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Photographie | Peinture | Dessins et plans | Phares | Phares -- France | Histoire | Guillotine | Plantes | Gravure | France (Révolution) (1789-1799) | Paris (France) | Textes | Dix-neuvième siècle | Géographie | Manuscrits à enluminures | Faucons | Chiens de chasse | France -- Moeurs et coutumes (1328-1600) | Fauconnerie | Travaux des champs | ...
Auto-portrait d'Alexandre von Humboldt. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f45639-auto-portrait-d-alexandre-von-humboldt

Auto-portrait d'Alexandre von Humboldt

Auto-portrait d'Humboldt en 1814 à 35 ans. Humboldt arrive au large de Bordeaux le 1er août 1804. Il s'installe à Paris, au 3 quai Malaquais, où il résidera de 1804 et 1824. Il retrouve le monde scientifique de son temps. Il fait partie de la Société d'Arcueil formée autour du chimiste Berthollet où se rencontrent également François Arago, Jean-Baptiste Biot, Louis-Joseph Gay-Lussac avec lesquels Humboldt se lie d'amitié. Ils publient ensemble plusieurs articles scientifiques. Humboldt et Gay-Lussac mènent des expériences communes sur la composition de l'atmosphère, sur le magnétisme terrestre. Humboldt offre son herbier au muséum d'histoire naturelle de Paris. La collection est acceptée par décret en 1805. Il publie en français la relation de son voyage. Il fréquente les salons parisiens comme celui de Madame de Récamier. Il se lie d'amitié avec Chateaubriand. Il est reçu par Napoléon qui le soupçonne d'espionnage pour le compte de la Prusse. Humboldt est reconnu par les plus grands scientifiques de son temps. Il est élu correspondant pour la section de physique générale de la 1re Classe de l'Institut national des sciences et des arts le 16 pluviôse an XII (6 février 1804), Associé étranger de l'Académie des sciences le 14 mai 1810. Paris est la capitale de la science et, Humboldt décide d'y rester pour trier ses collections et préparer un ouvrage monumental à partir de son expérience.

Carte des départements d'outre-mer. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f71011-carte-des-departements-d-outre-mer

Carte des départements d'outre-mer

Carte des plus grandes parties du territoire français représentées à la même échelle.

Carte des fuseaux horaires en Europe. Source : http://data.abuledu.org/URI/5096a7fb-carte-des-fuseaux-horaires-en-europe

Carte des fuseaux horaires en Europe

Carte des fuseaux horaires (UTC) en Europe. Légende : bleu = UTC+1, violet = UTC+2, rouge = UTC+3, rose = UTC+4, vert (à l'est) = UTC+5. Le TAI (Temps atomique international) est établi par le Bureau international des poids et mesures (BIPM) (Pavillon de Breteuil à Sèvres en France) à partir de quelque 349 (décembre 2008) horloges atomiques au césium réparties dans le monde. UTC a la même marche et la même fréquence que le TAI mais en diffère par un nombre entier de secondes. Pour ce faire, UTC est occasionnellement incrémenté ou décrémenté d' une seconde atomique entière, pour faire en sorte que la différence entre UTC et le temps universel UT reste inférieure à 0,9 s, tout en assurant un écart d’un nombre entier de secondes atomiques par rapport au temps atomique.

Cirque d'été, aux Champs-Elysées. Source : http://data.abuledu.org/URI/514ead48-cirque-d-ete-aux-champs-elysees

Cirque d'été, aux Champs-Elysées

Gravure représentant un des quatre cirques sédentaires en activité à Paris à la fin du XIXème siècle : le Cirque des Champs-Élysées (1841-1898), connu sous les noms de Cirque de l'Impératrice ou de Cirque d'été, qui pouvait contenir jusqu'à 3 500 places. Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). page 209. Cette salle parisienne fut édifiée en 1841 au carré Marigny par l'architecte Jacques Hittorff, elle est aujourd’hui disparue. Pendant du Cirque d’hiver, construit par Hittorf pour Dejean boulevard du Temple en 1852, il fonctionnait du 1er mai au 1er septembre. L’acoustique y était si bonne qu'Hector Berlioz y donna une série de concerts en 1845. En 1847, les spectateurs payaient 2 francs au pourtour et 1 franc à l’amphithéâtre. Devenu un temps Cirque-National, il connut son apogée sous le Second Empire sous le nom de Cirque de l’Impératrice à partir de 1853 (le Cirque d’hiver devenant quant à lui le Cirque Napoléon). Sa grande attraction fut longtemps le clown Jean-Baptiste Auriol. Caroline Otero et Émilienne d'Alençon y firent leurs débuts. Son succès se prolongea jusque dans les années 1880. Le Tout-Paris s'y précipitait le samedi, jour réputé chic. Petit à petit délaissé par le public après l’exposition universelle de Paris de 1889, il fut démoli vers 1900, laissant son nom à la rue du Cirque.

Conteneurs sur le quai d'un port maritime. Source : http://data.abuledu.org/URI/51166a2e-conteneurs-sur-le-quai-d-un-port-maritime

Conteneurs sur le quai d'un port maritime

Conteneurs en attente d'embarquement sur le quai d'un port maritime. Source : Image ID: line3174, America's Coastlines Collection ; Port Elizabeth, New Jersey (USA), Juin 2004. Dans le domaine du transport, un conteneur (forme recommandée en France par la DGLFLF et au Canada par l'OQLF), est un caisson métallique, en forme de parallélépipède, conçu pour le transport de marchandises par différents modes de transport. Ses dimensions ont été normalisées au niveau international. Il est muni, dans tous les angles, de pièces de préhension permettant de l'arrimer et de le transborder d'un véhicule à l'autre (pièces de coin). Il fait partie, avec les caisses mobiles et certains semi-remorques, de la catégorie des UTI (« unités de transport intermodal »). Il permet ainsi de diminuer les temps de rupture de charge et de transbordement. Ses adaptations spécifiques permettent de faciliter les opérations de « mise en boîte » des marchandises (= empotage) et de vidage (= dépotage).

Décret de la convention sur le Droit d'auteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/51150780-decret-de-la-convention-sur-le-droit-d-auteur-

Décret de la convention sur le Droit d'auteur

Décret de la convention sur le droit d'auteur : page de garde d'un ouvrage de la bibliothèque patrimoniale de Gray (France). Décret concernant les contrefacteurs, rendu le 19 juillet 1793, l'an II de la République. Décret concernant les Contrefacteurs, rendu le 19 Juillet 1793, l'An 2 de la République. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité d'instruction publique, décrète ce qui suit : Art. 1) Les Auteurs d'écrits en tout genre, les Compositeurs de Musique, les Peintres et Dessinateurs qui feront graver des Tableaux ou Dessins, jouiront durant leur vie entière du droit exclusif de vendre, faire vendre, distribuer leurs Ouvrages dans le territoire de la République, et d'en céder la propriété en tout ou en partie. Art. 2) Leurs héritiers ou Cessionnaires jouiront du même droit durant l'espace de dix ans après la mort des auteurs. Art. 3) Les officiers de paix, Juges de Paix ou Commissaires de Police seront tenus de faire confisquer, à la réquisition et au profit des Auteurs, Compositeurs, Peintres ou Dessinateurs et autres, leurs Héritiers ou Cessionnaires, tous les Exemplaires des Éditions imprimées ou gravées sans la permission formelle et par écrit des Auteurs. Art. 4) Tout Contrefacteur sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de trois mille exemplaires de l'Édition originale. Art. 5) Tout Débitant d'Édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu Contrefacteur, sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'Édition originale. Art. 6) Tout Citoyen qui mettra au jour un Ouvrage, soit de Littérature ou de Gravure dans quelque genre que ce soit, sera obligé d'en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque nationale ou au Cabinet des Estampes de la République, dont il recevra un reçu signé par le Bibliothécaire ; faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des Contrefacteurs. Art. 7) Les héritiers de l'Auteur d'un Ouvrage de Littérature ou de Gravure, ou de toute autre production de l'esprit ou du génie qui appartiennent aux beaux-arts, en auront la propriété exclusive pendant dix années. Nota : Tous les exemplaires de cet ouvrage seront signés par le libraire. Desson ?

Douves de la motte féodale de Labrit. Source : http://data.abuledu.org/URI/506b2ae0-douves-de-la-motte-feodale-de-labrit

Douves de la motte féodale de Labrit

Photo des vestiges du château de Labrit : douves autour de la motte féodale. Les vestiges du château de Labrit, dit château d'Albret, se situent sur la commune de Labrit, dans le département français des Landes. Construit en terre et en bois dans les années 1225-12303, il constitue le berceau des seigneurs d'Albret, noble famille gasconne qui, à partir de là, étendra son influence au cours des siècles, jusqu'à l'accession au trône de France de l'un des siens, le roi Henri IV. Le site est classé par les Monuments historiques le 27 décembre 19902.

Formation d'une goutte d'eau. Source : http://data.abuledu.org/URI/50420b8b-formation-d-une-goutte-d-eau

Formation d'une goutte d'eau

Formation d'une goutte d'eau à partir d'une stalactite au Fort du Salbert, Territoire-de-Belfort.

Fort des Basses-Perches. Source : http://data.abuledu.org/URI/5468d5d9-fort-des-basses-perches

Fort des Basses-Perches

Plan du fort des Basses Perches. Légende en français : Caserne A) corps de garde, salle de discipline, télégraphe, salle d'artifice ; Caserne B) latrines des officiers en temps de guerre, latrines de troupes, 5-8 casemates de troupe, casemates de sous-officiers, magasin aux vivres, cuisine de la troupe, magasin des ordinaires ; Autres : A abris-traverses, A1 plates-formes de tir, C urinoirs, D latrines de troupe en temps de paix, E latrines des officiers, M-N magasins à poudre, O salle d'artifice, P cartoucherie, F Forge, S-T coffres de contrescarpe, U rue du rempart. Le Fort des Basses Perches, de son vrai nom fort Valmy (François-Christophe Kellermann, duc de Valmy, maréchal, 1735-1820), a été construit entre 1874 et 1877. C'est un ouvrage faisant partie des fortifications de l'Est de la France du type Séré de Rivières. Il fait partie intégrante de la place forte de Belfort. Il est situé sur les communes de Danjoutin et de Belfort. Ce fort a la particularité d'être équipé de coffres de contrescarpe en lieu et place des caponnières, alors qu'à cette époque, les caponnières furent utilisées massivement. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_des_Basses_Perches À partir de 1893, ce fort fut relié à un certain nombre d'autres forts autour de Belfort grâce à un chemin de fer stratégique.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Habitation de Champlain à Quebec. Source : http://data.abuledu.org/URI/511530ec-habitation-de-champlain-a-quebec

Habitation de Champlain à Quebec

Habitation de Québec : A) Le magazin. B) Colombier. C) Corps de logis où sont nos armes, & pour loger les ouvriers. D) Autre corps de logis pour les ouvriers. E) Cadran. F) Autre corps de logis où est la forge, & artisans logés. G) Galeries tout au tour des logemens. H) Logis de sieur de Champlain. I) La porte de l'habitation, où il y a pont-levis. L) Promenoir autour de l'habitation concernant 10 pieds de large jusques sur le bort du fossé. M) Fossés tout autour de l'habitation. N) Plattes formes, en façon de tenaille pour mettre le canon. O) Jardin du sieur de Champlain. Q) Place devant l'habitation sur le bort de la rivière. R) La grande rivière de sainct Lorens. vers 1608. Source : "The works of Samuel de Champlain in six volumes", Toronto, The Champlain Society, 1925, reprinted 1971 by University of Toronto press, volume II, p. 39. Samuel Champlain fonde Québec en 1608, mandaté par Pierre Dugua de Mons, « là où le fleuve se rétrécit », selon l'appellation algonquienne, et il en fait la capitale de la Nouvelle-France aussi dite le « Canada ». Québec sera, jusqu'aujourd'hui, le premier lieu habité à l'année de façon continue par des Français et leurs descendants, en Amérique du Nord. Champlain remonte aussi le fleuve en 1615 jusqu'au-delà du Sault Saint-Louis (rapides de Lachine), à la baie Georgienne (partie ouest du lac Huron) et navigue sur les eaux de la rivière Richelieu jusqu'à ce qui est aujourd'hui le lac Champlain. Tout au long de son périple en Nouvelle-France, il établit notamment avec les Innus-Montagnais, les Algonquins et les Hurons-Wendats, d'excellentes relations diplomatiques et commerciales, et agit, d'office (non en titre), comme premier gouverneur de la Nouvelle-France. Cependant, les colons européens apportent de nombreuses maladies qui, par les routes commerciales, se propagent rapidement au sein des populations autochtones, faisant des ravages parmi celles-ci. Les colons français, arrivant souvent très malades dans des bateaux qui ne sont pas très sains, sont sauvés par les remèdes amérindiens. Ainsi, pour soigner le scorbut, les Iroquoiens du Saint-Laurent proposent à Cartier des décoctions d'écorce de cèdre blanc, appelé annedda.

La maison d'Argenteuil. Source : http://data.abuledu.org/URI/5019cf31-la-maison-d-argenteuil

La maison d'Argenteuil

Tableau de Claude Monet représentant la façade fleurie de sa maison d'Argenteuil et une partie du jardin où sa fille joue au cerceau surveillée par sa mère sur le pas de la porte.

Laurier d'Apollon. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f2625-laurier-d-apollon

Laurier d'Apollon

Planche botanique N°282 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Laurier d'Apollon ou laurier sauce (Laurus nobilis). Le laurier est un arbuste mesurant de 2 à 6 m et jusqu'à 15 m de haut, à tige droite et grise dans sa partie basse, verte en haut. Les feuilles de forme lancéolées, alternes, coriaces, à bord ondulé, sont vert foncé sur leur face supérieure et plus clair à la face inférieure. Elles dégagent une odeur aromatique quand on les froisse. Les feuilles, les fleurs et les racines renferment une huile essentielle. La feuille de laurier-sauce s'emploie en Europe généralement séchée (condiment rentrant dans la composition du bouquet garni) et s'infuse ou cuit dans la sauce. En Saintonge, la feuille très utilisée en cuisine pour tous les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts est employée fraîche, comme en Inde, où elle est saisie dans le ghee, conférant un goût unique et un parfum extraordinaire.

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry. Source : http://data.abuledu.org/URI/531c570e-le-mois-d-aout-des-tres-riches-heures-du-duc-de-berry

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry

Le mois d'août des Très Riches Heures du Duc de Berry. Au premier plan, figure une scène de fauconnerie : le cortège à cheval part pour la chasse, précédé d'un fauconnier. Celui-ci tient dans la main droite le long bâton qui lui permettra de battre arbres et buissons pour faire s'envoler le gibier. Il porte deux oiseaux au poing et, à la ceinture, un leurre en forme d'oiseau que l'on garnissait de viande pour inciter les faucons à revenir. Le cortège est accompagné de chiens destinés à lever le gibier ou à rapporter celui qui aura été abattu. Sur leur cheval, trois personnages portent un oiseau, sans doute un épervier ou un faucon émerillon. Au second plan sont représentés les travaux agricoles du mois d'août. Un paysan fauche le champ, un deuxième réunit les épis en gerbes alors qu'un troisième les charge sur une charrette tirée par deux chevaux. À proximité, d'autres personnages se baignent dans une rivière — peut-être la Juine — ou se sèchent au soleil. À l'arrière-plan se dresse le château d'Étampes, que le duc de Berry avait acquis en 1400, à la mort de Louis d'Évreux, comte d'Étampes. Derrière les remparts, on distingue le donjon quadrangulaire et la tour Guinette, qui existe toujours.

Néottie nid d'oiseau. Source : http://data.abuledu.org/URI/506402b0-neottie-nid-d-oiseau

Néottie nid d'oiseau

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France, 1891. La Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis) est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae. C'est un géophyte à rhizomes dépourvu de chlorophylle. Elle de couleur brun jaunâtre. Ses fleurs, roussâtres, sont disposées en épi. Les feuilles sont brunes et transformées en écailles engainantes le long de la tige. La tige desséchée avec les capsules vides persiste d'une année sur l'autre. Sur l'appareil végétatif, en partie souterrain, la disposition et l'enchevêtrement des rhizomes et racines font penser aux brindilles d'un nid d'oiseau. La comparaison est attribuée au médecin et botaniste Jacques Daléchamps en 1586. La floraison s'étale de mai à juillet. Elle peut se faire sous terre. La pollinisation est assurée par les insectes, en particulier des coléoptères et des thysanoures. L'autofécondation peut avoir lieu à défaut de visite d'insecte: les pollinies enflent, puis s'effritent et le pollen se dépose sur le stigmate. La Néottie s'associe à un champignon qui vit en symbiose avec les racines d'un feuillu. L'énergie de l'arbre lui est transmise par le champignon. C'est une espèce d'ombre. Elle est mésophile et apprécie des sols riches au pH basique à neutre. Ses biotopes préférés sont les hêtraies, chênaies ou pineraies.

Ordre d'exécution de Manon Roland. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afba00-ordre-d-execution-de-manon-roland

Ordre d'exécution de Manon Roland

Ordre d'exécution de Madame Roland, Marie-Jeanne Roland de la Platiere, par le Tribunal révolutionnaire et signé par Antoine Quentin Fouquier-Tinville. Source : Hector Fleischmann, "La guillotine en 1793", Paris : Librairie des Publications Modernes, 1908. Manon Roland, ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née le 17 mars 1754 à Paris et morte guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris, est une figure de la Révolution française. Elle joua un rôle considérable au sein du parti girondin, et poussa son mari au premier plan de la politique.

Phare de Lège-Cap-Ferret sur le Bassin d'Arcachon. Source : http://data.abuledu.org/URI/53a9872c-phare-de-lege-cap-ferret-

Phare de Lège-Cap-Ferret sur le Bassin d'Arcachon

Le phare du Cap-Ferret est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines, l'ascenseur et les logements.

Phare des Roches-Douvres dans les Côtes-d'Armor. Source : http://data.abuledu.org/URI/537f67b9-phare-des-roches-douvres-dans-les-cotes-d-armor

Phare des Roches-Douvres dans les Côtes-d'Armor

Le phare des Roches-Douvres est un phare français situé sur le plateau des Roches-Douvres, entre les îles de Bréhat et Guernesey, dans la Manche. C’est le dernier phare en mer construit en France. C’est le plus spacieux et c’est aussi le phare le plus éloigné du continent, puisqu’il est érigé à environ 40 kilomètres du littoral, dans la Manche, au large de Paimpol dans les Côtes-d'Armor. Il est érigé sur un plateau rocheux très dangereux pour la navigation : entièrement recouvert par la haute mer et encerclé par de forts courants. Le nom est une francisation du breton Roquedouve qui lui-même se serait formé à partir de Rochedoù qui signifie "les chemises" en breton. Les chemises, comme les draps blancs que l’on étendait sur la lande lors des grandes lessives et que l’on voyait de très loin, par analogie avec la blancheur de la houle que de très loin, on voit déferler, en approchant du plateau des Roches-Douvres. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_des_Roches-Douvres

Ruines de l'église d'Ornes pendant la première guerre mondiale. Source : http://data.abuledu.org/URI/5432bca3-ruines-de-l-eglise-d-ornes-pendant-la-premiere-guerre-mondiale

Ruines de l'église d'Ornes pendant la première guerre mondiale

Ruines de l'église d'Ornes pendant la première guerre mondiale, par Georg Diancourt, soldat allemand qui a photographié les zones de combats durant la première guerre mondiale. Bien qu'il comporte encore quelques maisons et garde une poignée d'habitants permanents, le village est classé comme « mort pour la France ». Il fait partie des villages français détruits durant la Première Guerre mondiale, de même que les localités voisines de Bezonvaux, Douaumont et Vaux-devant-Damloup. Comme elles, il continue à bénéficier d'une existence officielle en tant que commune, mais avec à sa tête un maire nommé par le préfet de la Meuse. Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village, pris par les troupes allemandes le 24 février 1916, sera repris par les Français le 23 août 1917. Entre-temps il aura été totalement ruiné sous l'acharnement des échanges d'artillerie. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ornes

Statue d'Euripide. Source : http://data.abuledu.org/URI/50561c16-statue-d-euripide

Statue d'Euripide

Statuette d'Euripide, identifié par une inscription sur le socle. Le panneau d'arrière-plan liste une partie des œuvres d'Euripide. La tête de la statuette a été restaurée d'après un buste conservé aujourd'hui au Musée archéologique de Naples. Marbre, trouvé en 1704 sur l'Esquilin, à Rome, IIe siècle ap. J.-C, exposé au Musée du Louvre, département des Antiquités.

Treuil d'ardoisière. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e63362-treuil-d-ardoisiere

Treuil d'ardoisière

Ancien treuil de la fosse Saint-Brice, sur une friche d'ardoisière à Rimogne (08) dans les Ardennes. La Compagnie des ardoisières de Rimogne et de Saint-Louis-sur-Meuse est fondée le 14 octobre 1831. La Compagnie règne en maître sur le village, ses statuts font apparaître des propriétés immenses, son fonds social est évalué à 1 080 000 francs. Les parts de la société sont réparties entre 9 membres de la famille et il est précisé que les actions sont indivisibles même par suite de succession. Il est également précisé que les actionnaires veulent, autant que possible, éviter l'introduction d'étrangers dans la société. À partir de 1839, la Compagnie participe aux expositions universelles. Rimogne avait connu plusieurs grèves, en 1825, 1869, 1874, 1878, 1887 avec à chaque fois comme revendications une hausse des salaires. Les ardoisiers vivent dans la misère.

Uniforme d'un Représentant en mission. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afb0f7-uniforme-d-un-representant-en-mission

Uniforme d'un Représentant en mission

Un représentant en mission, tableau de Jean-François Garneray, musée du Louvre : ce sont des députés de la Convention auxquels est confiée une mission temporaire. Le système est généralisé au printemps 1793. Les représentants sont deux pour se surveiller et pour se remplacer. Ils sont investis de la plénitude des pouvoirs. Ils ont le pouvoir de transformer les tribunaux criminels départementaux en juridiction révolutionnaire, composés de révolutionnaires qui vont juger avec une extrême sévérité les infractions politiques en même temps que les infractions de droit commun. Pour les infractions politiques, ils suivent la même procédure que le Tribunal révolutionnaire de Paris. Les représentants en mission sont parfois accompagnés d’une guillotine pour impressionner et assurer l’exécution rapide des condamnations. Ils ont aussi le pouvoir de créer des Commissions (populaires ou révolutionnaires) qui vont fonctionner essentiellement dans les départements qui se sont soulevés contre la Convention à partir de juin 1793.