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Nuage de mots clés

Photographie | Pierres précieuses | Dessins et plans | Constructions en pierres sèches | Haïkus | Peinture | Pierres gravées | Architecture | Cercle | Géologie | Architecture médiévale | Mégalithes | Bijoux | Dolmens | Bagues | Provence (France) | Ehime (Japon) | Grand Zimbabwe (ville ancienne) | Shiki Masaoka (1867-1902) | Histoire | ...
Chute de pierres. Source : http://data.abuledu.org/URI/509407c0-chute-de-pierres

Chute de pierres

Panneau A19 signalant un risque de chute de pierres (France).

Abri de Cap Blanc en Dordogne en 1909. Source : http://data.abuledu.org/URI/538399b5-abri-de-cap-blanc-en-dordogne-en-1909

Abri de Cap Blanc en Dordogne en 1909

Lettre envoyée par Raymond Peyrille à Jean-Gaston Lalanne lui annonçant la découverte des sculptures de l'Abri de Cap Blanc. Raymond Peyrille était le contremaître d'une équipe de terrassiers creusant le site à la recherche de restes mobiliers (os, pierres taillées). Ces terrassiers détruisirent le pied des sculptures par inadvertance. Transcription de la lettre avec orthographe de l'auteur : "Les Eyzies Le 16 Décenbre 1909. mon chèr Monsieur Lalanne. jai a vous dire que Monsieur Peyronie est venu voir Les Graveure de La Bris Mandallnier. je puis vous dire cher monsieur que jamais lon a vu une Esta(ions) si belle set du nouveaux se nèt plus de la Gravure set de lesqulture tes profonde au mois de 10 cantimêtre de Creux. nous avons trouvé au mois 4 Chevaux et un Bison et peut être un Beaux rêne quil fot bien Dégagé. vous savéz vous devriez vous entendre avec le propriétaire pour la Chêter je vais fermé avec des poteaux et Des planche quar vraiments il serait bien malheure que lon labime. venez le plutot posible. votre trez Dévoué Peyrille Raymond."

Action du gel sur un bloc architectural. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f47ebe-action-du-gel-sur-un-bloc-architectural

Action du gel sur un bloc architectural

Cryofracturation d'un moellon de pierre calcaire. Il s'agit d'une pierre rectangulaire, qui a été extraite de la partie interne d'une fortification construite par Vauban (Citadelle Vauban de Lille). Cette pierre, probablement extraite d'une "catiche" proche de Lille a été exposée à l'air durant une période de gel. Le délitement s'est produit en quelques jours. C'est une forme très accélérée de la Cryoclastie (fragmentation de roches dures par le gel). Quand un bâtiment se dégrade, des briques gélives ou des pierres calcaires tendres (donc gélives) peuvent être mises à nu. Ces matériaux étaient précédemment protégés du froid et des chocs thermiques par l'épaisseur et l'inertie thermique du mur. Quand ce type d'appareillage vient à être mis au jour et exposé au gel, les matériaux peuvent se dégrader très rapidement (en quelques jours parfois) s'il s'agit de calcaires poreux et gorgés d'eau.

Alliance et bague de fiançailles. Source : http://data.abuledu.org/URI/531357cb-alliance-et-bague-de-fiancailles

Alliance et bague de fiançailles

Alliance et bague de fiançailles.

Ancien phare de la Pointe d'Agon dans la Manche. Source : http://data.abuledu.org/URI/537f5061-phare-de-la-pointe-d-agon

Ancien phare de la Pointe d'Agon dans la Manche

Le phare de la pointe d'Agon fut construit dès 1856 sur l'emplacement d'un ancien fort détruit en 1776 par une forte marée qui défendait l'entrée du havre de Regnéville-sur-Mer. Hauteur : 9 m. Construit en moellons et pierres de taille du pays, couvert de zinc pour résister au vent, il assure depuis 1856 le repérage pour les marins. La communication étant difficile par mer et par terre, il fut nécessaire d’y adjoindre une habitation pour loger un gardien. Depuis le début du XXe siècle la pointe d'Agon s'est étendue et désormais, cette maison-phare ouverte dans le cadre de certaines visites guidées ou expositions, se trouve à plus d'un kilomètre de la passe maritime. Il est classifié comme un feu et non comme un phare. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_la_pointe_d%27Agon

Ancienne presse de lithographie. Source : http://data.abuledu.org/URI/511cbfe3-ancienne-presse-de-litographie

Ancienne presse de lithographie

Presse de lithographie, 1934. La pierre est préparée selon diverses recettes, chaque lithographe ayant la sienne. Le tracé est exécuté directement sur la pierre, au moyen de crayons lithographiques, de plumes ou de pinceaux avec de l'encre lithographique que l'on peut étendre à la manière du lavis, ou en ayant recours à diverses techniques pour obtenir des matières particulières. On peut gratter certaines parties du dessin. On peut aussi procéder à un report d'un dessin par un calque ou un « papier report ». Une fois le tracé exécuté, la pierre est placée sur la presse lithographique et humidifiée pour l'impression ; étant poreuse, la pierre calcaire retient l'eau. L’encre grasse est alors déposée au moyen d’un rouleau en caoutchouc. À l'origine on utilisait des rouleaux en cuir, plus difficiles à nettoyer. L'encre reste sur la pierre aux endroits imprégnés du gras du dessin tandis qu'elle est repoussée par l’humidité partout ailleurs (l'encre grasse est hydrophobe). Lorsque la pierre est assez encrée, on pose le papier et on passe sous presse. Pour imprimer en couleurs, il faut recommencer l'impression de la même feuille, en redessinant à chaque fois, sur une pierre différente, le motif en fonction de sa couleur, et en tenant compte éventuellement des superpositions de couleurs qui donneront des teintes mixtes.

Appareillage en opus mixtum du Palais Gallien à Bordeaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/5532f0bc-appareillage-en-opus-mixtum-du-palais-gallien-a-bordeaux

Appareillage en opus mixtum du Palais Gallien à Bordeaux

Appareillage en opus mixtum du Palais Gallien à Bordeaux. L'opus mixtum (appareil mélangé) combine différents appareils dans un même ensemble architectural : il alterne dans un mur des lits de moellons de pierres (opus vittatum) et de lits de briques (opus testaceum).

Archives de lithographies. Source : http://data.abuledu.org/URI/5392cad9-archives-de-lithographies

Archives de lithographies

Archives géodésiques de Munich, avec au 1er plan une planche lithographique concernant les anciens Pays-Bas, région de polders où il était particulièrement important de connaître l'altitude des terres conquises sur la mer souvent situées sous le niveau marin. Source : Landesamt für Vermessung und Geoinformation.

Audience au Palais de Topkapi. Source : http://data.abuledu.org/URI/5113944b-audience-au-palais-de-topkapi

Audience au Palais de Topkapi

Ahmed III, Sultan de l'empire Ottoman, reçoit l'ambassadeur des Pays-Bas Cornelis Calkoen au Palais de Topkapi à Istanbul en 1727. Tableau de Jean Baptiste van Mour (1671-1737). Les cérémonies les plus élaborées dans ce bâtiment concernaient la réception des ambassadeurs qui venaient, escortés par des officiels, embrasser le bord de la robe du sultan. Le trône était alors richement décoré. La salle des audiences, dite aussi hall d'audience ou chambre des pétitions (Arz Odası), se situe juste derrière la porte de la Félicité, de manière à cacher la vue de la troisième cour. Cet immeuble carré est un kiosque ottoman, entouré de vingt-deux colonnes, qui supporte un large toit avec des gouttières pendantes. À l'intérieur se trouvent la salle du trône et deux petites pièces. Ce bâtiment était aussi nommé salle du Conseil intérieure, pour le différencier de la salle du Conseil de la seconde cour. C'est un bâtiment ancien, datant du XVe siècle, et décoré ensuite par Soliman. Le sultan y était assis sur un trône à baldaquin, et recevait personnellement les vizirs, les officiels et les ambassadeurs qui venaient se présenter. Selon un récit de Cornelius Duplicius en 1533 : « L'empereur était assis sur un trône légèrement surélevé entièrement couvert de drap d'or, cousu de nombreuses pierres précieuses et, de tous côtés, on voyait des coussins de valeur inestimable ; les murs de la pièce étaient recouverts de mosaïque d'azur et d'or ; le manteau de la cheminée était d'argent massif recouvert d'or et, sur un côté de la pièce, l'eau coulait dans une fontaine. »

Bague avec saphir. Source : http://data.abuledu.org/URI/53135599-bague-avec-saphir

Bague avec saphir

Bague avec saphir créée autour de 1940.

Baliste. Source : http://data.abuledu.org/URI/5102af91-baliste

Baliste

Le terme « baliste » fait référence à une machine qui lance des pierres. La baliste à torsion, développée par Alexandre, était une arme beaucoup plus complexe que les précédentes et les Romains l’ont développée encore davantage, en particulier dans ses versions plus petites, qui pouvaient être facilement transportées.

Beffroi de Saint-Riquier, Somme, Picardie. Source : http://data.abuledu.org/URI/5565cf8b-beffroi-de-saint-riquier-somme-picardie

Beffroi de Saint-Riquier, Somme, Picardie

Beffroi de Saint-Riquier, Somme, Picardie. Il est le symbole de l’indépendance municipale car Saint-Riquier a obtenu en 1126 une des premières chartes communales de France. Il fut reconstruit et terminé en 1528. Imposante tour carrée de pierres blanches haute de 18 mètres, large de 9,4 mètres et posée sur un soubassement de grès, le beffroi est flanqué de 4 tourelles d’angle à clocheton pour le guet. Depuis juillet 2005, il est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Riquier

Bories de Gordes. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ca1b5d-bories-de-gordes

Bories de Gordes

Ensemble de deux pigeonniers et d'une cabane en pierre sèche, dit "Les Trois Soldats" à Gordes (Vaucluse), vers 1870. On nomme "borie" en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte et, au besoin, d'y passer la nuit.

Boucle d'oreille à pendentif. Source : http://data.abuledu.org/URI/53987871-boucle-d-oreille-a-pendentif

Boucle d'oreille à pendentif

Boucle d'oreille à pendentif et pierres précieuses.

Cabanon de Cézanne en Provence. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c9df23-cabanon-de-cezanne-en-provence

Cabanon de Cézanne en Provence

Maison de Cézanne dans les Carrières de Bibémus, Aix-en-Provence, France. Les Carrières de Bibémus figurent souvent dans ses tableaux. Les carrières de Bibémus sont un site à l'est d'Aix-en-Provence où étaient extraites, du XVIIe au XVIIIe siècles, des pierres dites « de Bibémus », ayant servi à la construction de nombreux bâtiments de la ville. Les carrières, d'une superficie de 7 hectares, seront abandonnées à la fin du XIXe siècle à la suite de l'utilisation grandissante de la pierre de Rognes, jugée de meilleure qualité.

Cairn avec vue sur le Vignemale. Source : http://data.abuledu.org/URI/51b838d9-cairn-avec-vue-sur-le-vignemale

Cairn avec vue sur le Vignemale

Un cairn est un amas artificiel de pierres. Il remplit plusieurs fonctions : baliser un sentier traversant un sol rocailleux ou aride, ou traversant un glacier ; repérer le sommet d’une montagne ; marquer un site funéraire ou célébrer les morts ; baliser la présence d'une grotte, certains de ses accès ou passages intérieurs.

Calendrier aztèque. Source : http://data.abuledu.org/URI/50dcb70c-calendrier-azteque

Calendrier aztèque

Reproduction d'un calendrier solaire aztèque dans l'ouvrage "Description historique et chronologique des deux pierres trouvées en refaisant le pavage de la grand' place de Mexico en 1790" (Descripción histórica y cronológica de las dos piedras que con ocasión del nuevo empedrado que se está formando en la plaza principal de México, se hallaron en ella el año de 1790) par Antonio de Leon y Gama (1792). Ce livre décrit les calendriers aztèques et particulièrement la découverte d'une pierre calendaire aztèque à Mexico.

Carte de la réserve du Cap Tourmente au Québec. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fde64f-carte-de-la-reserve-du-cap-tourmente-au-quebec

Carte de la réserve du Cap Tourmente au Québec

Carte de la réserve du Cap Tourmente au Québec en bordure du St Laurent. La réserve du cap Tourmente couvre 2 396 ha sur les berges de l'estuaire du Saint-Laurent à la rencontre des régions géologiques des basses terres du Saint-Laurent et du plateau laurentien16. La rencontre de l'escarpement du plateau et des premiers kilomètres de l'estuaire du fleuve provoque un microclimat où l'hiver est légèrement moins froid, mais plus humide que dans les régions avoisinantes et l'été plus frais. On identifie quatre éléments géomorphologiques sur la réserve : la batture ou l'estran, la plaine, la plateau laurentien et, à la jonction du plateau et de la plaine, la zone de contact. 1) L'estran se compose de la slikke, de la haute slikke et du schorre. Une microfalaise d'environ un mètre sépare la slikke du schorre. Le marécage côtier est établi sur le schorre. La slikke et le schorre sont traversés de chenaux de marée par où s'écoulent les eaux lors du jusant. La haute slikke est la zone colonisée par le Scirpe d'Amérique et forme ainsi le marais intertidal. Un talus de plusieurs mètres sépare le schorre de la plaine. 2) La plaine s'insère entre l'estran et le plateau laurentien. La plaine, qui repose sur un substrat de shale d'Utica, est structurée en quatre terrasses façonnées par le retrait en phases successives de la mer de Goldthwait. Les dépôts de sédiments laissés par la mer ont rendu les terres très fertiles pour l'agriculture. 3) Le plateau laurentien avec l'escarpement qu'il engendre constitue un trait marquant du paysage de la réserve. Certaines falaises ont un dénivelé vertical de presque 100 mètres et le point le plus haut de la réserve s'élève à 571 mètres d'altitude. 4) La zone de contact est constituée par un amalgame des éléments de la plaine et du plateau. L'érosion (érosion fluviale, éboulis) entraîne vers le bas du versant pierres, sédiments et minéraux caractéristiques du plateau qui s'amoncellent avec les sédiments et la roche sédimentaire propres à la plaine.

Cazelle double. Source : http://data.abuledu.org/URI/47f3d26f-cazelle-double

Cazelle double

abri de pierres sèches

Cercle de pierres. Source : http://data.abuledu.org/URI/50328191-cercle-de-pierres

Cercle de pierres

Photo du cercle de pierres de Swinside en Angleterre datant de la fin du néolithique, portant le nom local de "Sunkenkirk" (église enfouie).

Cercle de pierres de Bordeaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/5032823b-cercle-de-pierres-de-bordeaux

Cercle de pierres de Bordeaux

Photo d'un cromlech dans le jardin public de Bordeaux (Gironde). Il proviendrait du site de ''Lervaut'', près de Lesparre-Médoc.

Cercle de pierres en Gambie. Source : http://data.abuledu.org/URI/50328386-cercle-de-pierres-en-gambie

Cercle de pierres en Gambie

Photo d'un des cercles de pierre de Kerr Batch en Gambie.

Charrette en bois à Trélazé. Source : http://data.abuledu.org/URI/58b346e2-charrette-en-bois-a-trelaze

Charrette en bois à Trélazé

Charrette à bois dans son abri, au musée de l'ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire, France).

Chemin bordé de murets en Ardèche. Source : http://data.abuledu.org/URI/532e9b64-chemin-borde-de-murets-en-ardeche

Chemin bordé de murets en Ardèche

Bois de Païolive, chemin bordé de murets (Ardèche).

Cinq foulards de soie et anneaux en argent. Source : http://data.abuledu.org/URI/533c7058-cinq-foulards-de-soie-et-anneaux-en-argent

Cinq foulards de soie et anneaux en argent

Foulards de soie et anneaux en argent avec pierres précieuses : améthystes, tourmalines, grenats, citrines et topazes. Mauro Cateb, bijoutier brésilien.

Construction d'une pyramide, d'après Hérodote. Source : http://data.abuledu.org/URI/50aea448-construction-d-une-pyramide-d-apres-herodote

Construction d'une pyramide, d'après Hérodote

Interprétation du témoignage d'Hérodote sur la construction d'une grande pyramide. Source : Antoine-Yves Goguet, "L'origine des lois, des arts et des sciences", 1820. Lorsque Hérodote visite l'Égypte vers -450, le pays est sous domination perse depuis un peu moins d'un siècle (XXVIIe dynastie). Ne parlant pas la langue des Égyptiens, Hérodote doit faire appel à des traducteurs, ou bien se contenter des dires des colons grecs qui habitent le pays. Il est difficile de savoir quelle connaissance les Égyptiens de l'époque pouvaient avoir des méthodes de construction de monuments vieux déjà de plus de 2000 ans, et on ne peut que s'interroger sur la véracité des propos rapportés par Hérodote ; il apparaît peu probable qu'ils soient entièrement conformes à la réalité. « Les uns durent, depuis les carrières de la Chaîne Arabique, traîner jusqu'au Nil les blocs de pierre qu'on en tirait ; d'autres eurent la tâche de recevoir ces pierres, passées en barques sur l'autre rive, et de les traîner jusqu'à la montagne qu'on appelle la Chaîne Libyque. Cent mille hommes travaillaient à la fois, relevés tous les trois mois. » Hérodote, L'Enquête II-124, traduction d'Andrée Barguet.

Construction d'une pyramide, d'après Hérodote. Source : http://data.abuledu.org/URI/50aea589-construction-d-une-pyramide-d-apres-herodote

Construction d'une pyramide, d'après Hérodote

Interprétation du témoignage d'Hérodote sur "La machine". Source : "L'origine des lois, des arts et des sciences", 1820. « Voici comment on construisit cette pyramide, par le système des gradins successifs que l'on appelle tantôt krossai (corbeaux), tantôt bomides (plates-formes). On la construisit d'abord sous cette forme, puis on hissa les pierres de complément à l'aide de machines faites de courtes pièces de bois : on montait la pierre du sol jusqu'à la première plate-forme ; là, on la plaçait dans une autre machine installée sur le premier gradin, et on la tirait sur jusqu'au deuxième gradin, où une troisième machine la prenait. »

Contreforts en pierre de Notre Dame. Source : http://data.abuledu.org/URI/51439cae-contreforts-en-pierre-de-notre-dame

Contreforts en pierre de Notre Dame

Matériaux utilisés pour la construction de Notre Dame de Paris : "À l'inspection des monuments élevés pendant le moyen âge, il est aisé de reconnaître qu'alors, plus encore que pendant la période gallo-romaine, on exploitait une quantité considérable de carrières qui depuis ont été abandonnées, qu'on savait employer les pierres exploitées en raison de leur qualité, mais avec une économie scrupuleuse ; c'est-à-dire qu'on ne plaçait pas dans un parement, par exemple, une pierre de qualité supérieure convenable pour faire des colonnes monolithes, des corniches, des chéneaux ou des meneaux. Ce fait est remarquable dans un de nos édifices bâti avec un luxe de matériaux exceptionnel: nous voulons parler de la cathédrale de Paris. Là les constructeurs ont procédé avec autant de soin que d'économie dans l'emploi des matériaux. Les pierres employées dans la cathédrale de Paris proviennent toutes des riches carrières qui existaient autrefois sous la butte Saint-Jacques, et qui s'étendent sous la plaine de Montrouge jusqu'à Bagneux et Arcueil. La façade est entièrement construite en roche et en haut banc pour les parements, en liais tendre pour les grandes sculptures (banc qui avait jusqu'à 0m,90 de hauteur) et en cliquart pour les larmiers, chéneaux, colonnettes (banc de 0m,45 de hauteur au plus). Le liais tendre des carrières Saint-Jacques se comporte bien en délit, aussi est-ce avec ces pierres qu'ont été faites les arcatures à jour de la grande galerie sous les tours. Les cliquarts ont donné des matériaux incomparables pour la rose et pour les grandes colonnettes de la galerie, ainsi que pour tous les larmiers des terrasses. Parmi ces matériaux, on rencontre aussi dans les parements et pour les couronnements des contre-forts des tours l'ancien banc royal de Bagneux, qui porte 0m,70, et le gros banc de Montrouge, qui porte 0m,65 : ces dernières pierres se sont admirablement conservées. Dans les fondations, nous avons reconnu l'emploi des lambourdes de la plaine, et surtout de la lambourde dite ferme, qui porte jusqu'à un mètre ; quelquefois, mais rarement, du banc vert." Eugène Viollet-le-Duc. "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle".

Coupe de voie pavée romaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/5185491c-coupe-de-voie-pavee-romaine

Coupe de voie pavée romaine

Coupe de voie pavée romaine à Pompéi : (1). Sol nu nivelé, et éventuellement tassé ; (2). Statumen : amas de cailloux ; (3). Audits : moellons aggregés par du ciment romain ; (4). Nucleus : débris de poterie agrégés par du ciment fin ; (5). Dorsum : blocs polygonaux de silex, ou blocs rectangulaires de tuf volcanique ou d'autres pierres des environs, formant la surface de la route. La forme elliptique permettait d'éviter à la pluie de stagner au milieu de la route. Le dessous des blocs étaient parfois volontairement entaillés leur permettant une meilleure tenue sur le nucleus ; (6). Crepido : trottoir ou chaussée élevée pour les piétons ; (7). Bordure.

Couronne du roi du Danemark. Source : http://data.abuledu.org/URI/536d13e6-couronne-du-roi-du-danemark

Couronne du roi du Danemark

Couronne du roi du Danemark, Christian IV, Château de Rosenborg, Copenhague.

Diaclases en Écosse. Source : http://data.abuledu.org/URI/50956a21-diaclases-en-ecosse

Diaclases en Écosse

Pierres de lauze à St Mary's Chapel, Caithness, Écosse. Le terme de diaclase, du grec διά [dia] (par) et klasis (fracture, rupture) est utilisé pour désigner l'épisode au cours duquel une roche se fend sans que les parties disjointes s'éloignent l'une de l'autre (ne pas confondre avec la faille). Il n'y a ni déplacement (pas de rejet), ni remplissage. Ce type de fracture est souvent orienté perpendiculairement aux limites de stratification. Une diaclase peut apparaître du fait des pressions auxquelles est soumise la roche : pression lithostatique et contraintes locales liées aux mouvements. Mais en général, de faibles contraintes tectoniques sont nécessaires et les diaclases se forment facilement.

Dolmen à Dougga en Tunisie. Source : http://data.abuledu.org/URI/54e35e6e-dolmen-a-dougga

Dolmen à Dougga en Tunisie

Dolmen de Dougga. Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen

Dolmen de Draguignan en Provence, la Pierre de la fée. Source : http://data.abuledu.org/URI/47f4e764-dolmen-de-draguignan-en-provence-la-pierre-de-la-f-e

Dolmen de Draguignan en Provence, la Pierre de la fée

Monument datant du Néolithique, situé au lieu-dit Morgay dans le Var, d'un poids de 40 tonnes : 6 m de long sur 3 pierres levées de plus de 2 m. Il a été classé au titre des Monuments historiques par liste en 1889.

Dolmen de Pyssestenen. Source : http://data.abuledu.org/URI/52b960ad-dolmen-de-pyssestenen

Dolmen de Pyssestenen

Dolmen de Pyssestenen près de Röke dans le sud de la Suède.

Donjon du Grand Zimbabwe. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d2d761-donjon-du-grand-zimbabwe

Donjon du Grand Zimbabwe

Donjon du Grand Zimbabwe, près de Masvingo, Zimbabwe.

Empilement de pierres sur la plage. Source : http://data.abuledu.org/URI/5874fa00-empilement-de-pierres-sur-la-plage

Empilement de pierres sur la plage

Empilement de pierres sur la plage en Angleterre.

Enceintes de pierre sèche du Grand Zimbabwe. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d2d651-enceintes-de-pierre-seche-du-grand-zimbabwe

Enceintes de pierre sèche du Grand Zimbabwe

Enceintes de pierre sèche du Grand Zimbabwe. Zimbabwe est une forme courte de « ziimba remabwe », mot shona (dialecte : tchikaranga), qui signifie « la grande maison faite de pierres ». Le Grand Zimbabwe est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Enduit à la chaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/5383ab46-enduit-a-la-chaux

Enduit à la chaux

Application d'un enduit à la chaux sur un mur ancien en pierres apparentes. Photo prise durant un chantier de rénovation. Trois étapes sont visibles sur cette photo. A droite, le mur avant application de l'enduit. Les joints entre les pierres ont été creusés sur quelques centimètres avec un burin. Au centre, le mortier de chaux a été appliqué à la truelle. A gauche, après prise partielle de la chaux, l'enduit a été brossé avec une brosse métallique pour obtenir son aspect définitif.

Esker. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f48662-esker-

Esker

Un esker (de l'irlandais « eiscir ») ou un ös (prononcer euss) est une formation glaciaire se présentant sous la forme d'une butte allongée parfois sur des centaines de mètres de longueur. Les eskers se forment dans des tunnels sous des glaciers. Lorsque le glacier se retire d'une vallée, des matériaux (pierres de diverses tailles) se déposent dans les tunnels situés à la base du glacier et empruntés par des rivières sous-glaciaires. Une fois le glacier fondu, le « moulage » obtenu des tunnels reste en formant des eskers. Les eskers sont peu courants dans les Alpes mais sont fréquents dans les plaines autrefois recouvertes de calottes glaciaires d'ampleur continentale, comme en Scandinavie ou au Canada.

Fumeur de pipe. Source : http://data.abuledu.org/URI/5217090a-fumeur-de-pipe

Fumeur de pipe

Le peintre Horace Vernet fumant la chibouque (autoportrait, 1835, musée de l'Ermitage). La chibouque (du turc çıbuk, Çubuk), également orthographiée chibouk, est une pipe turque à long tuyau de bois se terminant par un bol d'argile et souvent orné de pierres précieuses. La longueur de la tige est généralement comprise entre 1,20 et 1,50 m.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Haïku gravé de Shiki. Source : http://data.abuledu.org/URI/587945a2-haiku-grave-de-shiki

Haïku gravé de Shiki

Haïku de Shiki Masaoka gravé sur un rocher, dans le parc de Senkoji à Onomichi, Hiroshima.

Haïku gravé du poète japonais Shiki. Source : http://data.abuledu.org/URI/5879465a-haiku-grave-du-poete-japonais-shiki

Haïku gravé du poète japonais Shiki

Haïku gravé du poète japonais Shiki dans la préfecture de Nara au Japon.

Haïku sur boite aux lettres au Japon. Source : http://data.abuledu.org/URI/58794a14-haiku-sur-boite-aux-lettres-au-japon

Haïku sur boite aux lettres au Japon

Haïku sur boite aux lettres, Matsuyama à Ehime, Japon.

Haïku sur pierre. Source : http://data.abuledu.org/URI/58794447-haiku-sur-pierre

Haïku sur pierre

Haïku gravé sur pierre : Reviens printemps comme avant Quand les récoltes de riz Redressaient cette ville-château. Matsuyama-City, Ehime, au Japon.

Ile-de-Sein Chapelle St Corentin. Source : http://data.abuledu.org/URI/5414d499-ile-de-sein-chapelle-st-corentin

Ile-de-Sein Chapelle St Corentin

Chapelle St Corentin, vue de face, Île-de-Sein.

Jeu malgache de Fanorona, les prises. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fafacf-jeu-malgache-de-fanorona-les-prises

Jeu malgache de Fanorona, les prises

Exemples de prises au Fanorona : 1 : prise par percussion. 2 : aspiration. 3 : Bleu doit effectuer un choix entre les 2 prises. On y joue avec un tableau (lakapanorona, prononcez lakpanourne) de 5 rangs et 9 colonnes et des pierres (vato, prononcez vat ) de 2 couleurs (22 de chaque) avec un trou central. Le but du jeu est de capturer toutes les pierres adverses. On capture une pierre ennemie en s'en approchant (percussion : situation 1 ; voir schéma) ou en s'en éloignant (aspiration : situation 2). Il faut donc prévoir une case libre devant ou derrière la pierre que l'on veut faire avancer. Le joueur capture alors toutes les pierres adverses situées sur l'axe sur lequel il a fait avancer ou reculer sa pierre. Une fois les pierres ennemies capturées, le joueur ayant le trait peut capturer d'autres séries de pierres au même tour si d'autres possibilités de capture se présentent à lui, à condition que ses captures se fassent 1) dans un sens différent à celui joué précédemment, 2) par un point par lequel le joueur n'est pas passé ce tour ci. Une fois ses captures effectuées, le joueur laisse le trait à son adversaire. Contrairement aux dames, les joueurs ne sont pas obligés de capturer si l'occasion se présente, et peuvent très bien jouer un coup stratégique sans capture directe. Cas particulier : il arrive que le joueur ait pour un même mouvement plusieurs pierres adverses capturables, celles en avant et celles en arrière (situation 3). Il doit alors choisir entre les deux séries (on prend généralement la série la plus nombreuse). Et pour finir, chaque joueur est obligé de jouer, même si le tour suivant le mène forcément à un coup perdant. A Madagascar, ce jeu est de loin le plus populaire et on y joue dans toutes les régions. La plupart des joueurs n'utilisent pas de tableau à proprement parler mais tracent au sol des lignes à l'aide d'une pierre marquante (craie par exemple) puis utilisent en guise de pions des pierres de deux couleurs différentes ramassées aux alentours. Cela permet de pratiquer le jeu en tout lieu : en brousse, en pleine rue ou dans les stations de taxi-brousse.

La Voie Lactée. Source : http://data.abuledu.org/URI/52cde012-la-voie-lactee

La Voie Lactée

La Voie Lactée. Photo nocturne panoramique (360°) de Racetrack Playa dans la vallée de la mort. L'arc de cercle étoilé correspond à notre voie lactée. Une pierre glissante se trouve au-dessous parmi les pistes d'autres pierres.

Le casseur de pierres. Source : http://data.abuledu.org/URI/47f4bd21-le-casseur-de-pierres

Le casseur de pierres

Tableau de Gustave Courbet de 1849, représentant un casseur de pierres à genoux, cassant un muret de cailloux à coups de marteau

Le conte de la petite souris grise. Source : http://data.abuledu.org/URI/5313713a-le-conte-de-la-petite-souris-grise-

Le conte de la petite souris grise

Le conte de la petite souris grise de la Comtesse de Ségur (1799-1874), illustré par Virginia Frances Sterrett (1900–1931), chapitre III : Rosalie regarda autour d’elle, ne vit personne, et, oubliant entièrement, dans son désir extrême de satisfaire sa curiosité, la bonté du prince et les dangers qui les menaçaient si elle cédait à la tentation, elle passa ses doigts dans une des ouvertures, tira légèrement : la toile se déchira du haut en bas avec un bruit semblable au tonnerre, et offrit aux yeux étonnés de Rosalie un arbre dont la tige était en corail et les feuilles en émeraudes ; les fruits qui couvraient l’arbre étaient des pierres précieuses de toutes couleurs, diamants, perles, rubis, saphirs, opales, topazes, etc., aussi gros que les fruits qu’ils représentaient, et d’un tel éclat que Rosalie en fut éblouie.