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Dessins et plans | Géologie | Paris (France) | Photographie | Carrières souterraines (exploitations minières) | Galeries souterraines | Calcaire | Géoécologie | Déchets radioactifs -- Élimination -- Évaluation du risque | Stratigraphie | Dépôts de déchets radioactifs | Architecture militaire | Maginot (France), Ligne | Roppe (Territoire-de-Belfort) | Première guerre mondiale | Bure (Meuse) | Catacombes | Galeries de mines | Vielle-Aure (Hautes-Pyrénées) | Mines (sites d'extraction) -- France | ...
Formation d'un abri sous roche. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f47629-formation-d-un-abri-sous-roche-

Formation d'un abri sous roche

Formation d'un abri sous roche par coupe d'une galerie karstique. Source : dessin de J.P. Texier pour le Pôle International de la Préhistoire. Un abri sous roche (ou abri-sous-roche) est une cavité peu profonde s'enfonçant dans une paroi rocheuse, souvent à la base de celle-ci car cette partie froide et humide est plus sensible à la cryoclastie. De tels abris sont particulièrement fréquents dans les massifs calcaires, en contexte karstique, où ils sont creusés au cours des millénaires par la gélifraction (érosion par le gel et le dégel) et/ou l'érosion chimique (dissolution).

Galerie de mine d'extraction de manganèse. Source : http://data.abuledu.org/URI/54b85abf-galerie-de-mine-d-extraction-de-manganese

Galerie de mine d'extraction de manganèse

Galerie reconstituée de mine d'extraction de manganèse à Vielle-Aure. Cliché Mme Gomez, directrice de l'école Montesquieu de Pessac-33, dans le cadre de la semaine rousse de ses élèves de CE1-CE2 à Saint-Lary, octobre 2014.

Catacombes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f18b-catacombes-de-paris

Catacombes de Paris

Le passage dit des doubles carrières dans les Catacombes de Paris. Près de trois cents kilomètres de galeries s'étalent sous Paris intra-muros, sur parfois trois niveaux de carrières. La profondeur moyenne est d'environ vingt mètres sous le niveau du sol naturel. Lorsque ces carrières étaient actives, on en extrayait de la pierre à bâtir, qui a permis pendant plusieurs siècles de construire les bâtiments de Paris sans importer d'autre matériau de construction. On assimile abusivement les Catacombes à l'ensemble des carrières de la capitale, bien qu'elles n'en représentent en réalité qu'une infime fraction.

Coupe géologique du secteur de Bure (Meuse). Source : http://data.abuledu.org/URI/50957e29-coupe-geologique-du-secteur-de-bure-meuse-

Coupe géologique du secteur de Bure (Meuse)

Coupe géologique du secteur de Bure. Coupe NO-SE au niveau du Laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne : réseau de galeries souterraines localisé sous le territoire de la commune de Bure (Meuse). Dans le cadre des recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde, ce laboratoire de recherche souterrain est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) afin d'évaluer les propriétés de confinement de la formation géologique située à 500 mètres de profondeur. La construction du laboratoire débute en 2000 dans le cadre de la loi Bataille relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité. Une première phase de construction (des expériences sont menées en parallèle) s'achève en 2007 et des travaux d'extension sont en cours depuis 2008.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Réseau de galeries souterraines du Fort de Roppe à Belfort. Source : http://data.abuledu.org/URI/538afcd9-reseau-de-galeries-souterraines-du-fort-de-roppe-a-belfort

Réseau de galeries souterraines du Fort de Roppe à Belfort

Réseau de galeries souterraines du Fort de Roppe à Belfort légendé en français, dessiné à partir de plans d'archives et de relevés topographiques réalisés par Thomas Bresson. Pendant la Première Guerre mondiale, tout un réseau de galeries de 17 a été creusé sous le fort et bétonné dans l'entre-deux-guerres. Ces galeries relient divers endroits du fort à un casernement souterrain, lui-même bétonné. L'ensemble est alors intégré dans la ligne Maginot. Source : Fort de Roppe