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Gravure | Photographie | Dessins et plans | Urbanisme | Dix-neuvième siècle | Histoire ancienne | Bicyclettes | Poméranie (province) | Adolph Gottlieb Friedrich (1774-1840) | Peintres allemands | Oppida | Chalcidique (Grèce) | Villages allemands | Château-Chinon (Nièvre) | Éduens | Architecture domestique -- Dessins et plans | Architecture grecque de l'Antiquité | Saint-Michel (Manche), Mont- | Massif armoricain (France) | Mont-Saint-Michel (France), Baie du | ...
Circulation locale engendrée par un îlot urbain. Source : http://data.abuledu.org/URI/52fe5243-circulation-locale-engendree-par-un-ilot-urbain

Circulation locale engendrée par un îlot urbain

Circulation locale engendrée par l'îlot urbain.

Armoiries de Dunkerque. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dc1dc9-armoiries-de-dunkerque

Armoiries de Dunkerque

Grandes Armes de la ville de Dunkerque : Coupé, en chef d'or au lion passant de sable, en pointe d'argent à un dauphin couché d'azur crété et oreillé de gueules. La citation "Dunkerque a bien mérité de la Patrie" fut donnée par le Comité de Salut Public après l'héroïque conduite des habitants lors du siège de Dunkerque en 1793. La citation "Ville héroïque, sert d'exemple à toute la Nation" fut attribuée en 1917. Les médailles sont : La Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, 1919 ; Les Croix de Guerre avec Palmes, 1917 et 1945 ; La Distinguished Service Cross, 1919.

Cantine à vélo. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dc111f-cantine-a-velo

Cantine à vélo

Dabawalla en bicyclette à Bombay : nombre de citadins de grandes villes comme Bombay ou Chennai préfèrent utiliser les services des dabbawalas, livreurs de nourriture. Ce métier, qui s’est véritablement développé dans les années 1950, découlerait directement de la cantine des administrations anglaises : un Anglais, lassé de la nourriture de sa cantine, aurait demandé à son serviteur de lui apporter un repas préparé à la maison et cette pratique ayant séduit d’autres Anglais, aurait engendré le métier de « porteur de casse-croute » ; la clientèle des dabbawalas est composée de petits fonctionnaires, d’employés, de commerçants, d’artisans qui peuvent ainsi, sans que leurs épouses ne doivent se lever aux aurores pour préparer le repas, manger une nourriture-maison et respecter les diverses règles et prescriptions religieuses quant à la préparation et à l’absorption de la nourriture.

Carte des grandes villes de France. Source : http://data.abuledu.org/URI/522eef11-carte-des-grandes-villes-de-france

Carte des grandes villes de France

Carte des villes de la France métropolitaine (agglomérations de plus 100 000 habitants au recensement de 1999).

Carte vierge de l'empire Romain en 271. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d3c1aa-carte-vierge-de-l-empire-romain-en-271

Carte vierge de l'empire Romain en 271

Carte de l'empire Romain en 271 : en vert empire des Gaules, en jaune empire de Palmyre. L’Empire de Palmyre (260-273) était un empire dissident, qui s'est détaché de l’Empire romain pendant la crise du troisième siècle. Il englobait les provinces romaines de Syrie, de Palestine, d’Égypte et de grandes parties de l'Asie Mineure. L'Empire de Palmyre a été gouverné par la reine Zénobie avec son fils Wahballat. La capitale de cet éphémère empire était Palmyre.

Colisée à Rome. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c227a5-colisee-a-rome

Colisée à Rome

Etat actuel du Colysée à Rome après de nombreux tremblements de terre. Le Colisée, à l'origine amphithéâtre Flavien, est un immense amphithéâtre elliptique situé dans le centre de la ville de Rome, entre l'Esquilin et le Cælius, le plus grand jamais construit dans l'empire romain. Il est l'une des plus grandes œuvres de l'architecture et de l'ingénierie romaines.

Décharge à ciel ouvert en Pologne. Source : http://data.abuledu.org/URI/510e7fc6-decharge-a-ciel-ouvert-en-pologne

Décharge à ciel ouvert en Pologne

Décharge contrôlée à ciel ouvert, en Pologne. Le plus souvent situé en dehors des grandes villes, une décharge ou décharge publique ou encore terrain de décharge (au Québec, on dit plutôt un site d'enfouissement), est un lieu dans lequel on regroupe traditionnellement les déchets et ordures ménagères.

Évolution de la bicyclette, le vélo de course. Source : http://data.abuledu.org/URI/50edbb5c-evolution-de-la-bicyclette-le-velo-de-course

Évolution de la bicyclette, le vélo de course

Après la Première Guerre mondiale, le terme vélo devient le mot populaire pour décrire la bicyclette utilisée par les ouvriers, paysans et enfants). Les systèmes à plusieurs vitesses commencent à être utilisés dans les compétitions de vélo dans les années 1930. Pendant l'Occupation en France, les voitures sont restreintes à l'usage des médecins, de la police ou de la milice, la bicyclette devenant la reine des transports (ravitaillement et marché noir, trajets pour le travail ou aller voir des proches, développement de vélo taxis dans les grandes villes), succès des compétitions de cyclisme. Les dérailleurs se développent durant les années 1950.

Gare de chemin de fer en 1877. Source : http://data.abuledu.org/URI/524dc055-gare-de-chemin-de-fer-en-1877

Gare de chemin de fer en 1877

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.174 ; manuel scolaire, édition de 1904 : GARE DE CHEMIN DE FER. - Les gares sont des abris sous lesquels les trains s'arrêtent : c'est là que descendent et montent les voyageurs, c'est là qu'on charge et décharge les marchandises. Les gares des grandes villes, surtout celles de Paris, sont de véritables monuments.

L'usine du Creusot. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d93ea-l-usine-du-creusot

L'usine du Creusot

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.111 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LE CREUSOT est ainsi appelé parce qu'il est situé dans le creux d'une vallée. Là, s'est établie une des plus grandes usines de l'Europe dont on voit dans la gravure les cheminées fumer. Autour de l'usine s'est bientôt groupée toute une population d'ouvriers ; une ville s'est ainsi formée, qui compte maintenant 30 600 habitants et s'accroît sans cesse.

La grande roue japonaise de MinatoMirai21. Source : http://data.abuledu.org/URI/529a6a2a-la-grande-roue-japonaise-de-minatomirai21

La grande roue japonaise de MinatoMirai21

La grande roue japonaise de Minato Mirai 21 (CosmoWorld). Le Minato Mirai 21 est le quartier d'affaires de la ville de japonaise de Yokohama. Ce quartier, situé au nord de la gare Sakuragi-cho, abrite notamment un musée de la marine, le musée d'art moderne et de la photographie réalisé par l'architecte japonais Kenzō Tange, le parc d'attraction Cosmo World et sa grande roue Cosmo Clock 21 ainsi que la Landmark Tower qui est, avec ses 70 étages, l'un des immeubles les plus hauts d'Asie. Il est 15h28 (affiche digital, ou numérique).

La poste centrale Hô Chi Minh Ville. Source : http://data.abuledu.org/URI/53beac83-la-poste-centrale-ho-chi-minh-ville

La poste centrale Hô Chi Minh Ville

La poste centrale avec son imposante verrière et sa charpente métallique a été construite par les ateliers de Gustave Eiffel entre 1886 et 1891. Son architecture est dans le style des grandes gares européennes du 19ème siècle.

Le Grand Bé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5357dd6f-le-grand-be

Le Grand Bé

Le Grand Bé (ou Bey) est une île inhabitée de Saint-Malo située à l'embouchure de la Rance, au pied des remparts de la ville de Saint-Malo. Elle devient presqu'île à marée basse et l'on peut ainsi y accéder à pied depuis la plage de Bon-Secours. Chateaubriand y est enterré. Le Grand Bé se situe à environ 500 mètres à l’ouest de la plage de Bon-Secours, au pied des remparts de la ville. Une dépression naturelle sépare l’île de la ville et est rarement sèche, même à marée basse. Une chaussée cimentée surélevée permet d’y accéder. Celle-ci est récente. Au XIXe siècle, on arrivait au Grand Bé par une passerelle en bois et, plus anciennement, en marchant sur des pierres roulantes. Depuis Mars 2011, "le sonneur des Bés" avertit lors de la marée montante, les touristes à l'aide d'une corne de brume lors des grandes marées pour éviter que ceux-ci ne se retrouve pris au piège.

Le Mont Saint-Michel au crépuscule. Source : http://data.abuledu.org/URI/5357c1ef-mont-saint-michel-

Le Mont Saint-Michel au crépuscule

Le Mont-Saint-Michel au crépuscule. Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique d’environ 960 mètres de circonférence situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, dans le département de la Manche. Avant l'année 709, il était connu comme le "mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il est couramment appelé "Mont Saint-Michel au péril de la mer" (Mons Sancti Michaeli in periculo mari). Le mont Saint-Michel baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse. C'est le troisième site touristique le plus fréquenté de France après la tour Eiffel et le château de Versailles, avec plus de 3 500 000 visiteurs chaque année ; la commune et la baie figurent depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les marées dans la baie du mont Saint-Michel ont une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient, la mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite : l’expression consacrée est "qu’elle revient à la vitesse d’un cheval au galop". Le Mont-Saint-Michel n’est entouré d'eau et ne redevient une île qu’aux grandes marées d'équinoxe, cinquante-trois jours par an, pendant quelques heures. Mais c’est un spectacle impressionnant qui attire de nombreux touristes ces jours là. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Saint-Michel

Le village allemand de Greifswald. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e183e6-le-village-allemand-de-greifswald

Le village allemand de Greifswald

Tableau du peintre allemand Adolph Gottlieb Friedrich (1774-1840), représentant sa maison natale à Greifswald, 1844. Ce peintre romantique a régulièrement illustré la région dans ses peintures, en particulier les ruines de l'abbaye d'Eldena. Greifswald est une ville du nord de l'Allemagne, dans le land du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, région Poméranie. Ville de la Hanse et ville universitaire, elle se trouve entre les deux plus grandes îles allemandes : Usedom et Rügen. Greifswald est située sur les bords de la rivière Ryck.

Maison d'Olynthe. Source : http://data.abuledu.org/URI/5291ae75-maison-d-olynthe

Maison d'Olynthe

Plan schématique de la disposition des pièces du rez-de chaussée d'une maison d'Olynthe, d'après les plans d'étude de l'ouvrage de M.-C. HELLMAN. Les maisons de la cité grecque d'Olynthe permettent d'appréhender les bases de l'architecture domestique grecque. À cette période se développe une véritable réflexion sur l'organisation de la ville, sa rationalisation en un ensemble souple et fonctionnel et ceci avant sa fondation. Olynthe est une ville de la Grèce qui fut détruite au Ve siècle av. J.-C. par les Perses. Quand la ville fut reconstruite peu après, c'est dans l'idée d'une "ville nouvelle" totalement créée selon les principes des philosophes en la matière. Il s'agit donc d'un urbanisme modèle respectant tous les besoins d'une ville et le confort des habitants. Les caractéristiques de l'architecture de la maison d'Olynthe nous apportent donc des informations primordiales sur les grandes tendances architecturales, la pensée, l'élaboration technique et artistique d'alors. Le schéma de la maison d'Olynthe va faire école. On retrouvera les éléments présents ici dans toutes les villes de la Grèce.

Oppidum gaulois de Château-Chinon. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d4a259-oppidum-gaulois-de-chateau-chinon

Oppidum gaulois de Château-Chinon

Plan de l'oppidum gallo-romain de Castrum Caninum situé au sommet du Calvaire (609 m) à Château-Chinon dans la Nièvre, en Bourgogne. Compte tenu de sa situation stratégique, son histoire est chargée depuis les époques gauloise et gallo-romaine avec le peuple des Éduens, au Moyen Âge et à l'Ancien Régime comme étant une châtellenie puis un comté appartenant aux plus grandes familles du Royaume de France. D'après les fouilles archéologiques, l’oppidum était constitué d'une enceinte ovale, d'une superficie d'environ 3,5 ha (~130 m x ~250 m). L'accès y était rendu possible par deux poternes : l'une située au nord-est près d'une source, donnant accès aujourd'hui au bois de La Promenade, la seconde située au sud, tournée vers la ville actuelle en contre-bas. L'oppidum était divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au sud a ensuite servi d'emplacement au château féodal. Avant cela, l'oppidum gaulois aurait été également un castrum romain occupant une position stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum (Entrains-sur-Nohain).

Panneau sur Les Thermes de l'Ouest à Jerash. Source : http://data.abuledu.org/URI/54b59626-panneau-sur-les-thermes-de-l-ouest-a-jerash

Panneau sur Les Thermes de l'Ouest à Jerash

Description en Français présente sur un panneau d'information : Les thermes de l'ouest à Jerash en Jordanie. II° siècle après J.C. - 749 après J.C. Les thermes dits de l'Ouest correspondent au plus ancien des sept établissements de bains publics actuellement connus sur le site. Ils n’ont pas été fouillés mais leur phase ancienne peut-être datée du tout début du II° siècle, voire même de la fin du Ier siècle. De plan typiquement romain, ils comprennent un bâtiment consacré aux bains construit au centre d'une cour entourée de portiques. Cette vaste cour, appelée palestre, permettait aux baigneurs de se détendre et/ou de pratiquer des exercices sportifs après et avant de rejoindre les salles froides, tièdes et chaudes du bâtiment thermal. Primitivement limité à trois grandes salles, le bâtiment thermal fut considérablement agrandi au IIIe siècle suivant un plan symétrique, dit "impérial". Les thermes romains sont bien connus pour leurs extraordinaires voûtes en maçonnerie. Le monument de Gerasa est particulièrement remarquable par les voûtes en pierre, beaucoup plus exceptionnelles et difficiles à construire, couvrant les différentes salles froides et chaudes du secteur thermal, en particulier les coupoles sur pendentifs. L'une d'elles a traversé les siècles et est parfaitement conservée. C'est la plus ancienne structure de ce type encore in situ connue au monde. Source : IFPO, tapuscrit Erics

Place de la Concorde en 1877. Source : http://data.abuledu.org/URI/524eff8a-place-de-la-concorde-en-1877

Place de la Concorde en 1877

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.279 : manuel scolaire, édition de 1904 : LA PLACE DE LA CONCORDE A PARIS. - La place de la Concorde est la plus belle et la plus monumentale de Paris. Elle est ornée de colossales statues en pierre qui représentent les principales grandes villes de France, entre lesquelles la concorde doit régner.

Rue de la République à Lyon en 1877. Source : http://data.abuledu.org/URI/524db499-rue-de-la-republique-a-lyon-en-1877

Rue de la République à Lyon en 1877

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.155 ; manuel scolaire, édition de 1904 : LA RUE DE LA RÉPUBLIQUE À LYON. - Les grandes rues ne servent pas seulement à charmer les yeux par la régularité et par la beauté de leurs maisons ou de leur magasins ; elles assainissent les villes en permettant à l'air d'y circuler plus librement.

Tonnellerie au XVIème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/51db5d7b-tonnellerie-au-xvieme-siecle

Tonnellerie au XVIème siècle

Tonnellerie au XVIème siècle. La diffusion du tonneau comme récipient se fait tout au long du Moyen Âge, du nord au sud de l'Europe, par le biais des rivières, des fleuves, des mers et des océans, des ports, des routes, des foires, des marchés régionaux ou internationaux (Foires de Champagne). Il accompagne l'essor des premières grandes villes marchandes italiennes, flamandes, allemandes (La Hanse), anglaises (Bristol) ou françaises (La Rochelle, Bordeaux, Nantes), puis se diffuse à d'autres continents, surtout à partir des Grandes découvertes et de l'accélération de la mondialisation, des conquêtes et du commerce transatlantique.

Versailles, le château et le parc. Source : http://data.abuledu.org/URI/524f1c05-versailles-le-chateau-et-le-parc

Versailles, le château et le parc

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.297 : manuel scolaire, édition de 1904. VERSAILLES, LE CHÂTEAU ET LE PARC. - Versailles est une belle ville de 55 000 hab., située à quelques lieues de Paris. Auprès se trouve le château de Louis XIV, qui forme à lui seul comme une autre ville. Les jardins sont remplis de bassins, de jets d'eau, de cascades qu'on fait couler les jours de fête ; c'est ce qu'on nomme les grandes eaux.

Visite des Catacombes en 1860. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f543-visite-des-catacombes-en-1860

Visite des Catacombes en 1860

Visite des catacombes en 1860 : Un arrêt du Conseil d'État du 9 novembre 1785 décide la suppression du cimetière des Innocents avec évacuation des ossements, puis son réaménagement en marché public. Le nom de Catacombes est donné aux carrières aménagées, par analogie avec les anciennes nécropoles souterraines de Rome, même si les lieux n'ont jamais servi de sépulture directe et n'ont aucun caractère sacré. Durant toute son existence, plus de deux millions de parisiens sont inhumés au cimetière des Innocents. Dès leur création, les Catacombes suscitent la curiosité. En 1787, le premier visiteur, le comte d'Artois, futur Charles X, y descend en compagnie de dames de la Cour. L'année suivante, on mentionne la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. Mais il faut attendre 1806 pour que les premières visites publiques soient organisées ; celles-ci ne s'opèrent qu'à des dates irrégulières pour de rares privilégiés. C'est le successeur de Guillaumot, Louis-Étienne Héricart de Thury, alors responsable du service des carrières de la Ville de Paris, qui organise les premières visites régulières dès sa prise de fonction. Il fait tracer au plafond un trait noir, servant de fil d'Ariane aux visiteurs. En 1810 et 1811, il fait aménager l'ossuaire avec la réalisation d'alignements d'ossements décorés de motifs macabres ou artistiques, et placer des plaques portant des citations gravées dans la pierre, tirées de textes sacrés, littéraires, philosophiques ou poétiques célèbres, avec un goût propre au Premier Empire. Les ouvrages de consolidation sont transformés en monuments à la pompe funéraire. Par ailleurs, l'ossuaire est isolé du reste des carrières souterraines, donnant un aspect proche de celui qu'on observe au XXIe siècle. Héricart de Thury (1776-1854) publie en 1815 la "Description des Catacombes de Paris", qui devint la base sur laquelle toutes les études postérieures s'appuient.