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Gravure, Géographie, Canaux, Architecture, Aqueducs -- France, Durance (France. - cours d'eau), Roquefavour (Bouches-du-Rhône), Aqueduc de
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.180 ; manuel scolaire, édition de 1904 : AQUEDUC DE ROQUEFAVOUR AMENANT A MARSEILLE LES EAUX DE LA DURANCE. - Depuis longtemps la grande ville de Marseille manquait d'eau, ce qui la rendait malsaine. On a eu l'idée d'y amener les eaux de la Durance à l'aide d'un grand canal long de 120 kilomètres et qui a coûté 40 millions de francs. Cette eau fraîche vivifie la ville et la banlieue. Le canal passe sur les arches d'un aqueduc près de Roquefavour.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.179 manuel scolaire, édition de 1904 : AVIGNON. - Avignon (47 000 hab.), grande et belle ville, ancienne capitale du comtat Venaissin, sur le Rhône. Elle possède encore les anciens remparts et de majestueux palais du quatorzième siècle. Fabriques d'indiennes et de soieries.
Gravure, Horloges et montres, Besançon (Doubs), Géographie, Besançon (Doubs) -- Citadelle, Besançon (Doubs. - région), Horlogeries, Pendules (horlogerie)
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.71 ; manuel scolaire, édition de 1904 ; VUE DE BESANÇON. - Besançon a 55 400 habitants. La principale industrie de cette ville très commerçante est l'horlogerie. Elle produit par an près de 100 000 montres, sans compter les grosses horloges. c'est Besançon et la Franche-Comté qui donnent l'heure à une bonne partie de la France.
Gravure, Balances, Dix-neuvième siècle, Péages, Ethnologie, Barrières d'octroi, Impôts indirects, Octrois
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.99 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Octroi et Bascule. - Aux portes de toutes les villes sont des bureaux d'octroi où l'on doit payer les droits d'entrée sur les marchandises. - Pour peser les voitures et fixer le poids des marchandises qu'elles portent, on les fait passer sur la plate-forme d'une bascule. Cette plate-forme, à l'aide d'un levier, soulève le fléau d'une balance qui se trouve à l'intérieur du bureau d'octroi, et l'employé lit, sur le bras de fer, le nombre de kilogrammes.
Contes, Gravure, Lion, Reconnaissance (morale), Joseph Jacobs (1854-1916), John Dickson Batten (1860-1932, Blessures
Illustration des contes de fées de Joseph Jacobs (1854-1916), par John Dickson Batten (1860-1932), p.107 : le lion blessé. Androclès fut un esclave romain. On raconte qu'ayant été livré aux bêtes dans le Grand cirque de Rome pour s'être enfui de chez son maître, proconsul d'Afrique, il fut reconnu et épargné par un lion dont il avait guéri une blessure dans les déserts de l'Afrique. L'empereur, apprenant cette explication de la bouche d'Androclès, le gracia et lui fit cadeau du lion. Androclès le promena en laisse dans la ville, recevant de l'argent des passants. Cet événement est placé vers le Ier siècle. Il n'a d'autre garant que le récit d'Aulu-Gelle, qui le cite d'après Apion, qui en aurait été le témoin à Rome probablement sous Caligula.
Photographie, Environnement, Déchets, Pologne, Décharges contrôlées, Ordures ménagères, Pologne (1989-....), Véhicules de collecte des déchets
Décharge contrôlée à ciel ouvert, en Pologne. Le plus souvent situé en dehors des grandes villes, une décharge ou décharge publique ou encore terrain de décharge (au Québec, on dit plutôt un site d'enfouissement), est un lieu dans lequel on regroupe traditionnellement les déchets et ordures ménagères.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.174 ; manuel scolaire, édition de 1904 : GARE DE CHEMIN DE FER. - Les gares sont des abris sous lesquels les trains s'arrêtent : c'est là que descendent et montent les voyageurs, c'est là qu'on charge et décharge les marchandises. Les gares des grandes villes, surtout celles de Paris, sont de véritables monuments.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.175 ; manuel scolaire, édition de 1904 : GRENOBLE. - Cette ville d'environ 69 000 âmes est divisée en deux parties par l'Isère sur laquelle elle a de magnifiques quais. Elle est renommée, ainsi que Valence et Vienne, pour ses fabriques de gants et de peaux délicates. Grenoble est le siège d'une académie et d'une université. Les industries électriques y sont très développées.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.111 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LE CREUSOT est ainsi appelé parce qu'il est situé dans le creux d'une vallée. Là, s'est établie une des plus grandes usines de l'Europe dont on voit dans la gravure les cheminées fumer. Autour de l'usine s'est bientôt groupée toute une population d'ouvriers ; une ville s'est ainsi formée, qui compte maintenant 30 600 habitants et s'accroît sans cesse.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.209 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LA CITÉ DE CARCASSONNE - La vieille cité de Carcassonne est encore à peu près telle qu'elle était au moyen-âge. Elle se dresse au sommet d'une colline avec ses hautes murailles, ses tours aux formes les plus variées et ses portes fortifiées. - La nouvelle ville, très régulièrement bâtie, s'étend au pied de la colline, au bord de l'Aude.
Gravure, Villes fortifiées, Architecture militaire, Giordano Bruno (1548-1600), Phalsbourg (Moselle), Ponts-levis
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie) : manuel scolaire, édition de 1904 : PORTE FORTIFIÉE, p.05. - Les portes des villes fortifiées sont munies de ponts-levis jetés sur les fossés qui entourent les remparts ; quand on lève les ponts et qu'on ferme les portes, nul ennemi ne peut entrer dans la ville. - Phalsbourg a été fortifiée par Vauban et démantelée par les Allemands. Traversée par la route de Paris à Strasbourg, elle n'a que deux portes : la porte de France à l'ouest et la porte d'Allemagne au sud-est, qui sont des modèles d'architecture militaire.
La cour impériale à Ummerapoura. Illustration par Yan Dargent (1824-1899), in Jean Rambosson, Histoire des météores et des grands phénomènes de la nature, p.369, Firmin-Didot, 1883 (wikisource) : Il y a quelques années, M. Babinet, de l’Institut, a présenté à l’Académie des sciences, de la part de M. Marchal, de Lunéville, la figure d’un des appareils qui, en Chine, accompagnent toujours les flèches aiguës qui couronnent les tours nombreuses de ce pays, où chaque ville a la sienne. Suivant l’auteur, les chaînes qui accompagnent la flèche, et qui, partant de son pied, vont rejoindre les angles saillants de la tour, sont de vrais conducteurs de l’agent électrique, dont l’expérience peut avoir fait reconnaître l’efficacité à un peuple bien plus observateur que théoricien. Il a remarqué que dans la construction des tours chinoises il n’entre point de substances métalliques, pas plus que dans leurs maisons et leurs palais. L’appareil des chaînes offre donc une sorte d’enveloppe conductrice qui préserve la tour de l’introduction de l’électricité. Ces tours, d’ailleurs, n’ont jamais été frappées de la foudre. La fameuse tour de porcelaine de Nankin a quinze siècles d’existence. M. Marchal rapproche la construction chinoise de la méthode italienne, qui consiste à consolider les flèches par des haubans métalliques allant se fixer aux angles du bâtiment ; il ajoute que la flèche de l’appareil chinois se termine en flamme dorée, et, par suite, conductrice.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.213 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LE PONT DE BORDEAUX. - Bordeaux est une très belle ville, magnifiquement bâtie, de 237 000 hab. Elle se déploie sur la rive gauche de la Garonne, dans une longueur de plus de quatre kilomètres. A ses pieds le large fleuve forme un port où 1 000 navires d'un fort tonnage peuvent trouver un abri. Parmi les principaux monuments on compte le pont de pierre construit au commencement de ce siècle et long d'un demi-kilomètre.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.185 ; manuel scolaire, édition de 1904 : MARSEILLE ET SES PORTS. - Marseille, le premier port de France, est une ville excessivement commerçante et industrielle de 491 200 habitants. Dans ses ports, que protègent de longues jetées, se rendent par milliers des vaisseaux venus de tous les points du globe. Elle fait un très important commerce avec l'Algérie et la Tunisie. Enfin, ses ateliers produisent une grande quantité d'objets de toute sorte ; ses seules savonneries donnent plus de 100 millions de kilogrammes de savon par an.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.279 : manuel scolaire, édition de 1904 : LA PLACE DE LA CONCORDE A PARIS. - La place de la Concorde est la plus belle et la plus monumentale de Paris. Elle est ornée de colossales statues en pierre qui représentent les principales grandes villes de France, entre lesquelles la concorde doit régner.
Pompéi à vol d'oiseau (Restauration). Illustration par Yan Dargent (1824-1899), in Jean Rambosson, Histoire des météores et des grands phénomènes de la nature, p.423, Firmin-Didot, 1883 (wikisource).
Gravure, Urbanisme, Montpellier (Hérault), Géographie, André Le Nôtre (1613-1700), Louis XIV (roi de France, 1638-1715), Montpellier (Hérault) -- Place du Peyrou
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.198 ; manuel scolaire, édition de 1904 : MONTPELLIER ET LA PROMENADE DU PEYROU. - La place du Peyrou, à Montpellier, est l'une des plus belles promenades qui existent. Du haut de la colline où elle est placée, la vue s'étend sur les montagnes des Cévennes et sur la mer, qu'on aperçoit dans le lointain comme une ligne bleuatre. Sur la place se trouve la statue de Louis XIV, qui a fait construire cette promenade par le célèbre architecte Le Nôtre. La ville de Montpellier compte 75 900 habitants. Elle a une faculté de médecine célèbre. Elle fait un grand commerce de vins et eaux-de-vie.
Dessins et plans, Lumière, Lumière -- Propagation, Ondes, Christiaan Huygens (1629-1695), Lumière, Théorie ondulatoire de la, Augustin Jean Fresnel (1788-1827), Réfraction
Principe de réfraction d'onde selon Huygens-Fresnel (Augustin Jean Fresnel, né le 10 mai 1788 à Broglie et mort le 14 juillet 1827 à Ville-d'Avray, est un physicien français fondateur de l’optique moderne ; il proposa une explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière). Le principe de Huygens-Fresnel est un principe utilisé en optique : il permet entre autres de calculer l'intensité dans les phénomènes de diffraction et d'interférence. Il consiste à considérer chaque point de l'espace indépendamment. Si un point M reçoit une onde d'amplitude E(M, t), alors on peut considérer qu'il réémet une onde sphérique de même fréquence, même amplitude et même phase. Au lieu de considérer que l'onde progresse de manière continue, on décompose sa progression en imaginant qu'elle progresse de proche en proche. Formulé par Fresnel en 1815, ce principe reprend la base du modèle ondulatoire développé par Huygens (1690). Soit une surface ∑ et une source lumineuse S. On découpe ∑ en surfaces élémentaires d∑ centrées autour d'un point P. Chaque point P de ∑ atteint par la lumière émise par la source S se comporte comme une source secondaire fictive émettant une ondelette sphérique.
Gravure, Rome, Quatorzième siècle, Allégories, Veuves, Humanistes de la Renaissance, Allégories -- Dans l'art, Pétrarque (1304-1374), Papauté -- Histoire
Pétrarque, dans son épître à Benoît XII, décrit Rome sous les traits d'une vieille femme qui supplie à genoux de la délivrer de son infortune (Papauté à Avignon). Bibliotheque Nationale, f° 18, Ms italien 81. Rome, où le poète avait été couronné, devint dès lors pour lui une obsession. Vénérant et idolâtrant cette ville plus que toute autre, il écrivit à son propos : « Rome, la capitale du monde, la reine de toutes les villes, le siège de l'empire, le rocher de la foi catholique, la source de tout exemple mémorable. » Cette glorieuse cité ruinée, capitale d’un empire, devait retrouver tout son lustre. Pétrarque, partisan des gouvernements populaires, vit d’un bon œil la politique qu’y menait Nicola Gabrino, dit Cola di Rienzo. Mais, pour que Rome redevienne Rome, il fallait surtout que la papauté délaissât les berges du Rhône pour retourner sur celles du Tibre. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trarque.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.155 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LA RUE DE LA RÉPUBLIQUE À LYON. - Les grandes rues ne servent pas seulement à charmer les yeux par la régularité et par la beauté de leurs maisons ou de leur magasins ; elles assainissent les villes en permettant à l'air d'y circuler plus librement.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.279 : manuel scolaire, édition de 1904. LA RUE DE RIVOLI A PARIS. - La rue de Rivoli, ainsi nommée à cause d'une victoire remportée en Italie par nos troupes, est l'une des principales rues de Paris. D'un côté elle est bordée par le palais et le jardin des Tuileries, par le Louvre, par l'Hôtel de Ville ; de l'autre côté, par de riches maisons et par des arcades sous lesquelles affluent les promeneurs.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.211 ; manuel scolaire, édition de 1904 : TOULOUSE ET LE CAPITOLE. - Le Capitole était un mont de l'ancienne Rome, au sommet duquel un temple était bâti ; ce nom a été donné par Toulouse à son superbe hôtel de ville. Toulouse est comme la capitale du sud-ouest de la France : c'est à la fois une ville savante et une ville industrieuse. Elle est l'entrepôt de toutes les marchandises qui se rendent de la Méditerranée dans l'Océan.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.280 : manuel scolaire, édition de 1904. UNE RUE DU VIEUX PARIS. - Combien les rues de nos villes ressemblaient peu autrefois à ce qu'elle sont aujourd'hui ! Elles étaient si étroites qu'on voyait à peine le jour entre les deux rangées de maisons. Le soir, jusqu'au temps de Philippe-Auguste, les rues n'étaient point éclairées et on ne pouvait sortir sans risquer d'être volé ou assassiné. Aussi, à sept heures du soir, on sonnait le couvre-feu, c'est-à-dire qu'à partir de cette heure on devait éteindre son feu, sa lampe et ne plus sortir de sa maison.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.297 : manuel scolaire, édition de 1904. VERSAILLES, LE CHÂTEAU ET LE PARC. - Versailles est une belle ville de 55 000 hab., située à quelques lieues de Paris. Auprès se trouve le château de Louis XIV, qui forme à lui seul comme une autre ville. Les jardins sont remplis de bassins, de jets d'eau, de cascades qu'on fait couler les jours de fête ; c'est ce qu'on nomme les grandes eaux.
Gravure, Urbanisme, Histoire, Chemins de fer industriels, Industries, Marc Seguin (1786-1875), Saint-Étienne (Loire)
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.158 ; manuel scolaire, édition de 1904 : VUE DE SAINT-ETIENNE. - C'est après Lyon, la plus grande ville du Lyonnais. Autrefois sous-préfecture, elle est devenue le chef-lieu du département de la Loire. C'est aux environs de cette ville que le premier des chemins de fer français a été construit par l'ingénieur Séguin. Aujourd'hui Saint-Etienne a trois lignes de chemins de fer pour desservir son industrie, et compte 146 800 habitants. Marc Seguin, dit « Seguin Ainé », né le 20 avril 1786 à Annonay où il est mort le 24 février 1875, est un ingénieur et inventeur français.