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Photographie | Gemmage | Pins -- Gemmage | Pin maritime | Botanique | Dessins et plans | Agriculture | Gravure | Pinus pinaster | Pollinisation par les insectes | Insectes | Plantes -- Pollinisation | Syrphes | Outils agricoles | Cartes postales | Aquitaine (France) | Métiers traditionnels | Ours | Pins | Outils | ...
Araucaria au Bois de Boulogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/53943364-araucaria-au-bois-de-boulogne

Araucaria au Bois de Boulogne

Araucaria araucana au Jardin du Pré-Catelan, Bois de Boulogne, parfois appelé désespoir des singes. Le genre Araucaria est l'un des trois genres de la famille des Araucariacées. Le genre doit son nom à la région d'Araucanie au Chili dont sont originaires deux espèces du genre. Ce sont des arbres voisins des pins aux feuilles en aiguilles ou en écailles triangulaires leur donnant un aspect tout à fait particulier. Autrefois très populaire comme arbre ornemental dans les jardins publics ou particulier en Europe, il est tombé en désuétude au cours de ces dernières années. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Araucaria

Cabane de résinier. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f65c-cabane-de-resinier

Cabane de résinier

Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.

Classification des végétaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e6b9e1-classification-des-vegetaux

Classification des végétaux

Types biologiques de Raunkiær : 1. Phanérophyte 2-3. Chamaephytes 4. Hémicryptophyte 5-9. Cryptophytes 5-6. Géophytes 7. Hélophyte 8-9. Hydrophytes. (thérophyte, aérophyte ou épiphyte non montrés). Christen Christiansen Raunkiær (1860–1938) est un botaniste danois, connu surtout pour son système de classification écologique des plantes, le système de Raunkiær, classification fondée sur la position hivernale des bourgeons.Persistance d'une partie de l'appareil végétatif pendant la mauvaise saison : Phanérophytes (du grec phaneros : apparent ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à plus de 50 cm de la surface du sol. Plante affrontant l'hiver en exposant à ses rigueurs des tiges porteuses de bourgeons (ex. le pin, le hêtre, l'abricotier, le noisetier) Chamaephytes (du grec khamai : à terre ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à moins de 50 cm de la surface du sol. On distingue les chamaephytes frutescents (buissonnants, plus ou moins dressés) et les chamaephytes herbacés (beaucoup plus proches du sol) (ex. le myrtiller). Hémicryptophytes (du grec hemi : à demi ; kryptos : caché ; phuton : plante) : bourgeons dormants à la surface du sol. À la « belle saison », un hémicryptophyte développe une touffe de pousses s'il est cespiteux, une rosette de feuilles, plus ou moins prostrées s'il est à rosettes, une tige érigée qui prend appui sur des supports variés s'il est grimpant (ex. la pâquerette est un hémicryptophyte à rosette). Géophytes (du grec gê : terre, phuton : plante) ou cryptophytes : bourgeons dormants sous la surface du sol (distinguer selon la nature de l'organe de conservation souterrain : géophyte à bulbe, à tubercule, à rhizome) (ex. Crocus sativus). Hydrophytes : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles immergées. Hélophytes (du grec halos : sel, phuton : plante) : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles émergées au moins en partie. Végétaux capables de prospérer en milieux saumâtres et eaux douces. (bords de mer, estuaires, chotts, marais, rivière). (ex. salicornes, spartine).

Colophane. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131bd4a-colophane

Colophane

Différents types de colophane pour les archets de violon ou de violoncelle. La colophane est le résidu solide obtenu après distillation de la térébenthine, oléorésine (appelée aussi gemme), substance récoltée à partir des arbres résineux et en particulier les pins (le genre Pinus) par une opération que l'on appelle le gemmage. La colophane est utilisée pour les instruments à cordes frottées. On la frotte sur la mèche des archets pour permettre la mise en vibration de la corde, car sans colophane les crins glissent sans frottements sur la corde presque sans en tirer un son. Elle est aussi utilisée sur les archets des scies musicales afin de mieux frotter sur la lame. La colophane se présente sous la forme d'un petit bloc (cubique ou cylindrique) solide et transparent en général de couleur jaune ou noire (mais certaines fois de couleur rouge ou verte). « Cette résine de pin, autrefois produite à Colophon, en Asie Mineure, est indispensable au travail des crins : c'est elle qui leur confère l'aspérité dont ils ont besoin pour frotter les cordes du violon. Si la mèche de l'archet était enduite de savon, elle ne produirait aucun son. Ce sont les grattements de ces milliers de rugosités qui tirent la corde et la laissent repartir. Tout cela est bien évidemment invisible à l'œil nu, mais dans cette combinaison des crins et de la colophane, tout se passe comme si des milliers de petits doigts onglés exécutaient une sorte de pizzicato continu. Ainsi naît la vibration. De cette mécanique microscopique éclot la voix du violon. » Yehudi Menuhin, "La légende du violon".

Gemmage. Source : http://data.abuledu.org/URI/5628e414-gemmage

Gemmage

Gemmeur avec son hapchot, dans le geste qu'il utilise pour inciser l'écorce des pins.

Gemmeur en habits. Source : http://data.abuledu.org/URI/5628e3b5-gemmeur-en-habits

Gemmeur en habits

Gemmeur présenté dans son habit traditionnel.

Insecte posé sur une pâquerette. Source : http://data.abuledu.org/URI/5398e707-insecte-pose-sur-une-paquerette

Insecte posé sur une pâquerette

Le Syrphe ceinturé ou Syrphe à ceinture(s) (Episyrphus balteatus) est un insecte volant de l'ordre des diptères. On le confond souvent avec les guêpes, mais le syrphe est inoffensif. Son seul moyen de défense, est son extraordinaire rapidité, qui lui permet de s'éclipser en moins d'une seconde. On le retrouve près des conifères, tels que les pins et les sapins, il est commun dans les jardins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrphe_ceintur%C3%A9

Jeune coucou geai en Namibie. Source : http://data.abuledu.org/URI/55075b6d-jeune-coucou-geai-en-namibie

Jeune coucou geai en Namibie

Jeune coucou geai (Clamator glandarius), Etosha en Namibie. Son aire de répartition s'étend sur l'Europe du Sud, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l'Afrique subsaharienne. En France, on ne trouve le coucou geai que dans la ceinture méditerranéenne, du Var aux Pyrénées Orientales : c'est un habitant des bois clairs de pins parasols, des espaces ouverts, secs et chauds. Le coucou geai se nourrit principalement de chenilles processionnaires des pins et autres insectes et larves. Il possède les mêmes mœurs parasitaires que le Coucou gris. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coucou_geai

Maison capcazalière en Chalosse. Source : http://data.abuledu.org/URI/536b9816-maison-capcazaliere-en-chalosse

Maison capcazalière en Chalosse

Maison capcazalière avec son pigeonnier, dite Maison Pachiou à Mimbaste (Landes). Le capcazal (de "cazal", mot médiéval désignant un petit domaine libre, et "cap", la tête) est un concept économico-juridique particulier à une partie des Landes, et notamment à la Chalosse et à l'Orthe. Les capcazaliers étaient, en effet, des propriétaires roturiers, possédant des terres libres ne relevant d'aucun seigneur. Leurs terres étaient dites de "francs alleux", par opposition aux fiefs, et dans l’ancien temps on disait "qu'elles ne relevaient que du soleil". C’est pour attester de la franchise et du statut dont ils jouissaient avec leurs terres, que les capcazaliers avaient le privilège de planter sur leur domaine le "pin franc", le pin parasol. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_capcazali%C3%A8re

Matin dans une forêt de pins. Source : http://data.abuledu.org/URI/5138cd73-matin-dans-une-foret-de-pins

Matin dans une forêt de pins

Matin dans une forêt de pins, 1872, par le peintre russe Ivan Shishkin (1831–1898). Après avoir passé son enfance dans les régions sauvages de l'Oural et de la Volga, il étudia à l'École de Peinture, Sculpture et Architecture de Moscou pendant quatre années, puis à l'Académie impériale des Arts de Saint-Pétersbourg de 1856 à 1860, dont il sortit avec les plus grands honneurs et une médaille d'or. Cinq ans plus tard, Chichkine devint lui-même membre de cette Académie, puis professeur. Il était par ailleurs professeur à l'École supérieure des Arts, spécialisé dans les paysages.

Outils de gemmeurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131c2f9-outils-de-gemmeurs

Outils de gemmeurs

Les outils du gemmeur pour le pelage du pin maritime et le barrasquage : sarcle à peler de profil et de face ; barrasquit double et simple. Une campagne de gemmage commence début février. On dit qu'un pin est prêt à être résiné dès que l’on peut l’entourer de son bras sans apercevoir sa main. Il faut alors préparer la future care, que l’on place à l’est car elle est à l’abri des intempéries. Pour cela on utilise le sarcle à peler, outil en acier, recourbé qui va permettre de racler l’écorce. Le pelage est une opération délicate car il faut laisser une fine épaisseur d’écorce en évitant de blesser le pin prématurément. La campagne se termine au mois de novembre avec l’arrivée de l’hiver. La dernière étape est le barrasquage. Le résinier entoure le pied du pin avec un drap et gratte la résine séchée sur la care pendant toute l’année avec le barrasquit. Le barras (résine sèche tombée sur le drap) est ensuite ajouté à la résine molle dans la barrique, damé puis transporté à la distillerie.

Quatre feuillages d'arbres. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d994e-quatre-feuillages-d-arbres

Quatre feuillages d'arbres

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.119 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LES ARBRES DE NOS FORÊTS. - Le chêne est un arbre magnifique qui vit communément 100 ou 150 ans et qui dépasse parfois 500 ans. Son bois est un des plus durs : son écorce, appelée tan, sert au tannage des cuirs ; ses glands servent à nourrir les porcs. - La France possède aussi de grandes forêts de châtaigniers, qui se trouvent surtout dans le Limousin, l'Auvergne, les Cévennes, etc. Les châtaignes forment un des principaux aliments des montagnards de ces pays. - L'orme, qui sert à ombrager la plupart de nos grandes routes et de nos promenades, est aussi un très bel arbre donnant d'excellents bois de charpente et de chauffage. - Les pins, qui nous donnent la résine, croissent en grand nombre dans la Gascogne et la Provence.

Résiniers au travail. Source : http://data.abuledu.org/URI/512dd208-resiniers-au-travail

Résiniers au travail

Résiniers au travail au début du XXème siècle en forêt du pays de Buch (Bassin d'Arcachon, Gironde) : un gemmeur (ou résinier) sur son pitey adossé au pin maritime et un autre au pied de l'arbre, portant l'escouarte pleine de résine à l'épaule.

Résiniers des Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/524de784-resiniers-des-landes

Résiniers des Landes

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.

Syrphe ceinturé sur une pâquerette. Source : http://data.abuledu.org/URI/53adab9a-syrphe-ceinture-sur-une-paquerette

Syrphe ceinturé sur une pâquerette

Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) sur une pâquerette. Ses œufs sont pondus dans des colonies de pucerons. Les larves qui en émergent se nourrissent alors uniquement de ces insectes. Les adultes, quant à eux se nourrissent de nectar et de miellat. On le confond souvent avec les guêpes, mais le syrphe est inoffensif. Son seul moyen de défense, est son extraordinaire rapidité, qui lui permet de s'éclipser en moins d'une seconde. On le retrouve près des conifères, tels que les pins et les sapins, il est commun dans les jardins. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrphe_ceintur%C3%A9