Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Franc-maçonnerie -- Symbolisme | Franc-maçonnerie | Franc-maçonnerie -- France | Jean Macé (1815-1894) | Vulgarisation scientifique | Littérature et franc-maçonnerie | Photographie | Paris (France. - Siège) (1870-1871) | Paris (France. - Commune) -- Art et Commune de Paris (1871) | Commune de Paris. 1871 | Guerre franco-allemande (1870-1871) | L' Illustration (périodique) | Paris (France. - Commune) -- Littérature et Commune de Paris (1871) | Gravure |
Les hommes de la Commune, 1871. Source : http://data.abuledu.org/URI/5071fc70-les-hommes-de-la-commune-1871

Les hommes de la Commune, 1871

"Les hommes de la Commune." Source : L'Illustration, journal universel, 15 juillet 1871. Le conseil de la Commune : Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes y sont représentées, jusqu'aux anarchistes. Parmi la vingtaine de « jacobins », admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset. À peine plus nombreux sont les « radicaux », partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret. On compte une dizaine de « blanquistes », adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme Jean-Baptiste Chardon, Émile Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier. Quelques « proudhoniens », partisans de réformes sociales, siègent : Léo Fränkel, Benoît Malon, Eugène Varlin... Enfin, des « indépendants » ont été élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

Jean Macé franc-maçon. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f42dee-jean-mace-franc-macon

Jean Macé franc-maçon

Tablier brodé et cordon de maître franc-maçon de Jean Macé (exposition temporaire au Musée historique de Strasbourg, prêt de la mairie de Beblenheim). Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal "La République". Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il a l’idée d’écrire pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme "L’Histoire d’une bouchée de pain, lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions", publié en 1861 et qui connaît un grand succès. Il écrit alors des articles dans "L'Économiste français", hebdomadaire économique fondé en 1862 par Jules Duval (1813-1870). Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant "Le Magasin d'éducation et de récréation" en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis en créant "la Ligue de l'enseignement" en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec l'officier Louis-Nathaniel Rossel (futur délégué à la guerre de la Commune de Paris), partisan de l'éducation des classes ouvrières, puis Maurice Berteaux, député de Seine-et-Oise. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon. Il fut actif aux loges de la Parfaite Harmonie de Mulhouse et de la Fidélité de Colmar et membre des Frères Réunis à Strasbourg. Suite à la défaite de 1870, il influença le Grand Orient de France en un sens patriote et chauvin.