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France (Révolution) (1789-1799) | Gravure | Photographie | Peinture | France (1793) | France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793) | Dix-huitième siècle | Montagnards (Histoire de France) | Histoire | Dessins et plans | Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième | Textes | Rochefort (Charente-Maritime) -- Corderie royale | Hermione (frégate. - 1779-1793) | Guillotine | Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793) | France (1793-1794) | France (Louis XVI) (1774-1792) | Maximilien de Robespierre (1758-1794) | Paris (France) -- Palais des Tuileries | ...
Dernier banquet des Girondins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50acad47-dernier-banquet-des-girondins

Dernier banquet des Girondins

Peinture de Félix Philippoteaux (1815-1884), "Le Dernier banquet des Girondins" (vers 1850). Musée de la Révolution française (Domaine de Vizille). Dépôt du musée des Beaux-Arts de Marseille.

Interrogatoire de "Louis le dernier". Source : http://data.abuledu.org/URI/50afaf1c-interrogatoire-de-louis-le-dernier-

Interrogatoire de "Louis le dernier"

Interrogatoire de "Louis le dernier", Jugement de Louis XVI par la Convention Nationale dans la Salle du Manège. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842.

La tribune de la Convention. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afb467-la-tribune-de-la-convention

La tribune de la Convention

Le député Lanjuinais agressé à la tribune de la Convention. Malgré les critiques acerbes de Charles Baudelaire aux salons de 1845 et 1846, Muller (1815-1892) acquiert la célébrité en 1850 avec la toile "L’appel des dernières victimes de la Terreur à la prison Saint-Lazare les 7 et 9 Thermidor", sur laquelle est représenté le poète André Chénier. Au musée du Louvre il décore les plafonds de la Galerie d’Apollon, l’escalier Mollien, la salle Denon. Nommé Directeur de la Manufacture des Gobelins, il laisse de nombreux tableaux de grand format décrivant des scènes violentes sous la Révolution, ainsi que de remarquables portraits (Portrait de Madame la Supérieure des Filles de la Compassion) et esquisses. Jean Denis, comte de Lanjuinais (1753-1827), député d’Ille-et-Vilaine, prit position sous la Convention contre la Commune insurrectionnelle et contre La Montagne. Molesté lors de la chute des Girondins durant les journées du 31 mai au 2 juin 1793, il fut fait comte en 1808 malgré son opposition à l’Empire. Il fut membre de la Chambre des Pairs sous la Restauration. Le tableau décrit l’agression de Lanjuinais le 2 juin 1793 par les Montagnards Chabot, Legendre, Drouet, Robespierre (jeune) et Turreau, et défendu par les Girondins Barbaroux, Penières et Lidon.

Ordre d'exécution de Manon Roland. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afba00-ordre-d-execution-de-manon-roland

Ordre d'exécution de Manon Roland

Ordre d'exécution de Madame Roland, Marie-Jeanne Roland de la Platiere, par le Tribunal révolutionnaire et signé par Antoine Quentin Fouquier-Tinville. Source : Hector Fleischmann, "La guillotine en 1793", Paris : Librairie des Publications Modernes, 1908. Manon Roland, ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née le 17 mars 1754 à Paris et morte guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris, est une figure de la Révolution française. Elle joua un rôle considérable au sein du parti girondin, et poussa son mari au premier plan de la politique.

Projet de Constitution de Condorcet. Source : http://data.abuledu.org/URI/50acb664-projet-de-constitution-de-condorcet

Projet de Constitution de Condorcet

Schéma du projet de la constitution de Condorcet, 1793. Source : Condorcet, Gensonné, B. Barrère, Barbaroux, Thomas Payne, Pétion, Vergniaud, Emmanuel Sieyes. « Plan de Constitution présenté à la Convention nationale les 15 et 16 février 1793, l'an II de la République (Constitution girondine) », dans le site Digithèque de matériaux juridiques et politiques et « Exposition des principes et des motifs du plan de constitution », dans Oeuvres de Condorcet, Tome XII, Arago, pages 335-415. Le pouvoir exécutif (rouge), législatif (bleu) et judiciaire (orange).

Salle de théâtre. Source :

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Salle de théâtre

Photo d'une salle de théâtre : The Journal Tyne Theatre

Un sans-culotte à la mort de Louis XVI. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd4111-un-sans-culotte-a-la-mort-de-louis-xvi

Un sans-culotte à la mort de Louis XVI

Un sans-culotte brandit un drapeau "Fête du 21 Janvier" contre "Humanité"; à l'arrière-plan, scène de meurtre et de violence. Satire sur la mort de Louis XVI. Légende : "Un sans-culottte instrument de crimes, dansant au milieu des horreurs, vient outrager l'humanité pleurante auprès d'un cénotaphe. Il croit voir l'ombre de l'une des victimes de la Révolution, qui le saisit à la gorge. Cette effrayante apparition le suffoque et le renverse."

Arrestation des Girondins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50acabc3-arrestation-des-girondins

Arrestation des Girondins

Incarcération des députés girondins à la prison de la Force in Paris, 1793. Source : Jules Edouard Alboise du Pujol, Auguste Maquet "Les Prisons de l'Europe", Paris, Administration de librairie, 1845.

Benjamin Franklin à la Cour. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e361eb-benjamin-franklin-a-la-cour

Benjamin Franklin à la Cour

Benjamin Franklin reçu par Louis XVI et Marie-Antoinette. Source : "National Archives and Records Administration", numéro de catalogue NARC-518217.

Bernardin de Saint-Pierre. Source : http://data.abuledu.org/URI/5103e9c0-bernardin-de-saint-pierre

Bernardin de Saint-Pierre

Statue de Bernardin de St-Pierre en haut (1737-1814) avec Paul et Virginie (en bas), Muséum National d'Histoire Naturelle. Après la publication des Études (3 vol., 1784), l’auteur, inconnu, rebuté et indigent la veille, passe en quelques jours à l’état de grand homme et de favori de l’opinion. Tout ce qui sort de sa plume est assuré du succès ; des pages comme celles de Paul et Virginie (1787) ne rencontrent pas, à leurs débuts, l’accueil espéré et, sans l’intervention du peintre Vernet, il les aurait certainement détruites. Il demeure à cette époque au n° 21 du Quai des Grands-Augustins. En 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, il épouse Félicité Didot, qui n’en a que vingt-deux. La même année, il est nommé intendant du Jardin des Plantes de Paris en remplacement de Auguste Charles César de Flahaut de La Billarderie, successeur de Buffon, place supprimée en 1793. En 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, il épouse Félicité Didot, qui n’en a que vingt-deux. De son premier mariage, il a deux enfants : Paul, mort jeune, et Virginie, mariée au général de Gazan.

Bonnet phrygien. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cc9520-bonnet-phrygien

Bonnet phrygien

Le bonnet phrygien est une coiffure de laine haute, qui tire sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus (chapeau en latin). Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur liberté. Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.

Buste en marbre de Charlotte Corday. Source : http://data.abuledu.org/URI/52b213df-buste-en-marbre-de-charlotte-corday

Buste en marbre de Charlotte Corday

René de Saint-Marceaux (1845-1915) : Buste en marbre de Charlotte Corday, 1900 (Musée des beaux-arts de Reims).

Camille Desmoulins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afa4ab-camille-desmoulins

Camille Desmoulins

Portrait posthume par Jean-Sébastien Rouillard de Camille Desmoulins (1760-1794), « l’homme du 14 juillet », l’ami de Danton et de Robespierre. À la fin de 1793, il veut avec Danton et ceux qui le soutiennent, les Indulgents, arrêter la Terreur et négocier la paix. Il écrit dans son journal (Vieux Cordelier, no 4) : « Ouvrez les prisons à 200 000 citoyens que vous appelez suspects, car, dans la Déclaration des Droits, il n’y a point de maisons de suspicion… Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine ! Mais y eut-il jamais plus grande folie ! … Croyez-moi, la liberté serait consolidée et l’Europe vaincue si vous aviez un Comité de Clémence ! »

Cordage du chantier de l'Hermione. Source : http://data.abuledu.org/URI/54a4a13c-cordage-du-chantier-de-l-hermione

Cordage du chantier de l'Hermione

Cordage en chanvre du chantier de l'Hermione, Rochefort sur Mer, Charente-Maritime, France.

Costumes français du dix-huitième siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/530a4e26-costumes-francais-du-dix-huitieme-siecle

Costumes français du dix-huitième siècle

Planche 99, Costumes français de civils et de militaires du dix-huitième siècle, in Costumes of All Nations (Londres, 1882) par Albert Kretschmer, peintre du théâtre de la Cour Royale de Berlin, et Dr. Carl Rohrbach : 1, abbé ; 2, aristocrate ; 3, citoyen. Sous le règne de Louis XVI : 4, 10, aristocrates en 1785 ; 11, officier de la garde suisse ; 12, colonel des dragons ; 13, garde grenadier ; 14, officier des hussards ; 15, membre de l'infanterie ; 16, garde du corps.

Danton à la Convention. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9ec2-danton-a-la-convention

Danton à la Convention

Croquis de Danton à la Convention par David, 1793 (Musée Carnavalet). C'est le Danton un peu fatigué et alourdi de 1794. L'artiste, qui a cédé à quelques préoccupations caricaturales, a saisi une attitude caractéristique de l'orateur écoutant et bougonnant à part lui. Danton, « le plus modéré des Montagnards », se refuse aux mesures révolutionnaires réclamées par les sections et les clubs parisiens (économie dirigée, levée en masse, loi des suspects) face à une situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante (invasion étrangère, contre-révolution intérieure). La Terreur ne sera mise à l’ordre du jour qu’après son départ. Chargé au Comité de salut public des Affaires étrangères, il rêve d’un compromis avec l’Europe et essaie de négocier en secret pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine. Le 13 avril, il détermine la Convention à désavouer la guerre de propagande et à déclarer qu’elle « ne s’immiscerait en aucune manière dans le gouvernement des autres puissances ». Mais ses tentatives n’aboutissent pas et se heurtent à une situation militaire défavorable. La Belgique et la rive gauche du Rhin reprises par les coalisés, la France ne disposait plus de monnaie d'échange. Cette politique de ménagements mécontente les sans-culottes exaspérés par la cherté des denrées de première nécessité ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. « Tes formes robustes, dira Saint-Just dans son réquisitoire, semblaient déguiser la faiblesse de tes conseils (…) Tous tes exordes à la tribune commençaient comme le tonnerre et tu finissais par faire transiger la vérité et le mensonge. »

Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Source : http://data.abuledu.org/URI/50728506-declaration-des-droits-de-la-femme-et-de-la-citoyenne

Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791. Olympe de Gouges écrivit en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, pastiche de la Déclaration de 1789. Elle critiquait par ce texte l'application de la Déclaration aux seuls hommes. Elle tenta, sans succès, de le soumettre à l'approbation de l'Assemblée. Olympes de Gouges fut exécutée pour avoir "oublié les vertus qui conviennent à son sexe".

Décret de la convention sur le Droit d'auteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/51150780-decret-de-la-convention-sur-le-droit-d-auteur-

Décret de la convention sur le Droit d'auteur

Décret de la convention sur le droit d'auteur : page de garde d'un ouvrage de la bibliothèque patrimoniale de Gray (France). Décret concernant les contrefacteurs, rendu le 19 juillet 1793, l'an II de la République. Décret concernant les Contrefacteurs, rendu le 19 Juillet 1793, l'An 2 de la République. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité d'instruction publique, décrète ce qui suit : Art. 1) Les Auteurs d'écrits en tout genre, les Compositeurs de Musique, les Peintres et Dessinateurs qui feront graver des Tableaux ou Dessins, jouiront durant leur vie entière du droit exclusif de vendre, faire vendre, distribuer leurs Ouvrages dans le territoire de la République, et d'en céder la propriété en tout ou en partie. Art. 2) Leurs héritiers ou Cessionnaires jouiront du même droit durant l'espace de dix ans après la mort des auteurs. Art. 3) Les officiers de paix, Juges de Paix ou Commissaires de Police seront tenus de faire confisquer, à la réquisition et au profit des Auteurs, Compositeurs, Peintres ou Dessinateurs et autres, leurs Héritiers ou Cessionnaires, tous les Exemplaires des Éditions imprimées ou gravées sans la permission formelle et par écrit des Auteurs. Art. 4) Tout Contrefacteur sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de trois mille exemplaires de l'Édition originale. Art. 5) Tout Débitant d'Édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu Contrefacteur, sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'Édition originale. Art. 6) Tout Citoyen qui mettra au jour un Ouvrage, soit de Littérature ou de Gravure dans quelque genre que ce soit, sera obligé d'en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque nationale ou au Cabinet des Estampes de la République, dont il recevra un reçu signé par le Bibliothécaire ; faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des Contrefacteurs. Art. 7) Les héritiers de l'Auteur d'un Ouvrage de Littérature ou de Gravure, ou de toute autre production de l'esprit ou du génie qui appartiennent aux beaux-arts, en auront la propriété exclusive pendant dix années. Nota : Tous les exemplaires de cet ouvrage seront signés par le libraire. Desson ?

Devise révolutionnaire. Source : http://data.abuledu.org/URI/50917884-devise-revolutionnaire

Devise révolutionnaire

Exemple de Devise Révolutionnaire sous la Terreur, en 1794.

Exécution des Girondins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50acac8d-execution-des-girondins

Exécution des Girondins

Exécution des Girondins. Source : Armand Fouquier, "Causes célèbres de tous les peuples", t. 5, Paris, Lebrun, 1862.

Forge du chantier de l'Hermione. Source : http://data.abuledu.org/URI/53839ed7-forge-du-chantier-de-l-hermione

Forge du chantier de l'Hermione

Reconstruction de la Frégate l'Hermione à Rochefort : La forge.

Frégate Hermione réplique de la frégate de 1779 en aout 2014. Source : http://data.abuledu.org/URI/555927dc-fregate-hermione-replique-de-la-fregate-de-1779-en-aout-2014

Frégate Hermione réplique de la frégate de 1779 en aout 2014

Frégate Hermione réplique de la frégate de 1779 en aout 2014 en cours d'achèvement dans une cale des deux anciennes cales sèches de Rochefort.

Horloge décimale. Source : http://data.abuledu.org/URI/50dd99ac-horloge-decimale

Horloge décimale

Horloge décimale de l'époque révolutionnaire. Durant la Première République, le temps décimal fut officiellement introduit en France par le décret du 4 frimaire de l'An II (24 novembre 1793) : " XI. Le jour, de minuit à minuit, est divisé en dix parties ou heures, chaque partie en dix autres, ainsi de suite jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée. La centième partie de l'heure est appelée minute décimale ; la centième partie de la minute est appelée seconde décimale." La journée commençant à minuit, à midi il était donc 5 heures. À fin de la journée, à minuit, il était 10 heures. De nombreuses montres décimales furent construites à l'époque, devenues aujourd'hui des pièces de musée, car déjà en 1795, le temps décimal fut aboli en France, dix ans avant l'abolition du calendrier révolutionnaire.

Il pleut bergère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afe090-il-pleut-bergere

Il pleut bergère

Assiette avec une illustration et le texte de la chanson "Il pleut, il pleut, bergère". Diamètre : 19,8 cm. La bergère à laquelle la chanson fait référence le texte de Fabre d'Églantine, est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française.

Il pleut, il pleut, bergère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdf42-il-pleut-il-pleut-bergere

Il pleut, il pleut, bergère

Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".

L'épée dite de Charlemagne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5341b75a-l-epee-dite-de-charlemagne

L'épée dite de Charlemagne

L'épée du sacre des rois de France, dite "Joyeuse" ou "épée de Charlemagne". Longeur 1,05 m. - Trésor de la Basilique de Saint-Denis, puis Musée du Louvre. Inv. n° MS 84. L'épée utilisée lors du sacre des rois de France, probablement depuis Philippe Auguste en 1179, de manière documentée depuis Philippe III le Hardi en 1271, s'appelait aussi Joyeuse, et l'on prétendait qu'il s'agissait de la même. En fait, elle avait été fabriquée plus tardivement, à partir d'éléments d'époques diverses : le pommeau date de la fin de l'époque carolingienne (Xe siècle) ; les quillons en forme de dragons opposés composant la garde datent du XIIe siècle ; la poignée date du XIIIe ou du XIVe siècle ; la plaque du fourreau ornée de pierreries a été exécutée au XIIIe siècle. Cette épée, conservée dans Le Trésor de la Basilique de Saint-Denis jusqu'en 1793, est alors entrée dans les collections du musée du Louvre. L'épée a de nouveau été utilisée pour le sacre sous la Restauration. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Joyeuse_%28%C3%A9p%C3%A9e%29.

Louise Gély, épouse de Danton. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9f5a-louise-gely-epouse-de-danton

Louise Gély, épouse de Danton

Louise Gély (1776-1856), seconde femme de Georges Jacques Danton, qu’elle épouse le 17 juin 1793, se tient debout derrière Antoine Danton, fils de Gabrielle Charpentier, première femme de l’avocat. Louise sera veuve à 17 ans. Peinture de Boilly gravée en couleurs par Cazenave sous le titre "L'Optique".

Peintres animaliers au Jardin des Plantes. Source : http://data.abuledu.org/URI/5103e217-peintres-animaliers-au-jardin-des-plantes

Peintres animaliers au Jardin des Plantes

Les artistes animaliers au Jardin des Plantes. Magazine « L'Illustration » du 7 août 1902. La ménagerie est le second plus ancien parc zoologique du monde. Elle fut créée en 1793 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, par le transfert des animaux de la ménagerie royale de Versailles et les ménageries privées et foraines. Lors de la commune de Paris, les animaux furent mangés par les Parisiens assiégés. Au cours de son histoire, elle a présenté d'innombrables espèces animales, dont la première girafe présentée en France (1827), des éléphants, des ours bruns et blancs, des phoques. Beaucoup de constructions, parfois sophistiquées pour l'époque, ont été édifiées à cet effet au XIXe et au début du XXe siècle, succédant aux enclos et cages sommaires du début.

Plan du Jardin des plantes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/588e0ef1-plan-du-jardin-des-plantes-de-paris

Plan du Jardin des plantes de Paris

Plan détaillé du Jardin des Plantes, Muséum d'histoire naturelle de Paris. Fiche data-bnf : Héritier du Jardin royal des plantes médicinales. - Le décret Lakanal du 10 juin 1793 a instauré la direction par une assemblée des professeurs. - Changement de statut en 1985 et 2001. - Regroupe des galeries d'exposition, des laboratoires, des bibliothèques, des jardins et 26 chaires magistrales.

Plaque de Robespierre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afc3ba-plaque-de-robespierre

Plaque de Robespierre

Plaque apposée au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1 : "Ici a séjourné Maximilien Robespierre du 17 juillet 1791 jusqu'à sa mort le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II)."

Plaque de Thomas Paine à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/507287c6-plaque-de-thomas-paine-a-paris

Plaque de Thomas Paine à Paris

Plaque apposée au n° 10 de la rue de l'Odéon, Paris Thomas Paine (1737-1809) : Anglais de naissance, Américain d'adoption, Français par décret, a vécu dans cet immeuble de 1797 à 1802. Il mit sa passion de la liberté au service de la Révolution française, fut député à la Convention et écrivit ''Les Droits de l'Homme'' : « Lorsque les opinions sont libres, la force de la vérité finit toujours par l'emporter. » Ses écrits, parmi lesquels figure "Les Droits de l'Homme" (Rights of Man 1791), ont exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793. Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre "Le Siècle de la raison" (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans "La justice agraire" (Agrarian Justice, 1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.

Portrait d'Hébert. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afa5d8-portrait-d-hebert

Portrait d'Hébert

Portrait de Jacques-René Hébert. Source : Léonard Gallois, "Histoire des journaux et des journalistes de la révolution française", Paris, Bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1845. Hébert (1757-1794), rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, se veut le successeur de Marat. Les Hébertistes veulent renforcer l'économie dirigée et radicaliser la terreur. Ils dirigent le mouvement sans-culotte et contrôlent le club des Cordeliers, le ministère de la Guerre dont le secrétaire général est Vincent et l’armée révolutionnaire parisienne, dont le chef est Ronsin. Autre appui : la Commune dont le maire Pache, le procureur Chaumette et le commandant de la garde nationale Hanriot leur sont favorables.

Portrait de Saint-Just. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9a7d-portrait-de-saint-just

Portrait de Saint-Just

Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.

Robespierre exécutant le bourreau. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afc48a-robespierre-executant-le-bourreau

Robespierre exécutant le bourreau

Caricature de Robespierre qui, n'ayant plus personne à exécuter, guillotine le bourreau. Source : "La Guillotine en 1793", par H. Fleischmann (1908), page 269.

Saint-Just. Source : http://data.abuledu.org/URI/50efd99c-saint-just

Saint-Just

Louis Antoine de Saint-Just, portrait de Pierre-Paul Prud'hon (1793), exposé Musée des beaux-arts de Lyon (France).

Salle du Manège aux Tuileries. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9d27-salle-du-manege-aux-tuileries

Salle du Manège aux Tuileries

C'est dans la salle du Manège des Tuileries que se réunit la Convention jusqu’au 9 mai 1793.

Séance de la Convention. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afb2a5-seance-de-la-convention

Séance de la Convention

Séance de la Convention, 1897, extrait de "La France illustrée", géographie, histoire, administration, statistique, etc., tome I, par V.-A. Malte-Brun. La Convention a fondé plusieurs institutions aujourd'hui célèbres : l’École polytechnique, le Conservatoire national des arts et métiers, l’École normale supérieure, le système métrique, le Conservatoire de musique, le Muséum d’histoire naturelle, l’École spéciale des Langues orientales (30 mars 1795). La Convention nationale a supprimé toutes les universités le 15 septembre 1793. Elle groupa sous le nom d’Institut les anciennes Académies (qu’elle avait préalablement dissoutes au cours de l’été 1793 sous l’influence de Marat, qui les accusait d’être des repaires d’aristocrates) et celles qu’elle fonda elle-même.

Uniforme d'un Représentant en mission. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afb0f7-uniforme-d-un-representant-en-mission

Uniforme d'un Représentant en mission

Un représentant en mission, tableau de Jean-François Garneray, musée du Louvre : ce sont des députés de la Convention auxquels est confiée une mission temporaire. Le système est généralisé au printemps 1793. Les représentants sont deux pour se surveiller et pour se remplacer. Ils sont investis de la plénitude des pouvoirs. Ils ont le pouvoir de transformer les tribunaux criminels départementaux en juridiction révolutionnaire, composés de révolutionnaires qui vont juger avec une extrême sévérité les infractions politiques en même temps que les infractions de droit commun. Pour les infractions politiques, ils suivent la même procédure que le Tribunal révolutionnaire de Paris. Les représentants en mission sont parfois accompagnés d’une guillotine pour impressionner et assurer l’exécution rapide des condamnations. Ils ont aussi le pouvoir de créer des Commissions (populaires ou révolutionnaires) qui vont fonctionner essentiellement dans les départements qui se sont soulevés contre la Convention à partir de juin 1793.