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Atelier de menuisier autour de 1880. Source : "Que feras-tu plus tard ? Images d'artisans" (Was willst du werden? Bilder aus dem Handwerkerleben.) Berlin : Winckelmann.
Photographie, Tonneaux, Tonneliers, Douelles, Tonnellerie, Bois -- Façonnage, Bois -- Cintrage, Répertoire des métiers
Assemblage des douelles : le jointage : le tonnelier couche les chants de la douelle sur la colombe (ancêtre de la dégauchisseuse) et donne à la douelle la flèche correspondant au tonneau. Cette opération est désormais mécanisée. Auparavant la forme de la douelle - arrondi et pente des joints - est vérifiée à l'aide de gabarits. Cette opération doit être minutieuse, car l'étanchéité et la forme du tonneau en dépendent. Mise en rose des douelles : Après avoir déterminé la bonne quantité de douelles, le tonnelier effectue la mise en rose, en réunissant dans un fragile équilibre les 25 à 30 douelles en tronc de cône. À l'aide d'un marteau et d'une chasse, il positionne les premiers cercles provisoires sur le tonneau : cercle de talus à l'extrémité supérieure, puis en dessous cercle de collet et cercle de bouge.
Photographie, Cartes postales, Airial, Aquitaine (France), Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Cabanes
Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.
Charbonnier est le métier qui consiste à fabriquer du charbon de bois sur une charbonnière ou à le vendre.
Artisan qui fait des travaux d’assemblage de pièces de bois ou de métal servant de charpente à une construction.
Photographie, Machines-outils, Outils, Outils de coupe, Défonceuses (machines à bois), Défonceuses (machines-outils)
La défonceuse est une machine électroportative utilisée en menuiserie, en ébénisterie, en lutherie et dans beaucoup de métiers du bois.
Le fondeur d'art. Ouvrier, ouvrière qui fond les canons, les cloches, les statues de bronze, etc.
Image photochrome d'une vieille irlandaise filant au rouet. Photo 1890-1900. Source : Library of Congress (LLC-DIG-ppmsc-09892).
Gravure extraite du livre des métiers de Jost Amman (Das Ständbuch, 1568), représentant un tourneur sur bois au travail dans son atelier.
Le maçon est un professionnel du bâtiment qui pratique la maçonnerie. Cette discipline consiste à créer, choisir et utiliser des éléments de construction composés de divers matériaux (briques, pierres, paille, torchis, terre, bois, métaux, béton...) pour édifier, parfois de manière artistique, une habitation, un monument, une cheminée ou tout autre ouvrage ou œuvre de construction.
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Les outils du gemmeur pour le pelage du pin maritime et le barrasquage : sarcle à peler de profil et de face ; barrasquit double et simple. Une campagne de gemmage commence début février. On dit qu'un pin est prêt à être résiné dès que l’on peut l’entourer de son bras sans apercevoir sa main. Il faut alors préparer la future care, que l’on place à l’est car elle est à l’abri des intempéries. Pour cela on utilise le sarcle à peler, outil en acier, recourbé qui va permettre de racler l’écorce. Le pelage est une opération délicate car il faut laisser une fine épaisseur d’écorce en évitant de blesser le pin prématurément. La campagne se termine au mois de novembre avec l’arrivée de l’hiver. La dernière étape est le barrasquage. Le résinier entoure le pied du pin avec un drap et gratte la résine séchée sur la care pendant toute l’année avec le barrasquit. Le barras (résine sèche tombée sur le drap) est ensuite ajouté à la résine molle dans la barrique, damé puis transporté à la distillerie.
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Les outils du gemmeur pour la "pique" : travail de la care. De gauche à droite, le hapchot, le bridon avec huppe et le bridon simple. Vers la mi-mars, on réalise la première pique à l’aide du hapchot. Pour les cares de première année, on entaille l’arbre juste au-dessus du crampon, pour celles de deuxième, troisième, quatrième année et plus, on poursuit l’entaille de l’année précédente. La profondeur de la care ne doit pas excéder 1 cm. Afin que la résine coule régulièrement, il faut rafraîchir les cares toutes les semaines en progressant de quelques centimètres vers le haut à chaque pique. Les copeaux qui tombent sont appelés des galips et sont gardés pour allumer le feu.
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Les outils du gemmeur : transport. Quand les pots étaient pleins, la femme du résinier les vidait grâce à une petite spatule (la palinette) dans des escouartes (récipients de 16 litres en bois ou en zinc), c’est l’ammasse. Les escouartes seront à leur tour vidées dans des barriques en bois ou en métal pour être acheminées vers les usines de distillation. La caisse du résinier ou du gemmeur (à droite) permettait de transporter le matériel du début de campagne : plaques de zinc, pots de résine, clous, maillet en bois.
Le tonnelier est un artisan qui avec une grande précision est chargé de confectionner des fûts en bois. Tout le savoir-faire du tonnelier est réuni dans cet objet pratique et nécessaire. Son coup de main et son coup d'œil feront la bonne barrique qui permettra le vieillissement du vin, de la bière ou de l'alcool.
Un trappeur est un chasseur professionnel de l'Amérique du Nord pratiquant le piégeage (« trappe » ou « trappage »), non pour la viande (hors ses besoins propres), mais pour vendre des fourrures non abîmées par les coups de feu ou pointes de flèche. Un trappeur a une vocation bien différente de celle que jadis avaient les coureurs des bois ou les voyageurs, ceux-ci étant employés à faire la traite des fourrures plutôt qu'au piégeage.
Gravure extraite du livre des métiers de Jost Amman (Das Ständbuch, 1568), représentant un ouvrier taillant le bloc utilisé pour la xylographie