt des Landes, conduisant à la généralisation du procédé de gemmage dans la région, mais aussi la fin du système agro-pastoral traditionnel et la disparition du berger landais. Les parcelles sont plantées de pins d'âge différents de manière à arriver à un seuil de rentabilité.
Le résinier, aussi appelé gemmeur est celui qui pratique le gemmage. Il s'occupe de récolter la résine des 4000 à 6000 pins de sa parcelle. On rencontre surtout des résiniers de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin des années 1980. Ils effectuent des saignées dans les pins (cares) et récoltent la résine qui s'en écoule, dans des pots de résine fixés aux arbres. Le gemmeur est celui qui récolte la gemme, tandis que le résinier est celui qui la transforme dans la distillerie. Progressivement, les deux termes ont été associés, l'usage les confond aujourd'hui.
Forêt de pins résinés (Pologne) à la mode américaine, en V (dite en moustaches de chat) mise au point par Charles Herty (1867-1938).