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Pin maritime | Photographie | Gemmage | Pinus pinaster | Aquitaine (France) | Agriculture | Métiers traditionnels | Arcachon (Gironde. - région) | Outils agricoles | Botanique | Forêts | Terres cuites | Outils | Gemmes (résines) | Géographie | Le Cap-Ferret (Gironde) | Distillation | Zinc | Colophanes | Produits naturels | ...
Bloc de colophane. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131bec0-bloc-de-colophane

Bloc de colophane

Bloc de colophane de 8230 grammes : Musée de l'ambre (résine fossile) de Bursztynu à Gdańsk en Pologne, qui était un des carrefours de l'ancienne route de l'ambre.

Cabane de résinier. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f65c-cabane-de-resinier

Cabane de résinier

Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.

Cabane de résiniers. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f77e-cabane-de-resiniers

Cabane de résiniers

Carte postale d'une cabane de résiniers (gemmeurs) au milieu des pins maritimes.

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131b781-care-au-hapchot-sur-un-pin-maritime-gemme

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé

Care au hapchot sur un pin maritime gemmé, sentier du gemmage de La Salie (La Teste de Buch en Gironde). Les gemmeurs ou résiniers réalisaient une légère incision dans l’arbre appelée care avec le hapchòt (hache en gascon, ayant l’extrémité recourbée). De cette blessure coule la résine qui était récoltée trois à quatre fois par an, c’est l’amassa. Il fallait régulièrement reprendre l’incision, car l’arbre cicatrise rapidement.

Colophane. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131bd4a-colophane

Colophane

Différents types de colophane pour les archets de violon ou de violoncelle. La colophane est le résidu solide obtenu après distillation de la térébenthine, oléorésine (appelée aussi gemme), substance récoltée à partir des arbres résineux et en particulier les pins (le genre Pinus) par une opération que l'on appelle le gemmage. La colophane est utilisée pour les instruments à cordes frottées. On la frotte sur la mèche des archets pour permettre la mise en vibration de la corde, car sans colophane les crins glissent sans frottements sur la corde presque sans en tirer un son. Elle est aussi utilisée sur les archets des scies musicales afin de mieux frotter sur la lame. La colophane se présente sous la forme d'un petit bloc (cubique ou cylindrique) solide et transparent en général de couleur jaune ou noire (mais certaines fois de couleur rouge ou verte). « Cette résine de pin, autrefois produite à Colophon, en Asie Mineure, est indispensable au travail des crins : c'est elle qui leur confère l'aspérité dont ils ont besoin pour frotter les cordes du violon. Si la mèche de l'archet était enduite de savon, elle ne produirait aucun son. Ce sont les grattements de ces milliers de rugosités qui tirent la corde et la laissent repartir. Tout cela est bien évidemment invisible à l'œil nu, mais dans cette combinaison des crins et de la colophane, tout se passe comme si des milliers de petits doigts onglés exécutaient une sorte de pizzicato continu. Ainsi naît la vibration. De cette mécanique microscopique éclot la voix du violon. » Yehudi Menuhin, "La légende du violon".

Démonstration de gemmage. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131d16d-demonstration-de-gemmage

Démonstration de gemmage

Démonstration de gemmage en été près de Mimizan (Landes) : sarcle à peler pour préparer la care.

Distillation de la résine à Luxey. Source : http://data.abuledu.org/URI/51330234-distillation-de-la-resine-a-luxey

Distillation de la résine à Luxey

Atelier des produits résineux de Jacques et Louis Vidal à Luxey (Landes) : écomusée de la gemme, inscrit aux monuments historiques par arrêté du 19 février 1990. La térébenthine de Bordeaux, aussi appelée « poix de Bordeaux », « galipot » ou « térébenthine officinale », est la résine extraite du pin maritime (Pinus pinaster), donnant après purification et distillation l'essence de térébenthine ainsi que la colophane (résidu de la distillation).

Fleur mâle du pin maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/5342f04e-fleur-male-du-pin-maritime

Fleur mâle du pin maritime

La floraison du pin a lieu en France vers avril ou mai. Les cônes mâles (visible sur cette photo) sont ovoïdes, écailleux, de couleur brun-orangé à maturité, et produisent une grande quantité de pollen jaune, dispersé par le vent (plante anémogame). Certaines années, la quantité de pollen produit est telle que près des arbres, les grains jaunes semblent pleuvoir. Ce phénomène est localement dénommé "pluies de soufre". Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinus_pinaster

Forêt de pin maritime dans les Landes de Gascogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/51321d60-foret-de-pin-maritime-dans-les-landes-de-gascogne

Forêt de pin maritime dans les Landes de Gascogne

Forêt des Landes (La Teste de Buch), avec le pin maritime (Pinus pinaster). La loi du 19 juin 1857, également appelée loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, marque un tournant dans l'histoire des Landes de Gascogne. Elle vise à assécher les vastes zones humides marécageuses présentes sur la majeure partie du territoire et à les mettre en exploitation. Elle marque le début de l'extension de la forêt des Landes, conduisant à la généralisation du procédé de gemmage dans la région, mais aussi la fin du système agro-pastoral traditionnel et la disparition du berger landais. Les parcelles sont plantées de pins d'âge différents de manière à arriver à un seuil de rentabilité.

Gemmage d'un pin. Source : http://data.abuledu.org/URI/513312c0-gemmage-d-un-pin

Gemmage d'un pin

Gemmage d'un pin à l'américaine, système Herty : 1) écorçage de l'arbre ; 2) pique (care) ; 3) et 4) lames ; 5) bourrelets de cicatrisation, 6) bec ; 7) pot ; 8) clou.

Gemmage d'un pin : haute care. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f4da-gemmage-d-un-pin-haute-care

Gemmage d'un pin : haute care

Démonstration de gemmage en été à Mimizan (Landes) pour les touristes : La pique se pratique de bas en haut, car la sève élaborée circule de haut en bas, en entaillant l'aubier dans le sens des fibres (verticalement). La care est incurvée dans sa largeur, et le haut de l'entaille prend la forme d'une ogive. La blessure ne dépasse pas 1 cm de profondeur et varie entre 6 et 11 cm en largeur. Le rafraichissement des cares se fait de plus en plus haut sur les troncs au fil des saisons. Lorsque la taille finit par être trop haute, le résinier doit monter sur un pitey, pièce en bois munie de cales utilisables comme des marches. Le pitey finit peu à peu par céder la place au hapchot équipé d’un long manche.

Gemmage de pin maritime au Portugal. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131ca59-gemmage-de-pin-maritime-au-portugal

Gemmage de pin maritime au Portugal

Gemmage de Pin maritime au Portugal. La photo permet de voir le clou qui retient le pot contre le tronc de l'arbre et le crampon en zinc. Le pin a déja été gemmé l'année précédente puisqu'on voit en parallèle la trace d'une longue care cicatrisée.

Gemmage du pin maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c17f-gemmage-du-pin-maritime

Gemmage du pin maritime

La pique : opération qui consiste à raviver toutes les semaines la blessure (care) sur le pin gemmé, avec le hapchot ; chaque coup de hache produit une galip ou gemmelle, récupérée comme allume-feu.

Gemmeur du XIXème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dc9f7-gemmeur-du-xixeme-siecle

Gemmeur du XIXème siècle

Gravure de Gustave de Galard (1779-1841), illustrant le gemmage au crot en 1818 à la Teste de Buch (Gironde, Aquitaine). Avant l'invention du pot en terre cuite (Pierre Hugues, 1844), la résine était récoltée au pied de l'arbre dans une grande assiette. Le gemmeur a adossé une échelle (le pitey) au pin maritime pour travailler en hauteur.

Le résinier et le pin maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/512d3b3d-le-resinier-et-le-pin-maritime

Le résinier et le pin maritime

Le cycle du travail du résinier. Source : Paul Kauffmann, 1891, "Dans la forêt d'Arcachon". 414 mots.

Maison de bois goudronné. Source : http://data.abuledu.org/URI/5132923f-maison-de-bois-goudronne

Maison de bois goudronné

Maison de bois aux parois nouvellement goudronnées. Le goudron de pin, goudron officinal, goudron végétal, ou poix liquide est obtenu par carbonisation du pin à l'abri de l'air puis distillation. C'est un produit visqueux et collant de couleur noire. Au jardin : il aide à cicatriser par enduisage les plaies de taille des arbres ; pour le cheval et l'âne : il sert à l'entretien du sabot en évitant le pourrissement en milieu humide ; en remplacement des peintures de protection du bois.

Montage de bois flotté au Mimbeau. Source : http://data.abuledu.org/URI/55a82003-montage-de-bois-flotte-au-mimbeau

Montage de bois flotté au Mimbeau

Montage de bois flotté au Mimbeau, juillet 2015.

Outils de gemmeurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c2f9-outils-de-gemmeurs

Outils de gemmeurs

Les outils du gemmeur pour le pelage du pin maritime et le barrasquage : sarcle à peler de profil et de face ; barrasquit double et simple. Une campagne de gemmage commence début février. On dit qu'un pin est prêt à être résiné dès que l’on peut l’entourer de son bras sans apercevoir sa main. Il faut alors préparer la future care, que l’on place à l’est car elle est à l’abri des intempéries. Pour cela on utilise le sarcle à peler, outil en acier, recourbé qui va permettre de racler l’écorce. Le pelage est une opération délicate car il faut laisser une fine épaisseur d’écorce en évitant de blesser le pin prématurément. La campagne se termine au mois de novembre avec l’arrivée de l’hiver. La dernière étape est le barrasquage. Le résinier entoure le pied du pin avec un drap et gratte la résine séchée sur la care pendant toute l’année avec le barrasquit. Le barras (résine sèche tombée sur le drap) est ensuite ajouté à la résine molle dans la barrique, damé puis transporté à la distillerie.

Outils de gemmeurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c44c-outils-de-gemmeurs

Outils de gemmeurs

Les outils du gemmeur pour la "pique" : travail de la care. De gauche à droite, le hapchot, le bridon avec huppe et le bridon simple. Vers la mi-mars, on réalise la première pique à l’aide du hapchot. Pour les cares de première année, on entaille l’arbre juste au-dessus du crampon, pour celles de deuxième, troisième, quatrième année et plus, on poursuit l’entaille de l’année précédente. La profondeur de la care ne doit pas excéder 1 cm. Afin que la résine coule régulièrement, il faut rafraîchir les cares toutes les semaines en progressant de quelques centimètres vers le haut à chaque pique. Les copeaux qui tombent sont appelés des galips et sont gardés pour allumer le feu.

Outils de gemmeurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c5db-outils-de-gemmeurs

Outils de gemmeurs

Les outils du gemmeur : transport. Quand les pots étaient pleins, la femme du résinier les vidait grâce à une petite spatule (la palinette) dans des escouartes (récipients de 16 litres en bois ou en zinc), c’est l’ammasse. Les escouartes seront à leur tour vidées dans des barriques en bois ou en métal pour être acheminées vers les usines de distillation. La caisse du résinier ou du gemmeur (à droite) permettait de transporter le matériel du début de campagne : plaques de zinc, pots de résine, clous, maillet en bois.

Papeterie de Facture Biganos (Gironde, France). Source : http://data.abuledu.org/URI/52c06ea5-papeterie-de-facture-biganos-gironde-france-

Papeterie de Facture Biganos (Gironde, France)

Une usine à papier, un moulin à papier, une papeterie ou une papetière, est une unité de production servant à la fabrication du papier. Théoriquement n'importe quelle fibre végétale longue, fine et solide peut permettre de faire du papier, mais le bois reste la première source de pâte à papier. Celle de Facture-Biganos est spécialisée dans la production de papier kraft à partir du pin maritime. L'industrie est très ancienne sur le site puisqu'à l'origine, un moulin papetier avait été construit sur le ruisseau du Lacanau de Mios au lieu-dit "pont Nau" dont on peut encore voir les vestiges de nos jours à l'entrée sud de la ville. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Usine_%C3%A0_papier et http://fr.wikipedia.org/wiki/Biganos.

Pare-feu en forêt de Gascogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131fcab-pare-feu-en-foret-de-gascogne

Pare-feu en forêt de Gascogne

Un pare-feu dans la forêt des Landes de Gascogne (Gironde, Aquitaine) : le pare-feu forestier, coupe linéaire spécialement entretenue pour freiner l'extension rapide d'incendies de forêt. Il a souvent une double vocation : barrière anti-incendies ou destinée à ralentir ou bloquer le feu, et réseaux de chemins facilitant la circulation des pompiers, secours, personnels d'entretien ou de surveillance...

Petits pins maritimes au Mimbeau. Source : http://data.abuledu.org/URI/55a7b0e7-petits-pins-maritimes-au-mimbeau

Petits pins maritimes au Mimbeau

Petits pins maritimes au Mimbeau, juillet 2015.

Pin gemmé. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dc734-pin-gemme

Pin gemmé

Pin gemmé : la résine ou gemme coule le long de la care, puis est dirigée dans un pot en terre cuite par une lame de zinc enfoncée dans le tronc du pin.

Pin gemmé en été. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c765-pin-gemme-en-ete

Pin gemmé en été

Pin gemmé à La Teste de Buch en Gironde : été 2006.

Pins maritimes au Mimbeau. Source : http://data.abuledu.org/URI/55a81d8b-pins-maritimes-au-mimbeau

Pins maritimes au Mimbeau

Pins maritimes au Mimbeau, juillet 2015.

Pins maritimes au Mimbeau. Source : http://data.abuledu.org/URI/55a820e5-pins-maritimes-au-mimbeau

Pins maritimes au Mimbeau

Pins maritimes au Mimbeau, juillet 2015.

Plage de sable d'Ervideira au Portugal. Source : http://data.abuledu.org/URI/53c6859a-plage-de-sable-d-ervideira-au-portugal

Plage de sable d'Ervideira au Portugal

Plage d'Ervideira en bordure d'une lagune près de Leiria, au Portugal avec passerelle en hauteur.

Pot de résine plein de gemme. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dc5b5-pot-de-resine-plein-de-gemme

Pot de résine plein de gemme

Gemme dans un pot de résine, photo prise à La Teste de Buch en Gironde. Les résines végétales sont des substances naturelles secrétées par certains végétaux. Elles ont l'aspect d'un liquide poisseux qui sèche plus ou moins rapidement au contact de l'air. Elles sont souvent fortement odorantes. Certaines, notamment celle du pin maritime, font l'objet d'une exploitation économique. Les résines sont excrétées hors des cellules végétales dans des canaux résinifères ou à l'extérieur de la plante en cas de blessure. Le pot est en terre cuite, la résine ou gemme est collectée d'avril à octobre par les résiniers ou gemmeurs dans les forêts littorales d'Aquitaine.

Pousse crampon de gemmeur. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c6c9-pousse-crampon-de-gemmeur

Pousse crampon de gemmeur

Pousse-crampon, outil de gemmage dans les Landes de Gascogne servant à arrondir et enfoncer la lame de zinc dans le tronc du pin à résiner.

Résiniers au travail. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dd208-resiniers-au-travail

Résiniers au travail

Résiniers au travail au début du XXème siècle en forêt du pays de Buch (Bassin d'Arcachon, Gironde) : un gemmeur (ou résinier) sur son pitey adossé au pin maritime et un autre au pied de l'arbre, portant l'escouarte pleine de résine à l'épaule.

Troncs de pins stockés en bord de route. Source : http://data.abuledu.org/URI/513217ad-troncs-de-pins-stockes-en-bord-de-route

Troncs de pins stockés en bord de route

Bois stocké à Saint-Perdon (Landes) après le passage de la tempête Klaus de 2009.

Usine de fabrication de pots de résine. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dcd5c-usine-de-fabrication-de-pots-de-resine

Usine de fabrication de pots de résine

Frabrication de pots de résine au début du XXe siècle, en Pays de Buch (Gironde). L'argile était récoltée localement, les pots étaient façonnés au tour et cuits dans des fours avant d'être expédiés sur les lieux de récolte de gemme (ou résine).

Vue aérienne de l'autoroute A63 dans les Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/51321b52-vue-aerienne-de-l-autoroute-a63-dans-les-landes

Vue aérienne de l'autoroute A63 dans les Landes

Vue aérienne de l'autoroute A63 (N10) dans le nord du département des Landes. Cet axe est source de fragmentation forestière et d'autres milieux. Une minorité des zones de landes sont naturelles. D'après les dépôts de pollens retrouvés, ces zones étaient couvertes d'arbres. Un défrichage ancien, puis des techniques de culture peu judicieuses (écobuage, soutrage, brûlis, retournement du sol), amena la désertification donc l'abandon de ces terres. La résilience de l'ancien écosystème forestier ayant été dépassée, seule la lande put s'implanter. Sur ces sols ruinés, la culture des pins paraît la plus intéressante, puisque ces arbres s'implantent facilement et le délai d'exploitation est très court. Cependant, comme toutes les cultures mono-spécifiques, celles de pins est judicieuse économiquement à court terme, au prix d'un bilan écologique néfaste. La forêt de résineux est la seule pouvant s'implanter dans des zones où les conditions sont trop extrêmes pour les forêts de feuillus ou mixte. La monoculture de résineux dans tous les autres endroits est donc contre nature. Elle amène la podzolisation du sol, c'est-à-dire une stérilisation de la couche arable du sol par le lessivage systématique des substances nutritives qui s'y trouvent. À une certaine profondeur, les substances emportées se concentrent et forment de l'alios, le sol y est dur et imperméable comme de la pierre. Comparée aux autres types de forêts, celles composées uniquement de conifères ont une biodiversité très pauvre, car leur litière est toxique.

Yuccas, immortelles et pins maritimes au Mimbeau. Source : http://data.abuledu.org/URI/55a797a1-yuccas-immortelles-et-pins-maritimes-au-mimbeau

Yuccas, immortelles et pins maritimes au Mimbeau

Yuccas, immortelles et pins maritimes au Mimbeau, Bassin d'Arcachon, juillet 2015.

Craste dans les Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/5074b84e-craste-dans-les-landes

Craste dans les Landes

Craste en pays de Born (Landes, France) : Une craste (du gascon crasta, issu du latin castrum) désigne, dans les Landes de Gascogne, un fossé de drainage, généralement creusé dans le sable, aménagé pour assainir la lande humide. En usage depuis des siècles, la craste se généralise au milieu du XIXe siècle afin de faciliter l’écoulement des eaux et rendre possible la mise en culture du pin maritime. Le terme est passé dans le vocabulaire régional courant. Avant la loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne de 1857, des crastes se trouvaient derrière chaque airial, en limite des champs. Elles s'accompagnaient invariablement du barrat, nom de la levée faite avec la terre retirée du fossé, d'où l'expression gasconne : « Si i a barrat, i a crasta » (S’il y a barrat, il y a craste). Les Landais en font par la suite un des éléments essentiels du drainage des vastes étendues marécageuses composant leur territoire. Saint-Amans les cite en 1818 sous leur nom gascon : « Le moyen de remédier à ces inconvénients (eaux stagnantes) d’une manière aussi prompte d’efficace serait (…) d’y ouvrir beaucoup de ces larges fossés nommés « crastes » dans le langage du pays ». Après la loi du 19 juin 1857, les services départements de Gironde créent au total 2190 km de crastes dans ce département, quitte aux communes de s’y raccorder par la suite.

Pin parasol le soir à La Rochelle. Source : http://data.abuledu.org/URI/58262613-pin-parasol-le-soir-a-la-rochelle

Pin parasol le soir à La Rochelle

Pin parasol le soir à La Rochelle-17.