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Dix-neuvième siècle | Mères et enfants | Peinture | Honoré Daumier (1808-1879) | Gravure | Pauvreté | Peintres français | Photographie | Réalisme dans l'art | Ardennes (France) | Pauvres en milieu rural | Moissons | Trains | Chemins de fer | Pauvreté rurale | Aquarelles | Chemins de fer -- Wagons | Bonnets | Ardoisières | Paysans | ...
Ordonnances contre la mendicité. Source : http://data.abuledu.org/URI/53502ed0-ordonnances-contre-la-mendicite

Ordonnances contre la mendicité

Grandville (1803-1847), "Cent Proverbes", 1845, "Nécessité n'a point de loi."

Fabre d'Eglantine à Turgot. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdd19-fabre-d-eglantine-a-turgot

Fabre d'Eglantine à Turgot

Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.

Kokeshi japonaise. Source : http://data.abuledu.org/URI/52016ea6-kokeshi-japonaise

Kokeshi japonaise

Kokeshi, poupée japonaise traditionnelle. Les kokeshi ont été créées il y a 150 ans, par les kiji-shi (en japonais : artisans du bois) dans le nord de Honshū (la plus grande île du Japon), dans la région de Tōhoku. Leur origine remonte à la fin de l'ère Edo, leur fabrication est artisanale. Les kokeshi sont peintes et décorées de fleurs, puis recouvertes de laque. Elles sont à l'origine fabriquées en bois (cerisier, poirier, cornus ou érable). Afin de pouvoir créer une poupée kokeshi, le bois doit être séché pendant 1 an à 5 ans, pour qu'il soit apte à la sculpture. « Il y a bien longtemps, lorsque les gens de son village vivaient encore dans une très grande misère, il pouvait arriver que les femmes tuent leurs propres enfants, juste après la naissance, pour ne pas les condamner à mourir de faim. Pour chaque enfant ainsi tué, on fabriquait une kokeshi, ce qui veut dire 'faire disparaître l'enfant', afin que les gens n'oublient jamais que c'est grâce au sacrifice de ces enfants qu'ils avaient survécu. »

La boite de Pandore. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ab3fa5-la-boite-de-pandore

La boite de Pandore

La boite de Pandore, Source : A book of myths, 1915, de Helen Stratton (1892-1925). Dans la mythologie grecque, Pandore (en grec ancien Πανδώρα / Pandṓra, « tous les dons ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Elle est parfois appelée Anésidora, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs », en fait « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ». La boite contenait tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l'Espérance.

Le wagon de troisième classe. Source : http://data.abuledu.org/URI/514ec277-le-wagon-de-troisieme-classe

Le wagon de troisième classe

Le wagon de troisième classe, 1862, par Honoré Daumier (1808-1879). Le Wagon de troisième classe est le titre d'un tableau d'Honoré Daumier, peint en 1864, dans lequel l'artiste dénonce la pauvreté. Il appartient au Musée des beaux-arts du Canada d'Ottawa1 qui l'a acquis 1946. Cette représentation du réel est dérangeante, non pas tant par ce qui est montré, les personnages, les vêtements, ces enfants misérables, que par la force des regards. Les yeux sombres de la femme au panier, au premier plan, fixant le spectateur de l'œuvre, paraissent terriblement accusateurs et traduisent le profond désarroi qui habite ces petites gens, dans leur vie de souffrance et de misère. Avant 1956, les Chemins de fer proposaient trois classes : la deuxième classe, confortable sans le luxe de la première, accueillait les voyageurs de la petite-bourgeoisie (commerçants, fonctionnaires, rentiers etc). La troisième classe a été supprimée, face à l'élévation générale du niveau de vie. Cette disposition en trois classes (et plus) existe toujours dans de nombreux pays du monde. Pour les bateaux, elle demeure plus rare. Cette classe était principalement réservée à l'émigration à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Les glaneuses en bonnet. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fc66f7-les-glaneuses-en-bonnet

Les glaneuses en bonnet

Glaneuses, 1857, de Jean-François Millet (1814-1875). Sur le tableau figurent trois femmes, une vieille et deux jeunes, parmi les plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger, et illustre ainsi la misère de la population rurale en s'inscrivant dans la veine réaliste, sans misérabilisme. Les trois femmes figurent les trois gestes du glanage : se baisser, ramasser, se relever. Le travail de ces femmes est pénible (courbure du dos, maigreur de la récolte), mais leurs vêtements ne sont pas des haillons. Cette pauvreté (et une certaine fracture sociale) est accentuée par l'apparente richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière plan par le maître et les gens de ferme. Millet représente dans le ciel une nuée d'oiseaux, prêts eux aussi à picorer les grains oubliés, à l'instar des glaneuses.

Treuil d'ardoisière. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e63362-treuil-d-ardoisiere

Treuil d'ardoisière

Ancien treuil de la fosse Saint-Brice, sur une friche d'ardoisière à Rimogne (08) dans les Ardennes. La Compagnie des ardoisières de Rimogne et de Saint-Louis-sur-Meuse est fondée le 14 octobre 1831. La Compagnie règne en maître sur le village, ses statuts font apparaître des propriétés immenses, son fonds social est évalué à 1 080 000 francs. Les parts de la société sont réparties entre 9 membres de la famille et il est précisé que les actions sont indivisibles même par suite de succession. Il est également précisé que les actionnaires veulent, autant que possible, éviter l'introduction d'étrangers dans la société. À partir de 1839, la Compagnie participe aux expositions universelles. Rimogne avait connu plusieurs grèves, en 1825, 1869, 1874, 1878, 1887 avec à chaque fois comme revendications une hausse des salaires. Les ardoisiers vivent dans la misère.

Wagon de troisième classe. Source : http://data.abuledu.org/URI/514ec023-wagon-de-troisieme-classe

Wagon de troisième classe

Wagon de troisième classe, 1864, aquarelle par Honoré Daumier (1808-1879). Dans ce tableau réaliste, Daumier n'a pas choisi de représenter les riches bourgeois voyageant en première classe, mais le petit peuple de la troisième classe, afin de dénoncer la misère qui régnait dans une grande partie de la société française à cette époque. C'est, pour l'artiste, le reflet d'une réalité que certains préféraient occulter. Ce tableau est marqué par des lignes majoritairement horizontales.